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08/07/2025

LUIS E. SABINI FERNÀNDEZ
Israël, Palestine : génocide, oui ou non ? Le président uruguayen Yamandú Orsi “ne croit pas”

Luis E. Sabini Fernández, 6/7/2025
Traduit par Fausto GiudiceTlaxcala

Notre pays, l’Uruguay – et en particulier la direction politique ayant forgé l’Uruguay moderne : le batllisme, la macrocéphalie montevidéenne et le gouvernement du Front large – entretient une relation historique avec Israël dans laquelle mieux vaut ne pas trop remuer la merde.



Ainsi, à mesure que le régime israélien révèle de plus en plus ses caractéristiques premières – longtemps occultées ou camouflées derrière le cauchemar nazi de la Seconde Guerre mondiale – celles-ci sont mises à nu, notamment à travers les intifadas et les invasions sanglantes de la bande de Gaza. Ces événements dévoilent une relation coloniale sanglante entre métropole et colonie, entre peuple dominant et peuple colonisé.

À mesure que se précise la réalité coloniale, avec ses vérités fondamentales – domination des terres, racisme, suprémacisme, mépris de la démocratie – le mot « Israël » devient difficile à associer aux valeurs traditionnelles de liberté, fraternité, et respect des peuples. À l’inverse, le mot « Palestine » devient presque imprononçable pour de nombreux Uruguayens, tant il est désormais amalgamé à « groupe terroriste Hamas ».

Même si cela n’était pas nécessaire, l’histoire récente témoigne de violences extrêmes : un massacre en 2000, une invasion brutale en 2005, un rejet violent des élections libres de 2006 où les Palestiniens ont voté à la fois contre l’occupant israélien et contre l’Autorité palestinienne (devenue complice d’Israël).

La réponse israélienne ? Rejeter les résultats, emprisonner des élus démocratiquement élus, tenter de maintenir l’Autorité palestinienne au pouvoir en Cisjordanie. Hamas, ayant remporté les élections à Gaza, a déjoué la tentative de coup d’État et a conservé le pouvoir. En Cisjordanie et à Jérusalem-Est, c’est « le retour à la normale ».

Depuis 2006, Israël a mené une opération d’étouffement, de siège, d’anéantissement : blocus total, contrôle de la nourriture, destruction d’infrastructures, contamination des sols, destruction de l’aéroport et des installations portuaires, sabotage de l’électricité et des télécommunications.

Décennie après décennie, la brutalisation s’est intensifiée. La population palestinienne a subi répression policière, bombardements, exécutions sommaires. Et elle a répondu, parfois avec violence, parfois de manière spontanée ou sous forme de guérilla.

Cette guerre asymétrique, menée par ce que l’on appelle « l’armée la plus morale du monde », a conduit à une situation extrême au XXI siècle.
Yahya Sinwar, stratège du Hamas, semble avoir anticipé ce piège mortel et, le 7 octobre 2023, a lancé une opération inédite avec des moyens rudimentaires : armes de poing, deltaplanes, vélos, motos et quelques excavatrices d'occasion.


Ainsi, le Hamas a réussi à effectuer un strip-tease psychique, politique, éthique et militaire de l’armée occupante. Au prix d’un nombre de morts extrêmement élevé, ce qui engendrera des interrogations morales insaisissables sur la responsabilité d’une telle moisson de morts.
Car la mort était bien là, omniprésente. Et les mains exécutantes parfaitement visibles. Et la volonté génocidaire des commandements sionistes est également devenue explicite.

Devant un tel tableau d’atrocités, revenons à l’Uruguay.
Que nous dit le président ? Que ce n’est pas un génocide.
Des affirmations contradictoires et toutes deux valables (ou plutôt non valables).

Par exemple, pour Yamandú Orsi, un génocide serait simplement une tuerie, une manière abjecte à mes yeux de dévaluer une politique d’extermination raciste, suprémaciste, absolutiste. Orsi affirme qu’on ne peut qualifier de génocide un événement si un autre a déjà été ainsi désigné; autrement dit, il refuse de qualifier de génocide ce qui s’est passé après le 7 octobre 2023, au motif que ce qualificatif a déjà été utilisé pour des faits antérieurs. Comme si un génocidaire ne pouvait répéter son crime.

