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31/08/2022

Egon Krenz zum Tod von Michail Gorbatschow
Egon Krenz à propos de la mort de Mikhaïl Gorbatchev

Als ich die Nachricht vom Tode Michael Gorbatschows erhielt, griff ich sofort zu seiner Autobiografie in meiner Bibliothek, die er mir und meiner Frau Erika 1995 in freundschaftlicher Verbundenheit signierte. Als jemand, der eng mit ihm zusammengearbeitet hat, teile ich die Trauer, die Millionen Menschen weltweit bekunden. Unser beider Leben und das Schicksal unserer Staaten, der Sowjetunion und der DDR, waren eng miteinander verbunden. Wir teilten viele Jahre die gleichen Überzeugungen. Darum finde ich manche offizielle deutsche Beileidsbekundung etwas heuchlerisch.  Bundeskanzler Kohl verglich Gorbatschow noch im Oktober 1986 mit dem Nazi Goebbels und für US-Präsident Reagan war er der Herrscher im „Reich des Bösen“. 1986 begleitete meine Frau Raissa Gorbatschowa bei ihrem DDR-Besuch. Seitdem gab es auch familiäre Kontakte zwischen uns.  Als ich nach 1990 in der Bundesrepublik vor Gericht stand, bezeichnete Gorbatschow dies in einem Brief an das Gericht „als Hexenjagd“ und Missachtung seiner Absprachen mit dem Bundeskanzler. Ich behalte ihn als einstigen verlorenen Freund und schließlich als widersprüchliche Persönlichkeit in Erinnerung, der Gutes wollte, aber letztlich zur Zerstörung der Sowjetunion und zur deutschen Einheit hinter dem Rücken der DDR beitrug.

 

 

 

 

 

Egon Krenz ( Kołobrzeg, 1937) a été président du conseil d'État de la République démocratique allemande du 24 octobre 1989 au 6 décembre 1989 et le dernier secrétaire général du Parti socialiste unifié d'Allemagne (SED).

Lorsque j'ai appris la nouvelle de la mort de Mikhaïl Gorbatchev, j'ai immédiatement saisi dans ma bibliothèque son autobiographie, qu'il nous avait dédicacée, à moi et à ma femme Erika, en 1995, en signe d'amitié. Ayant travaillé en étroite collaboration avec lui, je partage la tristesse exprimée par des millions de personnes dans le monde. Nos deux vies et le destin de nos États, l'Union soviétique et la RDA, étaient étroitement liés. Nous avons partagé les mêmes convictions pendant de nombreuses années. C'est pourquoi je trouve certaines condoléances officielles allemandes quelque peu hypocrites.  En octobre 1986, le chancelier Kohl comparait encore Gorbatchev au nazi Goebbels, et pour le président usaméricain Reagan, il était le maître de l'“empire du mal”. En 1986, ma femme a accompagné Raïssa Gorbatcheva lors de sa visite en RDA. Depuis, il y a également eu des contacts familiaux entre nous.  Lorsque j'ai été jugé en République fédérale après 1990, Gorbatchev a qualifié cela de “chasse aux sorcières” et de non-respect de ses accords avec le chancelier dans une lettre adressée au tribunal. Je garde de lui le souvenir d'un ancien ami perdu et finalement d'une personnalité contradictoire qui voulait le bien, mais qui a finalement contribué à la destruction de l'Union soviétique et à l'unité allemande dans le dos de la RDA. (Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala)