15/11/2022

REINALDO SPITALETTA
Huelga y muerte de la señorita Betsabé

 Reinaldo Spitaletta, Sombrero de mago, El Espectador, 15-11-2022

Cuatrocientas señoritas, tejedoras, urdidoras, rebeldes ellas, unas adolescentes, otras en la niñez, algunas ya “mayorcitas”, pasaron a la historia de Colombia como las protagonistas de la primera huelga en el país, al despuntar los llamados “años locos y felices”. Estrenaron la reciente ley, la 78 de noviembre de 1919, que consignaba el derecho a la huelga, en tiempos en que artesanos (sastres, zapateros), braceros, mineros, ferroviarios ya habían alzado su voz de protesta y realizado paros contra diversos atropellos laborales.
 
 Bestabé Espinal

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Jack Khoury/Hagar Shezaf
Elle aurait eu 16 ans aujourd’hui : Fulla Al Masalmeh tuée par l’armée israélienne près de Ramallah

 Jack Khoury & Hagar Shezaf, Haaretz, 14/11/2022
Traduit par
Fausto Giudice, Tlaxcala

Le porte-parole des FDI déclare que des soldats ont repéré un véhicule suspect qui accélérait vers eux lors d'une opération des forces de sécurité. Des témoins palestiniens affirment que la voiture se déplaçait lentement et qu'elle a essayé de faire demi-tour avant que les soldats n'ouvrent le feu.


Le véhicule touché par les tirs des FDI à Beitunia, selon les rapports, lundi.

Une Palestinienne de 15 ans a été tuée tôt lundi matin par des tirs de l'armée israélienne visant un véhicule dans la ville cisjordanienne de Beitunia, près de Ramallah, a rapporté le ministère palestinien de la Santé. Un autre passager de la voiture a été modérément blessé.

Un porte-parole de l'armée israélienne a déclaré que les soldats ont repéré un véhicule suspect qui s'approchait d'eux lors d'une opération lundi à Beitunia.

Les forces ont fait signe au véhicule de s'arrêter, mais celui-ci a accéléré dans leur direction, après quoi elles ont tiré sur le véhicule, selon les FDI.

Le ministère palestinien de la Santé a d'abord mal identifié la jeune fille, puis l'a nommée Fulla Al Masalmeh, 15 ans, originaire de la ville de Beit Awwa, dans le sud de la Cisjordanie. Elle a été tuée un jour avant son 16e  anniversaire. Le passager, qui voyageait avec Al Masalmeh, a été arrêté par l'armée et emmené au centre médical Shaare Zedek à Jérusalem. Les FDI ont déclaré que l'incident faisait l'objet d'une enquête.


Une photo de la scène de la fusillade prise par un témoin

Les résidents de Beitunia au fait de l'incident ont déclaré qu'Al Masalmeh et le jeune homme blessé - un résident de la ville - roulaient ensemble lorsqu'ils ont apparemment été surpris par la présence des soldats et ont tenté de faire demi-tour.

Selon les habitants, des soldats postés dans une autre position ont ouvert le feu sur eux, tuant Al Masalmeh et blessant le jeune homme. Les témoins affirment également que rien n'indique que les deux personnes aient tenté de blesser les soldats présents dans la zone.

L'enquête préliminaire de l'armée a d'abord affirmé que le conducteur était ivre, et les soldats ont déclaré qu'il avait accéléré dans leur direction. Les soldats ont déclaré avoir senti que leur vie était en danger et ont donc tiré.

Toutefois, selon une évaluation actualisée de l'enquête, le conducteur n'avait pas l'intention de commettre une attaque.

L'enquête a également révélé que si les tirs provenaient initialement des troupes qui faisaient face au véhicule et se sentaient menacées, une autre force située sur le côté du véhicule s'est jointe aux tirs.

La semaine dernière, un Palestinien de 29 ans originaire de la ville cisjordanienne de Sanur, près de Jénine, a également été abattu par les forces israéliennes. Rafat Ali Abdullah Issa a été abattu par des soldats près du village de 'Anin, dans la région de Jénine.

Selon le porte-parole des FDI, un soldat qui gardait la barrière de séparation a vu Issa vandaliser la barrière et a lancé une procédure d'arrestation avant de l'abattre. Issa a été transporté dans un hôpital de Jénine dans un état critique, où il a succombé à ses blessures. Selon des sources palestiniennes, Issa avait tenté de franchir la clôture pour se rendre au travail en Israël.

13/11/2022

JONATHAN LIS
L'ONU vote pour demander l'avis de la Cour internationale de justice sur le “statut juridique de l'occupation israélienne”

Jonathan Lis, Haaretz, 11/11/2022Fausto Giudice, Tlaxcala

Depuis des années, le président palestinien Mahmoud Abbas prévient Israël que si un État palestinien ne se profile pas à l'horizon, il portera plainte à La Haye.


