La perle du jour

 « Le public n'est plus dupe des mensonges propagandistes qui résonnent dans les médias. Ces lettres ont été écrites par un petit groupe de radicaux, manipulés par des organisations financées par des fonds étrangers dans le seul but de renverser le gouvernement de droite. Ce n'est pas une vague. Ce n'est pas un mouvement. C'est un petit groupe de retraités bruyant, anarchiste et déconnecté, dont la plupart n'ont pas servi [dans l’armée] depuis des années ». C’est ainsi que Netanyahou a réagi aux pétitions qui se succèdent en rafales, émanant de centaines et de milliers de réservistes de l’armée de l’air, du corps médical militaire, de la marine, demandant au gouvernement d’arrêter de bombarder Gaza pour épargner les Israéliens encore captifs [les fameux « otages », qui sont encore une trentaine en vie plus une trentaine à l'état de cadavres]]. Bibi, qui a 75 ans, n’a pas l’intention, quant à lui de devenir un paisible retraité, ni bruyant ni silencieux. Les pilotes signataires de la première pétition seront rayés des cadres de l’armée génocidaire, ce qui est une bonne chose.

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19/08/2024

NAGHAM ZBEEDAT
Une poétesse, une championne de karaté, un artiste célèbre : les histoires de vie de 40 des 40 000 Palestinien·nes tué·es à Gaza

 

Nagham Zbeedat, Haaretz,15/8/2024
Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala

Alors que le ministère de la santé de Gaza annonce plus de 40 000 morts, ce projet raconte l’histoire des Palestiniens tués à Gaza depuis que le Hamas a lancé son attaque contre Israël le 7 octobre, un instantané de 40 vies perdues à cause des frappes aériennes israéliennes, du manque de soins médicaux ou de la malnutrition.

Les informations présentées ont été recueillies à partir de diverses sources, notamment des entretiens avec des amis et des membres de la famille des personnes décédées, des hommages et des récits rendus au public, ainsi que des articles de presse.

Les chiffres du ministère de la santé dirigé par le Hamas ne font pas de distinction entre les civils et les combattants, mais les organisations internationales, les gouvernements et les médias s’accordent à reconnaître la crédibilité de ces données.