Nous sommes, militants, travailleurs, travailleuses, étudiants, intellectuels, artistes, internationalistes qui vivons en France et dans divers pays du monde du fait de conditions sociales ou politiques.Nous apportons notre salut à la première victoire remportée par le peuple au pays.
Nous saluons les grèves générales (Hartal) du 28 d’avril et du 9 mai à l’appel de toutes les organisations syndicales.
Nous saluons la mobilisation du peuple du 9 juillet qui, à Colombo, dans l’unité des Cinghalais, Tamouls, musulmans et de toutes confessions et ethnies, a fait fuir le président, et a contraint à la démission le Premier ministre.
Le peuple s’est soulevé parce qu’il n’en pouvait plus, parce qu’il veut pouvoir manger, disposer d’électricité, avoir des médicaments, de l’essence.
Nous avons entendu les slogans : « Soixante-quatorze ans, ça suffit ! » « Assez des divisions ! » « Pouvoir au peuple ! » lancés dans les manifestations.
Oui, le peuple a raison. Le président est parti. Toutes les institutions dont il était le cœur doivent partir avec lui. Le président intérimaire, ne dispose d’aucun mandat pour appeler l’armée à réprimer le peuple. Nous condamnons fermement ses propos selon lesquels les manifestants seraient des fascistes. Nous le mettons en garde : toute tentative de répression du peuple dans un bain de sang provoquera des mobilisations massives dans toutes les capitales du monde jusqu’à la victoire totale du peuple sri lankais.
Tous les prisonniers politiques doivent être amnistiés et les forces de l’ordre et militaires qui ont refusé de tirer sur le peuple doivent être réintégrées avec tous les compensations.
Il y a soixante-quatorze ans, la question de la Constituante était posée. Elle l’est à nouveau aujourd’hui. Le peuple a été capable de chasser les corrompus au pouvoir. Il a les capacités de diriger le pays.
Elle a raison, cette femme qui, pleurant la mort de son mari, avait dû attendre plus de 24 heures en faisant la queue devant une station-service : « Ce n’est pas moi, ni mon mari qui avons contracté cette dette, mais c’est mon mari qui en a payé de sa vie. Ce sont tous les régimes successifs qui ont contracté ces dettes et sont les seuls responsables de la mort de mon mari. »
La dette contractée par les corrompus n’est pas celle du peuple.
Nous lançons une mise en garde solennelle : c’est au peuple sri lankais de définir librement son avenir.
Ce n’est pas aux dirigeants des États-Unis d’Amérique, ou à une autre puissance étrangère de décider de l’avenir du peuple sri-lankais. Ce n’est pas à Biden, de dire au gouvernement sri lankais ce qu’il doit faire pour « restaurer la stabilité économique ».
Le FMI n’a pas à dicter le programme économique incluant des privatisations au Sri Lanka.
Nous mettons en garde contre toute tentative de diviser ce peuple victorieux, en créant des conflits et en montant des provocations.
Nous serons aux côtés du peuple sri lankais qui saura trouver lui-même librement sa voie.
Non à la répression ! Non à toute ingérence étrangère !
Oui au droit du peuple sri lankais à définir librement son destin !
Initiateurs de l’appel : Chula Samarasinghe (enseignant retraité), Saman Mudunkotuwage, Horacio Medina (Chili), Supun Rajapaksha (étudiant en science), Nihal Manikbowe (militaire retraité)
Je m’associe publiquement à l’appel international de soutien au peuple du Sri lanka :
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Contact : solidaritysrilankajuly2022@gmail.com
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