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02/10/2024

ASSIAH HAMED
Pas de passeport allemand pour qui poste “De la rivière à la mer”

Assiah Hamed, The New Arab, 1/10/2024
Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala 

Assiah Hamed est rédactrice au New Arab.

Selon les dispositions de la nouvelle loi allemande controversée, les personnes utilisant le slogan pro-palestinien sur les médias sociaux se verront refuser la citoyenneté.


Une centaine de manifestant·es pro-palestinien·nes se rassemblent à Bonn, en Allemagne, le 28 septembre 2024, pour protester contre l’attaque d’Israël au Liban, demandant un cessez-le-feu et la fin de l’armement d’Israël. Photo Ying Tang/NurPhoto via Getty Images

Les personnes qui utilisent le slogan pro-palestinien « De la rivière à la mer » [From the river to the sea, Palestine will be free] sur les médias sociaux pourraient se voir refuser la citoyenneté allemande en vertu de la nouvelle loi sur la citoyenneté du pays, a rapporté dimanche le ministère fédéral de l’intérieur.

La loi allemande sur la citoyenneté, qui est entrée en vigueur le 27 juin, a introduit des critères plus stricts qui peuvent disqualifier les candidats qui s’engagent dans une rhétorique anti-israélienne, selon le communiqué du ministère.

Une disposition clé de la loi concerne la responsabilité historique de l’Allemagne dans les crimes du régime nazi, en mettant l’accent sur la « protection de la vie juive ».

Cette clause précise que toute personne violant l’engagement légal de l’Allemagne à protéger Israël peut se voir refuser la citoyenneté.

Les autorités allemandes considèrent que les slogans pro-palestiniens, tels que « De la rivière à la mer », en particulier lorsqu’ils sont associés à des déclarations telles que « La Palestine sera libre » ou « Israël, assassin d’enfants », perpétuent la rhétorique antisémite et anti-israélienne.

Selon la NDR , le simple fait d’aimer, de partager ou de commenter de tels slogans sur les médias sociaux pourrait constituer un motif d’exclusion de la citoyenneté.

Depuis les années 1960, le slogan « De la rivière à la mer » est un cri important dans les manifestations pro-palestiniennes, symbolisant les demandes de droits palestiniens à travers les frontières historiques de la Palestine, du Jourdain à la mer Méditerranée.

Toutefois, à la suite des attaques du 7 octobre, les autorités allemandes ont considéré cette phrase comme une infraction pénale, la ministre social-démocrate de l’intérieur Nancy Faeser la qualifiant de « slogan du Hamas » en novembre de l’année dernière.

En juin, lorsque la loi sur la citoyenneté a été promulguée, elle exigeait également que les demandeurs reconnaissent explicitement le droit à l’existence d’Israël.

Les récents amendements ont provoqué la colère des groupes de défense des droits et des activistes, qui considèrent ces mesures comme une répression des critiques à l’égard d’Israël, notamment en ce qui concerne ses actions de longue durée à Gaza.

Wieland Hoban, président du groupe militant antisioniste allemand Jüdische Stimme [Voix juive], dirigé par des juifs, a déclaré au New Arab que l’amalgame des slogans pro-palestiniens tels que « De la rivière à la mer » avec l’antisémitisme était « l’une des armes les plus dangereuses de l’État contre la cause palestinienne ».

Il a déclaré que l’application de la loi était à la fois « pro-israélienne » et « anti-migrants » dans le cadre de l’élaboration de sa politique.

Tout en soutenant le droit de lutter contre les préjugés antijuifs, Hoban a mis en garde contre le fait qu’une telle mesure serait typiquement liée à la promotion d’un discours pro-israélien.

Il a déclaré que le gouvernement allemand était prêt à « violer ses propres lois en matière de liberté d’expression ou de réunion ».

Hoban a rappelé que de telles dispositions avaient déjà eu des répercussions sur des organisations comme la sienne, notant que Jüdische Stimme avait signalé en mars de cette année que son compte bancaire avait été gelé en Allemagne pour la deuxième fois en l’espace de sept ans.

Le groupe a déclaré que cette mesure avait été prise en raison de sa participation à des activités de plaidoyer en faveur de la Palestine.

« Alors que les Palestiniens sont victimes d’un racisme supplémentaire que les Allemands et les Juifs blancs ne subissent pas, la répression politique s’étend à toute personne active pour la cause palestinienne, y compris notre organisation », dit Hoban.

« Mais l’incident de la banque a montré que l’Allemagne n’hésite pas à évoquer des parallèles avec les nazis, et l’identité juive a été tellement liée à Israël, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la communauté, que pour les partisans d’Israël, nous sommes à peine des juifs ».

Hoban a souligné que la dernière modification apportée à la loi sur la citoyenneté du pays était le signe d’une nouvelle tentative d’étouffer les voix dissidentes sur le sort des Palestiniens.

