La perle du jour

 « Le public n'est plus dupe des mensonges propagandistes qui résonnent dans les médias. Ces lettres ont été écrites par un petit groupe de radicaux, manipulés par des organisations financées par des fonds étrangers dans le seul but de renverser le gouvernement de droite. Ce n'est pas une vague. Ce n'est pas un mouvement. C'est un petit groupe de retraités bruyant, anarchiste et déconnecté, dont la plupart n'ont pas servi [dans l’armée] depuis des années ». C’est ainsi que Netanyahou a réagi aux pétitions qui se succèdent en rafales, émanant de centaines et de milliers de réservistes de l’armée de l’air, du corps médical militaire, de la marine, demandant au gouvernement d’arrêter de bombarder Gaza pour épargner les Israéliens encore captifs [les fameux « otages », qui sont encore une trentaine en vie plus une trentaine à l'état de cadavres]]. Bibi, qui a 75 ans, n’a pas l’intention, quant à lui de devenir un paisible retraité, ni bruyant ni silencieux. Les pilotes signataires de la première pétition seront rayés des cadres de l’armée génocidaire, ce qui est une bonne chose.

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19/01/2022

Une juge de New York approuve un accord pour résoudre la banqueroute de Porto Rico

Patricia Mazzei, Frances Robles et Coral Murphy Marcos, The New York Times, 18/1/2022
Traduit par
Fausto Giudice, Tlaxcala  

Le plan restructure une dette de 33 milliards de dollars près de cinq ans après que Porto Rico est devenu le premier État ou territoire usaméricain à se déclarer en faillite.

Manifestation en novembre devant le tribunal fédéral de San Juan, où un juge des faillites examinait un plan d'ajustement de la dette de Porto Rico. Photo Carlos Giusti/Associated Press

MIAMI - Porto Rico a reçu mardi l'approbation d'une juge fédérale pour sortir de l’état de faillite dans le cadre du plus grand accord de restructuration de la dette du secteur public de l'histoire des USA, près de cinq ans après que le territoire en difficulté financière a déclaré qu'il ne pouvait pas rembourser ses créanciers.

Depuis que Porto Rico est en faillite, sa crise économique n'a fait que s'aggraver avec les ouragans Irma et Maria, une série de tremblements de terre et la pandémie de coronavirus.

Le plan de restructuration réduira la plus grande partie de la dette du gouvernement de Porto Rico - quelque 33 milliards de dollars - d'environ 80 %, pour la ramener à 7,4 milliards de dollars. L'accord permettra également au gouvernement d'économiser plus de 50 milliards de dollars en paiements de dette.

Et, bien qu'avec une décote, Porto Rico commencera à rembourser ses créanciers, ce qu'il n'a pas fait depuis des années. Le gouvernement a déclaré en 2015 qu'il ne pouvait plus payer ses emprunts.

« Aujourd'hui est vraiment un jour mémorable, et c'est un nouveau jour pour Porto Rico », a déclaré Natalie A. Jaresko, la directrice exécutive du conseil de surveillance qui supervise les finances de Porto Rico depuis 2016, lors d'une conférence de presse virtuelle mardi après-midi. « Cette période de crise financière touche à sa fin ».

Ce conseil non élu, qui a été créé par le Congrès, est loin d'être bien aimé à Porto Rico, où une grande partie des plus de trois millions d'habitants de l'île le qualifie de « la junte ». Ses détracteurs craignent que Porto Rico n'ait pas assez d'argent dans son fonds général pour faire ne serait-ce que les paiements réduits de la dette à long terme, ce qui finirait par forcer à des coupes économiques plus douloureuses.

Lorsque le territoire s’est déclaré en faillite en mai 2017, il avait plus de 70 milliards de dollars de dette obligataire et plus de 50 milliards de dollars d'obligations de retraite non financées envers les travailleurs du service public. Les faillites d'autres entités publiques, dont la Puerto Rico Electric Power Authority, ne sont toujours pas résolues.

Une société privée usaméricano-canadienne, LUMA, a repris l'été dernier la distribution et la transmission du réseau électrique de l'île à la place de l'organisme public Puerto Rico Power Authority. Depuis lors, des pannes d'électricité se sont produites dans toute l'île. Phopto Erika P. Rodriguez pour le New York Times

« L'accord, même s'il n'est pas parfait, est très bon pour Porto Rico et protège nos retraités, notre université et les municipalités qui servent notre peuple », a déclaré le gouverneur Pedro R. Pierluisi dans un communiqué. « Nous avons encore beaucoup de travail devant nous ».

L'ampleur de la faillite de Porto Rico ne ressemble à rien de connu aux USA. Le territoire avait plus de 120 milliards de dollars de dettes et d'obligations de retraite, dépassant de loin la faillite de 18 milliards de dollars déposée par Détroit en 2013.