Affichage des articles dont le libellé est Solidarité palestine. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Solidarité palestine. Afficher tous les articles

07/11/2025

Des favelas et des campagnes brésiliennes à Gaza
Comment le militarisme et l’écoblanchiment façonnent les relations, la résistance et la solidarité avec la Palestine au Brésil

 Andressa Oliveira Soares, TNI, 5/11/2025

Illustrations : Fourate Chahal El Rekaby

Traduit par Tlaxcala

Português Español النسخة العربية

 

Andressa Oliveira Soares est une avocate et militante des droits humains brésilienne, titulaire d'un doctorat en droit international de l'Université de São Paulo (USP). Elle est coordinatrice du Comité national BDS pour l'Amérique latine et les Caraïbes. Cet article reflète ses opinions personnelles.

Les mouvements de solidarité du Brésil soutiennent depuis longtemps la Palestine, mais les liens économiques et militaires avec Israël continuent de se renforcer. Alors que le Brésil se prépare à accueillir la COP30, les campagnes de base révèlent les connexions entre le militarisme israélien et les inégalités internes, l’agrobusiness et la violence d’État. Ce moment représente une occasion clé pour renforcer les efforts de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS).


Introduction

La société civile et les mouvements sociaux brésiliens portent la solidarité avec la Palestine à leur agenda depuis plusieurs décennies, mais les dix dernières années ont vu une montée considérable des revendications en faveur du boycott, du désinvestissement et des sanctions (BDS), en réponse à l’appel lancé en 2005 par la société civile palestinienne.

De 2003 à 2016, le Brésil a été gouverné par le Parti des travailleurs (Partido dos Trabalhadores, PT), un parti de gauche. Après la destitution de la présidente Dilma Rousseff en 2016, Michel Temer a occupé la fonction de président jusqu'à l'arrivée au pouvoir de Jair Bolsonaro en 2019. Sous le gouvernement du PT, le Brésil a officiellement reconnu l’État de Palestine en 2010 et a fréquemment condamné les actions militaires israéliennes. Néanmoins, au cours des deux dernières décennies, la politique brésilienne sur cette question est devenue de plus en plus instable, oscillant entre des affirmations de principe de solidarité avec la Palestine et l’approfondissement de liens politiques et économiques avec le régime israélien.
Même sous le PT — et plus encore sous Bolsonaro — le Brésil a augmenté ses achats d’armes à Israël, continué à exporter du pétrole vers l’État d’apartheid, et renforcé le commerce agro-industriel avec ce pays — autant d’activités qui ont contribué à soutenir l’infrastructure de l’occupation israélienne (Nakamura, 2024).

Depuis des décennies, le complexe militaro-industriel brésilien, l’agrobusiness, les politiciens de droite et les lobbys évangéliques-sionistes se sont alignés pour promouvoir un approfondissement des relations entre le Brésil et Israël. Ensemble, ils ont normalisé le commerce avec Israël sous couvert de partenariats technologiques et d’agriculture respectueuse du climat, blanchissant ainsi les crimes du régime israélien.

Cette contradiction apparente — entre une solidarité affichée envers la Palestine et le renforcement des liens économiques avec Israël — n’est pas propre au Brésil. En réalité, très peu de pays dans le monde se sont engagés à couper, ou même à réduire, leurs liens commerciaux avec Israël. Cela demeure vrai même après la reconnaissance internationale généralisée de son régime d’apartheid¹ et les décisions contraignantes de la Cour internationale de Justice (CIJ) en 2004, 2024 et 2025 — la décision de 2024 ayant été soutenue par la grande majorité des pays, y compris le Brésil, dans une résolution de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre 2024².

Les mouvements de solidarité au Brésil — dont beaucoup sont ancrés dans les favelas, dans les mouvements urbains pour le logement, les mouvements ruraux sans terre, les luttes pour la justice climatique et les communautés affectées par les agissements des entreprises, ainsi que dans les syndicats étudiants et de travailleurs — ont mené d’importantes campagnes reliant le militarisme israélien à la violence d’État, au pillage environnemental et à l’extractivisme agraire au Brésil.
Depuis le début du génocide diffusé en direct à Gaza et l’expansion des colonies israéliennes et des crimes en Cisjordanie, le besoin urgent de révéler ces liens de complicité et d’exposer comment les relations israélo-brésiliennes affectent les groupes marginalisés au Brésil s’est renforcé. Cette question a désormais atteint une visibilité sans précédent dans les médias grand public.

En novembre 2025, le Brésil accueillera la COP30 à Belém do Pará, aux côtés du Sommet des Peuples⁴.
Cet événement crée une fenêtre stratégique pour confronter les connexions de “greenwashing” [verdissement, écoblanchiment] entre les entreprises israéliennes de technologie agricole et hydrique et les agendas extractivistes en Amérique latine. Il s’agit d’un moment clé pour construire une solidarité concrète avec la Palestine, relier les luttes multiples et renforcer les résistances locales.

