La perle du jour

 « Le public n'est plus dupe des mensonges propagandistes qui résonnent dans les médias. Ces lettres ont été écrites par un petit groupe de radicaux, manipulés par des organisations financées par des fonds étrangers dans le seul but de renverser le gouvernement de droite. Ce n'est pas une vague. Ce n'est pas un mouvement. C'est un petit groupe de retraités bruyant, anarchiste et déconnecté, dont la plupart n'ont pas servi [dans l’armée] depuis des années ». C’est ainsi que Netanyahou a réagi aux pétitions qui se succèdent en rafales, émanant de centaines et de milliers de réservistes de l’armée de l’air, du corps médical militaire, de la marine, demandant au gouvernement d’arrêter de bombarder Gaza pour épargner les Israéliens encore captifs [les fameux « otages », qui sont encore une trentaine en vie plus une trentaine à l'état de cadavres]]. Bibi, qui a 75 ans, n’a pas l’intention, quant à lui de devenir un paisible retraité, ni bruyant ni silencieux. Les pilotes signataires de la première pétition seront rayés des cadres de l’armée génocidaire, ce qui est une bonne chose.

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27/12/2021

THE IRRAWADDY
Les Nations Unies condamnent le massacre de civils par la junte du Myanmar

The Irrawaddy, 27/12/2021
Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala 

Les Nations unies ont demandé une enquête sur le massacre de civils déplacés dans l'État de Kayah, dans l'est du Myanmar, et ont condamné l'incident.

Les restes de véhicules brûlés par les soldats de la junte dans le canton de Hpruso, dans l'État de Kayah, vendredi dernier. / KNDF

Environ 35 civils, dont des femmes et des enfants, ont été tués et brûlés dans sept véhicules par des soldats de la junte vendredi près du village de Moso, dans le canton de Hpruso, dans l'État de Kayah, selon les Karenni Nationalities Defense Forces (KNDF), une alliance de groupes de résistance armés luttant contre le régime.
Le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et coordinateur des secours d'urgence des Nations unies, Martin Griffiths, s'est dit horrifié par les informations faisant état de civils massacrés, dont au moins un enfant.
« Je condamne ce grave incident et toutes les attaques contre des civils dans tout le pays, qui sont interdites par le droit humanitaire international », a déclaré le diplomate britannique.
Il a demandé qu'une enquête approfondie et transparente soit menée sur cette attaque afin de traduire les auteurs en justice.
Le massacre a eu lieu après une bataille d'une heure entre les troupes de la junte et les KNDF. Les soldats ont arrêté des villageois près de Moso et les ont brûlés avec sept véhicules et cinq motos, selon les KNDF, qui ont été créées après le coup d'État pour résister au régime militaire.