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10/10/2025

Un Prix Nobel de la Paix en faveur du génocide à Gaza

Tigrillo L. Anudo, 10/10/2025
Traduit par Tlaxcala

Il n’y a qu’un seul objectif politique qui puisse expliquer pourquoi le Comité norvégien a attribué le Prix Nobel de la Paix à María Corina Machado : détourner l’attention afin de masquer le rejet mondial du génocide en cours à Gaza. En d’autres termes, offrir un ballon d’oxygène à Netanyahou et à Trump.

La "Libertadora" récompensée

Ce prix aurait constitué une véritable contribution à la paix si le Comité avait décerné le Nobel à l’activiste suédoise Greta Thunberg, l’une des animatrices de la Global Sumud Flotilla, qui a tenté de briser le blocus maritime de Gaza.
Ou encore s’il avait récompensé l’un des médecins héroïques qui sauvent des vies sur le territoire palestinien avec des moyens rudimentaires, au milieu des bombardements, de l’angoisse, du manque d’eau et des coupures d’électricité.

Mais quel rapport María Corina a-t-elle avec la paix ?
Une politicienne qui, à ce jour, appelle le président Trump à intervenir au Venezuela avec toute son arrogance brutale et meurtrière.
Une opposante qui a attisé la violence et l’instabilité politique dans la République bolivarienne du Venezuela.
La même qui a soutenu le “président autoproclamé” Juan Guaidó, lequel a détourné les ressources de l’État vénézuélien remises illégalement par le gouvernement des USA.
La même encore qui s’est alliée à Leopoldo López et à d’autres politiciens de l’oligarchie vénézuélienne pour promouvoir les émeutes (“guarimbas”), la sédition, la création de groupes paramilitaires et des attentats contre des dirigeants du gouvernement.

La décision du Comité norvégien donne un second souffle et légitime le plan d’invasion du gouvernement des USA.
María Corina entretient des alliances avec le régime sioniste, auprès duquel elle s’est également tournée pour chercher à renverser le gouvernement vénézuélien.


« Aujourd’hui, tous ceux d’entre nous qui défendent les valeurs de l’Occident sont aux côtés de l’État d’Israël ; un véritable allié de la liberté. »
Un gazouillis machadien de mai 2021

 

Lui accorder le Prix Nobel de la Paix, c’est en réalité récompenser le sionisme génocidaire.
Loin de constituer une contribution à la paix mondiale, ce geste ouvre un nouveau front de guerre et de souffrance dans une autre région.

Depuis qu’elle siégeait à l’Assemblée, María Corina n’a cessé d’attaquer le gouvernement populaire d’Hugo Chávez.
Elle a toujours représenté les intérêts de l’oligarchie corrompue qui a plongé le Venezuela dans les pires indicateurs de pauvreté, de santé, d’éducation, de mortalité infantile et d’aide aux personnes âgées.
Son origine de classe l’a toujours alignée du côté des oppresseurs, jamais des opprimés.

Elle n’a jamais non plus représenté la défense des droits démocratiques du peuple vénézuélien, contrairement à ce qu’affirme le procès-verbal du Comité norvégien.
Et encore moins une “transition juste et pacifique de la dictature à la démocratie”, cette narration médiatique néolibérale et impériale utilisée pour justifier — comme on l’avait fait pour l’Irak avec les “armes de destruction massive” — la destruction de l’État vénézuélien, afin de s’emparer de ses immenses richesses énergétiques.

Ce que María Corina a réellement promu, c’est la guerre civile entre Vénézuéliens, l’ingérence de l’empire, le déni de la souveraineté nationale, l’intervention de gouvernements corrompus et antidémocratiques d’Amérique latine et d’Europe.
Elle s’est enrichie personnellement grâce à son activité conspiratrice et, loin d’alléger les souffrances du peuple vénézuélien, elle y a contribué en ne s’opposant pas au blocus économique et commercial infâme imposé par les USA.

Il aurait été moins nuisible que le Comité attribue le Prix Nobel de la Paix à Donald Trump ou à Benjamin Netanyahou — rappelons que le prix fut déjà décerné à Barack Obama, un président belliciste, instigateur de génocides au Moyen-Orient.
Car le mal est déjà fait à Gaza ; et maintenant, un nouveau front de génocide s’ouvre dans les Caraïbes, potentiellement encore plus terrible.