Cet article analyse les principaux liens entre le Brésil et Israël, et comment ils se connectent aux luttes sur le terrain au Brésil. Il présente également certaines victoires remportées par les campagnes propalestiniennes et les obstacles freinant de nouveaux progrès, notamment les efforts pour passer des mots aux actes en solidarité avec la Palestine, y compris lors de la COP30.

Cet article est structuré comme suit. Après cette introduction, la section suivante explore les relations entre le Brésil et Israël, en fournissant un contexte historique et en présentant la coopération militaire, les accords agro-industriels, le commerce pétrolier et les positions diplomatiques des deux pays, en particulier au cours des 20 dernières années. La section suivante examine ensuite comment la résistance et la solidarité avec la Palestine, en particulier le BDS, se sont développées au Brésil au cours de la dernière décennie. L'avant-dernière section aborde les défis auxquels est actuellement confrontée la solidarité avec la Palestine et les moyens de les surmonter, notamment les objectifs prioritaires et les perspectives d'avenir prometteuses. L'article se termine par une brève conclusion. Tout au long du texte, l'article applique l'approche critique du « droit international par le bas » (Rajagopal, 2008), selon laquelle la mobilisation politique est essentielle pour faire progresser et appliquer le droit international.



Les relations militaires, économiques et diplomatiques du Brésil avec Israël

Depuis le milieu du XXe siècle, la relation du Brésil avec Israël combine un alignement symbolique et une coopération pragmatique.
En 1947, le diplomate brésilien Oswaldo Aranha, qui présidait l’Assemblée générale des Nations unies, joua un rôle politique et procédural crucial dans l’adoption du Plan de partage de la Palestine (Résolution 181 de l’ONU).
Les récits contemporains et les reconstructions ultérieures créditent Aranha d’avoir reporté le vote pour consolider une majorité des deux tiers en faveur du plan, et d’avoir fait pression activement sur plusieurs délégations.
Ces actions lui valurent d’être publiquement honoré en Israël dans les décennies suivantes (JTA, 2017).
Son rôle à l’ONU a ainsi imprimé une association précoce entre la diplomatie brésilienne et la légitimation internationale de la création d’Israël.

Au début des années 1960, sous la présidence de gauche de João Goulart, les relations bilatérales restaient cordiales mais utilitaires, motivées davantage par des calculs multilatéraux et la recherche de coopération technique que par des affinités idéologiques.
La dictature militaire (1964–1985) inaugura cependant une collaboration sécuritaire et technoscientifique ouverte.
Des documents d’archives cités par des enquêtes journalistiques révèlent des liens étroits entre Israël et la junte brésilienne, incluant des ventes d’armes, des échanges d’expertise militaire et une coopération nucléaire précoce.
Un premier accord entre les deux pays fut signé le 10 août 1964, à peine quatre mois après le coup d’État, suivi de nouveaux accords en 1966, 1967 et 1974 (Mack, 2018).
Même si ces sources ne prouvent pas une participation d’Israël au coup d’État lui-même, elles montrent une rapide convergence post-coup d’État, fondée sur des intérêts communs autour de la sécurité et du développement nucléaire — conforme à la quête de technologies stratégiques du régime militaire.
Ce rapprochement entraîna une intégration structurelle des liens militaro-scientifiques israéliens dans la modernisation autoritaire du Brésil, tout en consolidant la coopération nucléaire germano-brésilienne (1975) et un programme nucléaire parallèle poursuivi jusque dans les années 1990 (Arms Control Association, 2006 ; World Nuclear Association, 2025).

À l’ère démocratique (depuis 1985), le Brésil a oscillé entre un soutien symbolique aux droits palestiniens (reconnaissance diplomatique, déclarations publiques) et une coopération pragmatique avec Israël dans les domaines du commerce, de la sécurité et de la technologie.
Sur le long terme, on distingue donc une double trajectoire :
– un rôle fondateur du Brésil dans la légitimation internationale d’Israël en 1947 ;
– puis, après le coup d’État, une coopération sécuritaire et technologique inscrivant Israël dans le projet de modernisation militaire brésilienne.

Cependant, ces relations diplomatiques ont fluctué selon les gouvernements en place, et ce n’est que très récemment qu’elles se sont réellement été dégradées.
Durant les années 2000, l’Amérique latine dans son ensemble a redéfini son orientation diplomatique face à la question israélo-palestinienne.
Cette reconfiguration s’explique en partie par l’arrivée au pouvoir de gouvernements de gauche et de centre-gauche, la montée de la « vague rose », et la réaction contre le Consensus de Washington (Lucena, 2022).
En parallèle, l’émergence des BRICS et la politique étrangère « active et assertive » du Brésil ont favorisé une volonté d’autonomie vis-à-vis des USA et la diversification des partenariats internationaux.
Dans ce contexte, le soutien à la cause palestinienne devint pour plusieurs gouvernements latino-américains un instrument stratégique de positionnement international (Baeza, 2012).

