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17/11/2023

Colombie : Président Petro, il est temps de rompre les relations avec le régime génocidaire israélien !
Rejoignez les 126 premiers signataires de la pétition


 Traduit par Fausto GiudiceTlaxcala

  Vous pouvez signer la pétition en cliquant ici 

Pétition urgente au Président de la République de Colombie Gustavo Petro Urrego

« Alors, sortez de notre terre
De notre terre ferme, de notre mer
De notre blé, de notre sel, de notre blessure
De toute chose, sortez
Des souvenirs de la mémoire
O vous qui passez parmi les paroles passagères »

Mahmoud Darwich, Passant parmi les paroles passagères

17/11/2023


Rue de l’État de Palestine, Bogotá (inaugurée en septembre 2023)

 
Monsieur le Président Gustavo Petro, chères et chers ami·es et autres destinataires de cette communication,

C'est avec inquiétude et angoisse que nous assistons à l'ignoble génocide perpétré par l'État sioniste d'Israël contre le peuple palestinien. Les USA, à leur tour, sont complices de cette horreur, ont déployé leur appareil de guerre dans la zone de guerre et soutiennent le gouvernement de Netanyahou en lui fournissant des armes.

Pendant des décennies, ils ont dépensé une fortune pour armer Israël. Ce drame n'est pas nouveau, ce sont 75 ans d'ignominie depuis la création même de cet Etat. C'est la disproportion aberrante de deux puissances qui s'acharnent sur un petit territoire et son peuple.

La douleur et l'indignation nous ont saisis, les images révèlent toute l'impiété exercée, ils ont même bombardé des hôpitaux et des centres de réfugiés causant à ce jour plus de dix mille morts sans compter les disparus, en grande majorité des filles, des garçons et des femmes sans défense, la population civile. Nous assistons à la destruction et au carnage d'un peuple dans toutes ses dimensions.

                           

Intervention de Jennifer Pedraza, la benjamine du Congreso (Parlement)

Inévitablement, des personnes de différentes parties du monde ont exprimé leur rejet d'une telle ignominie. Des manifestations de masse ont eu lieu dans de nombreuses villes. Aujourd'hui, plusieurs pays se sont exprimés. En ce qui nous concerne, nous sommes encouragés par vos déclarations courageuses, décrivant cette barbarie de l'État d'Israël comme ce qu'elle est : un génocide, ainsi qu'un “nettoyage” ou une élimination ethnique continue depuis 75 ans. Vous avez souligné que le régime sioniste a violé les droits humains, qu'il a ignoré toutes les résolutions de l'ONU. Vous avez également condamné leurs actions inhumaines, ce qui mérite une grande reconnaissance de notre part. La Colombie, comme plusieurs autres pays, a rappelé ses ambassadeurs pour consultation. L'État plurinational de notre pays frère, la Bolivie, a rompu ses relations diplomatiques et économiques avec l'État israélien.

Bien qu'il s'agisse d'une déclaration énergique de votre part, il est plus important de la ratifier, de faire un pas de plus : ce pas qui s'avance entre les fumées des bombes pour dire “Non, de fait, nous n'acceptons aucune collusion de la part de notre pays, la Colombie”. Pour cette raison et face à un tel malheur, Monsieur le Président Gustavo Petro, nous présentons notre pétition, qui vient du cœur des secteurs populaires qui ont voté pour le gouvernement de changement que vous présidez avec Francia Márquez. Nous appelons également les Colombien·nes qui lisent ce communiqué à se joindre à cette clameur en signant la pétition suivante :

Nous demandons, Monsieur le Président Gustavo Petro, la rupture immédiate des relations diplomatiques, économiques et politiques avec l'État d'Israël, avec pour conséquence l'expulsion de notre territoire du corps diplomatique de ce pays et l'annulation et/ou l'embargo sur tous les contrats concernant les systèmes de sécurité militaire et les armements.

Nous développons d'autres considérations connexes : il est impératif d'annuler l'accord qui, de manière absurde et regrettable, nous accorde le statut de “partenaire stratégique" de l'OTAN, étant donné que notre pays n'a aucune raison géographique ou politique d'appartenir à cette organisation. L'existence de bases militaires usaméricaines sur notre territoire et notre adhésion à cette organisation militaire, qui va à l'encontre de la paix mondiale, non seulement menacent notre souveraineté, mais nous placent également en tant qu'allié des forces militaires usaméricaines dans le scénario d'une éventuelle guerre entre puissances étrangères. La Colombie se considère également comme un pays “non aligné”, ce qui n'est malheureusement possible qu'en paroles, car dans la pratique nous ne le sommes pas, étant signataires de ces accords avec l'OTAN et acceptant l'existence de bases militaires usaméricaines sur notre territoire, une situation que vous avez combattue et dénoncée en d’autres tmps. Affirmer la souveraineté de la Colombie devant le monde et positionner notre pays comme un territoire de paix constituerait la ratification de votre politique de paix totale, non seulement pour notre territoire mais aussi pour la planète, conformément à votre position de leader mondial pour la paix dans le monde.

