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08/09/2024

NOUR ALHAKK
Les Juifs ont-ils fait fleurir des déserts ?
Contes et légendes sionistes sur le vol des terres palestiniennes

 Nour Alhakk, 6/9/2024
Traduit par
Fausto Giudice, Tlaxcala 

Nour Alhakk est un testeur logiciel d’origine palestinienne vivant au Canada.

Chaque fois que j’entends un premier ministre israélien, je me souviens de l’observation incisive de Norman Finkelstein:

« S’il existait un Oscar pour la meilleure performance théâtrale d’un pays, Israël le remporterait chaque année. C’est une nation construite sur le théâtre - un État lunatique, complètement zinzin ».

 Une femme palestinienne récoltant des oranges à Jaffa, en Palestine, années 1930. (Source : Yaffa48)

Lorsque le Polonais David Grün alias Ben Gourion a proclamé la création de son État colonial, il a déclaré :

« Poussés par cet attachement historique et traditionnel, les Juifs se sont efforcés, à chaque génération successive, de se rétablir dans leur ancienne patrie. Au cours des dernières décennies, ils sont revenus en masse. Pionniers, ma’pilim (terme hébreu désignant les immigrants défiant la législation restrictive britannique) et défenseurs, ils ont fait fleurir les déserts, fait revivre la langue hébraïque, construit des villages et des villes... ».

On peut s’interroger : Quel était l’état mental de Ben Gourion lorsqu’il a fait cette déclaration ? Était-il sous l’influence de l’alcool ? Depuis quand la Palestine était-elle un désert ?

Pendant plus de 200 ans, les musulmans et les croisés se sont disputé férocement la Palestine, qui n’était pas une terre stérile.  [avant eux, Alexandre le Grand, en route de l’Égypte vers Canaan, a fait le siège de Gaza pendant 3 ans, NdT]. En 1799, le général Napoléon Bonaparte a envahi Gaza et Jaffa, avant d’essuyer une défaite décisive en tentant de s’emparer d’Acre. Napoléon essayait-il de conquérir un désert ?

La description de la Palestine par Ben Gourion comme une terre désolée n’est pas seulement inexacte, c’est aussi une déformation flagrante de l’histoire.


Yosef Weitz, 1945 Source Wikipedia

L’incohérence de l’affirmation de Ben Gourion sur le désert : le journal de Yosef Weitz de 1941 et la vérité sur la terre palestinienne

À quoi ressemblait réellement la Palestine avant la création de l’État d’Israël ?

Pour répondre à cette question, je me tournerai non pas vers un Palestinien, un Arabe ou un musulman, mais vers un proche allié de David Ben Gourion.

Yosef Weitz, un Polonais juif arrivé en Palestine en 1908 - douze ans avant Grün - était une figure clé du département de colonisation du Fonds national juif. Le journal de Weitz, qui s’étend sur cinq volumes et qui est conservé aux Archives sionistes de Jérusalem, commence en 1932 et se poursuit jusqu’à sa mort en 1970. Ce journal est rempli de notes urgentes visant à saisir les opportunités offertes par la guerre de 1948 et contient des preuves incriminantes de crimes de guerre, de pillages et d’atrocités commis par les forces de l’« État juif » nouvellement établi.

Au cours de l’été 1941, Weitz a parcouru le centre de la Palestine et a consigné ses observations dans son journal :

« De grands villages [arabes palestiniens] peuplés et entourés de terres cultivées où poussent des olives, des raisins, des figues, du sésame et des champs de maïs...

Serions-nous en mesure de maintenir des colonies dispersées parmi ces villages [arabes palestiniens] existants qui seront toujours plus grands que les nôtres ?

Et y a-t-il une possibilité d’acheter leurs [terres] ?...

Et une fois de plus, j’entends cette voix intérieure qui m’appelle : évacuez ce pays ». (Expulsion des Palestiniens, 133)

Ce récit contredit directement toute affirmation selon laquelle la Palestine était une terre stérile avant la création d’Israël.