Malgré cette tendance régionale à l’appui de la Palestine, les grandes économies du continent — Brésil, Argentine, Mexique — ont maintenu une approche « équilibrée » consistant à exprimer leur solidarité avec la Palestine tout en réaffirmant le droit d’Israël à la sécurité.
Cette diplomatie double traduisait un mélange de reconnaissance symbolique et de pragmatisme (Baeza, 2012).
Par exemple, la vague de reconnaissances de l’État de Palestine entre décembre 2010 et mars 2011, bien qu’elle ait marqué une tendance régionale vers l’affirmation de la souveraineté palestinienne, s’est accompagnée d’un discours d’équilibre et de promotion de la paix, plutôt que de sanctions ou de critiques directes envers Israël (Baeza, 2012).

Sous la présidence de Luiz Inácio Lula da Silva, ce positionnement « équilibré » a été particulièrement frappant.
Puissance émergente cherchant à exercer une influence mondiale, le Brésil de Lula (2003–2010) tenta d’assumer un rôle diplomatique de premier plan au Moyen-Orient.
Son gouvernement fit preuve d’une sensibilité sans précédent aux revendications palestiniennes, culminant avec la reconnaissance de l’État de Palestine en décembre 2010.
Cependant, alors que le Venezuela et la Bolivie avaient choisi la rupture diplomatique avec Israël en 2009, le Brésil préféra reconnaître la Palestine tout en préservant ses liens bilatéraux avec Israël (Baeza, 2012).

Cette politique fut interrompue sous la présidence de Jair Bolsonaro, lorsque le Brésil s’aligna ouvertement sur Israël : ouverture d’un bureau commercial à Jérusalem en 2019, projet de transfert de l’ambassade (finalement non réalisé), et adhésion au Israel Allies Caucus⁵.
Cette posture renforça l’alliance idéologique avec les évangéliques conservateurs et les élites économiques (Huberman, 2024).

Avec le retour de Lula pour un troisième mandat en 2023, le Brésil a repris une politique plus traditionnelle : lors de l’ouverture de l’Assemblée générale de l’ONU, Lula rappela l’importance de résoudre « la question palestinienne » et de reconnaître « un État palestinien viable et indépendant ».
Cependant, le Brésil continua à entretenir des relations diplomatiques avec Israël, tout en refusant de reconnaître officiellement Israël comme un régime d’apartheid.
Après le début du génocide en octobre 2023, le gouvernement Lula renforça ses critiques contre les opérations militaires israéliennes.
En février 2024, lors du sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, Lula compara la conduite israélienne à Gaza au génocide nazi.
Israël réagit en déclarant Lula persona non grata, et le Brésil rappela son ambassadeur, refusant depuis d’accréditer celui d’Israël à Brasília (MercoPress, 2023).
Les déclarations officielles depuis octobre 2023 réaffirment le soutien du Brésil à l’État palestinien et au droit international, tout en dénonçant le gouvernement Netanyahou, mais sans rompre les liens commerciaux et militaires.

08/10/2025

اسكتلندا تحظر تقديم المساعدات المالية لشركات السلاح التي تزود جيش الاحتلال الإسرائيلي

 الحكومة المحلية تقول إن المتعاقدين الراغبين في الحصول على الدعم يجب أن يثبتوا أن منتجاتهم لن تُستخدم من قبل الجيش الإسرائيلي

سيفيرين كاريل – محرر الشؤون الاسكتلندية، صحيفة الغارديان، 3 سبتمبر 2025
ترجمها تلاكسكالا

أعلن الوزير الأول في اسكتلندا جون سويني أيضًا عن تجميد أي منح جديدة للمنتجات المتجهة إلى دول متهمة بارتكاب جريمة الإبادة الجماعية.
تصوير: آندي بيوكانان / وكالة فرانس برس / غيتي إيمجز

"لقد علّقنا تراخيص تصدير المعدات العسكرية إلى قوات الدفاع الإسرائيلية التي قد تُستخدم في العمليات في غزة، باستثناء الترتيبات الخاصة ببرنامج F-35 العالمي، استنادًا إلى تقييمنا بأنها قد تُستخدم في ارتكاب أو تسهيل انتهاكات خطيرة للقانون الإنساني الدولي.
وسنعمل مع حلفائنا ومع شركائنا في المنطقة على عملية ذات مغزى نحو حل الدولتين، وسنواصل بذل ما بوسعنا لدعم أسس قيام الدولة الفلسطينية

حظرت الحكومة الاسكتلندية على شركات السلاح التي تزود قوات الدفاع الإسرائيلية (IDF) الحصول على المنح والدعم الاستثماري، كما قررت تجميد أي دعم للتجارة مع إسرائيل.

وقال جون سويني، الوزير الأول، يوم الأربعاء إن أي مقاول دفاعي يرغب في الحصول على دعم مالي في اسكتلندا سيتعين عليه الآن إثبات أن منتجاته لن تُستخدم من قبل الجيش الإسرائيلي.

