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08/11/2024

GIDEON LEVY
Comme Kamala Harris, l'opposition israélienne est charmante, décente, et… affreusement creuse

Gideon Levy, Haaretz, 6/11/2024
Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala

La victoire de Donald Trump a prouvé aux USA ce que nous savons depuis longtemps ici en Israël : lorsque les libéraux* ne peuvent pas proposer d'alternative, les populistes marquent contre un filet vide. Tout le monde compare Trump à Benjamin Netanyahou, et en effet il y a beaucoup de similitudes, mais personne ne compare les démocrates aux USA au centre-gauche en Israël. Tout comme Trump est le frère jumeau de Netanyahou, Kamala Harris est la sœur jumelle de Benny Gantz et de Yair Lapid : le rire en cascade de Harris, le charme captivant [sic] de Lapid et la décence [resic] de Gantz, derrière tout ça, il n'y a rien.


Les députés Lapid, à gauche, et Gantz, à la Knesset, au début de l'année. Photo Olivier Fitoussi

Trump et Netanyahou sont faits de l'étoffe dont sont faits les dirigeants qui suscitent des émotions intenses et pures de haine ou d'admiration. Peu importe aux trumpistes et aux bibiistes ce que leur héros dit et fait, ils le suivraient dans l'eau et le feu et aussi dans le crime, il a toujours raison et il est toujours une victime. Mais les victoires des deux hommes sont également dues, en partie, à la faiblesse du camp rival.
Aux USA et en Israël, les libéraux suscitent la sympathie et sont terriblement creux. Aux USA et en Israël, les libéraux sont censés s'opposer à la guerre à Gaza, et leur opposition est une histoire de vide idéologique et d'échec moral, d'hypocrisie et de moralité.
Les électeurs n'ont pas aimé ça en USAmérique mardi, et ils pourraient ne pas l'aimer lors des prochaines élections israéliennes. Mme Harris n’a pas perdu seulement à cause de Gaza, mais la conduite de l'administration démocrate sur la guerre ne l'a certainement pas aidée dans les urnes. Les électeurs n'aiment pas les artifices et les faux-semblants.
La similitude est évidente. Au cours de l'année écoulée, l'administration Biden a porté l'hypocrisie et la moralité à des sommets que même le centre-gauche israélien n'a pas atteints. Ce dernier, quant à lui, a prouvé que, sur des questions fondamentales, la différence entre lui et la droite bibiiste est beaucoup plus ténue qu'il n'y paraît, si tant est qu'elle existe.
Un fossé incroyable s'est creusé entre les paroles et les actes de l'administration Biden. Les paroles dressaient le portrait d'un gouvernement humain et moral, profondément soucieux de la vie humaine et des droits humains. Ils se sont battus pour chaque camion d'aide à Gaza, se sont plaints des massacres et des destructions, et ont averti Israël de ne pas envahir Rafah. Que pourrions-nous demander de plus au gouvernement usaméricain ?
Mais dans le même temps, ce gouvernement moral et humain a engraissé Israël en lui fournissant des armes et des munitions à une échelle sans précédent. Aucune des exigences morales de Washington n'a été assortie de stipulations, aucune sanction significative n'a été imposée à l'État client qui s'est débarrassé de toutes les contraintes légales et morales à Gaza.
L'administration du président Joe Biden et de la vice-présidente Harris était-elle en faveur ou contre les massacres à Gaza ? Pour ou contre le nettoyage ethnique ? D'après ses déclarations, l'administration a été choquée par les actions d'Israël. D'après ses actions, l'administration démocrate a soutenu, financé, armé et appuyé la terrible attaque contre Gaza. Elle a le sang de dizaines de milliers de personnes sur les mains.
Quiconque arme un pays avec autant de prodigalité veut que ces armes et ces munitions soient utilisées, et Israël en a fait un usage des plus terribles. Regardez Jabaliya, pensez à Beit Lahia. L'USAmérique est complice. Les démocrates sont complices. Les électeurs libéraux ont tiré des conclusions face à l'hypocrisie de Harris et ont surmonté leur horreur de Trump ou sont restés chez eux.
Nous avons nous aussi une opposition résolue - qui soutient tacitement la guerre, qui vote à la Knesset contre une solution à deux États, qui soutient la suppression de l'UNRWA. Benny Gantz offre une oreille attentive aux familles des otages, il est si sensible et décent ; Lapid a également mémorisé les noms des soldats tombés au combat et partage le chagrin des familles. Ils ne prononcent pas un seul mot sur les atrocités commises à Gaza. Pas un mot.
Mardi, lorsqu'ils ont été interviewés après le licenciement de Yoav Gallant, choqués et bouleversés, les deux hommes ont complimenté le ministre suivant de la défense, Israel Katz*. Ils l'admirent tellement, ont expliqué les libéraux israéliens.