Dans son entretien à El Observador, le président précise qu’il appartient à un parti qui a tranché sur la question (comme sur bien d’autres). Il observe que « lorsque tu assumes une fonction gouvernementale, tu représentes tout le pays ». Il introduit ainsi une membrane subtile entre position partisane et fonction présidentielle – ce qui est pertinent.
Mais il ajoute, en embrouillant : « Je peux être d’accord ou pas avec la position du Front large ou celle du Parti national. » Et conclut : « Ça n’ajoute rien. »

Ce qui ressort surtout, c’est son insistance sur l’insignifiance de son avis (peut-être est-ce là sa sagesse). Il définit correctement et brièvement le concept de génocide: « Un génocide implique lextermination pour lextermination, ne laisser absolument personne de lautre camp. » Incontestable.

Mais il enchaîne : « Je ne sais pas si tel est l’objectif. Je crois que non. Je veux penser que non. » Trois phrases atrocement liées: il n’est pas certain du mépris suprême pour la vie des Gazaouis que manifeste Israël – et la majorité de ses citoyens – depuis des décennies. Il suffit de voir le bilan des Marches du retour (2019–2020), totalement pacifiques, ou le traitement dédaigneux aux checkpoints envers les malades et les femmes enceintes, soumis à l’arbitraire de soldats se comportant en petits dieux.

« Je crois que non » : faut-il y voir une simple cécité ou une rupture brutale avec la réalité ? Et cette troisième phrase : « Je veux penser que non » n’évoque plus les faits, mais le souhait de celui qui parle. Il voudrait que [l’auteur génocidaire] ne le soit pas. Cela peut révéler la conscience morale du président, mais très peu la réalité, laquelle, elle, peut ainsi être éludée. C’est ce que fait, sans honte, le gouvernement uruguayen actuel, pourtant présenté comme de gauche, honnête, épris de justice.

Le président se croit solidaire en promouvant un projet de la FAO avec « des gens du Danemark » pour les jeunes Palestiniens. À qui l’ONU enseignera l’agriculture… que les Gazaouis pratiquent depuis des temps immémoriaux. Ce qui manque aux jeunes Gazaouis, ce n’est pas la connaissance, mais la terre et la liberté. Et ce qui manque à l’ONU/FAO, c’est la honte.

Si le président Orsi montre une telle faiblesse argumentative, que peut-on attendre de la chancellerie uruguayenne, responsable directe de cette question? De la pitié.

La vice-ministre des Affaires étrangères, Valeria Csukasi – celle qui doit s’exprimer – nous explique, presque nous gronde, lorsqu’on lui demande pourquoi l’Uruguay n’utilise pas le terme de génocide à propos de Gaza :
« Je ne crois pas que ce soit une question d’utiliser ou pas ce mot. C’est quelque chose que nous surveillons en permanence à la chancellerie. Les termes en droit international ont une signification et une terminologie très précises ; nous ne les utilisons pas comme synonymes ou à notre guise, selon qu’ils nous plaisent ou non. Dans le cas du génocide, surtout en référence à la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, il y a une configuration précise de situations requises, visant l’élimination totale et intentionnelle d’un type de population, soit en raison de son origine ethnique, soit de son emplacement géographique […]. »

Et elle ajoute : « Certains estiment que ces conditions sont déjà réunies, car certains acteurs israéliens ont exprimé la volonté de faire disparaître le peuple palestinien. Tandis que d’autres – parmi lesquels se trouve encore l’Uruguay – estiment que le gouvernement israélien n’a pas encore démontré cette intention. »

Il n’a pas encore démontré l’intention ! Mais que faut-il donc de plus pour la « configurer » ?

Bombarder une ville entière, en rasant presque tous ses bâtiments, n’exprime-t-il pas la volonté de la faire disparaître ?
Étouffer l’accès à la nourriture et aux médicaments, année après année, décennie après décennie ?

Tirer ou incendier sous les tentes, de nuit, depuis des hélicoptères, n’est-ce pas une volonté (lâche) de les éliminer ?

Saboter l’accès à l’eau potable, provoquant une hausse massive des maladies, ce n’est pas suffisant ?

Détruire presque tous les hôpitaux, non plus ?
Et les centaines de journalistes assassinés ?
Ramener Gaza à “l’âge de pierre”, comme promis par “le boucher” Sharon ?
Les humilier dans les rues, aux postes de contrôle, les tuer pour n’importe quel prétexte ?