Selon l’œuvre du tout récent lauréat du Prix Nobel de littérature, l’écrivain hongrois László Krasznahorkai, l’effondrement moral a saisi la planète.
C’est pour cette vision lucide d’un monde où la dystopie affleure partout que l’Académie suédoise lui a accordé le prix.
En cela, l’Académie a eu raison.
Mais elle se contredit à travers le Comité norvégien, qui, le lendemain, a attribué le Prix Nobel de la Paix à une personne qui ne le mérite pas.
Ainsi, la machine des Nobel a effacé de la main gauche ce qu’elle avait écrit de la droite.


Ci-dessous la traduction du communiqué officiel du Comité Nobel

 

Annonce – Prix Nobel de la Paix 2025

10 octobre 2025


Le Prix Nobel de la Paix 2025 est décerné à une femme courageuse et résolument engagée pour la paix, à une femme qui maintient vivante la flamme de la démocratie au milieu d’une obscurité grandissante.

Le Comité Nobel norvégien a décidé d’attribuer le Prix Nobel de la Paix 2025 à María Corina Machado.

Elle reçoit ce prix pour son travail infatigable en faveur de la promotion des droits démocratiques du peuple vénézuélien et pour sa lutte visant à instaurer une transition juste et pacifique du régime dictatorial vers la démocratie.

En tant que dirigeante du mouvement démocratique au Venezuela, María Corina Machado représente l’un des exemples les plus remarquables de courage civil en Amérique latine de ces dernières années.

Madame Machado a été une figure clé et fédératrice au sein d’une opposition politique autrefois profondément divisée — une opposition qui a su trouver un terrain d’entente autour de la revendication d’élections libres et d’un gouvernement représentatif.
C’est précisément cela, l’essence même de la démocratie : notre volonté commune de défendre les principes du pouvoir populaire, même lorsque nous sommes en désaccord.
À une époque où la démocratie est menacée, il est plus important que jamais de défendre ce socle commun.

Le Venezuela est passé d’un pays relativement démocratique et prospère à un État autoritaire et brutal, aujourd’hui plongé dans une crise humanitaire et économique profonde.
La majorité des Vénézuéliens vit dans une pauvreté extrême, tandis qu’une poignée de dirigeants s’enrichit outrageusement.
La machine répressive de l’État se retourne contre ses propres citoyens.
Près de huit millions de personnes ont quitté le pays.
L’opposition a été systématiquement réprimée par la fraude électorale, la persécution judiciaire et l’emprisonnement.

Le régime autoritaire du Venezuela rend l’action politique extrêmement difficile.
En tant que fondatrice de Súmate, une organisation vouée au développement démocratique, María Corina Machado s’est engagée pour des élections libres et équitables il y a plus de vingt ans.
Comme elle l’a dit : « C’était un choix des urnes contre les balles. »
Dans ses fonctions politiques et au sein d’organisations depuis, Machado a défendu l’indépendance du pouvoir judiciaire, les droits humains et la représentation populaire.
Elle a consacré des années à l’émancipation du peuple vénézuélien.

Avant les élections de 2024, Machado était la candidate présidentielle de l’opposition, mais le régime a bloqué sa candidature.
Elle a alors soutenu le représentant d’un autre parti, Edmundo González Urrutia.
Des centaines de milliers de volontaires se sont mobilisés au-delà des clivages politiques.
Ils ont été formés comme observateurs électoraux afin de garantir une élection transparente et juste.
Malgré les risques de harcèlement, d’arrestation et de torture, des citoyens à travers tout le pays ont surveillé les bureaux de vote, veillant à ce que les résultats soient consignés avant que le régime ne puisse détruire les bulletins et falsifier les chiffres.

Les efforts de l’opposition collective, avant et pendant l’élection, ont été novateurs et courageux, pacifiques et démocratiques.
L’opposition a reçu un soutien international lorsque ses dirigeants ont publié les résultats des votes collectés dans les circonscriptions du pays, prouvant que l’opposition avait remporté la victoire avec une nette avance.
Mais le régime a refusé de reconnaître le résultat et s’est accroché au pouvoir.

La démocratie est une condition préalable à une paix durable.
Mais nous vivons dans un monde où la démocratie recule, où de plus en plus de régimes autoritaires remettent en cause les normes et recourent à la violence.
La poigne de fer du régime vénézuélien et sa répression contre la population ne sont pas uniques.
Nous observons les mêmes tendances ailleurs dans le monde : l’État de droit bafoué par ceux qui détiennent le pouvoir, les médias libres réduits au silence, les opposants emprisonnés, et les sociétés poussées vers l’autoritarisme et la militarisation.
En 2024, davantage d’élections que jamais ont eu lieu, mais de moins en moins ont été libres et équitables.