وأضاف أن على الحكومات حول العالم أن تتخذ إجراءات عاجلة ردًا على "الكارثة الإنسانية" في غزة، حيث توجد الآن أدلة معقولة على وقوع إبادة جماعية.

"حجم المعاناة في غزة لا يمكن تصوره"، قال سويني أمام البرلمان الاسكتلندي. "لا أحد يمكنه تجاهلها. يجب أن نواجه هذه الأزمة بسرعة، وبروح من الرحمة، وبالتزام لا يتزعزع بالمحاسبة".

وبعد أن دعا الحكومة البريطانية إلى دعم الدعوى المرفوعة ضد إسرائيل بتهمة الإبادة الجماعية أمام محكمة العدل الدولية، قال سويني إن حكومته في إدنبرة قررت تعديل قواعد الدعم المالي لشركات الدفاع.

وأوضح أن الحكومة ستقوم الآن بتجميد أي منح أو تمويل جديد للمنتجات المتجهة إلى دول متهمة بشكل مبرر بارتكاب إبادة جماعية.

وأشار سويني إلى أنه أصدر تعليماته لموظفيه، وللوكالة الحكومية "سكوتيش إنتربرايز" (Scottish Enterprise)، ولـ البنك الوطني للاستثمار في اسكتلندا، بعدم تقديم أي دعم مالي جديد للشركات غير الملتزمة، بدءًا من تلك التي تزود إسرائيل.

وكشف تحقيق أجرته منصة The Ferret أن "سكوتيش إنتربرايز" قدمت منذ يناير 2022 ما لا يقل عن 2.75 مليون جنيه إسترليني لشركات الدفاع رايثيون (Raytheon) وتاليس (Thales) وليوناردو (Leonardo)، وجميعها تنتج معدات تُستخدم من قبل الجيش الإسرائيلي، بما في ذلك الطائرات المسيّرة، والطائرات المقاتلة F-35، والصواريخ الموجهة.

وأضاف سويني أن الوكالة تلقّت أيضًا تعليمات بعدم تسهيل أي صفقات تصدير غير عسكرية جديدة مع إسرائيل من قبل الشركات الاسكتلندية، قبل أن يدعو الحكومة البريطانية إلى إلغاء اتفاقها التجاري مع إسرائيل.

لكن مصادر في الحكومة البريطانية اتهمت سويني بـ"التخبط"، بعد أن أعلن أيضًا أن اسكتلندا سترفع الحظر الفعلي المفروض على تمويل الشركات الدفاعية التي تزوّد أوكرانيا بالذخائر.

وقالت إحدى المصادر إن بعض شركات الدفاع قد تبرم عقودًا لتزويد أوكرانيا بالأسلحة وتنتج أيضًا معدات تُستخدم من قبل الجيش الإسرائيلي، ومن بينها شركة BAE Systems التي توظف آلاف الأشخاص في إنتاج المعدات العسكرية البريطانية.

وأضافت المصدر: "محاولة القيام بأمرين متناقضين في الوقت نفسه تصرف غير حكيم".

وفي يوم الأحد، أعلنت الحكومة البريطانية أن أحواض بناء السفن التابعة لشركة BAE Systems على نهر كلايد ستلعب دورًا رئيسيًا في صفقة قياسية بقيمة 10 مليارات جنيه إسترليني مع النرويج لبناء ما لا يقل عن خمس فرقاطات جديدة من طراز "تايب 26" (Type 26)، مما سيؤمّن 2000 وظيفة في اسكتلندا.

وفي يونيو، أعلنت نائبة الوزير الأول كيت فوربس أن "سكوتيش إنتربرايز" ستمنح 9.22 ملايين جنيه إسترليني لشركة BAE Systems لإنشاء أكاديمية جديدة للتدريب وتنمية المهارات كجزء من منشأة بناء السفن الجديدة على نهر كلايد، والتي ستساهم في خلق 300 وظيفة جديدة.

وقد تعرضت شركة BAE Systems لانتقادات من قبل الناشطين المؤيدين لفلسطين لأنها توفر قطعًا لبرنامج الطائرات المقاتلة F-35 من مصانعها في أجزاء أخرى من المملكة المتحدة.

واعترف سويني ضمنيًا بوجود توترات داخل هذه السياسة الجديدة، متعهدًا في الوقت نفسه بأن برامج التدريب المهني الممولة من الحكومة الاسكتلندية داخل شركات الدفاع لن تتأثر.

وكان إعلانه هذا محاولة لتهدئة الانتقادات الصادرة من اليسار السياسي، بما في ذلك من حزب الخضر الاسكتلندي، الذي دعا الوزراء إلى مقاطعة الشركات التي تزود الجيش الإسرائيلي.

