La perle du jour

 « Le public n'est plus dupe des mensonges propagandistes qui résonnent dans les médias. Ces lettres ont été écrites par un petit groupe de radicaux, manipulés par des organisations financées par des fonds étrangers dans le seul but de renverser le gouvernement de droite. Ce n'est pas une vague. Ce n'est pas un mouvement. C'est un petit groupe de retraités bruyant, anarchiste et déconnecté, dont la plupart n'ont pas servi [dans l’armée] depuis des années ». C’est ainsi que Netanyahou a réagi aux pétitions qui se succèdent en rafales, émanant de centaines et de milliers de réservistes de l’armée de l’air, du corps médical militaire, de la marine, demandant au gouvernement d’arrêter de bombarder Gaza pour épargner les Israéliens encore captifs [les fameux « otages », qui sont encore une trentaine en vie plus une trentaine à l'état de cadavres]]. Bibi, qui a 75 ans, n’a pas l’intention, quant à lui de devenir un paisible retraité, ni bruyant ni silencieux. Les pilotes signataires de la première pétition seront rayés des cadres de l’armée génocidaire, ce qui est une bonne chose.

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24/05/2023

ايغون اروين كيش Egon Erwin Kisch
اليهود التونسيون من تونس Die tunesischen Juden von Tunis Les Juifs tunisiens de Tunis

في عام 1926 ، أتيحت الفرصة للصحفي إيغون إروين كيش "المراسل الهائج" للسفر إلى تونس بعد مشاركته في تصوير فيلم في الجزائر ( نهج النساء بالجزائر العاصمة ، حيث لعب دور متسول). هو يهودي من براغ ، يكتب للصحف اليهودية الناطقة باللغة الألمانية ، ولم يفوت فرصة لتعريف قرائه بالمجتمعات اليهودية البعيدة عن أوروبا. بعد قرن تقريبًا ، و حيث اختفى اليهود عمليًا من تونس ، يبدو من المفيد أن نشارككم هذا النص في نسخته العربية لبلال الفالحي، و مراجعة أروى العباسي.

1926 hatte der „rasende Reporter“ Egon Erwin Kisch, die Gelegenheit, nach Tunesien zu reisen, nachdem er an einem Filmdreh in Algerien teilgenommen hatte (Die Frauengasse von Algier, in dem er einen Bettler spielte). Er selbst war Jude aus Prag, schrieb für deutschsprachige jüdische Zeitungen und ließ keine Gelegenheit aus, seinen Lesern Einblicke in von Europa weit entfernte jüdische Gemeinden zu geben. Fast ein Jahrhundert später, nachdem die Juden in Tunesien praktisch verschwunden sind, erschein es uns interessant, diesen Text in der arabischen Fassung von Bilal Falhi, überprüft von Arwa Abassi, zu teilen. Im Anschluss an diese Übersetzung findet sich die deutsche Originalfassung.

En 1926, le journaliste Egon Erwin Kisch, le “reporter enragé”, eut l’occasion de se rendre en Tunisie après avoir participé à un tournage de film en Algérie (La rue des femmes d’Alger, où il jouait un mendiant). Lui-même juif de Prague, écrivant pour des journaux juifs de langue allemande, il ne ratait jamais une occasion de faire découvrir à ses lecteurs des communautés juives lointaines de l’Europe. Presqu’un siècle plus tard, alors que les juifs ont pratiquement disparu de Tunisie, il nous semble intéressant de partager ce texte dans la version arabe de Bilal Falhi, révisée par Arwa Abassi. On trouvera à la suite de cette traduction la version originale allemande et la version française.