Dans son histoire, le Comité Nobel norvégien a honoré des femmes et des hommes courageux qui se sont dressés contre la répression, qui ont porté l’espérance de la liberté dans les prisons, dans les rues et sur les places publiques, et qui ont démontré par leurs actes que la résistance pacifique peut changer le monde.
Au cours de l’année écoulée, María Corina Machado a été contrainte de vivre dans la clandestinité.
Malgré de graves menaces contre sa vie, elle est restée dans son pays, un choix qui a inspiré des millions de personnes.

Lorsque les autoritaires s’emparent du pouvoir, il est crucial de reconnaître les défenseurs courageux de la liberté qui se lèvent et résistent.
La démocratie dépend de ceux qui refusent de se taire, de ceux qui osent s’exprimer malgré le danger, et de ceux qui nous rappellent que la liberté ne doit jamais être tenue pour acquise, mais doit toujours être défendue — par les mots, le courage et la détermination.

María Corina Machado répond aux trois critères énoncés dans le testament d’Alfred Nobel pour la sélection d’un lauréat du Prix de la Paix.
Elle a rassemblé l’opposition de son pays.
Elle n’a jamais faibli dans sa résistance à la militarisation de la société vénézuélienne.
Elle a toujours soutenu une transition pacifique vers la démocratie.

María Corina Machado a démontré que les outils de la démocratie sont aussi les outils de la paix.
Elle incarne l’espoir d’un avenir différent, un avenir dans lequel les droits fondamentaux des citoyens sont protégés et leurs voix entendues.
Dans cet avenir, les peuples seront enfin libres de vivre en paix.

Jørgen Watne Frydnes, président du Comité, lit l'annonce

 

Nobel de la Paz a favor del genocidio en Gaza

Tigrillo L. Anudo, 10-10-2025

Sólo un objetivo político puede explicar por qué el Comité noruego otorgó el Premio Nobel de la Paz a María Corina Machado: desviar la atención para ocultar el rechazo planetario al genocidio en Gaza. Es decir, una manito oxigenante a Netanyahu y Trump.


 La Libertadora galardonada


Hubiera sido una verdadera contribución a la paz si dicho Comité hubiera otorgado el Nobel de Paz a la activista sueca Greta Thunberg, una de las lideres de la Flotilla Global Sumud que trató de romper el bloqueo marítimo a Gaza. O también que hubieran galardonado a cualesquiera de los médicos heroicos que salvan vidas en territorio palestino con herramientas precarias, en medio de los bombardeos, la zozobra, la carencia de agua y los cortes de energía.

 

¿Qué tiene que ver María Corina con la paz? Una política que al día de hoy le pide al presidente Trump que entre con toda su burda y letal prepotencia a Venezuela. Una opositora que ha azuzado la violencia y la inestabilidad política en La República Bolivariana de Venezuela. La misma que apoyó al autoproclamado “presidente” Juan Guaidó, quien se robó los recursos del Estado venezolano entregados ilegalmente por el gobierno de los Estados Unidos. La misma que se alió con Leopoldo López y otros políticos de la oligarquía venezolana para promover guarimbas, sedición, conformación de grupos paramilitares, atentados contra la dirigencia gubernamental.

 

La decisión del Comité noruego da aire, reactiva y legitima el plan de invasión del gobierno de Estados Unidos. María Corina tiene alianzas con el régimen sionista ante el que también ha acudido para dar golpe de Estado en Venezuela.



Un tuiteo de la Libertadora de mayo de 2021

 

Darle el Nobel de la Paz es darle un premio al sionismo genocida. En lugar de constituir una contribución a la paz del mundo, lo que hace es abrir un nuevo frente de guerra y sufrimiento en otra región.

 

María Corina siempre atacó, desde que era asambleísta, al gobierno popular de Hugo Chávez. Ella siempre representó los intereses de la oligarquía corrupta que llevó a Venezuela a los peores indicadores de pobreza, salud, educación, mortalidad infantil, asistencia a los viejos. Su extracción de clase siempre la alineó con los opresores, nunca con los oprimidos.

 

Tampoco ella nunca ha representado ningún abanderamiento de los derechos democráticos del pueblo venezolano como dice el acta del Comité noruego. Menos representa ella una “transición justa y pacífica de la dictadura a la democracia”, la narrativa mediática que ha esgrimido el neoliberalismo imperial para justificar como justificó la destrucción de Irak (presencia de “armas de destrucción masiva”) la destrucción del Estado venezolano, con el fin de apoderarse de sus incalculables riquezas energéticas.

