La perle du jour

 « Le public n'est plus dupe des mensonges propagandistes qui résonnent dans les médias. Ces lettres ont été écrites par un petit groupe de radicaux, manipulés par des organisations financées par des fonds étrangers dans le seul but de renverser le gouvernement de droite. Ce n'est pas une vague. Ce n'est pas un mouvement. C'est un petit groupe de retraités bruyant, anarchiste et déconnecté, dont la plupart n'ont pas servi [dans l’armée] depuis des années ». C’est ainsi que Netanyahou a réagi aux pétitions qui se succèdent en rafales, émanant de centaines et de milliers de réservistes de l’armée de l’air, du corps médical militaire, de la marine, demandant au gouvernement d’arrêter de bombarder Gaza pour épargner les Israéliens encore captifs [les fameux « otages », qui sont encore une trentaine en vie plus une trentaine à l'état de cadavres]]. Bibi, qui a 75 ans, n’a pas l’intention, quant à lui de devenir un paisible retraité, ni bruyant ni silencieux. Les pilotes signataires de la première pétition seront rayés des cadres de l’armée génocidaire, ce qui est une bonne chose.

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11/05/2021

Colombia, pueblo de leones


Reinaldo Spitaletta, El Espectador, 11/5/2021

Se metieron con los niños sobrevivientes de la Operación Orión (decía una pancarta), con los herederos de las viejas generaciones que en Colombia agitaron calles y plazas en el formidable movimiento estudiantil de 1971 y en la huelga general (paro cívico nacional) de 1977. Los jóvenes de Colombia (“aves que no se asustan de animal ni policía”) activaron otra vez sus atributos de desobediencia civil y oposición a los desafueros oficiales.


 Y han marchado desafiando la “ley de gravedad” de la represión. Alguno se encarama a una elevada cuerda floja y ofrece su cuerpo ágil a los vientos y a los manifestantes. Una muchacha dirige una orquesta juvenil abundosa que interpreta el combativo himno del compositor chileno Sergio Ortega: “El pueblo unido jamás será vencido”. Otros caen ante las balas asesinas del régimen. Y todos siguen cantando. No se asustan, en efecto, de Zapateiros ni de los esmad.