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24/02/2025

Madrid, 3 mars : 4ème anniversaire des rassemblements hebdomadaires pour les prisonniers politiques sahraouis



 

Le lundi 3 mars, le Mouvement pour les prisonniers politiques sahraouis fête ses quatre ans de rassemblements hebdomadaires devant le ministère espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération pour dénoncer l’occupation marocaine du Sahara occidental et manifester sa solidarité avec les prisonniers politiques sahraouis. Comme leur nom l’indique, ils ont été condamnés par le Maroc dans des procès truqués pour avoir demandé pacifiquement le droit à l’autodétermination qui leur revient.

Ces prisonniers ont été torturés. Ils sont condamnés à des peines très lourdes - il y a 9 condamnations à perpétuité - et vivent dans des conditions carcérales dégradantes. Les éléments les plus révélateurs de leur situation sont peut-être l’isolement - certains prisonniers sont en isolement depuis plus de sept ans - et le manque de soins médicaux. Un cas de septicémie n’est pas traité, un cas de tuberculose non plus, un malade atteint d’un cancer à la poitrine et d’asthme est transféré dans une zone pestilentielle. Il y a d’autres exemples. On les laisse mourir dans la souffrance alors que ce n’était pas ce à quoi ils ont été condamnés.

Nous avons saisi le ministère des Affaires étrangères car l’Espagne est responsable de cette occupation. Elle a cédé ce que l’Espagne considérait comme sa 53ème  province au Maroc et à la Mauritanie sans avoir organisé de référendum d’autodétermination pour les Sahraouis. Au cours de ces 50 années, l’Espagne n’a pas assumé ses responsabilités. Aujourd’hui, la situation est encore pire lorsque le président Sánchez présente « la proposition marocaine d’autonomie (lire annexion) comme la base la plus sérieuse, crédible et réaliste pour la résolution de ce différend ». Nous ne parlons pas d’un différend, nous parlons d’une occupation, et Sánchez n’ignore pas que ses propos portent atteinte au droit international.

Tous les lundis, nous demandons au ministre d’agir, de servir de médiateur, de défendre ces prisonniers innocents, car il est tenu de le faire par la conscience de ce pays envers les Sahraouis et la position de l’Espagne en tant que puissance administrante de la région du Sahara occidental.