 

Lo que ha promovido María Corina es la guerra civil entre venezolanos, la intromisión del imperio, el desconocimiento de la soberanía nacional, la injerencia de gobiernos corruptos y antidemocráticos de Latinoamérica y Europa. Ella se ha lucrado también con su despliegue conspirativo, en lugar de aliviar ha contribuido al sufrimiento del pueblo venezolano al no oponerse al infame bloqueo económico y comercial que Estados Unidos le ha impuesto.


 

Hubiera sido menos dañino que el Comité le otorgara el Nobel de Paz a Donald Trump o a Benjamín Netanyahu (recordemos que ya se lo dio a Obama, belicoso presidente, instigador de genocidio en Medio Oriente). Porque el daño ya está hecho en Gaza; ahora se abre un nuevo frente de genocidio en El Caribe que puede ser más terrible.

 

El colapso moral se tomó el planeta según la obra literaria del recién galardonado Premio Nobel de Literatura, el húngaro László Krasznahorkai. Por este contenido revelador de un mundo en el que la distopia está a flor de piel, la Academia sueca le concedió el premio. Aquí si acertó la Academia, pero se contradice con el comité noruego que otorgó al día siguiente el Nobel de Paz a quien no lo merece. La máquina de los Nobel borró con el codo lo que hizo con las manos. 



He aquí la traducción del comunicado oficial del Comité Nobel

Anuncio – Premio Nobel de la Paz 2025 
10 de octubre de 2025


 El Premio Nobel de la Paz 2025 se otorga a una valiente y comprometida defensora de la paz, a una mujer que mantiene viva la llama de la democracia en medio de una oscuridad creciente.

El Comité Noruego del Nobel ha decidido conceder el Premio Nobel de la Paz 2025 a María Corina Machado.

Recibe el Premio Nobel de la Paz por su incansable labor en la promoción de los derechos democráticos del pueblo venezolano y por su lucha para lograr una transición justa y pacífica del autoritarismo a la democracia.

Como líder del movimiento democrático en Venezuela, María Corina Machado representa uno de los ejemplos más extraordinarios de valentía civil en América Latina en los últimos tiempos.

La señora Machado ha sido una figura clave y unificadora dentro de una oposición política que antes estaba profundamente dividida —una oposición que ha encontrado un terreno común en la exigencia de elecciones libres y un gobierno representativo. Esto es precisamente lo que constituye el corazón de la democracia: nuestra disposición compartida a defender los principios del poder popular, incluso cuando discrepamos. En un momento en que la democracia está amenazada, es más importante que nunca defender ese terreno común.

Venezuela ha pasado de ser un país relativamente democrático y próspero a convertirse en un Estado autoritario y brutal que hoy padece una crisis humanitaria y económica profunda. La mayoría de los venezolanos viven en una pobreza extrema, mientras que unos pocos en la cúpula del poder se enriquecen descaradamente. La maquinaria violenta del Estado se dirige contra sus propios ciudadanos. Casi ocho millones de personas han abandonado el país. La oposición ha sido sistemáticamente reprimida mediante fraude electoral, persecución judicial y encarcelamientos.

El régimen autoritario de Venezuela hace casi imposible la actividad política. Como fundadora de Súmate, una organización dedicada al desarrollo democrático, María Corina Machado defendió las elecciones libres y justas hace más de veinte años. Como ella misma dijo: “Fue una elección de papeletas sobre balas.” En sus cargos públicos y en su trabajo con diversas organizaciones, Machado ha defendido la independencia judicial, los derechos humanos y la representación popular. Ha pasado años luchando por la libertad del pueblo venezolano.

Antes de las elecciones de 2024, Machado fue la candidata presidencial de la oposición, pero el régimen bloqueó su candidatura. Posteriormente, apoyó al representante de otro partido, Edmundo González Urrutia. Cientos de miles de voluntarios se movilizaron superando divisiones políticas. Fueron capacitados como observadores electorales para garantizar unos comicios transparentes y justos. A pesar del riesgo de acoso, arresto y tortura, ciudadanos de todo el país custodiaron los centros de votación, asegurándose de que los resultados fueran documentados antes de que el régimen pudiera destruir las papeletas o falsificar los datos.

Los esfuerzos de la oposición colectiva, tanto antes como durante la elección, fueron innovadores y valientes, pacíficos y democráticos. La oposición obtuvo apoyo internacional cuando sus líderes publicaron los resultados reales de las votaciones, recogidos de los distritos electorales del país, demostrando que la oposición había ganado por un margen claro. Sin embargo, el régimen se negó a aceptar el resultado y se aferró al poder.