Photographie de 1914 : Les orangeraies de Jaffa, Palestine. Source : Palestine Remembered

En outre, lorsque l’Assemblée générale des Nations unies a adopté le plan de partage de la Palestine en 1947, Weitz a noté que la majeure partie des terres cultivables de l’« État juif » proposé appartenait à des Palestiniens. Il a écrit :

« [La plupart des terres sont] cultivées par des Palestiniens :

« [La plupart des terres] n’appartiennent pas à des Juifs ni même à la catégorie du domaine de l’État dont la propriété pourrait être automatiquement assumée par un gouvernement successeur. Ainsi, sur les 13 500 000 dunums (dont 6 000 000 de désert et 7 500 000 dunums de terres cultivables) de l’État juif selon le plan de partage, SEULEMENT 1 500 000 dunums appartenaient à des Juifs ». (Expulsion des Palestiniens, p. 183)

Ces documents de Weitz révèlent un paysage riche en terres cultivées et soulignent l’écart important entre la réalité de la propriété palestinienne et les affirmations faites sur le statut de la terre.

Photographie de 1940 : La rue Nuzha : l’une des rues les plus célèbres de Jaffa, Palestine (Source : Palestine Remembered)

Le vol des terres

Les intentions de Weitz à l’égard de la population palestinienne sont tout aussi révélatrices. Lors d’une réunion avec le Comité des transferts, le 15 novembre 1937, il déclare :

« ...le transfert de la population arabe [palestinienne] de la zone de l’État juif n’a pas qu’un seul but : diminuer la population arabe.

Il sert également un second objectif, non moins important, qui est de plaider pour les terres actuellement détenues et cultivées par les Arabes [palestiniens] et de les libérer ainsi pour les habitants juifs ». (Expulsion des Palestiniens, p. 94-95)

Cette déclaration souligne que le « transfert » des Palestiniens n’était pas seulement une stratégie démographique, mais aussi un effort calculé pour les déposséder de leurs terres, facilitant ainsi leur appropriation par les colons juifs. La combinaison des observations et des intentions de Weitz donne une image plus claire de l’approche systématique du déplacement des Palestiniens et de l’appropriation de leurs terres.

Sources :

1.      Masalha, Nur. Expulsion of the Palestinians : The Concept of « Transfer » in Zionist Political Thought, 1882-1948. Washington, DC : Institut d’études palestiniennes, 1992. 

2. Jaffa avant l’occupation israélienne : Jaffa - يافا (יפו) - Palestine Remembered

NdT

« Nous avons fait refleurir le désert » est un des mantras principaux des contes et légendes sionistes tout de suite après celui proclamant que la Palestine était « une terre sans peuple pour un peuple sans terre ». On peut lire un exemple de cette propagande dans Faire fleurir le désert est un exploit qu’Israël est le seul à le [sic] faire au Moyen – Orient !, par Souhail Ftouh, un Tunisien se disant avocat, qui a « choisi l’exil » (vers la France) en 2012 pour mieux défendre la « cause juive » sur des sites ouèbe sionistes et fascistes.

Le site de Battir, situé à quelques kilomètres au sud-ouest de Jérusalem, dans les hautes terres entre Naplouse et Hébron a été inscrit au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO en 2014. Le paysage de collines de Battir comprend une série de vallées agricoles, widian, caractérisées par des terrasses de pierre, certaines irriguées pour la production maraîchère, d’autres sèches et plantées de vignes et d’oliviers. Le développement de ces terrasses cultivées, dans un environnement très montagneux, s’est appuyé sur un réseau de canaux d’irrigation alimenté par des sources souterraines. L’eau collectée grâce à ce réseau est attribuée selon un système traditionnel de répartition équitable entre les familles du village de Battir, situé à proximité de ce paysage culturel. Drôle de « désert »

 

21/08/2024

NOUR ALHAKK
Gilad Erdan : “Le siège de l’ONU doit être rayé de la surface de la Terre”

J’admire la tolérance et la civilisation de ces gens !

Nour Alhakk, Medium, 20/8/2024
Traduit par 
Fausto GiudiceTlaxcala

L’ambassadeur d’Israël auprès de l’ONU, Gilad Erdan, a déclaré, à la veille de la fin de son mandat, que « le bâtiment de l’ONU doit être fermé et rayé de la surface de la terre ».


