Featured articles en vedette Artículos Artigos destacados Ausgewählte Artikel Articoli in evidenza

Sergio Rodríguez Gelfenstein
¿Qué hará Marcos Rubio? 

Affichage des articles dont le libellé est Désertion. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Désertion. Afficher tous les articles

15/06/2024

FRANCO “BIFO” BERARDI
Désertez

Franco “Bifo” Berardi, il disertore, 15/6/2024
Traduit par
Fausto Giudice, Tlaxcala

Il semble que 32 % des Européens (UE) seraient prêts à tuer et à mourir pour défendre les frontières. C’est ce que dit un sondage publié par Gallup, mais je n’y crois pas.

« Le prix d'une tyrannie non contestée est le sang des jeunes et des braves »,  a déclaré Genocide-Joe Biden lors de la commémoration du Jour J, où les Russes manquaient à l’appel, peut-être un oubli du fait que l’Union soviétique a payé le prix de vingt-cinq millions de morts pendant la Seconde Guerre mondiale.

Dans son spot électoral, Ursula von den Leyden a déclaré que l’ennemi nous attaquait de l’intérieur et de l’extérieur et que, par conséquent, « NOUS SOMMES DANS UNE ÉPOQUE DE RÉARMEMENT ».

Mais selon un sondage d’opinion de Gallup International, seuls 32 % des Européens des pays membres de l’UE seraient prêts à se battre en cas de guerre.

Seulement ?

Il me semble que 32%, c’est beaucoup. Trop. Un sur trois est-il vraiment prêt à aller tuer et peut-être même mourir pour défendre les frontières et les valeurs d’une civilisation qui confisque ce que les générations passées ont gagné par des luttes sociales, qui a détruit l’environnement de la planète pour le profit d’une petite minorité ?

Est-ce qu’une personne sur trois est vraiment prête à voir son existence ruinée pour défendre... pour défendre quoi ?

La démocratie ? La démocratie qui a créé les conditions du réarmement et de la guerre atomique ?

Je ne le crois pas.

Écoutez

NdT

« Ô vous, les boutefeux
Ô vous les bons apôtres
Mourez donc les premiers, nous vous cédons le pas
Mais de grâce, morbleu
Laissez vivre les autres
La vie est à peu près leur seul luxe ici-bas
. »

Georges Brassens, Mourir pour des idées