وقال جيمي ليفينغستون، رئيس فرع منظمة أوكسفام (Oxfam) لمكافحة الفقر، إن على الحكومة البريطانية أن تحذو حذو سويني:

"غزة تتحول إلى مقبرة أمام أعيننا : التاريخ سيتساءل عمّا إذا كان القادة قد فعلوا كل ما بوسعهم لوقف ذلك. لقد تعهد الوزير الأول بالتحرك، وعلى وستمنستر أن تفعل الشيء نفسه."

وقال متحدث باسم الحكومة البريطانية:

"لقد علّقنا تراخيص تصدير المعدات العسكرية إلى قوات الدفاع الإسرائيلية التي قد تُستخدم في العمليات في غزة، باستثناء الترتيبات الخاصة ببرنامج F-35 العالمي، استنادًا إلى تقييمنا بأنها قد تُستخدم في ارتكاب أو تسهيل انتهاكات خطيرة للقانون الإنساني الدولي.
وسنعمل مع حلفائنا ومع شركائنا في المنطقة على عملية ذات مغزى نحو حل الدولتين، وسنواصل بذل ما بوسعنا لدعم أسس قيام الدولة الفلسطينية."

مشجعو سيلتيك، بقيادة اللواء الأخضر الأيرلندي، في حالة تأهب.

"الاتحاد الأوروبي لكرة القدم متواطئ في الإبادة الجماعية بتطبيعه العلاقات مع إسرائيل. اطردوهم الآن "!

مدرجات خلال مباراة دوري أبطال أوروبا ضد أتلتيكو مدريد في ملعب سيلتيك بارك، غلاسكو، اسكتلندا، 25 أكتوبر/تشرينأكتوبر/تشرين الأول 2023 [هارجي/الجزيرة]


 

Au Royaume-Désuni, une action pour la Palestine peut coûter 14 ans de prison : merci, camarade Starmer !

Le Premier british Keir Starmer, 63 ans, devenu chef du parti travailliste après l'exécution sommaire de Jeremy Corbyn pour "antisémitisme", n'en rate pas une pour soutenir la bande à Bibi, des tueurs qu'en d'autres temps on aurait jugés à Nuremberg. Sa politique férocement pro-sioniste le range définitivement du côté d'un certain Lord Balfour - le Tory antisémite auteur de la fameuse Déclaration, petit joyau d'"impérialisme pragmatique"- plutôt que dans celle d'un Clement Attlee, Premier ministre labour de 1945 à 1951, qui tenta en vain de s'opposer à la création de l'État sioniste et ne le reconnut qu'en 1949, une fois ses camarades du Mapai arrivés au pouvoir. 
Starmer a donc dissous pour "terrorisme" un groupe d'activistes appelé Palestine Action, dont les militants et sympathisants risquent jusqu'à 14 ans de prison pour des actions consistant à exercer des violences symboliques contre des objets, des bâtiments, des symboles et jamais contre des êtres vivants. Mais au Royaume-Désuni, tous les politiciens ne sont pas sur la même longueur d'onde. 
Plus au nord, à Edimbourg, le Premier ministre nationaliste écossais, John Swinney, 61 ans, dont 46 en politique, poussé au cul par la rue et les stades -où les foules de supporters du Celtic Glasgow affichent massivement leur soutien aux Palestiniens - a commencé à prendre des mesures contre les entreprises complices du génocide en cours. Lisez donc !  
Traduit par Tlaxcala

SOMMAIRE

  1. Le fabricant israélien d’armes Elbit Systems a fermé une installation britannique ciblée par Palestine Action
  2. Le ministère de l’Intérieur britannique obtient le droit de contester le recours de Palestine Action contre son interdiction pour terrorisme
  3. L’Écosse interdit les aides financières aux entreprises d’armement qui fournissent l’armée israélienne 


Le fabricant israélien d’armes Elbit Systems a fermé une installation britannique ciblée par Palestine Action

Le site d’Elbit Systems UK à Bristol a fait l’objet de manifestations quelques jours avant que le groupe d’action directe ne soit interdit

Haroon Siddique et Jamie Grierson, The Guardian, 6/9/2025

Une installation du fabricant israélien d’armes Elbit Systems UK à Bristol, qui avait été prise pour cible à plusieurs reprises par le groupe Palestine Action, semble avoir fermé de manière inattendue.

Le site d’Elbit Systems UK, situé dans le parc d’activités Aztec West, avait fait l’objet de dizaines de manifestations menées par Palestine Action, notamment le 1er  juillet 2025, quelques jours avant que ce groupe d’action directe ne soit interdit en vertu de la loi antiterroriste britannique.

Elbit détenait depuis 2019 le bail du site, qui ne devait expirer qu’en 2029. Les manifestations comprenaient des blocages avec des chaînes, l’occupation des toits, la brisure de vitres et l’aspersion du bâtiment de peinture rouge, symbolisant le sang versé.

Elbit Systems UK est une filiale de la société israélienne Elbit Systems, le plus grand fabricant d’armes d’Israël.
La société mère, qui a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires de 5 milliards de livres (5,8 milliards d’€) se décrit comme la « colonne vertébrale » de la flotte de drones de l’armée israélienne (IDF), largement utilisée lors de l’offensive contre Gaza.
Son portefeuille comprend également des systèmes pour avions et hélicoptères militaires, des navires armés télécommandés, des véhicules terrestres, ainsi que des solutions de commandement et de contrôle.