« Il s’agit simplement d’une étape supplémentaire après une année d’interdictions ou de restrictions de manifestations, de harcèlement judiciaire constant et injustifié et de brutalité policière, ainsi que d’exclusion et d’annulation », dit Hoban.

« Cet autoritarisme, qui s’appuie fortement sur le racisme antimusulman et antimigrant, s’aligne également sur la tendance générale à la droitisation de la société allemande, qui se manifeste par les succès électoraux de l’AfD. »

La répression du soutien à la cause palestinienne a été dénoncée par les artistes, les activistes et les universitaires, exacerbée qu’elle a été par la démission de la secrétaire d’État à l’Éducation, la philosophe Sabine Döring.

Elle a démissionné après que son ministère a envisagé de prendre des mesures pour cesser de financer les universitaires qui ont signé une lettre publique condamnant les actions de la police contre les manifestations d’étudiants pro-palestiniens, soulevant ainsi des inquiétudes quant aux restrictions de la liberté d’expression.

Entre-temps, l’arrestation et la condamnation [à une amende de 600 €, NdT] de l’activiste germano-iranienne Ava Moayeri en août dernier pour avoir scandé le slogan lors d’un rassemblement à Berlin le 11 octobre dernier, ont attiré l’attention.

L’Allemagne, connue pour son soutien indéfectible à Israël, a dû faire face à des accusations selon lesquelles sa position pro-israélienne a éclipsé la liberté d’expression, certains critiques affirmant que la position du gouvernement est motivée par la « Staatsräson*», la raison d’État, qui découle de sa responsabilité historique dans l’Holocauste.

NdT

* « Chaque gouvernement fédéral et chaque chancelier fédéral avant moi se sont engagés à assumer la responsabilité historique particulière de l’Allemagne pour la sécurité d’Israël. Cette responsabilité historique de l’Allemagne fait partie de la raison d’État de mon pays. Cela signifie que la sécurité d’Israël n’est jamais négociable pour moi en tant que chancelière allemande. » (Angela Merkel, discours à la Knesset, 18/3/2024)


Hambourg 2021. Axel Heimken, DPA

 

10/07/2024

PUBLISHERS FOR PALESTINE
Die Frankfurter Buchmesse und deutschstämmige multinationale Verlagsgruppen sind mitschuldig am Völkermord in Gaza

Multinationale Verlagskonzerne in deutschem Besitz sind in Israels Völkermord an 2,3 Millionen Palästinensern im Gazastreifen verwickelt.

Publishers for Palestine, Mondoweiss, 8/7/2024
Übersetzt von
Helga Heidrich, herausgegeben von Fausto Giudice Tlaxcala

Publishers for Palestine (VerlegerInnen für Palästina) ist ein globales Kollektiv von über 500 VerlegerInnen und VerlagsmitarbeiterInnen aus 50 Ländern weltweit. Wir setzen uns für Gerechtigkeit, Meinungsfreiheit und die Macht des geschriebenen Wortes ein. Die Projekte von P4P sind auf unserer Website oder auf @publishers4palestine und  X @pubforpalestine zu finden. Lesen Sie unsere SOLIDARITÄTSERKLÄRUNG MIT PALÄSTINA (3/11/2023) [PDF DOCX]. Laden Sie unsere kostenlose Sammlung Poems for Palestine herunter.

Seit der Absage [*] einer Preisverleihung an die palästinensische Schriftstellerin Adania Shibli, die auf der Frankfurter Buchmesse mit dem LiBeratur-Preis ausgezeichnet werden sollte, im vergangenen Oktober eine Welle der Verurteilung ausgelöst hat, hat der Versuch, PalästinenserInnen und die Unterstützung für die palästinensische Sache durch kulturelle Institutionen im Westen zum Schweigen zu bringen, nur noch zugenommen. Gleichzeitig hat sich die Durchleuchtung der institutionellen Komplizenschaft mit der israelischen Apartheid und dem Völkermord in großem Umfang intensiviert. Bedeutende Erfolge der BDS-Bewegung, darunter der Ausstieg aus Universitäten und Unternehmen, sowie die jüngsten Ankündigungen des Hay Festivals 2024 und des Edinburgh International Book Festivals, ihre Partnerschaften mit der Investmentfirma Baillie Gifford zu beenden, die an der Klimazerstörung, der israelischen Apartheid und dem Völkermord beteiligt ist, die anschließende Beendigung der Finanzierungsbeziehungen von BG mit allen britischen Literaturfestivals und der Rückzug seiner Beteiligung an dem multinationalen Bergbauunternehmen Rio Tinto sowie die Halbierung der Beteiligung des großen kanadischen Kultursponsors Scotiabank an dem israelischen Waffenhersteller Elbit Systems deuten alle auf einen Wandel hin und zeigen, dass eine erhebliche Kluft zwischen großen Unternehmen und Kultureinrichtungen auf der einen Seite und ihren Beschäftigten, dem Publikum und der breiten Öffentlichkeit auf der anderen Seite besteht.

