La perle du jour

 « Le public n'est plus dupe des mensonges propagandistes qui résonnent dans les médias. Ces lettres ont été écrites par un petit groupe de radicaux, manipulés par des organisations financées par des fonds étrangers dans le seul but de renverser le gouvernement de droite. Ce n'est pas une vague. Ce n'est pas un mouvement. C'est un petit groupe de retraités bruyant, anarchiste et déconnecté, dont la plupart n'ont pas servi [dans l’armée] depuis des années ». C’est ainsi que Netanyahou a réagi aux pétitions qui se succèdent en rafales, émanant de centaines et de milliers de réservistes de l’armée de l’air, du corps médical militaire, de la marine, demandant au gouvernement d’arrêter de bombarder Gaza pour épargner les Israéliens encore captifs [les fameux « otages », qui sont encore une trentaine en vie plus une trentaine à l'état de cadavres]]. Bibi, qui a 75 ans, n’a pas l’intention, quant à lui de devenir un paisible retraité, ni bruyant ni silencieux. Les pilotes signataires de la première pétition seront rayés des cadres de l’armée génocidaire, ce qui est une bonne chose.

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10/06/2024

Gomme arabique sanglante : Comment le soda, le chocolat et le chewing-gum financent la guerre au Soudan

Alexandra Wexler à Johannesburg et Nicholas Bariyo à Kampala, Ouganda, The Wall Street Journal, 23/5/2024
Traduit par
Layân Benhamed, édité par Fausto Giudice, Tlaxcala

 Une milice puissante et l’armée du pays profitent toutes deux du commerce de la gomme arabique, un ingrédient courant.

Environ 80 % de la gomme arabique mondiale est récoltée sur les acacias du Soudan. Photo MOHAMED NURELDIN ABDALLAH/REUTERS

Une fois par semaine, Mohamed Jaber emprunte une route cahoteuse jusqu’à la ville soudanaise d’El Obeid, l’arrière de son camion chargé de sacs remplis de morceaux ambrés de gomme arabique, un ingrédient peu connu mais présent dans le chocolat, le soda, le chewing-gum et d’autres produits de consommation.

Vers la fin de son trajet de 50 miles (80 km), Jaber déclare payer environ 330 $ aux combattants des Forces de soutien rapide (FSR), un groupe paramilitaire accusé par le gouvernement usaméricain de nettoyage ethnique et de crimes contre l’humanité dans la guerre civile soudanaise qui dure depuis un an. Les FSR ont assiégé El Obeid depuis juin et contrôlent trois des quatre principales routes d’accès à la ville, qui est l’un des principaux centres agricoles du Soudan et est tenue par l’armée du pays.

« Se déplacer en convois est le seul moyen de rester en sécurité, mais ça coûte très cher », dit Jaber. « Tout le monde doit payer » .