NdT
Libéraux : en anglousaméricain, « liberal » désigne tout ce qui est vaguement « progressiste », équivalent de l’appellation « centre gauche » en Europe, autrement dit la main gauche du capital.
Israel Katz : lire le CV édifiant de ce candidat idéal à une comparution devant la Cour pénale internationale

 

05/06/2024

Why so many young Jews are turning on Israel | Simone Zimmerman | The Big Picture S4E7
Watch the movie 'Israelism'



With college campuses all over the US gripped by intense battles around free speech, antisemitism and Palestinian rights - the voices of young Jewish Americans have led the way. One of the boldest and most prominent voices is that of Simone Zimmerman. Zimmerman was raised in a conservative Zionist household, taught to idolise and support Israel as the highest aspiration of all young Jewish Americans like her. But as she got older, she began to question whether there was another side to Israel she was being sheltered from - and when she sought answers, she was shocked at what she discovered. Prompted by conversations with Palestinians under occupation and Jewish activists, she went home and began to organise in an attempt to stop her government’s military support for Israel, and as she puts it, “live out the values of justice I was raised on”. On the frontlines of protests in campuses and halls of power, she suddenly found herself a target of accusations by pro-Israeli groups, who now called her “antisemitic” and threatening her online. After October 7, she became more determined than ever to challenge the beliefs in her community about Israel, and the reluctance by many to see the horrific reality of what’s happening in Gaza. This week on The Big Picture, we sit down with Simone Zimmerman to talk about her story, which has been documented in a provocative new documentary called ‘Israelism’, and whether we’re witnessing a turning point in how young Jewish-Americans see Israel, and how young Americans see their government’s support for the occupation.

Check out Simone Zimmerman’s work with If Not Now here: https://www.ifnotnowmovement.org

Subscribe and listen to The Big Picture on all podcast platforms: https://thebigpicture.buzzsprout.com/

WATCH THE MOVIE 


20/11/2023

ANNE BOYER
Ma démission
Une poétesse ulcérée par la propagande pro-israélienne claque la porte du New York Times

Anne Boyer, Mirabilary, 16/11/2023
Traduit par
Fausto Giudice, Tlaxcala

Anne Boyer (Topeka, Kansas, 1973) est une poétesse, essayiste et professeure usaméricaine qui a reçu le Prix Pulitzer de l’essai en 2020. Jusqu’au 16 novembre, elle était responsable de la rubrique Poésie du New York Times Magazine, le supplément dominical du quotidien, qui publie un poème chaque semaine. Voici son annonce de démission.

Je viens de donner ma démission de mon poste de rédactrice en chef de la rubrique Poésie du New York Times Magazine. 

La guerre de l’État d’Israël contre la population de Gaza, soutenue par les USA, n’est une guerre pour personne. Elle n’offre aucune sécurité, ni pour Israël, ni pour les USA, ni pour l’Europe, et surtout pas pour les nombreuses personnes juives dénigrées par ceux qui prétendent abusivement se battre en leur nom. Les seuls à en tirer un profit mortel sont les intérêts pétroliers et les fabricants d’armes.

