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Sergio Rodríguez Gelfenstein
¿Qué hará Marcos Rubio? 

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16/09/2022

EDITORIAL ALMUZARA
El Frente Polisario desde sus orígenes hasta la actualidad
Nuevo libro de Carlos Ruiz Miguel

https://grupoalmuzara.com/libro/9788411312134_portada.jpg

¿Por qué nació? ¿Por qué continúa existiendo? ¿Qué papel juega hoy en el orden internacional?

Idolatrado por unos, calumniado por otros, desconocido para la mayoría, ¿qué es en realidad el Frente Polisario?

El Frente Polisario es la organización creada para liberar al Sahara Occidental del colonialismo. Idolatrado o calumniado, se habla mucho del Frente, pero se le conoce poco. A menudo los mismos que afirman que la relación con Marruecos es de la máxima importancia en la política exterior española desconocen o fomentan el desconocimiento sobre el Frente Polisario, a pesar de que éste es una de las preocupaciones máximas de la política exterior de Marruecos. Y precisamente por eso el conocimiento del Frente Polisario resulta necesario no sólo para entender la política regional en el Norte de África sino también para poder enjuiciar la política exterior de España.

Quienes vivieron los últimos años de la presencia española en el Sahara Occidental han oído hablar mucho del Frente Popular de liberación saharaui (el Frente Polisario), pero quizá tienen un conocimiento incompleto del mismo. En estos últimos años, las generaciones más jóvenes oyen hablar del Frente Polisario por hechos como la acogida en un hospital español al Secretario General del Frente Polisario o las crisis en las relaciones con Marruecos o Argelia.

Desde su nacimiento en 1973, no es posible entender la historia del Sahara Occidental sin conocer también la historia del Frente Polisario. Desde entonces hasta hoy, el Frente Polisario ha cometido aciertos y errores, ha tenido éxitos y fracasos, ha sufrido deserciones y ha sido calumniado. En circunstancias internas y externas extraordinariamente difíciles ha experimentado cambios importantes tratando de adaptarse, con resultados diversos, a las nuevas circunstancias.

Este libro quiere acercar al lector al conocimiento del Frente Polisario, mostrando sus objetivos iniciales y sus objetivos actuales, sus fortalezas y sus debilidades, sus principales figuras.

Carlos Ruiz Miguel
Carlos Ruiz Miguel es catedrático de Derecho Constitucional de la Universidad de Santiago de
Compostela (USC) y director del Centro de Estudios sobre el Sáhara Occidental (CESO) de esta Universidad. Autor del libro “El Sahara Occidental y España” (Dykinson, 1995). Coautor con Moisés Ponce de León Iglesias y Yolanda Blanco Souto de “El Sáhara Occidental. Prontuario jurídico. 15 Enunciados básicos sobre el conflicto” (Andavira/CESO, 2ª ed. 2019 y 1ª ed. en Argentina, CESO/CTA-ATE, Buenos Aires, 2022) también publicado en inglés, en 2018, y en francés, en 2019. Coautor con Yolanda Blanco de “Historia filatélica del Sahara Occidental Español” (Andavira/CESO, 2022). Ha contribuido en capítulos de libro relacionados con el Sahara Occidental publicados en España, Francia, Italia, Bélgica, Holanda, Austria, Rusia, Sudáfrica y es responsable de artículos sobre el Sahara Occidental publicados en revistas científicas de España, Francia, Argelia, México, Colombia y Venezuela.

PVP: 17,95 €
ISBN: 978-84-11312-13-4
Páginas: 240
Tamaño: 15 x 24 cm
Encuadernación: rústica con solapas
Publicación: 09/09/2022
Edición ilustrada


26/05/2021

Le deal Maroc-Israël de Trump comporterait «une clause secrète»
Entretien avec le professeur Carlos Ruiz Miguel


Tarek Hafid, Sputnik News, 25/5/2021 

Professeur de droit constitutionnel, Carlos Ruiz Miguel explique dans un entretien à Sputnik les raisons qui ont poussé le Maroc à provoquer une crise migratoire en Espagne. Selon lui, cette pression contre Madrid serait en partie liée à l’engagement pris par le Maroc auprès des États-Unis et d’Israël d’ouvrir une ambassade à Jérusalem.

