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22/02/2025

JAKE LAHUT
Quand Kash Patel, candidat de Trump à la tête du FBI, attaquait Elon Musk
Un épisode de la guéguerre entre techno-féodaux et national-populistes

ACTUALISATION
Le Sénat a confirmé le 20 février la nomination de Kash Patel à la tête du FBI, par 51 voix contre 49 (tous les démocrates + 2 républicains)

En 2022 Kash Patel s’en est pris à Elon Musk dans des épisodes de podcast : “il va devenir un maous trust”

Jake Lahut, Drop Site News, 7/2/2025
Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala

L’un des plus importants affrontements idéologiques qui se déroule actuellement aux USA est celui entre Elon Musk et Steve Bannon, qui représentent deux ailes de l’univers trumpesque, les techno-féodaux contre les populistes MAGA. L’article ci-dessous de Jake Lahut revient sur les commentaires enflammés de Kash Patel, un allié de Steve Bannon pressenti pour diriger le FBI [la commission judiciaire du Sénat est en train d’examiner sa candidature, qui pourrait être rejetée, NdT].

Dave Whamond

WASHINGTON, DC — Un épisode inédit d’un podcast animé par Kash Patel, fidèle de Trump et candidat au poste de directeur du FBI, révèle une tension préexistante sous-jacente au mariage déjà difficile entre les populistes du MAGAworld et les élites de la Silicon Valley dirigées par Elon Musk qui ont soutenu la campagne de Donald Trump.

Après 15 mois chaotiques passés à travailler pour la première administration Trump, Patel, un fidèle loyaliste de Trump, avait lancé Kash’s Corner, un podcast dans lequel il proposait son point de vue depuis le MAGAfied sur l’actualité aux côtés de son co-animateur, le rédacteur en chef de l’ Epoch Times, Jan Jekielek.

Dans un épisode d’octobre 2022, Patel a mis en garde non seulement contre les motivations financières de Musk, mais aussi contre ses ambitions monopolistiques et sa soif de données sur les consommateurs et de contrats de défense - les mêmes choses qui préoccupent l’aile économiste-populiste du monde de Trump.


Kash Patel témoigne lors d’une audition de la commission judiciaire du Sénat sur sa nomination au poste de directeur du FBI le 30 janvier 2025. Photo Mandel Ngan / AFP via Getty Images

À l’époque, Musk venait de décider qu’il ne voulait finalement pas acheter Twitter, car le coût exorbitant de la plateforme de médias sociaux l’obligerait à s’endetter de plusieurs milliards de dollars sans perspective évidente de rentabilité. Le milliardaire et [alors] éventuel soutien de Trump a finalement procédé à l’achat quand même, car Twitter l’a poursuivi en justice lorsqu’il a tenté de se rétracter et de ne pas acheter Twitter au prix convenu précédemment.

Mais Patel n’a pas entièrement adhéré à son raisonnement. En fait, sa diatribe contre Musk a révélé un profond scepticisme quant à ses intentions monopolistiques, une préoccupation fondamentale des économistes populistes du MAGAvers.

Patel semblait presque perturbé en dénonçant les intentions de Musk de tenter d’acheter la plateforme de médias sociaux. « En fin de compte », a déclaré Patel, « j’ai réfléchi un moment, et c’est de l’argent. »

13/02/2025

RODERT DRAPER
Comment Charlie Kirk est devenu l’homme qui susurre l’air de la trumperie à l’oreille des jeunes aux USA

 Sur son chemin vers le cercle intime de Trump, il a moissonné des donateurs, des électeurs, des tiktokeurs et des amis très influents

Robert Draper, The New York Times, 10/2/2025
Une version de cet article a été publiée le 16 février 2025, à la page 20 du Sunday Magazine, sous le titre : “He Always Delivers” [Il tient toujours ses promesses]

Traduit par Fausto GiudiceTlaxcala

Robert Draper couvre la politique intérieure des USA pour le Times depuis Washington. Il est l’auteur de plusieurs livres et a été journaliste pendant trois décennies. Pour cet article, il a interviewé Charlie Kirk à quatre reprises et a assisté à une réunion de donateurs et à un bal célébrant l’investiture de Donald Trump.

Environ une heure avant que Donald J. Trump ne prête serment, Charlie Kirk était assis dans la rotonde du Capitole lorsqu’il a jeté un coup d’œil à son iPhone. Ce que ce militant conservateur et personnalité des médias de 31 ans a vu l’a fait déglutir de rire. Un journaliste de The Daily Beast avait posté sur X : « ‘Charlie Kirk a de meilleures places que tous les membres du Congrès. Ça vous dit à quel point Trump ne pense pas au Congrès’, m’a dit un législateur du GOP* ». Vingt minutes plus tard, Kirk a vu qu’un sénateur républicain de l’Indiana, Jim Banks, avait posté une sorte de réfutation : « Charlie Kirk a fait plus que la plupart des membres du Congrès réunis pour que nous en soyons là aujourd’hui ».