Les personnes colombiennes ci-dessous, résidant en Colombie et à l'étranger, signent cette pétition en vous adressant l’expression de notre appréciation et considération sincère :

Gloria Gaitán, combattante sociale et écrivaine, fille du grand dirigeant Jorge Eliécer Gaitán (assassiné en 1948)
 Hernando Calvo Ospina, écrivain, journaliste, réalisateur de documentaires, Paris, France
 Renán Vega Cantor, écrivain, chercheur, professeur d'université. Bogota, Colombie
Reinaldo Spitaletta, journaliste, écrivain, chroniqueur à El Espectador, Medellín, Colombie
 Daniel Libreros, professeu-chercheur, Universidad Nacional, Bogotá, Colombie
Victor de Currea-Lugo, médecin, journaliste, professeur d'université, Bogota, Colombie
 Juan Manuel Arango, journaliste, journal Clarín, Colombie
Blanca Merz, conseillère municipale, Altona, Hambourg, Allemagne.
Mauricio Vidales, poète et chroniqueur, Hambourg, Allemagne.
Eleazar Plaza, écrivain, éditeur, directeur de Rosa Blindada Ediciones, Cali, Colombie
 Alberto Aguilera, historien, chercheur spécialiste de Simón Bolívar, Cali, Colombie
 Juan Diego García, écrivain, Colombie
 Matilde E. Trujillo U., libre-penseuse, éducatrice populaire, Cali, Colombie
Luis Alfonso Mena, journaliste, avocat, historien, directeur de Periodismo Libre Cali.
Ildebrando Arévalo, historien, analyste international, professeur ESAP, Cali, Colombie
 Luis Carlos Domínguez Prada, avocat, écrivain, défenseur des droits humains, Bogota, Colombie
 Manuel Caicedo Paz, libre penseur, activiste sociopolitique, Cali, Colombie
 José Urbano, réalisateur de documentaires, Cali, Colombie
 Carlos Fuentes Delgado, ingénieur métallurgiste, professeur d'université, Cali, Colombie
 Iván Enrique Chaves, travailleur de la santé, retraité, Cali, Colombie
Harold Adolfo Ortíz Calero, magister en sciences politiques, docteur en philosophie, Cali, Colombie
 Henry Montesdeoca, auteur-compositeur-interprète, Cali, Colombie
María Piedad Ossaba, journaliste indépendante, directrice de La PLuma, Paris, France.
Mario Ossaba, peintre, sculpteur, Paris, France.
 Liliam Eugenia Gómez Álvarez, agronome, Docteure en Sciences biologiques, Medellín, Colombie
 David López, juriste, directeur de AIDHES, Suisse.
 Álvaro Lopera, journaliste et ingénieur, Medellín, Colombie
 Eliécer Jiménez Julio, journaliste en exil à Genève, Suisse.
 Evelio Loayza, médecin et défenseur des droits humains, CPDH, Cali, Colombie
Alcides Lesmes, syndicaliste, défenseur des droits humains, exilé de l'Union Patriotique, Valence, Espagne.
 José Manuel Gómez, exilé politique de l'UP, Genève, Suisse.
Zoilo Angulo Ríos, agronome, doctorant, Valence, Espagne.
Nelson Restrepo Arango, avocat, défenseur des droits humains, exilé, Madrid, Espagne.
 Jaime Jiménez García, historien, avocat, Medellín, Colombie
 Carlos Arturo Velandia, promoteur de paix, Medellín, Colombie
Patricia Quintero, enseignante en exil en Belgique.
André Veraart, retraité, Belgique.
Cecilia Saavedra Ruiz, journaliste, directrice de la coopérative Zuma Qamana, Bogota, Colombie
Rodrigo Vargas, défenseur des droits humains, CPDH, Cali, Colombie
Heidy Rojas, technologue de projet, défenseure des droits humains, CPDH, Cali, Colombie
Jovanny Rojas, défenseur des droits humains, combattant démobilisé, signataire de l’accord de paix des FARC-EP, Cali, Colombie
Milton Luna, enseignant, diplômé en chimie, Cali, Colombie
Elías Díaz, écrivain, Cali, Colombie
 Diego Gil, écrivain, Cali, Colombie
 Ana Ruth Mejía, architecte, Cali, Colombie
 Yamil Gutiérrez, philosophe, Cali, Colombie
 Stella Jane Potes Cortés, artiste, Cali, Colombie
Jairo Ramírez Benjumea, psychologue social UNAD, Cali, Colombie
 Pablo Angarita, acteur, dramaturge, metteur en scène, Cali, Colombie
 Margarita María Aristizábal Ariza, anthropologue, Cali, Colombie
 Hugo Sánchez, gestionnaire culturel, directeur du Café Cinema, Bogotá, Colombie
Luna Vera, actrice, gestionnaire culturelle, activiste, Bogota, Colombie
 Aleida Tabares Montes, actrice, dramaturge, metteur en scène, poètesse. Bogota, Colombie
 María Catalina Hurtado, licenciée en sciences sociales, Cali, Colombie
 Clemencia Gálvez, professeure de littérature, poètesse. Cali, Colombie
 José Figueroa Fernández, vidéaste, exilé à Bruxelles, Belgique.
 María Fernanda Quintero, géographe, chercheuse Territorio y Población, Bogotá, Colombie
 Miguel Hernández Chavarro, ingénieur industriel, Bogota, Colombie
Javier Meza Lagrancurth, ingénieur pétrolier, Santa Marta, Colombie
 Marco Alfredo Forero Parra, avocat, Bogota, Colombie
 Luis Eduardo Agudelo Caro, retraité, Bogota, Colombie
Eduardo Duplat Sanjuan, combattant démobilisé du M19, Cúcuta, Colombie
 Iván Bocanegra, ingénieur en mécanique, Corinto, Colombie
 Adolfo León Arciniegas Martínez, apiculteur, Palmira, Colombie
 Mauricio Domínguez Caicedo, professeur d'université, Cali, Colombie
 Alfredo Martínez Vásquez, médecin vétérinaire, Cali, Colombie
 Francia Elena Prado Cedano, avocate, Cali, Colombie
Jorge Kujar, artiste plasticien, Cali, Colombie
Jesús Alberto Gómez, architecte, Cali, Colombie
José Ramírez, exilé du M19 en Espagne.
 Walter Tello, artiste, Cali, Cali, Colombie
 Beatriz Eugenia Hurtado, artiste, Cali, Colombie
 Marta Inés Hurtado, poète, Cali, Colombie
Harrinson Riascos Torres, ingénieur système, Hambourg, Allemagne.
Victor Edgar Vélez Giraldo, artiste paysan, Palmira, Colombie
 Edgar Aníbal Roa Zamora, dirigeant social, Cali, Colombie
Ángela María Quintero, psychologue, Dr. de l’Université de Valence, Espagne.
Emely Marín, avocate spécialisée dans les droits humains, Valence, Espagne.
Willie Milton Hostos Álvarez, artiste visuel, Valence, Espagne.
 María Cristina Palacio, sociologue, spécialiste des politiques publiques, Manizales, Colombie
 Gladys Giraldo, psychologue, Medellín, Colombie
 Alba Nora Aristizábal, avocate spécialisée dans les droits humains, Manizales, Colombie
 Amparo Mejía Arbeláez, sociologue, Manizales, Colombie
David Marcelo Idarraga, publicitaire, Barcelone, Espagne.
Pietro Alfonso Schiavo, entraîneur de football, Cologne, Allemagne.
Sara García, économiste, Valence, Espagne.
 Rafael Escobar, publicitaire, Cali, Colombie
Anilsa Caicedo Salazar, avocate, Universidad Nacional, Bogotá, Colombie
Jairo Restrepo, journaliste indépendant, USA
Juan Carlos García Rivera, anthropologue, Universidad Nacional, Bogotá, Colombie
Miryam Christel, sociologue, Stuttgart, Allemagne.
 Gloria Mesa, licenciée en philologie anglaise, retraitée, Manizales, Colombie
María Carolina Estepa Becerra, avocate, Bogotá, Colombie
Juan Pablo Estupinan, avocat, Bogota, Colombie
 Blanca Lucía Mera, avocate, Procuraduría, Bogota, Colombie
 Francia Elena Correa, psychologue, Manizales, Colombie
 Luz Marina Cruz Pérez Cruz, psychologue, Pereira, Colombie
María Emma Rodriguez Mosquera, activiste sociale, Cali, Colombie
 Johanna María López, infirmière en chef, Medellín, Colombie
 Beatriz del Socorro Escobar, avocate, Medellín, Colombie
 Silverio Mejía, artiste, Manizales, Colombie
 María Teresa Puerta Marín, activiste sociale, Toronto, Canada.
 