Exterminer des familles entières, enfants, adultes, anciens ?
Et lorsque leurs bourreaux – les colons – sont glorifiés, non seulement jamais punis, mais même récompensés ? Cela non plus ne démontre pas une intention génocidaire ?

Tout cela n’est pas nouveau.

Déjà en 1947, avant la création de l’État d’Israël, Folke Bernadotte, le premier médiateur de l’ONU, cherchait une négociation équitable entre Arabes et Juifs. Il déclara : « Les Juifs ne peuvent pas tout garder ; il faut partager la Palestine entre ceux qui y vivaient et ceux qui arrivent. » Il fut assassiné.
Même si l’on assista à un scandale, et que le meurtrier fut arrêté par les Britanniques, il fut vite gracié… et devint peu après garde du corps de David Ben Gourion, premier président d’Israël.

Et Bernadotte n’eut même pas droit à des funérailles officielles. L’ONU elle-même ne réagit pas. [signalons tout de même qu’aucun membre de la famille royale suédoise n'a jamais mis les pieds en Israël depuis l’assassinat du comte Bernadotte, cousin du roi, NdT]

Le génocide n’est même pas une nouveauté.

Mais il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Et il n’existe aucune clinique auditive qui puisse absoudre l’Uruguay.

L’Uruguay fut salué par Israël et les USA pour son (plutôt pitoyable) rôle dans la commission UNSCOP à la fin des années 1940.
Il fut le seul pays sud-américain à offrir refuge aux Juifs, mais pas aux militaires des pays de l’Axe.
Mais l’hospitalité du batllisme uruguayen, louable à l’égard des Juifs européens, n’a pas dépassé l’eurocentrisme. Il fut incapable de reconnaître la colonisation en cours contre les non-Européens, tels que les Palestiniens.

Ce conditionnement mental culmine dans les écrits de Julio María Sanguinetti, qui publia en 2018 La tranchée de l’Occident, répétant un siècle plus tard la thèse colonialiste et eurocentrique de Theodor Herzl: « Implanter au Proche-Orient un avant-poste de civilisation contre la barbarie [asiatique]. »

Le pouvoir israélien a pris l’Uruguay dans ses bras, et l’État uruguayen s’est laissé bercer, grisé par de tels chants.

C’est à travers les tragédies vécues par le peuple palestinien que l’on mesure l’ampleur de notre inconsistance comme pays, comme société.

Mais la résistance renaît. Et de quelle manière ! La Coordination pour la Palestine s’étend et s’enracine, irrésistiblement, dans d’innombrables villes et villages de notre pays, redonnant vie à notre dignité politique.



12/03/2024

Nous ne sommes pas d’accord avec l’exposition israélienne au Musée national des arts visuels de Montevideo

Montevideo, 13 mars 2024

A l’ensemble de la communauté,

Avec notre plus grande considération,

Nous soussigné·es appartenons à divers domaines de la culture ; nous concevons l’art comme un puissant outil de discours qui a la possibilité d’aborder et d’élargir les perspectives sur des questions difficiles et de conduire à des réflexions profondes dans l’échange qui a lieu avec celles et ceux avec qui il est partagé. Nous connaissons les tâches et les mécanismes impliqués dans la réalisation d’une exposition d’art, son commissariat et sa conception, ses temps de création et de montage, afin que le message que l’art établit soit bien présenté à ceux qui l’approchent. Nous considérons le musée comme un espace précieux pour légitimer l’art et les discours qui en découlent. Le musée est l’espace qui accomplit réellement la tâche finale de médiation avec le public, qui donne un visage à un discours.

L’une des œuvres exposées au MNAV : l’impression numérique d’Or Yogev représente Shiri Bibas et ses fils Ariel et Kfir, capturés dans le kibboutz militarisé de Nir Oz, tués, selon les Palestiniens, par un bombardement israélien à la fin du mois de novembre. L’armée israélienne a démenti ces informations, les qualifiant de "terrorisme psychologique". [Note de Tlaxcala]

C’est pour cette raison que nous souhaitons exprimer notre inquiétude concernant la récente exposition La herida más profunda [La blessure la plus profonde ; titre anglais : Le plus grand trou, NdT], organisée au Museo Nacional de Artes Visuales, l’un des espaces de médiation les plus importants de notre territoire, où sont organisées des expositions d’artistes de référence dans le domaine, placée là où se tenait précédemment le Premio Nacional de ilustración 2023. Comme l’explique le texte de l’exposition, il s’agit d’une « exposition itinérante de dix-sept artistes israéliens en hommage aux victimes de violences sexuelles et de genre lors de l’attaque perpétrée par le Hamas le 7 octobre 2023 ».


