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Sergio Rodríguez Gelfenstein
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25/12/2021

ALFONSO LAFARGA
Livré au Maroc par l'Espagne, un blogueur sahraoui condamné à deux ans de prison à Casablanca

 Contramutis, 25/12/2021
Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala

Faisal El Bahloul, condamné à deux ans et une amende de 1000 dirhams, avait été arrêté par la police nationale espagnole pour des activités présumées sur les réseaux sociaux avec des messages jugés « incendiaires » à l'encontre d'individus et d'institutions marocains.
Hussein Bachir Brahim, un autre Sahraoui livré par l'Espagne en janvier 2019 alors qu'il avait demandé l'asile politique, avait été condamné à 12 ans de prison.


Le blogueur sahraoui Faisal El Bahloul, livré au Maroc par l'Espagne le 16 novembre, a été condamné à 2 ans de prison par un tribunal correctionnel de Casablanca.

El Bahloul, également condamné à une amende de 1000 dirhams, a été jugé et condamné le 24 décembre par le tribunal de Casablanca.
Faisal El Bahloul, 44 ans, était connu pour ses positions hostiles à l'occupation marocaine et pour avoir défendu le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, surtout depuis la reprise de la lutte armée par le Front Polisario, le 13 novembre 2020, après  la rupture du cessez-le-feu par Maroc.

Il a été arrêté par la Police nationale espagnole le 30 mars à Basauri (Biscaye) pour des activités présumées sur les réseaux sociaux avec des messages considérés comme « incendiaires » contre des personnes et des institutions marocaines et mis à la disposition de l’Audiencia Ncional ; il a été détenu d'abord à Madrid puis à Murcie.

Le 16 novembre, il a été emmené par la police espagnole à Casablanca et à l'aéroport, il a été laissé entre les mains de la police marocaine. La remise du blogueur sahraoui, qui selon sa famille avait une résidence légale en Espagne jusqu'en 2024 et était en attente d'une réponse à sa demande d'asile en France, a provoqué le rejet et l'indignation contre le gouvernement sur les réseaux sociaux et a suscité plusieurs questions parlementaires du sénateur de Compromis Carles Mulet Garcia.

ALFONSO LAFARGA
Condenado a dos años de cárcel el bloguero saharaui entregado por España a Marruecos

, 25/12/2021
Faisal El Bahloul, condenado a dos años y multa de 1000 dirhams, fue detenido por la Policía Nacional por supuestas actividades en las redes sociales con mensajes considerados “incendiarios” contra personas e instituciones marroquíes.
Husein Bachir Brahim, otro saharaui entregado por España en enero de 2019 a pesar de haber pedido asilo político, fue condenado a 12 años de prisión.

El bloguero saharaui Faisal El Bahloul, que fue entregado por España a Marruecos el pasado 16 de noviembre, ha sido condenado a 2 años de cárcel por un tribunal penal de Casablanca.

El Bahloul, condenado también a una multa de 1000 dirhams, ha sido juzgado y condenado el 24 de diciembre por el tribunal de Casablanca.

Faisal El Bahloul, de 44 años, era conocido por sus posturas hostiles a la ocupación marroquí y por la defensa del derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación, especialmente desde la reanudación de la lucha armada por el Frente Polisario, el 13 de noviembre de 2020, tras romper Marruecos el alto el fuego.

Fue detenido por la Policía Nacional el 30 de marzo en Basauri (Vizcaya) por supuestas actividades en las redes sociales con mensajes considerados “incendiarios” contra personas e instituciones marroquíes y puesto a disposición de la Audiencia Nacional; estuvo preso primero en Madrid y después en Murcia.

El 16 de noviembre fue llevado por policías españoles a Casablanca y en el aeropuerto quedó en manos de la policía marroquí.

La entrega del bloguero saharaui, que según su familia tenía residencia legal en España hasta 2024 y estaba pendiente de una solicitud de asilo en Francia, causó rechazo e indignación contra el Gobierno en las redes sociales y motivó varias preguntas parlamentarias del senador de Compromís Carles Mulet García.

04/11/2021

ALFONSO LAFARGA
La France se targue de défendre les droits humains partout dans le monde, sauf au Sahara occidental

Alfonso Lafarga, Contramutis, 3/11/2021
Traduit de l’espagnol par CMBL
  • Pour la République française, les droits humains sont une priorité de sa politique étrangère, mais elle empêche qu’ils figurent parmi les attributions de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO).
  • · Les droits humains sont violés en permanence au Sahara occidental occupé par le Maroc, qui détient une cinquantaine de prisonniers politiques condamnés dans le cadre de procès irréguliers et sans preuves.