À la demande de l'Autorité palestinienne [relayée par le Nicaragua, l’Autorité palestinienne n’ayant qu’un statut d’État observateur non membre de l’ONU, NdT] l'ONU a voté pour demander à la Cour internationale de justice un avis sur le statut juridique de « l'occupation prolongée, la colonisation et l'annexion par Israël du territoire palestinien occupé depuis 1967 ».

La Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation des Nations unies s'est réunie pour débattre de l'opportunité de demander à la CIJ de rendre un avis sur « le statut juridique de l'occupation [de la Cisjordanie et de Gaza] ». La décision a été adoptée par 98 voix pour, 17 contre et 52 abstentions.

L'ambassadeur d'Israël à l'ONU, Gilad Erdan, a dénoncé le vote, appelant les nations à se demander si elles soutiennent ou non les négociations et la réconciliation. Le représentant des USA au plénum a également voté contre la proposition, indiquant clairement que l'administration Biden s'oppose aux décisions unilatérales [sic].

Depuis des années, le président palestinien Mahmoud Abbas prévient Israël que si un État palestinien ne se profile pas à l'horizon, il portera plainte à La Haye, avec en point d'orgue un discours enflammé lors de l'Assemblée générale des Nations unies de cette année, dans lequel le dirigeant a menacé de traduire Israël devant le tribunal international.

Les menaces d'Abbas font suite à la décision prise l'année dernière par la Cour pénale internationale, qui s'est déclarée compétente pour poursuivre les crimes de guerre en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. La CPI n'a pas statué qu'Israël était coupable de crimes de guerre ; elle a simplement répondu à une demande antérieure de la procureure Fatou Bensouda, qui avait demandé à la chambre préliminaire des juges de se prononcer sur la question fondamentale de la compétence internationale de la cour.

À la différence de la CIJ, qui poursuit des États, la CPI poursuit les auteurs individuels de crimes.

Dans son arrêt de 2021, la CPI a noté qu'elle n'est « pas constitutionnellement compétente pour déterminer les questions relatives à l'existence d'un État qui lieraient la communauté internationale » expliquant que sa décision sur la compétence « ne tranche pas un différend frontalier [...] et ne préjuge pas de la question de toute frontière future ».




Détails du vote de la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation (Quatrième Commission) de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la Résolution A/C.4/75/L.14, « Pratiques israéliennes affectant les droits de l’homme du peuple palestinien dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est »

 

Vote

Nombre

États

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour

 

 

 

 

 

 

 

 

98

Afghanistan, Algérie, Angola, Antigua-et-Barbuda, Argentine, Arménie, Azerbaïdjan, Bahamas, Bahreïn, Bangladesh, Barbade, Belgique, Belize, Bénin, Botswana, Brésil, Brunei Darussalam, Cabo Verde, Cambodge, Tchad, Chili, République populaire de Chine, Comores, Cuba, République populaire démocratique de Corée, Djibouti, République dominicaine, Égypte, El Salvador, Gabon, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Guyana, Indonésie, République islamique d'Iran, Irak, Irlande, Jordanie, Kazakhstan, Kenya, Koweït, Kirghizistan, Laos, Liban, Lesotho, Libye, Luxembourg, Malaisie, Maldives, Mali, Malte, Maroc, Maurice, Mauritanie, Mexique, Mongolie, Mozambique, Namibie, Nicaragua, Niger, Nigeria, Oman, Pakistan, Panama, Paraguay, Pérou, Pologne, Portugal, Qatar, Fédération de Russie, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint- Vincent-et-les-Grenadines, Afrique du Sud, Sénégal, Sierra Leone, Singapour, Slovénie, Somalie, Sri Lanka, Soudan, Suriname, République arabe syrienne, Tadjikistan, Timor-Leste, Trinité-et- Tobago, Tunisie, Turkménistan, Türkiye, Ouganda, Ukraine, Émirats arabes unis, Ouzbékistan, Viet Nam, Yémen, Zimbabwe.

 

 

Contre

 

17

Allemagne, Australie, Autriche, Canada, Estonie, États-Unis, Guatemala, Hongrie, Israël, Italie, Liberia, Lituanie, Îles Marshall, États fédérés de Micronésie, Nauru, Palau, République tchèque.

 

 

 

 

Abstention

 

 

 

52

Albanie, Andorre, Bélarus, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Burundi, Cameroun, Chypre, Colombie, Costa Rica, Côte d'Ivoire, Croatie, Danemark, Équateur, Érythrée, Éthiopie, Finlande, France, Géorgie, Ghana, Grèce, Haïti, Honduras, Inde, Islande, Japon, Lettonie, Liechtenstein, Monaco, Monténégro, Myanmar, Macédoine du Nord, Norvège, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Philippines, République de Corée, République de Moldavie, Roumanie, Rwanda, Saint-Marin, Serbie, Slovaquie, Îles Salomon, Sud-Soudan, Espagne, Suède, Suisse, Thaïlande, Togo, Royaume-Uni, Uruguay.

