La perle du jour

 « Le public n'est plus dupe des mensonges propagandistes qui résonnent dans les médias. Ces lettres ont été écrites par un petit groupe de radicaux, manipulés par des organisations financées par des fonds étrangers dans le seul but de renverser le gouvernement de droite. Ce n'est pas une vague. Ce n'est pas un mouvement. C'est un petit groupe de retraités bruyant, anarchiste et déconnecté, dont la plupart n'ont pas servi [dans l’armée] depuis des années ». C’est ainsi que Netanyahou a réagi aux pétitions qui se succèdent en rafales, émanant de centaines et de milliers de réservistes de l’armée de l’air, du corps médical militaire, de la marine, demandant au gouvernement d’arrêter de bombarder Gaza pour épargner les Israéliens encore captifs [les fameux « otages », qui sont encore une trentaine en vie plus une trentaine à l'état de cadavres]]. Bibi, qui a 75 ans, n’a pas l’intention, quant à lui de devenir un paisible retraité, ni bruyant ni silencieux. Les pilotes signataires de la première pétition seront rayés des cadres de l’armée génocidaire, ce qui est une bonne chose.

Affichage des articles dont le libellé est Shaymaa Ahmed. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Shaymaa Ahmed. Afficher tous les articles

07/02/2025

SHAYMAA AHMED
“J’ai l’impression d’être une super-héroïne” : au milieu des décombres de Gaza, l’espérance vit

 Shaymaa Ahmed, The New York Times, 2/2/2025
Traduit par Fausto GiudiceTlaxcala

Shaymaa Ahmed, 21 ans, est étudiante en ingénierie à l’Université islamique de Gaza. Elle écrit depuis Deir al Balah, à Gaza.


Pendant la guerre à Gaza, un endroit appelé Taqat à Deir al Balah est devenu une bouée de sauvetage pour moi.

Taqat, qui signifie « énergies » en arabe, est un espace de travail doté d’une connexion Internet et d’une électricité rares et fiables - alimentées par des panneaux solaires - qui a été créé au milieu du chaos de la guerre pour les travailleurs indépendants et les étudiants. Il offrait quelque chose qui semblait presque impossible à l’époque : la productivité et la motivation.

J’ai commencé à y travailler en tant que responsable de projets logiciels, collaborant avec d’autres personnes tout aussi déterminées à aller de l’avant. C’était incroyable de voir comment, même dans les conditions les plus difficiles, les gens trouvaient des moyens de rester utiles, de continuer à créer et de garder espoir. Taqat m’a rappelé que même dans les circonstances les plus difficiles, nous avons le pouvoir de construire quelque chose de significatif.