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22/11/2021

GIUSEPPE ONUFRIO
« Phase-down » : le charbon a tiré son épingle du jeu à Glasgow

Giuseppe Onufrio, il manifesto,  14/11/2021
Traduit par
Fausto Giudice, Tlaxcala

Giuseppe Onufrio est physicien, chercheur, écologiste, directeur de Greenpeace Italie. @gonufrio

Une présence européenne décevante, marquée par l'hypocrisie et l'écoblanchiment pur et simple. Le feu vert a été donné pour l'autorisation accélérée des infrastructures de gaz fossiles, incluses dans la taxonomie proposée (pour définir ce qui est "durable") avec l'énergie nucléaire.


La conférence de Glasgow s'est terminée par un texte qui, au départ, était faible, mais qui a été encore affaibli à la dernière minute sur la question de l'élimination du charbon, à la demande de l'Inde.

Le décalage entre l'urgence des actions nécessaires et la lenteur des négociations n'est certes pas nouveau, mais cette fois-ci, il est écrit noir sur blanc.

En effet, si l'on considère les quelques aspects positifs du document, la référence au scénario de limitation à 1,5°C et la nécessité qui en découle de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 45% au cours de la décennie survivent.

Mais il n'y a pas d'écart entre la tendance actuelle (d'au moins +2,4°C) et les engagements pris pour atteindre l'objectif. La présentation de nouveaux objectifs volontaires est reportée à 2022, ce qui constitue un retard par rapport à la feuille de route fixée à Paris en 2015.

La COP26 devait se tenir l'année dernière et a été reportée en raison de la pandémie. Son importance réside dans le fait que, cinq ans après l'accord de Paris, des engagements plus ambitieux devaient être présentés, comme l'exige le mécanisme de négociation. Dès 2015, il était clair que la tendance des émissions et les engagements déjà pris conduisaient à une augmentation beaucoup plus importante de la température moyenne mondiale, bien supérieure à 2°C et donc en dehors de l'objectif de rester "bien en dessous" de ce seuil et éventuellement vers 1,5°C.

La plus grande déception concerne le charbon. L'amendement proposé par l'Inde, puis approuvé afin de clore les négociations, visant à remplacer l'élimination progressive du charbon par sa réduction (phase-down) est un signe de l'échec de cette COP26. Mais même avec cette édulcoration, le charbon reste la première source d'énergie à éliminer progressivement de la liste et il est dans l'intérêt de tous les pays de le faire, et les pays riches devraient aider à financer cette transition.

17/11/2021

RAMZY BAROUD
El Pueblo contra la COP26: Es hora ya de que políticos y multimillonarios escuchen

Ramzy Baroud, Common Dreams, 16/11/2021
Traducido del inglés por
Sinfo Fernández, Tlaxcala


Futuro verde, por Keyvan Varesi, Irán

De todos los discursos y grandilocuencias políticas de la Conferencia de las Naciones Unidas sobre el Cambio Climático de 2021 en Glasgow (COP26), las palabras del presidente mexicano, Andrés Manuel López Obrador [desde México, ya que no fue a Glasgow, dejando al canciller Marcelo Ebrard representar el país, NdE de Tlaxcala] fueron las más profundas y las menos hipócritas.


López Obrador
despotricó contra los “tecnócratas y neoliberales”, los dirigentes mundiales que tienen en sus manos el futuro de la humanidad. Esto iba en referencia directa a los líderes de los países poderosos que “aumentan su producción de combustibles, al mismo tiempo que celebran cumbres para la protección del medio ambiente” y llegan a Glasgow en aviones privados.

En efecto, la hipocresía sigue definiendo lo que se supone que es una lucha global colectiva contra el cambio climático y sus devastadoras y a menudo mortales consecuencias.

El consumo excesivo, la desigualdad y el capitalismo descontrolado no fueron las palabras clave que definieron la COP26. Fueron en gran medida ecologistas “radicales” y “de izquierdas” quienes hicieron esas alegaciones fuera de las salas de la conferencia. Señalar lo evidente se ha convertido, lamentablemente, en un acto radical.

Dentro de los elegantes salones de la cumbre, la política fue la de siempre, aunque disimulada, de preocupación virtuosa por el destino de toda la humanidad.