Le monde, l’avenir, nos cœurs, tout devient plus petit et plus difficile à cause de cette guerre. Il ne s’agit pas seulement d’une guerre de missiles et d’invasions terrestres. Il s’agit d’une guerre permanente contre le peuple de Palestine, un peuple qui résiste depuis des décennies à l’occupation, aux déplacements forcés, aux privations, à la surveillance, au siège, à l’emprisonnement et à la torture.

Vu que notre statu quo est une expression personnelle, le mode de protestation le plus efficace pour les artistes est parfois de refuser.

Je ne peux pas écrire sur la poésie au milieu des tons “raisonnables” de ceux qui cherchent à nous acclimater à cette souffrance déraisonnable. Finis les euphémismes macabres. Finis les paysages d’enfer verbalement aseptisés par du blabla. Finis les mensonges va-t-en-guerre.

Si cette démission laisse dans les news un trou de la taille d’une poésie, alors c’est là la vraie forme du présent. 

Manifestation pour la Palestine  devant le siège du New York Times le 9 novembre 2023

 

29/08/2023

LUIS E. SABINI FERNÁNDEZ
Israel ahora avasallada: el discurso como inversión de la verdad

Luis E. Sabini Fernández, Revista Futuros, 27-8-2023 

Sumamente ilustrativa es la “reacción moral” que les ha acometido a sionistas escandalizados por las novedosas exigencias de la administración Biden al Estado de  Israel, en lo que atañe a “derechos palestinos”.

 
Últimas encuestas: estado de ánimo antiisraelí en USA
Danziger, The Rutland Herald


Nos tememos que el mismo Biden debe  estar también escandalizado. Pero es expresión de los tiempos que corren, tan democráticos, tan pluralistas, tan antirracistas, tan apegados al “pensamiento correcto”… este “aire de época” ha metido a Biden y a su equipo progre en este berenjenal ideológico y táctico.

Ya no tenemos  un Teddy Roosevelt que elegía la política del garrote para enderezar la fila de naciones satélites, ya no tenemos un Winston Churchill que se vanagloriaba de gasear “negros retobados” o de bombardear sus aldeas; ya no tenemos (por lo menos en la arena política), a un wasp de pura raza que proclame con fundamentos éticos, religiosos y científicos que a la raza  blanca dios le ha encomendado la tarea de guiar y/o domesticar a las otras razas (o quitarlas del medio, si molestan más de la cuenta).

Una escandalizada Caroline lo expresa con todas las letras: “Informe del Dpto. de Estado niega terminantemente que  el estado judío tenga el derecho de imponer sus leyes a los ciudadanos árabes.” [1]

Prosigue Caroline: “Veamos, por ejemplo, la sección del informe acerca de los esfuerzos de Israel  para combatir las tomas ilegales de los beduinos en el sur de Israel. De acuerdo con la oenegé israelí Regavim que documenta las construcciones árabes ilegales: la minoría beduina israelí ha ocupado tierra en la zona del Negev más extensa que Jerusalén, Tel Aviv y Bersheva unidos… Unos 82 mil beduinos  –menos del 1% de la población israelí–  han ocupado unos 150 mil acres [60 mil ha]. El otro 99% de Israel reside en unas 232 mil acres [algo menos de 100 mil ha].” Caroline emplea la comparación de Regavim pero no dice  que lo que habitan los beduinos es un desierto en el cual con minimalismo sobreviven humanos allí, y que los otros millones que habitan Israel lo hacen en otras condiciones radicalmente distintas, urbanas, industriales.

De acuerdo con Hashomer Hadahash, otra oenegé israelí,  “que protege las tierras rurales israelíes del terrorismo agrícola árabe [sic], los beduinos se han convertido en bandoleros que reclaman paga por protección.”

Caroline lleva con empeño el discurso a la inversión de lo que verdaderamente ha acontecido. Si no fuera históricamente deleznable habría que aplaudir la construcción de semejante libreto.