 

 

 

Absents

 

 

26

Bhoutan, Bolivie, Burkina Faso, République centrafricaine, Congo, République démocratique du Congo, Dominique, Guinée équatoriale, Eswatini, Fidji, Grenade, Jamaïque, Kiribati, Madagascar, Malawi, Népal, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Samoa, São Tomé et Príncipe, Seychelles, Tonga, Tuvalu, République-Unie de Tanzanie, Vanuatu, Venezuela, Zambie.

Total

193

 


“Cantata Siete Pueblos”: la saga de las misiones jesuíticas en la música de Raul Ellwanger
Documental de Omar L. de Barros Filho

Traducido por Tlaxcala

El documental presenta la obra musical de Raul Ellwanger dedicada a la saga guaraní y a las misiones jesuíticas en Rio Grande do Sul

El estreno del primer episodio de la serie documental “Cantata Sete Povos (Siete Pueblos)” tendrá lugar en una sesión especial de la Cinemateca Paulo Amorim, en la Casa de Cultura Mário Quintana, el próximo miércoles (16/11), a las 19 horas, en Porto Alegre (Rio Grande do Sul, Brasil).

La película aborda, de forma poética, la construcción de la sociedad utópica propuesta por los jesuitas europeos a los guaraníes, que originalmente poblaron el territorio gaucho durante más de un milenio. Con el fin de la experiencia en los siglos XVII y XVIII, llegó la época del borrado de la memoria misionera, la ocultación de los hechos y el genocidio indígena.


El documental que se proyecta está basado en la obra musical del reconocido compositor Raúl Ellwanger, creador de la “Cantata de los Siete Pueblos” - una popular suite de 12 canciones de diferentes estilos- que narra, según el autor, la saga guaraní en busca de laTierra-Sin-Males” y su relación con los religiosos europeos. El primer episodio de la serie, concluido a principios de octubre, muestra al músico en diferentes situaciones de su trabajo artístico y creativo.


Ellwanger interpreta "Invocação" ante el altar de la iglesia de Santa Cecilia, patrona de los músicos. También visita una aldea guaraní en Viamão, donde canta "Bate o Enxadão" en el Opy (casa de oración). El compositor conversa, en Porto Alegre, con investigadores de la historia y el legado de los guaraníes y los jesuitas. Y viaja hasta el yacimiento arqueológico de la misión de S. Miguel, donde desvela los motivos que le llevaron a componer la "Cantata Sete Povos", un género originado en el periodo barroco en Europa, luego referenciado en las acciones emancipadoras en Hispanoamérica.


Omar L. de Barros Filho, guionista y director del documental, explica que la propuesta cinematográfica de "Cantata Sete Povos" se apoya en “una narrativa ágil que ofrece al espectador un viaje musical al pasado, en busca de respuestas a preguntas que aún permanecen vivas e inquietantes. En la película, el personaje central y mediador del proceso es el compositor y músico Raul Ellwanger”.


"Cantata Sete Povos" es una producción del Instituto Latinoamerica, con 21 años de acción cultural y educativa, con producción de Kino Kaos Filmes y Poética Produções.



Notas sobre la “Cantata Sete Povos”

Episodio 1

Omar Luiz de Barros Filho Guionista y director

Con formato de documental para la producción de una serie de cuatro cortometrajes musicales y on the road, la propuesta cinematográfica de “Cantata Sete Povos” fue un reto en mi carrera. Pero, con el primer capítulo ya terminado y listo para el estreno en Internet, observo que la película propone una narración contemporánea y ágil, que busca conducir al espectador en un viaje poético a lo que ya ha sucedido, en busca de respuestas a preguntas que aún hoy permanecen vivas.

El mediador del proceso es el compositor gaucho Raúl Ellwanger, que encontró su inspiración musical en las raíces barrocas de la catequesis jesuita, en la que encontró el género de la Cantata. En su origen, las canciones originales vinieron de Europa o fueron compuestas aquí en América del Sur por sacerdotes jesuitas, durante los siglos XVI y XVII, y fueron utilizadas como instrumento de aculturación, conversión y pacificación de los pueblos originarios, como los guaraníes, que habitaron el Río Grande do Sul durante más de mil años.

Centrándose en la época de esplendor de las Misiones, el célebre Ellwanger compuso una suite popular de 12 canciones originales de diferentes estilos, que narran la saga guaraní en busca de la utópica “Tierra-Sin-Males” y su relación con los religiosos europeos. El primer episodio de la serie, concluido a principios de octubre, muestra al músico en diferentes situaciones de su trabajo artístico y creativo.

En el primer episodio, tres cámaras en movimiento apoyan la película que documenta los escenarios en los que Ellwanger se mueve y canta. En la antigua misión de São Miguel, por ejemplo, el documental muestra al espectador la vista del terreno por el que, antiguamente, paseaban los guaraníes y los frailes. También pasaron por allí los bandeirantes y los encomenderos, principales enemigos de la obra social y religiosa que se estaba construyendo en las reducciones jesuíticas.