Elbit Systems UK n’a pas répondu à la demande de commentaires du Guardian concernant le statut du site.
Mais la propriété, située dans une zone commerciale et industrielle à la périphérie de Bristol, à la jonction des autoroutes M5 et M4, était déserte lorsque le Guardian s’y est rendu début septembre.
Aucun membre du personnel n’était présent, à l’exception d’un agent de sécurité posté dans un véhicule à l’extérieur du bâtiment.

Le site appartenait auparavant au conseil du comté de Somerset, qui avait lui aussi été pris pour cible par Palestine Action avant de vendre la propriété l’an dernier. Le Guardian a tenté de contacter les propriétaires actuels.
Des clôtures et barrières ont été installées autour du site après les dernières actions des militants.

L’installation d’Aztec West est distincte de celle de Filton, également à Bristol, qui a elle aussi été visée par Palestine Action.
Dans ce dossier, 24 personnes attendent leur procès pour des chefs d’accusation tels que détérioration de biens, troubles violents et cambriolage aggravé.
Une personne est également inculpée de blessures corporelles graves avec intention.

Avant d’être interdite, Palestine Action menait une campagne contre les sites britanniques d’Elbit et ses entreprises partenaires, campagne qui s’est intensifiée après l’offensive israélienne sur Gaza en réponse aux attaques du 7 octobre 2023 menées par le Hamas.

Les derniers comptes d’Elbit Systems UK montrent une perte d’exploitation de 4,7 millions de livres l’an dernier, contre un bénéfice de 3,8 millions en 2023.

Andrew Feinstein, expert et auteur spécialisé dans le commerce mondial des armes et ancien député [juif de l’ANC] sud-africain, a qualifié cette fermeture d’« extrêmement significative », ajoutant :

« Il faut se rappeler qu’Elbit Systems est, avec IAI, l’une des deux entreprises d’armement israéliennes les plus importantes ; elle constitue de toute évidence un élément central du complexe militaro-industriel d’Israël. »

L’an dernier, Elbit Systems UK a vendu sa filiale basée dans les Midlands de l’Ouest, Elite KL (désormais Calatherm).
Après une baisse de 75 % de son bénéfice opérationnel en 2022, l’entreprise avait expliqué ce recul par la hausse des coûts de sécurité, son site de Tamworth ayant lui aussi été pris pour cible par Palestine Action.
Les nouveaux propriétaires ont annoncé qu’ils rompraient tout lien avec Elbit et annuleraient ses contrats de défense.

En 2022, Elbit a vendu Ferranti P&C, une autre filiale basée à Oldham, après 18 mois de manifestations menées par Palestine Action et le groupe pacifiste Oldham Peace.

Le mois dernier, le magazine Private Eye a révélé qu’Elbit Systems UK faisait partie d’un consortium sur le point de décrocher un contrat de 2 milliards de livres, qui en ferait un « partenaire stratégique » du ministère britannique de la Défense.
Le Financial Times a rapporté que Peter Hain, ancien ministre travailliste, avait écrit au secrétaire à la Défense Jon Healey, pour l’exhorter à ne pas attribuer le contrat à Elbit, compte tenu de « la dévastation en cours à Gaza ».

Palestine Action a obtenu l’autorisation d’un recours judiciaire, prévu pour novembre, contre la décision d’interdire le mouvement. [lire article ci-dessous]

Cependant, lors d’une audience en appel le 25 septembre, la ministre de l’Intérieur cherchera à faire annuler cette autorisation.

 

Le ministère de l’Intérieur britannique obtient le droit de contester le recours de Palestine Action contre son interdiction pour terrorisme

Rajeev Syal, rédacteur aux affaires intérieures, The Guardian, 4 septembre 2025

Le ministère britannique de l’Intérieur a remporté une décision de justice lui permettant de tenter de bloquer la démarche engagée par Palestine Action pour faire annuler son interdiction en vertu des lois antiterroristes.


Manifestants propalestiniens rassemblés à Trafalgar Square, à Londres, en juin.
Photo Sean Smith / The Guardian

Dernier rebondissement juridique dans la bataille opposant le gouvernement britannique au groupe de protestation — désormais interdit et classé comme organisation terroriste —, la cour d’appel a statué que la ministre de l’Intérieur, Yvette Cooper, pouvait contester la décision d’autoriser un contrôle judiciaire de l’interdiction du mouvement, dont l’audience était prévue pour novembre.

Cette décision d’appel est intervenue le même jour où six personnes ont comparu devant un tribunal pour nier des accusations liées au terrorisme, après avoir été accusées d’avoir tenté d’organiser des rassemblements de masse destinés à rendre l’interdiction inapplicable.