Bedeutende internationale Menschenrechtsorganisationen schlagen weiterhin Alarm wegen der entsetzlichen und eskalierenden Menschenrechtsverletzungen, die Israel gegen Millionen von Palästinensern begeht. Viele dieser Verstöße wurden in der von Südafrika im Dezember beim Internationalen Gerichtshof eingereichten Klage gegen Israel wegen Völkermordes aufgezeigt. Trotz der Anordnung dieses Gerichts vom Januar, dass Israel glaubhaft einen Völkermord begeht, trotz der darauf folgenden Anordnungen, dass Israel den Fluss humanitärer Hilfe zulassen und die Militäroperationen in Rafah einstellen muss, und trotz der Anträge des Internationalen Strafgerichtshofs auf Haftbefehle gegen hochrangige israelische Beamte, sowie trotz der massiven Studenten- und Arbeiteraufstände zur Unterstützung der palästinensischen Befreiung und zur Beendigung der Komplizenschaft mit Israel in der ganzen Welt, geht die völkermörderische Kampagne gegen das palästinensische Volk in Gaza im Wesentlichen ungehindert von seinen größten Unterstützern - den USA und anderen westlichen Kolonialmächten - weiter.


Von besonderer Bedeutung für Schriftsteller und Verleger ist die Tatsache, dass die Frankfurter Buchmesse (FBM), die weltgrößte Veranstaltung der Buchbranche, in der Vergangenheit die Präsenz des Apartheidstaates Israel sehr begrüßt hat. Man könnte meinen, dass Kultureinrichtungen, wie die FBM angesichts des israelischen Vorgehens und der stark zunehmenden internationalen Empörung diese Unterstützung zurückziehen, Israel für seine Verstöße verurteilen und die Beziehungen abbrechen würden. Doch die anfängliche Position der Frankfurter Buchmesse, Israel während der gesamten Laufzeit im Oktober letzten Jahres zu unterstützen - eine Position, die Erklärungen im Namen der Messe und des Geschäftsführers Jürgen Boos und Pläne beinhaltete, israelische Stimmen durch die Hinzufügung von Sonderprogrammen, einschließlich eines Panels mit dem Titel „In Sorge um Israel“, „besonders sichtbar“ zu machen - scheint bis heute unverändert zu sein, und die FBM hat sich in den folgenden Monaten auffällig still zu dem sich entfaltenden Völkermord verhalten.

18/10/2023

AMIRA HASS
Deutschland, du hast deine Verantwortung schon längst abgetreten

Amira Hass, Haaretz, 16.10.2023
Übersetzt von Fausto Giudice
, Tlaxcala

Bundeskanzler Olaf Scholz sagte am vergangenen Donnerstag, dass „das Leid und die Not der Zivilbevölkerung im Gazastreifen nur noch zunehmen werden. Dafür ist auch die Hamas verantwortlich.“ Aber gibt es eine Grenze für diese Zunahme des Leids, wenn man bedenkt, dass Sie und Ihre Kollegen im Westen Israel uneingeschränkt unterstützen?

 Das Brandenburger Tor wurde am 7. Oktober in den Farben der israelischen Flagge beleuchtet. Foto: Fabian Sommer /AP

Werden Sie es hinnehmen, dass 2.000 palästinensische Kinder getötet werden? Sind 80.000 ältere Menschen, die an Dehydrierung sterben könnten, weil es in Gaza kein Wasser gibt, in Ihren Augen eine legitime Zunahme des Leidens?

Sie sagten auch: „Unsere eigene Geschichte, unsere aus dem Holocaust erwachsende Verantwortung macht es uns zur immerwährenden Aufgabe, für die Existenz und für die Sicherheit des Staates Israel einzustehen. Diese Verantwortung leitet uns.“ Aber Scholz, es gibt einen Widerspruch zwischen diesem Satz und dem oben zitierten.

„Leid ... wird nur zunehmen“ ist ein Blankoscheck für ein verwundetes, verletztes Israel, um hemmungslos zu pulverisieren und zu zerstören und zu töten, und riskiert, uns alle in einen regionalen Krieg, wenn nicht sogar in einen dritten Weltkrieg zu verwickeln, der auch Israels Sicherheit und Existenz gefährden würde. Aber „Verantwortung aus dem Holocaust“ bedeutet, alles zu tun, um einen Krieg zu verhindern, der zu Katastrophen führt, die wiederum zu Kriegen führen, die das Leid in einem endlosen Kreislauf vergrößern.

