La perle du jour

 « Le public n'est plus dupe des mensonges propagandistes qui résonnent dans les médias. Ces lettres ont été écrites par un petit groupe de radicaux, manipulés par des organisations financées par des fonds étrangers dans le seul but de renverser le gouvernement de droite. Ce n'est pas une vague. Ce n'est pas un mouvement. C'est un petit groupe de retraités bruyant, anarchiste et déconnecté, dont la plupart n'ont pas servi [dans l’armée] depuis des années ». C’est ainsi que Netanyahou a réagi aux pétitions qui se succèdent en rafales, émanant de centaines et de milliers de réservistes de l’armée de l’air, du corps médical militaire, de la marine, demandant au gouvernement d’arrêter de bombarder Gaza pour épargner les Israéliens encore captifs [les fameux « otages », qui sont encore une trentaine en vie plus une trentaine à l'état de cadavres]]. Bibi, qui a 75 ans, n’a pas l’intention, quant à lui de devenir un paisible retraité, ni bruyant ni silencieux. Les pilotes signataires de la première pétition seront rayés des cadres de l’armée génocidaire, ce qui est une bonne chose.

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16/06/2021

Les Palestiniens ont un message clair pour le nouveau gouvernement israélien

Ahmad Majdalani, Haaretz, 14/6/2021

Traduit par Fausto Giudice

Le Dr Ahmad Majdalani (Damas, 1956) est membre du comité exécutif de l'OLP et président du Département du travail et de la planification de l’Autorité palestinienne à Ramallah. @MajdalaniAhmad

Bennett va-t-il perpétuer les politiques toxiques de Netanyahou à l'égard des Palestiniens ? L'Union européenne et l'administration Biden vont-elles confirmer leurs belles paroles sur les droits et la liberté ?

Après avoir consacré sa carrière politique à la destruction de toute perspective de paix, le départ de Benjamin Netanyahou ne sera pas pleuré par grand monde, à l'exception de ses amis Orban, Bolsonaro et de l'équipe à l'origine du « Deal du siècle » du président Trump.

Mais la vraie question ne concerne pas un nom, un individu, mais les politiques qui représentent son véritable héritage : l'incitation à la haine, le racisme, la discrimination et une occupation coloniale illégale font partie des politiques que M. Netanyahou a si fortement inscrites dans la vie politique d'Israël par le biais de lois telles que la loi sur l'État-nation juif.

Et la vraie question est maintenant de savoir si le nouveau gouvernement israélien se contente de changer de nom, ou s'il a l'intention de mettre fin à cet héritage colonial raciste au profit d'une solution politique globale et juste avec le peuple palestinien.