"Les droits de l'Homme, une priorité de la politique étrangère de la France". C'est le titre précis sous lequel le ministère français de l'Europe et des Affaires étrangères présente sur son site officiel sa position sur les droits humains, dont les violations selon lui conduisent sa diplomatie à les combattre « partout où elles sont commises ».

La présentation commence par cette définition : "Les droits de l’Homme sont définis comme les droits inaliénables de tous les êtres humains, quels que soient leur nationalité, lieu de résidence, sexe, origine ethnique ou nationale, couleur, religion, langue ou toute autre condition et recouvrent de nombreuses thématiques".

Il indique que « ces droits font partie des valeurs fondatrices de la République française comme cela a été proclamé dans le préambule de notre Constitution. Leur respect est au cœur de l’exercice de la démocratie en France et de notre engagement au sein de l’Union européenne et des organisations internationales », un engagement qui se traduit par « des actions sur le plan politique et diplomatique au niveau national, européen et international ».

Les dossiers sur lesquels la France est particulièrement attachée sont détaillés par la suite, notamment les "détentions arbitraires" et les "disparitions forcées".

A l'occasion de son incorporation, en janvier 2021, au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, la France a indiqué parmi ses priorités la protection des défenseurs des droits de l'homme, la liberté d'information et la liberté de presse, en plus de continuer à œuvrer à l'abolition universelle de la peine de mort, la lutte contre toute forme de discrimination et «la lutte contre l'impunité de ceux qui commettent des crimes atroces ».

Ces violations des droits humains contre lesquelles la France se prononce sont une réalité dans un lieu précis : le Sahara occidental occupé par le Maroc, territoire non autonome en attente de décolonisation. Elles ont été dénoncées à maintes reprises par des organisations telles qu'Amnesty International (AI), Human Rights Watch (HRW), le Centre Robert F. Kennedy (RFKC), le Réseau euro-méditerranéen des droits humains (REMDH), l'Observatoire pour la protection des défenseurs des droits humains ou Reporters sans frontières (RSF).

Dans les résumés mensuels que Contramutis publie sur les violations des droits humains au Sahara Occidental, les événements se répètent : répression de toute expression ou manifestation de la population sahraouie qui appelle à l'autodétermination, détentions arbitraires, disparitions forcées, tortures et mauvais traitements, procès irréguliers, persécutions de journalistes, absence de liberté d'information et de presse, discrimination à l'emploi envers les Sahraouis, expulsion d'observateurs internationaux.

Par ailleurs, une cinquantaine de prisonniers politiques sahraouis purgent des peines sévères, prononcées dans des procès dénoncés par des commissions de juristes internationaux pour leurs irrégularités et leur manque de preuves. La plupart des détenus se trouvent dans des prisons marocaines loin de leurs familles, qui doivent parcourir jusqu'à mille kilomètres sans savoir si elles seront autorisées à les visiter. Plusieurs d'entre eux sont à l'isolement depuis longtemps.

16/09/2021

ALFONSO LAFARGA
El Movimiento por los Presos Políticos Saharauis (MPPS) denuncia el “nulo interés” de Exteriores de España por Sultana Jaya, enferma grave de COVID-19 y sin atención medica

 Alfonso Lafarga, Contramutis, 13/9/2021
La familia Jaya lleva 299 días confinada en su casa sin orden judicial y asediada por agentes de las fuerzas de seguridad marroquíes.

El ministro de Asuntos Exteriores español, José Manuel Albares, ha mostrado un “nulo interés” por la situación que padece la activista saharaui de derechos humanos Sultana Jaya, en grave estado tras resultar infectada por COVID-19 en un ataque a su casa por agentes marroquíes.

En el ataque perpetrado el 22 de agosto a su domicilio, uno de los múltiples que ha sufrido la familia Jaya, las hermanas Sultana, Um-Almumnin y Louaara fueron restregadas en boca y nariz con un trapo impregnado de sustancias desconocidas, tras lo que fueron advertidas de que no iban a durar ni diez días. Días después, las dos primeras dieron positivo en la prueba del coronavirus.

Desde entonces, Sultana y Um-Almumnin continúan recluidas en la casa, en Bojador, en el Sáhara Occidental ocupado por Marruecos, , sin recibir asistencia médica. La familia Jaya lleva 299 días sin poder salir de la vivienda , asediadas por agentes de las fuerzas de seguridad marroquíes, aunque no hay orden judicial alguna que imponga el arresto domiciliario.

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