Elle survient à la veille d’une manifestation prévue samedi 6 septembre, au cours de laquelle les organisateurs affirment attendre plus de 1 000 participants à un rassemblement près du Parlement britannique. [NdT : il y a eu 1 500 participants, dont 890 ont été arrêtés. Simultanément se déroulait la 30ème  Marche nationale organisée par la Palestine Solidarity Campaign, avec environ 300 000 participants].

Selon l’ordonnance rendue le 21 août par la cour d’appel, la ministre de l’Intérieur a obtenu l’autorisation de faire appel. Dans les observations jointes au jugement, le juge Lord Justice Underhill a déclaré :

« Je considère que l’appel présente une réelle chance de succès. »

L’audience visant à contester la décision d’autoriser le réexamen de l’interdiction de Palestine Action aura lieu le 25 septembre.
En juillet, les avocats de Huda Ammori, cofondatrice du mouvement, avaient obtenu le droit de contester l’interdiction, arguant que cette décision violait la liberté d’expression et constituait une forme de censure des protestations légitimes.

Depuis l’interdiction prononcée le 5 juillet, plus de 700 personnes — dont beaucoup ont publiquement exprimé leur soutien à Palestine Action — ont été arrêtées par la police métropolitaine de Londres.

La ministre de l’Intérieur avait banni le groupe au titre des lois antiterroristes après qu’une action militante eut recouvert de peinture des avions de la Royal Air Force (RAF) à Brize Norton. La police a estimé que les dommages s’élevaient à 7 millions de livres sterling [=8 M€].

Cette interdiction signifie que l’adhésion ou le soutien à Palestine Action constitue désormais un délit passible de 14 ans de prison. Le gouvernement a justifié cette décision en expliquant qu’elle visait spécifiquement un groupe impliqué dans des actes de criminalité grave.

Les accusations portées contre les six personnes concernent la préparation de réunions à Londres, Cardiff et Manchester, qui auraient été organisées via des appels Zoom en juillet, août et septembre.

Parmi les accusés figurent Tim Crosland, ancien juriste du gouvernement, originaire de Southwark (sud de Londres), ainsi que Dawn Manners, 61 ans, de Hackney (est de Londres), et David Nixon, 39 ans, de Barnsley (Yorkshire du Sud), qui ont comparu au tribunal de Westminster.

Lors d’une autre audience, jeudi après-midi, Patrick Friend, 26 ans, étudiant originaire de Grange (Édimbourg), a comparu avec Gwen Harrison, 48 ans, de Kendal (Cumbria), et Melanie Griffith, 62 ans, de Southwark (Londres).

Le collectif Defend Our Juries, cofondé par Crosland, est l’organisateur de la manifestation prévue ce samedi sur Parliament Square, dans le centre de Londres.

NdT : un sit-in silencieux de protestation contre l’interdiction de Palestine Action le 4 octobre a rassemblé un millier de personnes, dont 492, âgées de 18 à 89 ans, ont été arrêtées.
La présidente de la Fédération de la police métropolitaine Paula Dodds a déclaré que « ça suffit », affirmant que les policiers chargés du maintien de l'ordre lors des manifestations à Londres étaient « épuisés émotionnellement et physiquement ». « Ça suffit. Notre priorité devrait être d'assurer la sécurité des personnes alors que le pays est en état d'alerte maximale face à une attaque terroriste [contre une synagogue à Manchester]. Or, au lieu de cela, des policiers sont mobilisés pour faciliter ces manifestations incessantes. Et nous sommes critiqués pour ça. Comment est-ce possible ? Nous ne sommes pas assez nombreux. Des policiers qui travaillent dur voient constamment leurs jours de congé annulés, font des gardes plus longues et sont déplacés d'autres zones pour faciliter ces manifestations. Nous sommes épuisés émotionnellement et physiquement. Que vont faire les responsables politiques et les hauts gradés de la police ? » [faire appel à l’armée, comme Mister Trump ?, NdT].

L’Écosse interdit les aides financières aux entreprises d’armement qui fournissent l’armée israélienne 

Le gouvernement écossais exige que les sous-traitants sollicitant un soutien prouvent que leurs produits ne seront pas utilisés par l’armée israélienne

Severin Carrell rédacteur pour l’Écosse, The Guardian, 3/9/2025


Le Premier ministre écossais, John Swinney, a également annoncé la suspension de toute nouvelle subvention pour des produits destinés à des pays accusés de génocide.
Photographie : Andy Buchanan / AFP / Getty Images

Le gouvernement écossais a interdit aux entreprises d’armement qui fournissent les Forces de défense israéliennes (IDF) de recevoir des subventions ou un soutien à l’investissement, et il gèlera par ailleurs tout soutien au commerce avec Israël.

John Swinney, le Premier ministre, a déclaré mercredi que tout entrepreneur de défense souhaitant obtenir une aide financière en Écosse devrait désormais prouver que ses produits ne seraient pas utilisés par l’armée israélienne.