Oswaldo Quintero, avocat, Pereira, Colombie
 Claudia Patricia Gómez, assistante sociale, Bogota, Colombie
Silvia Zuleta, activiste sociale, Barcelone, Espagne.
 
Martha Isabel Povea de Caicedo, enseignante à la retraite, Armenia, Colombie
Laura Vargas, employée, Valence, Espagne.
 Stella García, administratrice d'entreprise, Cali, Colombie
 Patricia Duque, thérapeute en médecine traditionnelle orientale, Cali, Colombie
 César A. Duque Córdoba, avocat, fonctionnaire, Cali, Colombie
Yira Bolaños Arturo, coordinatrice du projet de réintégration et de réconciliation, bureau du maire de Cali.
Patricia González, administratrice d'entreprise, Cali, Colombie
 Daniela Córdoba, professionnelle du commerce international, Cali, Colombie
 Silvia María Salazar Giraldo, avocate, défenseur des droits humains, Cali, Colombie
 Rosalba Hernández, commerçante indépendante, Cali, Colombie
 Esperanza Cerón, médecin, Cali, Colombie
 Elizabeth Cubaque, dirigeante populaire, Ciudad Bolivar, Bogota, Colombie
 Santiago Duque, ouvrier, Cali, Colombie
Ángela Liliana Mazuera León, psychologue, diplômée en philosophie, défenseure des droits humains, Cali, Colombie
Pilar Orozco, psychologue, Cali, Colombie
Lisandro Duque Naranjo, cinéasta, chroniqueur et écrivain


 

 

Colombia: ¡Presidente Petro, ya es hora de romper relaciones con el régimen genocida israelí!
Júntense a l@s primer@s 126 firmatari@s de la petición