« Le plus grand trou » : affiche de l’exposition

Nous considérons qu’avec cette exposition, dont le titre suggère qu’une partie est plus touchée que l’autre, l’État légitime l’un des principaux arguments utilisés par le gouvernement israélien pour justifier le massacre et le siège du peuple palestinien depuis le 7 octobre. Il s’agit d’une exposition qui nous invite à regarder à travers le prisme d’une des parties au conflit, la plus puissante, celle qui dispose de plus de ressources économiques, d’un soutien international et qui a décidé de ne pas cesser le feu malgré les demandes de l’ONU, de diverses organisations sociales et d’une communauté internationale massive.

Dans ce contexte, nous considérons que le sujet ne peut être abordé que si l’on adopte une perspective complète sur l’ensemble du conflit, et nous nous demandons donc si le Musée national des arts visuels lui-même serait également disposé à organiser une exposition sur les abus commis par Israël à l’encontre de la Palestine. Par ailleurs, nous ne sommes pas d’accord avec l’utilisation des ressources, des espaces et des outils culturels de l’État pour soutenir directement une position dans un conflit complexe et sensible, qui a des angles, des victimes et des dommages multiples.

Enfin, nous voudrions souligner que l’intégration de cette exposition dans le Mois de la Femme ignore l’un des aspects qui unit les nouvelles vagues du féminisme, qui est de dénoncer et de ne pas perpétuer les abus contre les personnes les plus faibles, qui souffrent et ont souffert tout au long de l’histoire. Cette exposition n’appelle pas à la paix, au contraire, avec son discours de dénonciation, elle justifie d’autres abus qui se poursuivent encore aujourd’hui.

Avec une profonde inquiétude et sans plus attendre, nous vous prions d’agréer l’expression de nos salutations distinguées,

Signez la lettre

Premières signatures


1.             Denisse Torena Dessinatrice

2.             Laura Scaron Graphiste, illustratrice.

3.             Daniela Beracochea Illustratrice, artiste graphique.

4.             María Noel Silvera (Noe Cor) Artiste visuelle

5.             Andrés Alberto Farías Caricaturiste

6.             Felipe Fuentes Cardoso Musicien, producteur et peintre

7.             Catalina Martinez Photographe

8.             Paula Genta Artiste visuelle

9.             Cecilia Vidal Photographe, enseignante

10.          Paula Rojas Photographe

11.          Gabriel Ameijenda Rodriguezi Peintre, illustrateur, graphiste et musicien

12.          Manuela Gutierrez Productrice musicale et audiovisuelle

13.          Noel Langone Arts visuels et performance

14.          Fabricio Ceppi Rojas Artiste visuel

15.          Matias Bervejillo Artiste visuel

16.          Carlos Musso Artiste visuel et enseignant UDELAR Gr 5

17.          Martina Solari Artiste visuel

18.          Uli Piel Badin Edye Écrivain et artiste visuel

19.          Magdalena Gualco Artiste visuel et enseignant

20.          Diego Bervejillo Designer, illustrateur.

21.          Facundo Muñoz Artiste visuel

22.          Alicia Fornaro Photographe

23.          María José Pita Architecte, illustratrice

24.          Martin Ábalos Dessinateur industriel

25.          Inés Trabal Luisi Médecin, poète

26.          Andrés Stagnaro Auteur-compositeur-interprète

27.          Gustavo Fernández Cabrera Artiste visuel et communicateur

28.          Liliana Silva Barbato Enseignante, plasticienne, psychologue

29.          Ismael Smith Maciel Poète

30.          Sergio Altesor Licandro Écrivain

31.          Carmela Pérez Lobato Actrice

32.          Valentina Ibarlucea Graphiste, graveur

33.          Verónica Gayoso de Araújo Scénographe

34.          Federico Arnaud Armstrong Artiste visuel, enseignant

35.          Martina Berruti Tresso         

36.          Ana Laura López de la Torre Artiste, enseignante

37.          Susana Dallona    

38.          Candela Bado Artiste visuel

39.          Maria Noel González Professeur de danse, avocate

40.          Ángela López Ruiz Artiste, commissaire d’exposition et enseignante.