Il a affirmé que les gouvernements du monde entier devaient prendre des mesures urgentes face à la « catastrophe humanitaire » à Gaza, où il existe désormais, selon lui, des preuves plausibles de génocide.

« L’ampleur des souffrances [à Gaza] est inimaginable, a-t-il déclaré devant le Parlement écossais. Personne ne peut l’ignorer. Nous devons affronter cette crise avec urgence, compassion et un engagement indéfectible envers la responsabilité. »

Après avoir exhorté le gouvernement britannique à soutenir la plainte pour génocide contre Israël devant la Cour internationale de justice, Swinney a annoncé que son gouvernement décentralisé à Édimbourg avait décidé de modifier ses règles d’aide financière aux entreprises de défense.

Il a précisé que l’Écosse suspendrait désormais toute nouvelle subvention ou tout nouveau financement destiné à des produits exportés vers des pays « raisonnablement accusés de génocide ».

Swinney a indiqué avoir ordonné à ses services, à l’agence publique Scottish Enterprise et à la Banque nationale d’investissement d’Écosse (SNIB) de ne plus accorder d’aide financière aux entreprises non conformes, en commençant par celles qui fournissent Israël.

Selon une enquête du site The Ferret, depuis janvier 2022, Scottish Enterprise a versé au moins 2,75 millions de livres sterling à des entreprises de défense telles que Raytheon, Thales et Leonardo, dont les produits sont utilisés par l’armée israélienne, notamment des drones, des avions de chasse F-35 et des missiles guidés.

Swinney a ajouté que Scottish Enterprise avait également reçu instruction de ne pas faciliter de nouveaux contrats d’exportation non militaires avec Israël pour les sociétés basées en Écosse, avant d’appeler le gouvernement britannique à abandonner son accord commercial avec Israël.

Cependant, des sources gouvernementales britanniques ont accusé Swinney d’être « incohérent », après qu’il a également annoncé que l’Écosse lèverait une interdiction de fait de financer les sous-traitants de la défense qui fournissent des munitions à l’Ukraine.

Une source gouvernementale a déclaré que certaines entreprises de défense pouvaient à la fois avoir des contrats pour approvisionner l’Ukraine et fabriquer des équipements utilisés par l’armée israélienne, citant BAE Systems, qui emploie des milliers de personnes dans la production d’équipements militaires britanniques. « Essayer de faire deux choses à la fois est une erreur », a déclaré cette source.

Dimanche, le gouvernement britannique a annoncé que les chantiers navals de BAE Systems sur la rivière Clyde joueraient un rôle central dans un contrat record de 10 milliards de livres avec la Norvège, pour la construction d’au moins cinq nouvelles frégates de type 26, garantissant 2 000 emplois en Écosse.

En juin, Kate Forbes, vice-première ministre écossaise, avait annoncé que Scottish Enterprise accorderait 9,22 millions de livres à BAE Systems pour la création d’une académie de formation et de compétences intégrée à un nouveau chantier naval sur la Clyde, permettant la création de 300 nouveaux emplois.

BAE Systems a été critiquée par des militants propalestiniens parce qu’elle fournit des composants pour le programme des avions de chasse F-35 depuis ses usines situées dans d’autres régions du Royaume-Uni.

Swinney a reconnu implicitement qu’il existait des tensions internes dans cette nouvelle politique, en promettant toutefois qu’aucun programme d’apprentissage financé par le gouvernement écossais dans les entreprises de défense ne serait affecté.

Son annonce visait à apaiser les critiques de gauche, notamment le Parti vert écossais, qui a appelé les ministres à boycotter les entreprises fournissant l’armée israélienne.

Jamie Livingston, directeur d’Oxfam Royaume-Uni, a déclaré que le gouvernement britannique devrait suivre l’exemple de Swinney :

« Gaza est en train d’être transformée en cimetière sous nos yeux : l’histoire demandera si les dirigeants ont tout fait pour l’empêcher. Le Premier ministre s’est engagé à agir ; Westminster doit faire de même. »

Un porte-parole du gouvernement britannique a déclaré :

« Nous avons suspendu les licences d’exportation d’équipements militaires vers les forces israéliennes susceptibles d’être utilisés dans les opérations à Gaza, sous réserve des dispositions spéciales du programme mondial F-35, sur la base de notre évaluation selon laquelle ces équipements pourraient être utilisés pour commettre ou faciliter de graves violations du droit international humanitaire. Nous continuerons de travailler avec nos alliés et les acteurs régionaux à un processus crédible menant à une solution à deux États, et ferons tout notre possible pour soutenir les fondations de l’État palestinien. » [Thank You, Sir!]

Les supporters du Celtic, emmenés par les Irlandais de la Brigade Verte, en action

“L'UEFA est complice de génocide en normalisant avec Israël. Virez-les maintenant !”
 Tribune lors du match de Ligue des champions de l'UEFA contre l'Atlético de Madrid au Celtic Park, Glasgow, Écosse, le 25 octobre 2023 [Hargi/Al Jazeera]