Paysage avec le bâtiment du Siège de l’ONU, Raoul Dufy, 1952

Le journal israélien Jerusalem Post a cité Erdan qui a déclaré mardi : « Ce bâtiment peut sembler beau de l’extérieur, mais il est tordu et difforme », faisant référence au bâtiment des Nations unies à New York.


Gilad Erdan, qui cède son poste d’ambassadeur à l’ONU à Danny Danon, qui l’avait déjà été de 2015 à 2020, a fixé une mezouzah en forme de “Grand Israël” à l’entrée de son bureau, pour “signifier à tout le monde que le Grand Israël, Judée et Samarie [Cisjordanie] inclue, appartient au peuple israélien ».

En ce qui concerne ses projets, Erdan a déclaré qu’il se voyait à l’avenir à la tête du Likoud, après le Premier ministre Benjamin Netanyahou.

Ce n’est pas la première fois qu’Erdan s’en prend à l’ONU, puisqu’il a appelé le mois dernier à la fermeture du complexe de l’ONU à Jérusalem et à l’expulsion des chefs des agences basées en Israël pour « envoyer un message clair selon lequel la partialité et l’exploitation continues de l’ONU à l’encontre d’Israël auront un prix ».

Erdan est un dirigeant du Likoud qui a attaqué à plusieurs reprises le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, et l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).

Israël affirme que les Nations unies sont une institution partiale à son encontre. Les tensions entre Tel-Aviv et l’ONU se sont aggravées après que cette dernière a mis en juin dernier l’armée israélienne sur la liste noire d’entités accusées de tuer des enfants.

Pour sa part, le journal britannique Financial Times a cité des sources israéliennes selon lesquelles le gouvernement Netanyahou envisage des mesures de rétorsion contre les agences des Nations Unies opérant en Palestine, notamment celles qui jouent un rôle important dans les opérations de secours dans la bande de Gaza.

Depuis le 7 octobre, Israël, avec le soutien total des USA, a mené une guerre dévastatrice contre Gaza qui a fait plus de 133 000 martyrs et blessés palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 disparus, dans un contexte de destruction massive et de famine mortelle.

Israël continue d’ignorer la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies l’enjoignant de cesser immédiatement ses activités et les ordres de la Cour internationale de justice de prendre des mesures pour prévenir le génocide et améliorer la situation humanitaire catastrophique à Gaza.

L’histoire se répète

Il convient de mentionner que l’Irgoun, en 1948, sous la direction de l’ancien Premier ministre israélien Menahem Begin, a participé avec le groupe Stern et la Haganah, à l’assassinat d’un membre de la famille royale suédoise, Folke Bernadotte. Celui-ci était le président de la Croix-Rouge suédoise, qui avait été choisi par les Nations unies pour servir de médiateur pour la paix entre les Arabes et les Israéliens.

Folke Bernadotte en 1948 et derrière lui, avec le brassard des Nations Unies, le colonel français Sérot, qui sera assassiné avec lui le 17 septembre 1948

Ces organisations sionistes ont assassiné Bernadotte pour ses propositions de résolution du conflit. Elles considéraient que ces propositions étouffaient l’immigration juive en Israël. Elles les considéraient également comme un plan visant à renforcer le pouvoir des Arabes à Jérusalem et à marginaliser les Juifs.

 

12/08/2024

NOUR ALHAKK
Une réponse palestinienne aux saloperies de Sir Salman Rushdie
Toutes les femmes palestiniennes sont éduquées

Nour Alhakk, Medium, 9/8/2024
Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala  

 Face à la pénurie d’eau due à la guerre israélienne en cours à Gaza, l’ingénieure palestinienne déplacée Inas Al-Ghoul a réussi à fabriquer un système de dessalement qui convertit l’eau de mer salée en eau potable.

 

 Face à la crise de l’eau dont souffre la population de la bande de Gaza en raison du ciblage des puits par Israël, Inas Al-Ghoul, ingénieure agronome déplacée de la ville de Khan Yunis, n’est pas restée les bras croisés. Elle a pris l’initiative de concevoir cette solution pratique pour faire face à cette crise qui touche les citoyens.