Repasemos: Caroline ve “esfuerzos de Israel para combatir las tomas ilegales de los beduinos en el sur de Israel”. Sin embargo, los beduinos han habitado esa región   –el desierto de Négev– unos cuantos siglos antes de que los sionistas en el s XX decidieran apropiarse de ese territorio. Caroline habla de toma “ilegales” porque los beduinos no han usado el derecho del ocupante; sin duda, el sentido común ancestral jamás les habría aconsejado usar ese derecho, porque el derecho del ocupante no rige para que lo ejerciten los ocupados: los beduinos ocupan porque saben a ciencia cierta o a experiencia vivida con el colonialismo, que los reclamos judiciales de los “originarios” no existen; si existen no son reconocidos.

Así que los palestinos en general, beduinos o no, carecen en Israel de todo amparo legal; por eso a palestinos a quienes se les arrebató la tierra (y generalmente mucho más) no se les ha reconocido derecho alguno en Israel, pese a todas las disposiciones “internacionales” en favor de refugiados, que obligan a los estados a diversos resarcimientos, que Israel jamás ha cumplido.

Hasta el diario israelí Haaretz ha informado que ‘el 95% del agua disponible en la Franja de Gaza no sería potable y estaría mezclada con aguas residuales y plaguicidas’.[2]

¡Cosas veredes, Sancho! Mencionar tantas veces “el terrorismo  árabe” sin señalar los disparadores; lo que ha hecho el sionismo a lo largo de las décadas y ahora ya de los siglos es –precisamente–  ejercer terrorismo sobre la población palestina árabe, para seguir despojándola de sus tierras; arrancando de cuajo naranjos, vides y olivos algunos centenarios; arrojando aguas servidas de sus poblaciones hacia la tierra costera en que vive, por ejemplo, la población de la Franja de Gaza; impidiendo a campesinos y pobladores palestinos atesorar la escasa agua de lluvia y aplicando “torniquetes” por el estilo. Invadiendo sus aldeas, que palestinos mantienen con apego a sus cultivos en pequeña escala tratados con esmero, tan distantes de los proyectos agroindustriales que se impulsa en la moderna Israel, cargados de agrotóxicos.

Esta curiosa invocación a derechos humanos de parte de violadores sistemáticos y de muy larga data es una muestra de lo difícil que es alcanzar acuerdos con cierta justeza, dignidad.[3]

¿Qué es lo que ha disparado esta ola de quejas, advertencias, reconvenciones? Un señalamiento, apenas, del presidente estadounidense Biden sobre procederes israelíes ante los beduinos, por ejemplo, “ignorando su estilo seminómade de vida”.[4]

Hay, empero, otros puntos de fricción, que podrían explicar tanta molestia.

Pramila Jayapal, miembro de la Cámara Baja de EE.UU., ha provocado un cortocircuito cumpliendo el papel del niño pequeño que preguntó en voz alta en el desfile ¿por qué el rey está desnudo? Entonces, la verdad se hizo inevitable, incontenible.

La demócrata de origen indio Jayapal, morocha, dijo una palabra: que Israel era “racista”. Solo eso.

En su cámara salieron muchísimos otros demócratas a negar semejante afirmación y se dedicaron a pasar la mano por el lomo de la entidad, ya no mítica sino bíblica, que han auspiciado y protegido (invirtiendo las relaciones habituales, ese ente bíblico les ha dado de comer a la inmensa mayoría de congresales de EE.UU. bajo la forma de siempre generosas dádivas).

En las huestes demócratas se forjó un cuarteto de mujeres críticas a la conducta  de Israel hace unos pocos años, que ha devenido últimamente de ocho miembros (ahora mixto), bautizados como “la Escuadra”. Pero recordemos que los congresales demócratas en EE.UU. son ahora (que están en minoría) 212. Y que haciendo una simple regla del tres, vemos que la Escuadra” no llega ni al 4% de ese “cuerpo” legislativo…

Patrick Chappatte, Le Temps, Suiza

Pero la indignación de Caroline Glick no tiene freno y eleva el discurso como inversión de la verdad a nuevas alturas.

