Fausto Giudice, Basta!, 11/9/2010
« Un terrorista no es sólo alguien con un revólver o una bomba, sino también aquel que propaga ideas contrarias a la civilización occidental y cristiana
Un terroriste n’est pas seulement quelqu’un avec un revolver ou une bombe, mais aussi celui qui propage des idées contraires à la civilisation occidentale et chrétienne »
Général Videla, chef de la junte militaire argentine, responsable de la disparition forcée de 30 000 “terroristes”, 1978
En ce 11 septembre, où tous les médias de la planète nous abreuvent
d’images et de discours sur l’horrible attentat de 2001, il m’a semblé
utile d’apporter une modeste contribution à l’analyse du phénomène
qualifié de terrorisme, en commençant par l’histoire même de ce mot. Il
n’est en effet pas inutile, pour comprendre une réalité complexe et
surtout obscure, de déconstruire les mots utilisés pour la désigner et
la décrire.
Dans un rapport d’étude publié en 1988, l’armée US constatait qu’il
existait plus de 100 définitions du terrorisme. Et l’ONU elle-même n’est
pas parvenue à ce jour à établir une définition universellement
acceptable. Ce n’est pas étonnant : les combattants de liberté des uns
sont les terroristes des autres. Les éphémères maîtres nazis de l’Europe
occupée qualifiaient les résistants qui , de la Norvège au Danemark,
leur tiraient dessus ou posaient des bombes pour faire dérailler leurs
trains militaires, de terroristes. Idem pour les occupants sionistes de
la Palestine, qui ont eux-mêmes été les premiers, dès 1936, à utiliser
l’arme de l’attentat aveugle contre des civils pour parvenir à leurs
fins.
Terroristes d’hier et d’avant-hier
Le sens actuel du mot terroriste - combattant clandestin utilisant des méthodes de lutte armée non-conventionnelles pour déstabiliser l’ennemi – est relativement récent : il remonte à la fin du XIXème siècle.