  Puedes unirte a estas 126 firmas iniciales pinchando  aquí 

Petición urgente al presidente de la República de Colombia Gustavo Petro Urrego

"Marchaos de nuestra tierra de nuestro cielo, de nuestro mar
de nuestro trigo, de nuestra sal, de nuestras heridas de todo...marchaos,
de los recuerdos de la memoria."
Mahmud Darwish, poeta palestino

17.11.2023

 
Señor presidente Gustavo Petro, amigas, amigos y demás personas receptoras de esta comunicación,

Con alarma y angustia estamos siendo testigos del vil genocidio perpetrado por el Estado sionista de Israel contra el pueblo palestino. A su vez, Estados Unidos es cómplice de tal horror, ha desplegado sus aparatos de guerra hacia la zona de conflicto y apoya con armamento al gobierno de Netanyahu.

Durante décadas ha destinado una auténtica fortuna en armar a Israel. Este drama no es nuevo, son 75 años de ignominia desde la propia creación de ese estado. Es la desproporción aberrante de dos potencias ensañadas contra un pequeño territorio y su pueblo.

El dolor y la indignación nos han embargado, las imágenes revelan toda la impiedad ejercida, han bombardeado inclusive hospitales y centros de refugiados causando hasta la fecha más de diez mil víctimas mortales sin contar los desaparecidos, la inmensa mayoría niñas, niños y mujeres indefensas, población civil. Estamos viendo la destrucción y el desangre a un pueblo en toda su dimensión.

Inevitablemente desde distintos lugares del mundo se ha expresado el repudio a tal ignominia. En muchas ciudades se han realizado multitudinarias manifestaciones. Al día de hoy, varios países se han pronunciado. Es nuestro caso, en que nos infunden ánimo sus valientes declaraciones, calificando esta barbarie del Estado de Israel como lo que es: un genocidio, a la vez que una “limpieza” o eliminación étnica continua durante 75 años. Usted ha señalado que el régimen sionista ha violado los derechos humanos, que ha pasado por alto todas las resoluciones de la ONU. Usted también, ha condenado su inhumano accionar, y ello desde nosotros merece un gran reconocimiento. Colombia, al igual que varios otros países ha llamado a consulta a sus embajadores. El Estado Plurinacional de nuestro hermano país Bolivia, ha roto relaciones diplomáticas y económicas con el estado israelí.

Si bien hay un contundente pronunciamiento de su parte, es de mayor alcance, ratificarlo, dar un paso más; ese paso que avance entre las humaredas de bombas para decir ¡No más!, no cohonestamos de facto desde nuestro país Colombia. Por ello y ante tamaña desventura, presidente Gustavo Petro, elevamos nuestra petición, que surge desde las entrañas del sentimiento de sectores populares que votaron por el Gobierno del Cambio que usted preside junto a Francia Márquez. Igualmente hacemos un llamado a las colombianas y colombianos que lean este comunicado para que se adhieran a este clamor firmando la siguiente petición:

Nos permitimos solicitarle presidente Gustavo Petro, la ruptura inmediata de las relaciones diplomáticas, económicas y políticas con el estado de Israel con la consiguiente expulsión de nuestro territorio del cuerpo diplomático de dicho país y la cancelación y/o embargo de todos los contratos concernientes a sistemas de seguridad militar y armamento.

Ampliamos con otras consideraciones relacionadas: Es imperativo cancelar el acuerdo que de manera absurda y lamentable nos otorga la condición de “socio estratégico” de la OTAN, dado que nuestro país no tiene ninguna razón ni geográfica ni política para pertenecer a dicha organización. Tanto la existencia de bases militares norteamericanas en nuestro territorio como la pertenencia a esa organización militar que va en contravía de la paz mundial, no sólo atenta contra nuestra soberanía, sino que, por otro lado, nos ubica como un aliado portaviones de las fuerzas militares de Estados Unidos en el escenario de una posible guerra entre potencias extranjeras. Así mismo Colombia se considera como un país "no alineado", lo que lamentablemente, sólo es posible de palabra, porque en el orden práctico no lo somos al ser país firmante de esos acuerdos con la OTAN y al aceptar la existencia de las bases militares norteamericanas en nuestro territorio, situación que usted combatió y denunció en su momento. Hacer valer la soberanía de Colombia ante el mundo y posicionar a nuestro país como territorio de paz, se constituiría como la ratificación de su política de paz total, no sólo para nuestro territorio sino para el planeta, acorde a su posicionamiento como un líder mundial por la paz global.

