Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala
Goldberg est chroniqueuse de la rubrique Opinion du Times depuis 2017. Elle est l’auteure de plusieurs ouvrages sur la politique, la religion et les droits des femmes, et a fait partie d’une équipe qui a remporté un prix Pulitzer pour le service public en 2018 pour avoir dénoncé le harcèlement sexuel sur les lieux de travail.
Lorsque Donald Trump, s’exprimant
aux côtés du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, a annoncé cette
semaine que les USA prendraient le contrôle de Gaza et réinstalleraient «
définitivement » sa population ailleurs, peu de politiciens usaméricains l’ont
pris au sérieux.
Dans les
jours qui ont suivi la proposition grotesque du président, ses conseillers et
alliés ont, comme à leur habitude, tenté de la réorienter vers une voie plus
sensée. Le secrétaire d’État, Marco Rubio, par exemple, a prétendu
que Trump avait simplement fait une offre généreuse pour aider Gaza à se
reconstruire. Israël, cependant, a compris la portée considérable des propos de
Trump. Les USA n’ont évidemment pas l’intention de construire une Riviera
moyen-orientale à la frontière israélienne. Ce qu’il a fait, cependant, c’est
accorder à Israël une nouvelle licence extraordinaire pour écraser les
Palestiniens à Gaza, et peut-être aussi en Cisjordanie.