41.          Gastón Pepe Musicien

42.          Laura Sandoval Enseignante, designer

43.          Alicia Rebollo Artiste visuelle

44.          Eduardo Nogareda Poète

45.          María Gravina Telechea Poète

46.          Andrés Seoane Peintre

47.          Marina Pose Photographe

48.          Agustina Rodríguez Tabacco               

49.          Florencia Martinez Artiste

50.          Mateo Etchegoyhen Un peu de tout

51.          Itzel Ibargoyen Responsable culturel

52.          Isabel Acosta adami Employée de maison

53.          Eloísa Larrosa       

54.          Margarita Ferro    

55.          Ana María Pereda Aguirregaray          

56.          Eva Aguilar            

57.          Ana María Araújo Felice      

58.          Cecilia Gianlupi Poète

59.          Jerónimo Lams Concepteur éditorial et musicien

60.          Florencia Apud Márquez Céramiste

61.          Laura Waterston Enseignante

62.          Adriana Fraga Enseignante à la retraite

63.          Maria María Noel González de Negri Libraire

64.          Alicia Torres Enseignante

65.          Sebastián Santana Artiste visuel

66.          Fabiana Orpin Céramiste

67.          Andrés Granja Bianchi Restaurateur

68.          Maria Delia Barboza Céramiste

69.          Iojana Schmidt Artisan du bois

70.          Anna Pignataro Otman Responsable culturel

71.          Pepi Gonçalves Producteur

72.          Rosana Carrete Responsable culturelle, directrice du musée

73.          Araí Moleri Photographe

74.          Fernando Sicco Artiste, gestionnaire culturel, psychologue. Ancien directeur de l’EAC.

75.          Juan Angel Urruzola Photographe

76.          Alicia Pérez Responsable culturelle, enseignante

77.          Patricia Gainza Sociologue et artiste visuelle.

78.          María Noel González Talice Avocate, professeur de danse

79.          Nicolás Spinosa Artiviste, performeur, gestionnaire culturel

80.          Oscar Alvarez       

81.          Joel Gonnet          

82.          Fernando Stevenazzi            

83.          Daniel Daners Architecte, gestionnaire d’installations sportives.

84.          Diego Focaccio Artiste. Enseignant.

85.          Javier Landa Artiste. Enseignant.

86.          Camila Lacroze Artiste visuel. Enseignant

87.          Andrés Boero        

88.          Tunda Prada Artiste

89.          Mariana Méndez Artiste plasticienne

90.          María del Pilar Pérez Piñeyro Responsable culturelle. Enseignante

91.          Leopoldo G. Martí Artiste et professeur d’art à l’université

92.          Carlos Vicente Musicien

93.          Mariana Marchesano Artiste

94.          Andrea Bustelo Artiste textile

95.          Ann-Marie Almada Chanteuse, écrivain

96.          Damián Musacchio Calvo Écrivain, animateur d’atelier

97.          Francesca Cassariego Art visuel

98.          Adriana Belbussi Figueroa Artiste

99.          Enrique Machado

100.        Ernesto Vila           

101.        Ana Corti              

102.        Sylvia Cuitiño Artiste

103.        Eden Hernandez Enseignante

104.        Diana Veneziano Actrice, réalisatrice et enseignante

105.        Liliana Molero Photographe et enseignante

106.        Adriana Costa      

107.        Luciano Alvarez Danseur Acteur

108.        Gonzalo Cousillas

109.        Alicia Dogliotti Actrice

110.        Walter Tournier Cinéaste

111.        Valeria Lepra Enseignante, chercheuse, artiste

112.        Rosana Greciet     

113.        Laura Severi Artiste plasticienne

114.        Ignacio Seimanas Artiste visuel, photographe, enseignant.

115.        Clara Barone        

116.        Martín Palacio Gamboa Écrivain, musicien, enseignant, chercheur, artiste visuel.

117.        Oriana Irisity Actrice, danseuse.

118.        Liv Maria Barreiro

119.        Alejandro Veneziano Architecte

120.        Irene Porzio Musicienne et enseignante

121.        Celina Etcheverría Artiste

122.        Luis Alonso            

