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La station de métro Argentine à Paris s’appelait jusqu’en 1948 Obligado, commémorant la victoire argentine du 20 novembre 1845, lorsque la Confédération argentine infligea une défaite décisive aux forces anglo-françaises dans la Vuelta de Obligado sur le fleuve Paraná. Devenu jour férié sous le nom de Journée de la Souveraineté nationale en 1974, le 20 novembre a été déplacé cette année au 24 novembre, pour permettre un week-end prolongé du 21 au 24, un cadeau du gouvernement Milei à l’industrie hôtelière et touristique. À cette occasion nous publions un petit livre qui explique à quel point la « souveraineté nationale » argentine est mal en point. Présentation ci-dessous.
Les Argentins, plus gros mangeurs de viande du monde après les Américains du Nord, ne peuvent plus se payer la viande dont ils raffolent pour leurs asados, version sud-américaine du barbecue ou du méchoui. 7 enfants argentins sur 10 ne mangent plus à leur faim. Javier Milei, l’homme à la tronçonneuse, n’est pas le seul responsable de cette catastrophe, il n’est que l’exécuteur des basses œuvres, au service des Yankees et de leurs affidés de la Banque mondiale et du FMI.
Les Chinois jouent un rôle qui est loin d’être négligeable dans le poker menteur qui se joue sur le dos des pauvres et des appauvris. Ils ont pris au pied de la lettre la devise du camarade Deng Xiaoping : “Peu importe que le chat soit noir ou blanc, l’essentiel c’est qu’il attrape la souris”. Nous sommes tous des souris argentines potentielles. Lisez et vous comprendrez.
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