Con sincero aprecio y consideración, firman esta petición las siguientes personas colombianas, residentes en Colombia y en el extranjero:

Gloria Gaitán, luchadora social y escritora, hija del gran líder Jorge Eliécer Gaitán.
Hernando Calvo Ospina, escritor, periodista, realizador documentalista, París, Francia.
Renán Vega Cantor, escritor, investigador, profesor universitario. Bogotá, Colombia.
Reinaldo Spitaletta, periodista, escritor, columnista de El Espectador, Medellín, Colombia.
Daniel Libreros, profesor investigador Universidad Nacional, Bogotá, Colombia.
Victor de Currea-Lugo, médico, periodista, profesor universitario, Bogotá, Colombia.
Juan Manuel Arango, periodista, Noticiero Clarín de Colombia.
Blanca Merz, lideresa social, Hamburgo, Alemania
Mauricio Vidales, poeta y articulista, Hamburgo, Alemania.
Eleazar Plaza, escritor, editor, director de Rosa Blindada Ediciones, Cali, Colombia.
Alberto Aguilera, historiador, investigador especialista en Simón Bolívar, Cali, Colombia.
Juan Diego García, escritor, Colombia.
Matilde E. Trujillo U. , librepensadora, educadora popular, Cali, Colombia.
Luis Alfonso Mena, periodista, abogado, historiador, director Periodismo Libre de Cali.
Ildebrando Arévalo, historiador, analista internacional, profesor ESAP, Cali, Colombia.
Luis Carlos Domínguez Prada, abogado, escritor, defensor DH, Bogotá, Colombia.
Manuel Caicedo Paz, librepensador, activista sociopolítico, Cali, Colombia.
José Urbano, cineasta documentalista, Cali, Colombia.
Carlos Fuentes Delgado, ingeniero en metalurgia, profesor universitario, Cali, Colombia.
Iván Enrique Chaves, trabajador de la salud, pensionado, Cali, Colombia.
Harold Adolfo Ortíz Calero, magister cencia política, doctor en filosofía, Cali, Colombia.
Henry Montesdeoca, cantautor, Cali, Colombia.
María Piedad Ossaba, periodista independiente, directora de La PLuma, París, Francia.
Mario Ossaba, pintor, escultor, París, Francia.
Lilian Eugenia Gómez Álvarez, agrónoma, PHD Ciencias Biológicas, Medellín, Colombia.
David López, jurista, director AIDHES, Suiza.
Álvaro Lopera, periodista e ingeniero, Colombia.
Eliécer Jiménez Julio, periodista exiliado en Ginebra, Suiza.
Evelio Loayza, médico defensor de DH, CPDH, Cali, Colombia.
Alcides Lesmes, sindicalista, defensor de DH, exiliado de la UP, Valencia, España.
José Manuel Gómez, exiliado político de la UP, Ginebra, Suiza.
Zoilo Angulo Ríos, ingeniero agrónomo, candidato PHD, Valencia, 
España.
Nelson Restrepo Arango, abogado, defensor DH, exiliado, Madríd, 
España.
Jaime Jiménez García, historiador, abogado , Medellín, Colombia.
Carlos Arturo Velandia, promotor de paz, Medellín, Colombia.
Patricia Quintero, docente exiliada en Bélgica.
André Veraart, pensionado, Bélgica.
Cecilia Saavedra Ruiz, periodista, directora Cooperativa Zuma Qamana, Bogotá, Colombia.
Rodrigo Vargas, defensor DH, CPDH, Cali, Colombia.
Heidy Rojas, tecnóloga en proyectos, defensora DH CPDH, Cali, Colombia.
Jovanny Rojas, defensor de DH, desmovilizado firmante de paz FARC-EP, Cali, Colombia.
Milton Luna, docente, licenciado en Química, Cali, Colombia.
Elías Díaz, escritor, Cali, Colombia.
Diego Gil, escritor, Cali, Colombia.
Ana Ruth Mejía, arquitecta, Cali, Colombia.
Yamil Gutiérrez, filósofo, Cali, Colombia.
Stella Jane Potes Cortés, artista, Cali, Colombia.
Jairo Ramírez Benjumea, psicólogo social UNAD, Cali, Colombia.
Pablo Angarita, actor, dramaturgo, director escénico, Cali, Colombia.
Margarita María Aristizábal Ariza, antropóloga, Cali, Colombia.
Hugo Sánchez, gestor cultural, director Café Cinema, Bogotá, Colombia.
Luna Vera, actriz, gestora cultural, artivista, Bogotá, Colombia.
Aleida Tabares Montes, actriz, dramaturga, directora escénica, poeta. Bogotá, Colombia.
María Catalina Hurtado, licenciada en Ciencias Sociales, Cali, Colombia.
Clemencia Gálvez, profesora de literatura, poeta. Cali, Colombia.
José Figueroa Fernández, exiliado en Bruselas, Bélgica.
María Fernanda Quintero, geógrafa, investigadora Territorio y Población, Bogotá, Colombia.
Miguel Hernández Chavarro, ingeniero industrial, Bogotá, Colombia.
Javier Meza Lagrancurth, ingeniero de petróleos, Santa Marta, Colombia.
Marco Alfredo Forero Parra, abogado, Bogotá.
Luis Eduardo Agudelo Caro, pensionado, Bogotá.
Eduardo Duplat Sanjuan, desmovilizado M19, Cúcuta, Colombia.
Iván Bocanegra, ingeniero mecánico, Corinto, Colombia.
Adolfo León Arciniegas Martínez, apicultor, Palmira, Colombia.
Mauricio Domínguez Caicedo, profesor universitario, Cali, Colombia.
Alfredo Martínez Vásquez, médico veterinario zootecnista, Cali, Colombia.
Francia Elena Prado Cedano, abogada, Cali, Colombia.
Jorge Kujar, artista plástico, Cali, Colombia.
Jesús Alberto Gómez, arquitecto, Cali, Colombia.
José Ramírez, exiliado del M19 en 
España.
Walter Tello, artista plástico, Cali.
Beatriz Eugenia Hurtado, artista plástica, Cali, Colombia.
Marta Inés Hurtado, poeta, Cali, Colombia
Harrinson Riascos Torres, ingeniero de sistemas, Hamburgo, Alemania.
Victor Edgar Vélez Giraldo, artista campesino, Palmira, Colombia.
Edgar Aníbal Roa Zamora, líder social, Cali, Colombia.
Ángela María Quintero, psicóloga, PhD Universidad de Valencia, 
España.
Emely Marín, abogada defensora de DH, Valencia, 
España.
Willie Milton Hostos Álvarez, artista plástico, Valencia, 
España.
María Cristina Palacio, socióloga, especialista política pública, Manizales, Colombia.
Gladys Giraldo, psicóloga, Medellín, Colombia.
Alba Nora Aristizábal, abogada defensora de DH, Manizales, Colombia.
Amparo Mejía Arbeláez, socióloga, Manizales, Colombia.
David Marcelo Idarraga, publicista, Barcelona, 
España.
Pietro Alfonso Schiavo, entrenador de fútbol, Köln, Alemania.
Sara García, economista, Valencia, 
España.
Rafael Escobar, publicista, Cali, Colombia.
Anilsa Caicedo Salazar, abogada Universidad Nacional, Bogotá, Colombia.
Jairo Restrepo, periodista independiente, EE.UU.
Juan Carlos García Rivera, antropólogo Universidad Nacional, Bogotá, Colombia.
Miryam Christel, socióloga, Stuttgart, Alemania.
Gloria Mesa, licenciada en filología inglesa, pensionada, Manizales, Colombia.
María Carolina Estepa Becerra, abogada, Bogotá, Colombia.
Juan Pablo Estupinan, abogado, Bogotá, Colombia.
Blanca Lucía Mera, abogada de la Procuraduría, Bogotá, Colombia.
Francia Elena Correa, psicóloga, Manizales, Colombia.
Luz Marina Cruz Pérez, psicóloga, Pereira, Colombia.
María Emma Rodriguez Mosquera, activista social, Cali, Colombia.
Johanna María López, enfermera jefe, Medellín, Colombia.
Beatriz del Socorro Escobar, abogada, Medellín, Colombia.
Silverio Mejía, artista, Manizales, Colombia.
María Teresa Puerta Marín, activista social, Toronto, Canadá.
Oswaldo Quintero, abogado, Pereira, Colombia.
Claudia Patricia Gómez, trabajadora social, Bogotá, Colombia.
Silvia Zuleta, activista social, Barcelona, 
España.
Martha Isabel Povea de Caicedo, docente pensionada, Armenia, Colombia.
Laura Vargas, administrativa, Valencia, 
España.
Stella García, administradora de empresas, Cali, Colombia.
Patricia Duque, terapeuta en Medicina Tradicional Oriental, Cali, Colombia.
César A. Duque Córdoba, abogado, funcionario público, Cali, Colombia.
Yira Bolaños Arturo, coordinadora proyecto reincorporación y reconciliación Alcaldía de Cali
Patricia González, administradora de negocios, Cali, Colombia.
Daniela Córdoba, profesional en Negocios Internacionales, Cali, Colombia.
Silvia María Salazar Giraldo, abogada, defensora DH, Cali, Colombia.
Rosalba Hernández, comerciante independiente, Cali, Colombia.
Esperanza Cerón, médica, Cali, Colombia.
Elizabeth Cubaque, lideresa popular, Ciudad Bolívar, Bogotá, Colombia.
Santiago Duque, obrero, Cali, Colombia.
Ángela Liliana Mazuera León, psicóloga, lic. en filosofía, defensora DH, Cali, Colombia.
Pilar Orozco, psicóloga, Cali, Colombia.
Lisandro Duque Naranjo, cineasta, columnistas y escritor