Ich habe dies von meinem Vater gelernt, einem Überlebenden der deutschen Viehwaggons. Schon 1992 sagte er mir jedes Mal, wenn ich aus dem Gazastreifen mit Berichten über die Unterdrückung der Bewohner durch Israel zurückkam: „Es ist zwar kein Völkermord, wie wir ihn erlebt haben, aber für uns war er nach fünf oder sechs Jahren vorbei. Für die Palästinenser geht das Leiden weiter und weiter, seit Jahrzehnten. Es ist eine andauernde Nakba“.

Ihr Deutschen habt eure Verantwortung, die „aus dem Holocaust“ - also aus der Ermordung u.a. der Familien meiner Eltern und dem Leid der Überlebenden - erwächst, längst abgetreten. Sie haben sie verraten durch Ihre vorbehaltlose Unterstützung eines Israels, das besetzt, kolonisiert, den Menschen das Wasser wegnimmt, Land stiehlt, zwei Millionen Menschen im Gazastreifen in einem überfüllten Käfig gefangen hält, Häuser abreißt, ganze Gemeinden aus ihren Häusern vertreibt und die Gewalt der Siedler fördert.

Und all dies geschah unter der Schirmherrschaft eines so genannten Friedensabkommens, das Sie und andere westliche Staats- und Regierungschefs befürwortet haben. Sie haben zugelassen, dass Israel diesem Abkommen in seiner europäischen Auslegung zuwiderhandelt - als Weg zur Errichtung eines palästinensischen Staates in den 1967 von Israel besetzten Gebieten, den viele Palästinenser gerade deshalb unterstützten, weil sie weiteres Leid und Blutvergießen verhindern wollten.

Es gibt keinen Mangel an Diplomaten und Mitarbeitern von Entwicklungsorganisationen, die darüber berichtet haben, wie Hunderttausende junger Palästinenser unter Israels arroganter Unterdrückung und dem Töten von Zivilisten - manchmal tropfenweise, manchmal wellenweise - jede Hoffnung und jeden Sinn für ihr Leben verloren haben. Palästinensische Menschenrechtsaktivisten haben immer wieder davor gewarnt, dass Israels Politik nur zu einer Eruption unvorstellbaren Ausmaßes führen kann. Auch israelische und jüdische Anti-Besatzungs-Aktivisten haben Sie gewarnt.

Aber Sie sind auf Ihrem Weg geblieben und haben Israel die Botschaft übermittelt, dass alles in Ordnung sei - dass niemand es bestrafen oder den Israelis durch energische diplomatische und politische Schritte beibringen wird, dass es neben der Besatzung keine Normalität geben kann. Und dann beschuldigen Sie Israels Kritiker des Antisemitismus.

Nein, diese Kolumne ist keine Rechtfertigung für die Mordorgie und den Sadismus, den die bewaffneten Männer der Hamas verübt haben. Sie ist auch keine Rechtfertigung für die schadenfrohe Reaktion einiger Palästinenser und die Weigerung anderer, die in ihrem Namen begangenen Gräueltaten anzusprechen.

Vielmehr ist es ein Aufruf an Sie, die gegenwärtige Kampagne von Tod und Zerstörung zu stoppen, bevor sie eine weitere Katastrophe über Millionen von Israelis, Palästinensern, Libanesen und vielleicht sogar Bewohnern anderer Länder in der Region bringt.

20/05/2021

Rolle des Westens im Nahostkonflikt: Ritualisierte Bekenntnisse

 Andreas Zumach, taz, 18/5/2021

Die Eskalation in Nahost hat ihre Wurzeln auch im Nichtstun des Westens in der Vergangenheit. Aufforderungen, miteinander zu reden, sind unredlich.

Wer erklärt Angela Merkel, Gregor Gysi, Heiko Maas und jetzt auch Annalena Baerbock, dass die von ihnen mit Blick auf Israel beschworene „Staatsräson“ Deutschlands ein deplatzierter, ja kontraproduktiver Begriff ist? Tatsächlich geht es um die aus historischen Gründen besondere Verantwortung Deutschlands und aller seiner BürgerInnen, entschieden gegen jede Form von Judenfeindlichkeit sowie für eine sichere und auf Dauer unbedrohte Existenz Israels einzutreten.


Staatsräson, von petwall, 2013

 Diese kann und wird es allerdings erst geben, wenn das seit 1947 völkerrechtlich verbriefte Anrecht der PalästinenserInnen auf staatliche Selbstbestimmung umgesetzt ist und die universellen Menschenrechte auch für sie Realität geworden sind. Beides ist nicht möglich, solange eine israelische Regierung das Westjordanland weiterhin völkerrechtswidrig besetzt und besiedelt, den Gaza­streifen abschnürt und am Alleinanspruch auf ganz Jerusalem festhält. 

Das ist der Kern des Konflikts.