Kirk se demandait comment tout le monde aurait réagi s’il avait pris la place beaucoup plus proche qui lui avait été offerte à l’origine. Au lieu de cela, l’événement ayant été déplacé à l’intérieur, sa femme et lui se sont retrouvés à quelques dizaines de rangées de la scène. Kirk vit à Scottsdale, en Arizona, mais il a emmené sa femme et leurs deux jeunes enfants avec lui pour séjourner pendant dix jours à l’élégant hôtel Salamander, à Washington, en janvier, lorsque l’administration Trump a pris le pouvoir, tout comme il avait déraciné sa famille trois jours après l’élection et l’avait installée pour un séjour de deux mois dans un appartement à Palm Beach, en Floride, près de la propriété de Trump à Mar-a-Lago.

Comme tant d’autres dans l’écosystème MAGA, Kirk est très à l’écoute de l’action liée à Trump. La différence, c’est que Kirk semble toujours se retrouver au cœur de l’action, chaque fois qu’il s’y présente. Pendant la première présidence de Trump, Kirk m’a dit qu’il s’était rendu à la Maison Blanche « plus d’une centaine » de fois. Quelques jours après la victoire de Trump en novembre, Kirk faisait partie d’un groupe restreint de conseillers chargés d’examiner les candidats à la Maison-Blanche pour déterminer s’ils avaient fait preuve d’une loyauté sans faille à l’égard de Trump. Selon deux sources au fait des événements, Kirk s’est retrouvé plus d’une fois dans la même pièce que le président élu pour discuter des candidats potentiels à un poste de ministre.

La proximité de Kirk avec Trump est d’autant plus notable qu’il n’a jamais exercé de fonction, travaillé à la Maison Blanche ou occupé un poste dans l’équipe de campagne. Il puise sa valeur ailleurs. Kirk est à la tête de Turning Point USA, la principale organisation de jeunes conservateurs du pays, qu’il a créée à l’âge de 18 ans. Elle possède des sections dans plus de 850 universités qui inscrivent les étudiants sur les listes électorales, font venir des conférenciers conservateurs sur les campus et organisent un réseau national de dirigeants d’associations étudiantes de droite. La demi-douzaine d’événements annuels de Turning Point, auxquels participent les plus grands noms de la droite, de Trump jusqu’au bas de l’échelle, sont des productions élégantes qui attirent des foules énormes.

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21/01/2025

El Big MAGA Show

FG, 21/1/2025

El lunes por la noche, un espectáculo alucinante eclipsó todos los netflix, amazon tv y demás youtube a escala planetaria: la segunda entronización de Donald el MAGAlómana. Una ceremonia interminable seguida en directo por 700 invitados elegidos a dedo y en pantallas gigantes por 20.000 aficionados desde la sala «Capital One» de Washington. El espectáculo costó la friolera de doscientos millones de dólares. El show me estremeció tanto que tardé unas doce horas en recomponerme y escribir este comentario.


Emad Hajjaj

Ya sabíamos que quienes nos gobiernan están enfermos. Pero Donald eclipsa a todos los demás. Donald, su mujer (con un sombrero Marvel que le ocultaba los ojos) y sus hijos, de los que los comentaristas ya no sabían cuántos eran ni cómo se llamaban, las pequeñas cantantes de la marina militar -tan diversas étnicamente como una publicidad de Benetton- arrullando sin cesar «Glory, glory, aleluia», los jueces del Tribunal Supremo evocando un desfile de zombis, el Presidente saliente, el Tío Joe, dudando sobre cuándo unirse a los aplausos del selecto público, los hombres de iglesia rezando y haciendo rezar al público aparentemente 100% cristiano, etc., etc..

El plato fuerte, por supuesto, fue el discurso del Emperador. Una pieza de antología a estudiar por cualquier estudiante que pretenda seguir la carrera de psiquiatra. Resumiendo: somos los más grandes, los más bellos, los más fuertes, los más civilizados, los más ricos, los más armados, los más plus plus plus. O mejor dicho: lo fuimos, ya no lo somos, volveremos a serlo. Durante mis cuatro años de reinado, América entrará nada menos que en la “Golden Age”, la Edad de Oro. 

El Emperador ha anunciado lo siguiente: he decidido que sólo haya dos sexos, masculino y femenino; voy a rebautizar el Golfo de México como Golfo de América; voy a recuperar Panamá y su canal; voy a declarar el estado de emergencia en la frontera con México; voy a echar a todos los sudacas que vienen a comerse a nuestros perros y gatos; voy a rebautizar el monte Denali -el pico más alto de USA, en Alaska- como monte McKinley, en honor a este gran presidente que fue un hombre de negocios de éxito (en definitiva, como yo); y, last but not least, voy a plantar nuestra bandera en el planeta Marte (Elon Musk se estremeció de alegría en ese momento).

No, no lo soñé, no fue una producción de la inteligencia artificial, sino de la estupidez natural. Donald II, más fuerte que Nerón, Calígula, Enrique VIII y Ceausescu juntos. Donald II, el último emperador de Yanquilandia, que no pasará a la historia más que como un amargo hazmerreír.