 




15/07/2023

VIRIATO SOROMENHO-MARQUES
De Sarajevo à Vilnius, via Bucarest

Viriato Soromenho-Marques, Diário de Noticias, 15/7/2023

Versión española

Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala

José Viriato Soromenho Marques (nom de plume Viriato Soromenho-Marques) (Setúbal, Portugal,1957) est professeur titulaire à la faculté des lettres de l'université de Lisbonne depuis 2003. Il est diplômé en philosophie de l'université de Lisbonne (1979). Maîtrise en philosophie contemporaine de l'Universidade Nova de Lisboa, obtenue avec la soutenance d'une thèse sur La caractérisation tragique du nihilisme chez Nietzsche (1985). Doctorat en philosophie de l'université de Lisbonne, avec une thèse sur La raison et le progrès dans la philosophie de Kant (1991). Depuis 1978, il a développé une intense activité dans le mouvement associatif lié à la défense de l'environnement, ayant été - de 1992 à 1995 - président de la plus importante association environnementale nationale, QUERCUS- Association nationale pour la conservation de la nature. Membre fondateur de ZERO, en 2016. Bio-bibliographie

La guerre en Ukraine est une tragédie, comme l'était la situation dans les Balkans avant la Première Guerre mondiale. Cependant, l'attentat de Sarajevo du 28 juin 1914 contre l'héritier de l'empire austro-hongrois, en fait un épisode de la tourmente balkanique, n'est resté dans les mémoires que parce qu'il a déclenché la grande hécatombe européenne et mondiale de 1914-1918. 