Sostuvo que: “Biden se ha insertado  en las peleas domésticas israelíes acerca de los procesos judiciales como nunca lo había hecho hasta ahora el gobierno de EE.UU.” [5]

Esta afirmación de Glick es presuntamente cierta; lo que llama la atención es la ceguera militante de la comentarista para siquiera atisbar si los israelíes se han insertado en las peleas domésticas estadounidenses  acerca de una cantidad inmensa de cuestiones; la violencia en países musulmanes, los informes que resultaron falsos sobre armamento en países “no amigos”, los asesinatos del EdI de ciudadanos norteamericanos como Rachel Corrie o la periodista palestino-estadounidense Shireen Abu Akleh; la expansión territorial israelí durante las visitas presidenciales estadounidenses; el control por empresas israelíes de la frontera mexicano-estadounidense, con “la asistencia” de, por ejemplo, el Golan Group,  son apenas unos pocos ejemplos de la incidencia israelí en la vida y las decisiones de EE.UU. y sus habitantes.

Algunos investigadores van mucho más allá y hablan de una verdadera dependencia o sumisión estadounidense a manos de los que toman las decisiones desde Israel. Véase, por ejemplo, el enfoque de Gilad Atzmon, él mismo judío:[6] “Estados Unidos está dispuesto a sacrificar a sus jóvenes soldados, intereses nacionales e incluso su economía por Israel”.  “Los grupos de presión israelíes parecen creer que en realidad son más poderosos y ciertamente más importantes que la constitución estadounidense”. [7]

Y dos intelectuales norteamericanos, John J. Mearsheimer y Stephen M. Walt,  se preguntan y nos contestan: “¿Por qué los EE. UU. están dispuestos a dejar de lado su propia seguridad anteponiendo los intereses de otro estado? Podríamos suponer que el vínculo entre los dos países se basa en intereses estratégicos comunes o en imperativos morales muy convincentes. […] sin embargo, ninguna de esas dos explicaciones justifica la importante cantidad de material y apoyo diplomático que los EE. UU. proporcionan a Israel. En lugar de eso, el empuje de la política estadounidense en la región se debe casi totalmente a la política interna de los EE. UU., especialmente a las actividades del «Lobby israelí».” [8]

Con otra carga, decía lo mismo el carnicero Ariel Sharon: “Los judíos controlamos América y los norteamericanos lo saben”. No se equivocaba, aunque asquee tanta franqueza.

Estamos en una era de alta sensibilidad ante el escamoteo de libertades democráticas… propias.

Por eso, nos recuerda dolorido Weinthal, que: “La alegada interferencia de Biden en los asuntos domésticos de Israel ha sido una fuente de angustia entre algunos israelíes y en varios políticos republicanos aspirantes a la presidencia.” (ibíd.)

Biden no puede soportar tanto dolor y vejamen israelí: “le dijo a Herzog que le enviara a Netanyahu la convicción que el compromiso de EE.UU. [America, dijo],  hacia Israel es firme y a prueba de balas.” (ibíd.)

Y para que la reconciliación sea plena, Biden ha prometido un ‘plan nacional contra el antisemitismo’.[9]

La Doble Alianza (que en realidad es una triple, con el Reino Unido) sigue incólume.


Viene del Primer Ministro Netanyahu:
Por favor, respete el derecho del Estado de Israel a existir.
Agradecemos su cooperación mientras lo construimos a sus espaldas.
XO (Besos y abrazos),
Bibi

Viñeta de Christofer Weyant, The Boston Globe


Notas


[1]   Caroline Glick, ”The Biden Adminstration Sinister Turn Against Israel” (El gobierno de Biden hace una siniestra movida contra Israel), Newsweek,  24 marzo 2023.

[3]  La violencia terrorista en Palestina se registra con asesinatos de comandos sionistas desde por lo menos la segunda década del s XX; los primeros atentados de ese tipo llevado a cabo por organizaciones palestinas datan de la séptima década del mismo siglo: durante medio siglo los palestinos fueron solo víctimas en el rubro abominable del “terrorismo”.

[4]  Glick, ibíd.