123.        Sergio Schvarz Poète

124.        Ana García Lanza 

125.        Yvonne D’Acosta Artiste

126.        Daniel Benoit Gestionnaire culturel et enseignant

127.        Alberto Lastreto Prieto          

128.        Karl Uruski             

129.        Federico Gutierrez Photographe

130.        Iván Franco Photographe

131.        Fernando Foglino Artiste

132.        Valentina Cardellino Artiste

133.        Paola Ferreira Photographe

134.        Marísa Adano Photographe

135.        Mauricio de los Santos        

136.        Marcos Ibarra Artiste visuel

137.        Lilián Castro Soto Photographe et enseignante

138.        Mariana Casares Écrivain, danseuse, enseignante

139.        Nairí Aharonián Paraskevaídis            

140.        Santiago Grimon Artiste visuel

141.        Mauricio Ubal Musicien

142.        Juan Manuel Rodriguez Artiste

143.        Jorge Eduardo Díaz Coitinho Recherche artiste multimédia

144.        Susana Zurbrigg Artiste visuel

145.        Rubén Olivera Musicien

146.        Julio Pellegrini       

147.        Alfredo Alzugarat  

148.        Francisco Bustamante Professeur de littérature

149.        Pablo Daniel Reyes Rodríguez Musicien

150.        Julián Croatto Musicien

151.        Marina Cultelli      

152.        Sol Suárez Artiste

153.        Sebastián Nabón Hernández Musicien

154.        Manuela Aldabe Toribio journaliste, artiste visuelle, enseignante

155.        Lía Cosse              

156.        Soledad Guido Enseignante

157.        Jorge Nández Enseignant, écrivain

158.        Alma Bolón Enseignante

159.        Alma Pedretti Enseignante à la retraite

160.        Cristina Martinez Peintre

161.        Santiago Badt Artiste visuel et gestionnaire culturel

162.        Pablo Musetti Acteur

163.        Valentín Benoit Historien et conseiller artistique

164.        Martín de los Santos Concepteur de communication visuelle

165.        Hugo Bervejillo Retraité

166.        Gabriel García Photographe

167.        Tatiana Oroño     

168.        Adriana Cabrera Esteve Photographe et écrivain

169.        Fernando Caytano Musicien, producteur de musique

170.        Silvia Martínez del Rio Journaliste

171.        Glauco Mirandetti Sculpteur

172.        Maria Quintero citoyenne

173.        Andrea Curcio Artiste

174.        Alexandra Nóvoa Chercheuse

175.        Lucía Aguirregaray               

176.        Florencia Caja céramiste, artiste plastique

177.        Daniel Viña acteur et metteur en scène

178.        Álvaro Molina       

179.        Juan Daniel Hernández García Auteur-compositeur-interprète et conteur

180.        Corina Devitta retraitée

181.        Dumas Teixeira Responsable culturel

182.        Ricardo Viscardi Udelar

183.        Adrián Smith Musicien et enseignant

184.        Vito Mata retraité

185.        Mercedes Xavier Photographe

186.        Elena López Enseignante

187.        Natalia de León artiste - enseignante

188.        Valentina Sande Illuminatrice

189.        Pablo Auliso Costumier, artiste textile

190.        Marianoel Flain Musicien - enseignant

191.        Susana Anselmi Actrice

192.        Víctor Guichón Poète

193.        Nicolás Del Giorgio Musicien

194.        Mya Ferrando Illustratrice

195.        Fabiana Melegatti Actrice

196.        Mariana dos Santos Velázquez Artiste visuelle et enseignante

197.        Ana Fernández      

198.        Mariana Fossatti Sociologue et artiste visuelle

199.        Sofía Ott

200.        Alejandro Díaz Conservateur et chercheur en art.

201.        Carolina Silva Rode Poète

202.        Cecilia Duffau       

203.        Carlos Casares Mora           

204.        Gonzalo Firpo Illustrateur, graphiste

205.        Beatriz Moreira Artisane de la laine et du macramé

206.        Luis E. Sabini Fernández Journaliste et enseignant

207.        Maria del Carmen Artigas Artiste et enseignante

208.        Fredy Cabrera

209.        Fausto Giudice Auteur, traducteur, éditeur