La perle du jour

 « Le public n'est plus dupe des mensonges propagandistes qui résonnent dans les médias. Ces lettres ont été écrites par un petit groupe de radicaux, manipulés par des organisations financées par des fonds étrangers dans le seul but de renverser le gouvernement de droite. Ce n'est pas une vague. Ce n'est pas un mouvement. C'est un petit groupe de retraités bruyant, anarchiste et déconnecté, dont la plupart n'ont pas servi [dans l’armée] depuis des années ». C’est ainsi que Netanyahou a réagi aux pétitions qui se succèdent en rafales, émanant de centaines et de milliers de réservistes de l’armée de l’air, du corps médical militaire, de la marine, demandant au gouvernement d’arrêter de bombarder Gaza pour épargner les Israéliens encore captifs [les fameux « otages », qui sont encore une trentaine en vie plus une trentaine à l'état de cadavres]]. Bibi, qui a 75 ans, n’a pas l’intention, quant à lui de devenir un paisible retraité, ni bruyant ni silencieux. Les pilotes signataires de la première pétition seront rayés des cadres de l’armée génocidaire, ce qui est une bonne chose.

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01/08/2023

MARSHA GOLDBERG
Pas de technologie pour l’apartheid israélien!
Rassemblement devant le Sommet d’Amazon Web Services à New-York

 Marsha Goldberg, Workers World, 31/7/2023
Traduit par
Fausto Giudice, Tlaxcala

New York City - Des travailleur·ses de la technologie d’Amazon et de Google se sont rassemblés devant le sommet annuel d’Amazon Web Services au Javits Center à New York City le 26 juillet. Les travailleur·ses ont scandé haut et fort : “Palestine libre, pas de technologie pour les crimes d’Israël !”. Ce rassemblement s’inscrivait dans le cadre de la campagne “Pas de technologie pour l’apartheid”, qui se poursuit depuis deux ans.

Photo WW : Marsha Goldberg

Des pancartes peintes à la main dans la foule témoignaient de la solidarité de la classe ouvrière avec le peuple palestinien, ciblant les patrons d’Amazon et de Google pour les contrats d’un milliard de dollars qui permettent la surveillance de masse par l’État d’apartheid israélien. Sur certaines de ces pancartes, on pouvait lire : “Les travailleur·ses de la technologie uni·es contre l’apartheid israélien”, “Les travailleur·ses d’Amazon et de Google uni·es pour les droits des Palestiniens” et “Amazon profite de l’occupation militaire israélienne”.

Les premiers orateur·trices du rassemblement étaient cinq travailleur·ses de la technologie d’Amazon qui venaient de quitter le Javits Center, où ils s’étaient levés, un par un, et avaient perturbé l’ensemble du discours d’ouverture. Des représentant·es du syndicat Amazon de l’entrepôt de Staten Island - le premier entrepôt d’Amazon où les travailleur·ses ont remporté une élection de représentation syndicale - étaient présent·es en signe de solidarité.

Ils/elles ont fait le lien entre la surveillance israélienne du peuple palestinien à l’aide de la technologie d’Amazon et la surveillance des travailleur·ses dans les immenses entrepôts d’Amazon, où chaque seconde de leur temps est pistée.

Les travailleur·ses ont brandi des pancartes du Workers World Party sur lesquelles on pouvait lire : “Défendons la Palestine - le sionisme est un génocide !” et “L’apartheid israélien est un génocide financé par les USA”.