En normalisant ses relations avec Israël en contrepartie d’une reconnaissante par Washington de sa souveraineté sur le Sahara occidental, le Maroc aurait-il signé un contrat qu’il est aujourd’hui incapable de remplir? C’est la conviction de Carlos Ruiz Miguel, professeur de droit constitutionnel à l’université de Saint-Jacques-de-Compostelle et directeur du Centre d’étude sur le Sahara occidental (CESO).

Dans cette interview accordée à Sputnik, il estime que l’engagement pris en décembre 2020 par le roi Mohamed VI avec le président américain de l'époque, Donald Trump, et le PM israélien Benjamin Netanyahou comportait une clause secrète prévoyant «l’ouverture d’une ambassade marocaine à Jérusalem». Selon lui, mettre en œuvre cet engagement serait inacceptable pour l’opinion publique du royaume, qui reste très attachée au principe de soutien à la cause du peuple palestinien.

Le professeur Carlos Ruiz Miguel assure que le Maroc craint un revirement des États-Unis et d’Israël, et qu’il s’est donc attelé à utiliser la carte de «l’immigration clandestine pour faire pression sur l’Espagne afin obtenir une reconnaissance de sa souveraineté sur le Sahara occidental». La légitimité de l’Espagne- force administrante de ce territoire situé à l’ouest du Maghreb au regard du droit international, serait une victoire diplomatique réelle pour le Maroc.

Auteur de plusieurs ouvrages sur le droit constitutionnel espagnol et marocain ainsi que «Sahara Occidental. Abrégé juridique, 15 énoncés de base sur le conflit», un ouvrage de référence sur le dossier sahraoui, le professeur explique que le Maroc actionne d’autres leviers, notamment «le trafic de stupéfiants», «le terrorisme» et plus récemment la question de «l’édifice volcanique sous-marin Tropic» pour marquer des points dans le dossier sahraoui.

Situé au large des îles Canaries et des côtes du Sahara occidental, ce volcan sous-marin riche en terres rares est l’objet d’un conflit entre Madrid et Rabat, qui le revendique dans le cadre de la délimitation de ses frontières maritimes.

Sputnik: Le Président sahraoui Brahim Ghali est cité à comparaître devant la justice espagnole le 1er juin dans le cadre d’une plainte pour «torture». Une seconde affaire judiciaire est également en cours dans le cadre d’un dossier de «crime contre l’humanité». Est-ce que ces procédures peuvent aboutir?

Carlos Ruiz Miguel: «D'après mes informations il n'y a pas "une seconde affaire en cours dans le cadre d’un dossier de crime contre l’humanité". Il s'agit seulement d'une affaire qui fait suite à la plainte déposée en décembre 2007.

Il faut lire la plainte pour constater que les accusations contre Brahim Ghali sont faibles. Justement, deux supposées victimes disent que Ghali était un des tortionnaires, comme elles auraient pu citer n'importe quel autre nom. On évoque également le supposé témoignage d'une fillette de 2 ans qui avait vu comment un commandant militaire sous la direction de Ghali avait tué sa mère à Tarfaya (Maroc). Il s'agit tout simplement d'introduire son nom parce qu'il était ministre de la Défense [de la République Arabe Sahraouie Démocratique].»

Sputnik: La crise des migrants de Ceuta doit-elle être perçue comme une agression du Maroc, comme l'affirme le gouvernement espagnol? Dans ce cas, comment Rabat en est-il arrivé à agir en totale impunité pour s’imposer face à l’Espagne?

Carlos Ruiz Miguel: «Il s'agit d'une agression. Il s'agit d'une action délibérée pour faire entrer en Espagne des milliers de personnes pour envahir la cité de Ceuta. Pourquoi Mohamed VI agit-il en toute impunité? C'est sans doute l'effet des actions de lobbying auprès de certains gouvernements, notamment les États-Unis et la France.»

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