L'étincelle balkanique a mis le feu à l'équilibre fragile de l'Europe, qui existait depuis le Congrès de Vienne (1815) et avait été rétabli en 1871, après la fondation de l'Allemagne, à la suite des victoires rapides de Bismarck contre le Danemark, l'Autriche et la France. Dans les quelques semaines qui séparent Sarajevo de l'invasion de la Belgique par l'armée allemande le 4 août 1914, un processus d' “irresponsabilité organisée” (dixit Ulrich Beck), typique des sociétés bureaucratisées contemporaines, s'est mis en place.


Bons baisers de Vilnius, par Oli, Belgique

Un petit groupe de dirigeants médiocres (il n'y avait pas une seule personnalité marquante) refusa d'aller à la racine du problème pour trouver une alternative diplomatique à un conflit généralisé. Ils ont préféré s'en tenir au scénario des alliances et des plans de guerre existants, en aggravant la situation par quelques pincées d'ambiguïté diplomatique (voir le comportement des Britanniques). Médiocrité et dogmatisme “patriotique”, et voilà le monstre de la guerre industrielle moderne en roue libre pendant plus de 4 ans !

Le sommet de l'OTAN à Vilnius présente de dangereuses analogies avec 1914. La multitude de politiciens, de diplomates et de conseillers présents démontre le peu d'attrait actuel de la fonction publique pour le recrutement de talents et la promotion de l'esprit critique. L'OTAN semble souffrir du symptôme que Hannah Arendt a qualifié de “mensonge moderne” : l'adhésion à une falsification de la vérité factuelle qui trompe les créateurs mêmes de la falsification. Ce qui est ressorti de Vilnius, c'est l'escalade sur une voie qui pourrait transformer le prix de la guerre en cours en une hécatombe de destruction thermonucléaire dont le bilan serait des centaines de fois supérieur aux vies perdues entre 1914 et 1918.

S'il y avait eu une quelconque intelligence collective, Vilnius aurait peut-être pu se rappeler le sommet de l'OTAN à Bucarest en avril 2008, lorsque l'Alliance atlantique a invité Kiev à devenir membre. Poutine était présent. Il a expliqué les raisons pour lesquelles, pour la Russie, l'Ukraine devait rester neutre. Il l'a fait devant le secrétaire général de l'OTAN de l'époque, Jaap de Hoop Scheffer, devant le président G.W. Bush et les autres chefs d'État et de gouvernement. Il a souligné la nature “compliquée” de la formation de l'État ukrainien, avec des territoires originellement polonais, tchèques et roumains, et d'autres cédés par la Russie à l'époque de l'URSS, dont la stratégique Crimée. Il a rappelé que 17 des 45 millions d'Ukrainiens (à l'époque) étaient russophones. L'intervention s'est faite dans un esprit de conciliation (malgré les élargissements de l'OTAN en 1999 et 2004). Les propos de Poutine à Bucarest ont eu un certain écho à Paris et à Berlin, mais aucun effet à Washington.

La guerre en Ukraine ne prendra fin, et la paix en Europe ne sera rétablie, que lorsque les intérêts essentiels des différents membres du système international et européen seront pris en compte, y compris ceux de la Russie. Dans les relations internationales, la priorité est de comprendre même ce que l'on condamne. Repousser la plus grande puissance nucléaire du monde hors du concert européen et mondial, en pensant lui faire accepter une défaite sur le champ de bataille conventionnel, est un signe d'incompétence profonde et un danger pour notre survie à tous.

Un bus de l'OTAN sur lequel on peut lire “Armons l'Ukraine” et “Pendant que vous attendez ce bus, l'Ukraine attend des F-16” sur le site du sommet de l'OTAN, à Vilnius, le 11 juillet 2023. Photo Ludovic Marin / AFP

 

14/07/2023

ANTONIO MAZZEO
L’OTAN sort du sommet de Vilnius plus riche, plus agressive et mieux armée

Antonio Mazzeo, Pagine Esteri, 12/7/2023
Traduit par
Fausto Giudice, Tlaxcala

Si, au lieu du sommet de l’OTAN, la capitale lituanienne Vilnius avait accueilli des Jeux olympiques, le podium des vainqueurs aurait certainement accueilli le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, le président usaméricain Joe Biden et le président turc Recep Tayyip Erdoğan.

 Erdoğan, Stoltenberg et Ulf Kristersson à Vilnius. Photo Reuters

Le premier a été récompensé par une nouvelle prolongation de son mandat pour avoir élargi l’adhésion de jure à l’OTAN de la Finlande et de la Suède et l’adhésion de facto de la moitié du monde. Le second pour avoir imposé la vision géostratégique de Washington et du Pentagone à tous les alliés, en réaffirmant la suprématie militaire et nucléaire incontestée des USA et en transformant l’Union européenne et les puissances moyennes du vieux continent en distributeurs automatiques de billets pour financer la folle course mondiale aux armements. Le troisième pour avoir obtenu l’accord unanime des alliés sur le plan de liquidation de la question kurde à coups de raids et de bombes en échange d’un oui à l’entrée de la Suède, autrefois non-alignée, dans l’OTAN. 