Distillateur solaire

La femme déplacée utilise une boîte en bois entourée de verre et de cuir, connue sous le nom de distillateur solaire, qui contient des trous pour l’entrée et la sortie de l’eau, où l’eau passe à travers une couche de charbon actif avant de sortir pour la purifier.

L’eau passe à travers une couche de charbon actif avant de sortir pour être purifiée. Al-Ghoul utilise une boîte en bois fermée par du verre et du cuir, connue sous le nom de distillateur solaire

Un distillateur solaire est un dispositif qui utilise l’énergie solaire pour distiller de l’eau, pour produire de l’eau pure à partir d’eau polluée ou salée en chauffant l’eau à l’aide de l’énergie solaire, ce qui provoque l’évaporation de l’eau et la condensation de la vapeur pour revenir à l’état liquide sous la forme d’eau pure.

La bande de Gaza souffre d’une grave pénurie d’eau potable, la guerre israélienne dévastatrice se poursuivant depuis le 7 octobre. Israël a délibérément coupé l’approvisionnement en eau des territoires occupés et a détruit des puits, des réservoirs et diverses usines de dessalement.

Des outils simples

Mme Al-Ghoul a expliqué au correspondant  e l’agence ‘Anadolu qu’elle avait réussi à fabriquer cet appareil à l’aide d’outils simples tels que le bois, le verre et le cuir. Elle a réussi à transformer l’eau de mer salée en eau potable.

Elle a ajouté : « Les habitants de la bande de Gaza souffrent de la pénurie d’eau, et nous sommes proches du bord de mer, nous en dépendons donc et nous nous efforçons de la purifier de ses impuretés et de sa salinité grâce au système de distillation ».

« Il n’y a pas d’autres moyens fiables, et le système de distillation peut faire l’affaire compte tenu de la crise de l’eau que connaît la population », a-t-elle ajouté.

Elle a souligné que l’occupation avait bombardé les usines de dessalement pendant la guerre, et elle a donc décidé de fabriquer un appareil léger et facile à utiliser qui pourrait être transporté n’importe où. Elle a expliqué que l’eau douce disponible dans la bande de Gaza est chère par rapport à ce qu’elle était auparavant.

Pénurie d’eau

Les habitants de la bande de Gaza ont beaucoup de mal à se procurer de l’eau potable, car ils parcourent de longues distances pour en obtenir quelques litres. Les personnes déplacées dans différentes zones de la bande de Gaza rationnent leur consommation d’eau potable par crainte d’une interruption et de l’impossibilité d’en obtenir de nouvelles quantités.

Selon le bureau des médias du gouvernement de Gaza, le nombre de personnes déplacées à l’intérieur de la bande de Gaza en raison de la guerre actuelle a atteint environ 2 millions de personnes sur un total de 2,3 millions.

Avec le soutien des USA, Israël mène une guerre dévastatrice contre Gaza depuis le 7 octobre, faisant plus de 131 000 morts et blessés parmi les Palestiniens, dont une majorité d’enfants et de femmes, et plus de 10 000 disparus, dans un contexte de destruction massive et de famine meurtrière.

Au mépris de la communauté internationale, Tel-Aviv poursuit la guerre sans tenir compte de la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU visant à la faire cesser immédiatement et de l’ordre de la Cour internationale de justice de prendre des mesures pour empêcher un génocide et améliorer la situation humanitaire catastrophique à Gaza.

 


Sir Salman Rushdie, l’écrivain indien, britannique et usaméricain , a déclaré en mai dernier à une télévision allemande que « si un État palestinien était créé aujourd’hui, il serait gouverné par le Hamas et donc un État de type taliban »

 Il est temps pour ce salopard de changer de disque !

 Le pourcentage de femmes instruites en Palestine est l’un des plus élevés au monde.

 Les femmes, qu’elles vivent à Gaza sous le Hamas ou en Cisjordanie sous l’Autorité palestinienne, ont accès à tous les niveaux d’éducation.