[6]   No sólo judío sino originariamente sionista y creyente de su abuelo, organizador de violencia contra palestinos. Como conscripto, confiesa, tuvo el sacudón de su vida, porque conoció, entre sonrisas de suficiencia de sus pares, las jaulas –que él había tomado como perreras– en que albergaban a los palestinos más dignos o rebeldes; jaulones donde no se puede permanecer ni acostado ni parado. Y a la vez, conoció personalmente a palestinos encarcelados y muy dignos. Y el sacudón psíquico fue tan fuerte que abandonó primero el ejército, luego el sionismo y finalmente el país y la tribu. Hoy tiene solo la ciudadanía británica.

[7]  La identidad errante, Editorial Canaán, Buenos Aires, 2012.

09/01/2022

ANTONIO MAZZEO
Google renforce sa mainmise sur la toile en rachetant l’entreprise israélienne de « cybersécurité » Siemplify

Antonio Mazzeo, Pagine Esteri, 7/1/2022
Traduit par
Fausto Giudice, Tlaxcala

Google acquiert une startup israélienne et renforce sa présence sur le marché mondial de la cybersécurité. Dans un communiqué de presse publié le 4 janvier, la société informatique transnationale dont le siège est aux USA a annoncé l'acquisition de Siemplify, une société leader dans la gestion et l'analyse de données et fournisseur de SOAR (Orchestration de la sécurité, automatisation et réponse), dont le siège est à Ramat Gan, une ville située dans la banlieue est de Tel Aviv. Google aurait dépensé pas moins de 500 millions de dollars pour cette opération.

« Siemplify partage notre vision dans le secteur de la cybersécurité et, avec l'équipe de spécialistes de Google Cloud, aidera les entreprises à mieux gérer leur réponse aux menaces », déclare la direction de la transnationale. Plus précisément, les applications de la start-up israélienne seront mises à disposition de la Google Cloud Platform, la suite de services de « cloud computing » que Google utilise pour ses produits les plus connus, tels que le moteur de recherche éponyme, Gmail, Google Drive et la chaîne YouTube.

 « À l'heure où les cyberattaques augmentent rapidement en fréquence et en complexité, c'est le meilleur moment pour que les deux entreprises travaillent ensemble », ajoute le service de presse de Google Cloud. « Avec Siemplify, nous allons changer les règles sur la façon dont les organisations chassent, détectent et répondent aux cybermenaces. La plateforme de Siemplify permet aux analystes du Security Operation Center de gérer les réponses avec rapidité et précision et sera intégrée au groupe de cybersécurité Chronicle de Google Cloud. Sa capacité SOAR éprouvée, combinée à l'approche innovante de Chronicle, constituera une étape importante dans l'amélioration des outils mis à la disposition du secteur de la cybersécurité ».

 Les fondateurs de Siemplify : de gauche à droite Alon Cohen, Amos Stern et Garry Fatakhov. Photo : Siemplify

 Siemplify a été fondée en 2015 et compte parmi ses principaux clients Amazon Web Services, Microsoft Azure, McAfee, Cisco et certaines des principales entreprises et start-ups de sécurité d'Israël. Le cofondateur et PDG est Amos Stern, anciennement analyste au sein du département des renseignements des forces armées israéliennes, puis directeur des ventes de la division Cyber & Intelligence d'Elbit Ltd, l'une des plus grandes entreprises du complexe militaro-industriel israélien. Le cursus professionnel de l'autre cofondateur et directeur général de Siemplify, Alon Cohen, est similaire.

27/06/2021

RAMZY BAROUD
Aunque la mona se vista de seda…: ¿Por qué Washington se muestra adulador con el nuevo Gobierno de Israel?