 Le grand perdant des “Jeux olympiques” de Vilnius 2023 a été le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy : il s’attendait à être accueilli immédiatement et à bras ouverts par ceux qui lui garantissaient des armes et des munitions d’une valeur de dizaines et de dizaines de milliards d’euros pour les contre-offensives anti-Moscou, mais il a finalement été congédié avec un “on veut bien de toi, mais on se revoit demain” très mal digéré. Très décevantes ont été les performances des chefs diplomatiques et militaires de Londres, Paris, Berlin, Rome et Bruxelles, figurants opaques d’une compétition qui consacre la surpuissance du complexe militaro-industriel et nucléaire transnational, grand sponsor et divinité tutélaire de l’OTAN du troisième millénaire. Une alliance qui sort de Vilnius tout sauf monolithique, mais encore plus agressive et armée, de plus en plus antirusse et antichinoise, et plus prête à intervenir rapidement pour imposer la pax americana dans tous les coins de la planète.

Oliver Schopf, Autriche

 « L’entrée de la Finlande est une étape historique pour l’OTAN et nous serons encore plus grands et plus forts lorsque le processus d’adhésion de la Suède sera achevé », a souligné le secrétaire Jens Stoltenberg à l’issue du sommet qui s’est tenu sur le sol lituanien. « Nous sommes très heureux de l’engagement pris par le président turc de présenter le protocole de ratification de l’adhésion de la Suède à l’OTAN à l’assemblée parlementaire nationale dès que possible. La Turquie et la Suède continueront à coopérer dans la lutte contre le terrorisme. Les autorités de Stockholm ont modifié la constitution, changé les lois et augmenté de manière significative la coopération antiterroriste contre le PKK et repris les exportations d’armes vers la Turquie ». (1) Washington a également œuvré personnellement pour obtenir le feu vert d’Erdoğan à la 32e étoile suédoise de l’OTAN : à la veille du sommet de Vilnius, le chef du Pentagone, Lloyd Austin, a fait savoir au dirigeant turc qu’il était déterminé à autoriser le transfert de 40 chasseurs-bombardiers F-16 à Ankara, une commande attendue depuis plusieurs années par l’armée de l’air turque. (2)

Les invités d’honneur en Lituanie, aux côtés des chefs de gouvernement des deux nouveaux pays membres de l’alliance, étaient également les représentants de l’Union européenne, avec laquelle l’OTAN partage des missions stratégiques et des charges financières afin de renforcer les réseaux de production de guerre et d’infrastructure pour la mobilité des hommes et des moyens militaires, les ministres des Affaires étrangères de la Géorgie, de la République de Moldavie et de la Bosnie-Herzégovine, ainsi que ceux de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande, du Japon et de la Corée du Sud. Pour l’OTAN, la région Indo-Pacifique joue un rôle fondamental « dans les efforts euro-atlantiques de sécurité et de défense en Ukraine » et dans « la coopération dans le domaine de la cyberdéfense, de la lutte contre le terrorisme et de la production d’armes et de nouvelles technologies ». Dans le document final du sommet de Vilnius, les États membres de l’Alliance atlantique appellent également à un partenariat plus étroit avec certaines des principales organisations internationales et régionales telles que l’ONU, l’OSCE et l’Union africaine. « Nous renforcerons ces interactions afin de promouvoir nos intérêts communs et de contribuer à la sécurité mondiale », promet l’OTAN. « Nous étudions également la possibilité d’établir un bureau de liaison à Genève afin de renforcer nos liens avec les Nations unies ».

Arcadio Esquivel, Costa Roca

Une grande partie du communiqué final du sommet de Lituanie est consacrée à l’ennemi numéro un de l’alliance militaire, la Russie de Poutine. « La Fédération de Russie a violé les normes et les principes qui contribuent à un ordre de sécurité européen stable et fiable », écrivent les pays de l’OTAN. " La Fédération de Russie viole les règles et les principes qui contribuaient à la stabilité et à la prévisibilité de l’ordre de sécurité européen. Elle constitue la menace la plus importante et la plus directe pour la sécurité des Alliés et pour la paix et la stabilité dans la zone euro-atlantique. (...) La Russie porte l’entière responsabilité de la guerre d’agression, illégale et injustifiable, qu’elle mène contre l’Ukraine, guerre qui ne fait suite à aucune provocation et nuit gravement à la sécurité euro-atlantique et internationale, et pour laquelle elle devra pleinement répondre de ses actes. (…) Nous ne reconnaissons pas et ne reconnaîtrons jamais les annexions, illégales et illégitimes, auxquelles la Russie a procédé, y compris celle de la Crimée. Les crimes de guerre et autres atrocités perpétrés par la Russie ne sauraient rester impunis, notamment les attaques contre des civils et les destructions d’infrastructures civiles, qui empêchent des millions d’Ukrainiens d’accéder aux services de base. (…) La destruction du barrage de Kakhovka est un exemple des terribles conséquences de la guerre déclenchée par la Russie ».