Ramzy Baroud , 23/6/2021
Traducido del inglés por
Sinfo Fernández
Original inglés Versión francesa

Cuando el expresidente de USA, Barack Obama, utilizó un viejo tópico para denigrar a su oponente político, el difunto senador John McCain, desató una controversia política que duró varios días.
“Aunque la mona se vista de seda, mona es y mona se queda”, dijo Obama en un evento de campaña en 2008. La máxima indica que los cambios superficiales no influyen en los resultados y que modificar nuestra fachada no altera lo que realmente somos.
Los políticos usamericanos son toda una autoridad en ese tema. Son expertos en cambios artificiales, retóricos y, en última instancia, superficiales. Una vez más, los maquilladores políticos de Washington están demasiado ocupados haciendo ese trabajo.
Desde el dramático derrocamiento de su antiguo mentor, el primer ministro israelí Benjamin Netanyahu, el nuevo primer ministro de Israel, Naftali Bennett, se presenta ahora como la alternativa al estilo político derechista, chovinista y pendenciero de Netanyahu. Sin embargo, para que esto suceda, se necesita más maquillaje.
Mucho podría decirse sobre Bennett y su partido de ultranacionalistas y extremistas de derecha, Yamina.
 


Naftali Bennett por Emad Hajjaj

12/05/2021

USA no ayuda a Israel, le rinde tributo

  John V. Whitbeck, CounterPunch, 12/5/2021

Traducido del inglés por Sinfo Fernández


John V. Whitbeck
 es un abogado internacional que ha asesorado al equipo negociador palestino en las conversaciones con Israel.

A raíz del reciente informe de Human Rights Watch sobre el apartheid, la persecución y la barbarie israelí en curso en Jerusalén, va aumentando lentamente el puñado de políticos estadounidenses valientes que se atreve a desafiar la afirmación públicamente proclamada del presidente Biden de que sería “absolutamente intolerable” condicionar la “ayuda” usamericana a Israel a cualquier comportamiento de este país, y afirmar que dicha “ayuda” debería estar condicionada, al menos hasta cierto punto, a las violaciones israelíes de los derechos humanos, del derecho internacional y de las propias leyes usamericanas con respecto al uso de las armas que USA le proporciona.

Si bien esta modesta tendencia de apoyar, por mera cuestión de principios, los derechos humanos y el derecho internacional por parte de un simple puñado de políticos estadounidenses debe considerarse alentadora, la tradición de caracterizar como “ayuda” los pagos del gobierno de USA a Israel (actualmente por un mínimo de referencia de  3.800 millones de dólares por año, negociado y acordado por un presidente Obama saliente para el próximo ciclo de pagos de diez años, inevitablemente complementado con numerosos pagos adicionales) también debería cuestionarse.

Israel no es un país pobre. En las últimas clasificaciones de la ONU, su PIB anual per cápita de 46.376 dólares lo situó en el puesto 19º entre los 193 estados miembros de la ONU, por delante de Alemania (20º), el Reino Unido (24º), Francia (26º) y Arabia Saudí (41º).

Los pagos garantizados que los gobiernos usamericanos negocian con los gobiernos israelíes y se comprometen a pagar a Israel no se negocian ni se pagan porque Israel necesite dinero. Se negocian y se pagan como manifestaciones públicas de la sumisión y servidumbre usamericanas.

El término preciso y adecuado para tales pagos es “tributo”, definido por el diccionario como “un pago que un Estado o gobernante realiza periódicamente a otro, especialmente como señal de dependencia”.

Desde que Israel atacó el buque USS Liberty en 1967, matando a 34 usamericanos, hiriendo a otros 171 e infligiendo 821 orificios de cohetes y ametralladoras en el barco, y el presidente Johnson ordenó un ocultamiento que constituía una rendición virtual, el gobierno de USA ha estado recibiendo órdenes y rindiendo tributo a Israel, con unas consecuencias para su reputación y su papel en el mundo mucho más costosas que el simple dinero.

De hecho, la relación usamericana con Israel priva a USA de toda credibilidad cuando acusa de violaciones de los derechos humanos o del derecho internacional a países que no le gustan por otras razones.

Si las percepciones y el discurso popular en USA pudieran transformarse para reconocer que los compromisos del gobierno de pagos a Israel constituyen un tributo a una potencia dominante en lugar de una “ayuda” a una nación necesitada, podría haber alguna esperanza de una declaración de independencia usamericana, que viene retrasándose desde hace mucho tiempo, y de un papel usamericano más constructivo y honorable en el mundo.