La democracia es una condición previa para la paz duradera. Pero vivimos en un mundo donde la democracia está retrocediendo, donde cada vez más regímenes autoritarios desafían las normas y recurren a la violencia. El control férreo del régimen venezolano y su represión contra la población no son únicos en el mundo. Vemos las mismas tendencias en muchos países: el Estado de derecho manipulado por quienes ostentan el poder, los medios libres silenciados, los críticos encarcelados y las sociedades empujadas hacia el autoritarismo y la militarización. En 2024, se celebraron más elecciones que nunca, pero cada vez menos fueron libres y justas.

A lo largo de su historia, el Comité Noruego del Nobel ha reconocido a mujeres y hombres valientes que se han enfrentado a la represión, que han llevado la esperanza de la libertad en celdas de prisión, en las calles y en las plazas públicas, y que han demostrado, con sus acciones, que la resistencia pacífica puede cambiar el mundo. En el último año, María Corina Machado se ha visto obligada a vivir escondida. A pesar de las graves amenazas contra su vida, ha permanecido en el país, una elección que ha inspirado a millones de personas.

Cuando los autoritarios se aferran al poder, es fundamental reconocer a los defensores de la libertad que se levantan y resisten. La democracia depende de personas que se niegan a guardar silencio, que se atreven a dar un paso al frente a pesar de los riesgos, y que nos recuerdan que la libertad nunca debe darse por sentada, sino defenderse siempre — con palabras, con valentía y con determinación.

María Corina Machado cumple los tres criterios establecidos por Alfred Nobel para la concesión del Premio de la Paz. Ha unido a la oposición de su país. Nunca ha titubeado en resistir la militarización de la sociedad venezolana. Ha sido inquebrantable en su apoyo a una transición pacífica hacia la democracia.

Machado ha demostrado que las herramientas de la democracia son también las herramientas de la paz. Encarna la esperanza de un futuro distinto, uno en el que se protejan los derechos fundamentales de los ciudadanos y sus voces sean escuchadas. En ese futuro, las personas finalmente serán libres para vivir en paz.

Jørgen Watne Frydnes, presidente del Comité, lee el anuncio

 

06/10/2025

TIGRILLO L. ANUDO
Les flottilles qui sont kidnappées chaque jour

Tigrillo L. Anudo, 6 octobre 2025
Traduit par Tlaxcala

Español English Italiano عربية

Le monde change peu. Les schémas historiques se répètent. Le passé n’est jamais parti. La chosification des êtres humains continue. La colonisation est toujours à l’ordre du jour. La piraterie en eaux internationales renaît avec d’autres acteurs (qui a finalement gardé les aides et les biens des passagers de la flottille humanitaire en route vers Gaza ?). On qualifie de “terroristes” ceux qui entreprennent des actions en faveur de la justice.


L’arraisonnement de la Global Sumud Flotilla, qui transportait une aide humanitaire au peuple martyrisé de Gaza, est ce qui se produit quotidiennement dans de nombreux pays. Cela se passe en ce moment même en Équateur, au Pérou, en Argentine, où les politiques néolibérales soumettent la population à la faim, au manque d’accès à la santé, à l’éducation, au logement, à l’emploi — à une mort lente.

La différence, c’est qu’il ne s’agit pas de flottilles naviguant sur la mer. Ce sont des flottilles d’investissements sociaux, kidnappées dans des congrès et assemblées ploutocratiques corrompues. Cette pratique du capitalisme global est plus visible dans une nation envahie, massacrée et humiliée par l’idéologie sioniste : conception d’un État suprémaciste menant un nettoyage ethnique contre ceux qu’il considère comme “inférieurs” et “terroristes”.

Dans les pays cités, ce sont les droits humains d’autres ethnies (indigènes, afrodescendants, paysans, ouvriers métis) sont séquestrés. Des régimes dictatoriaux et répressifs y opèrent. Ils ne tuent pas avec des bombardiers ou l’intelligence artificielle, mais par la négation de la dignité humaine — ignominie invisibilisée par les médias capitalistes et les systèmes éducatifs programmant des analphabètes politiques.

Tout est lié. Daniel Noboa (Équateur), Dina Boluarte (Pérou) et Javier Milei (Argentine) sont alliés du gouvernement sioniste de Netanyahou. De même, Donald Trump et plusieurs dirigeants européens font affaire avec le régime israélien et défendent. Bien que certains gouvernements d’Europe aient verbalement condamné les actions terroristes de l’État israélien (comme l’Italie ou l’Espagne), ils ont fini par baisser la tête face au génocide. Ils manquent de courage. Ils craignent de sortir du club des puissants complices du monde.

Le gouvernement des USA suit l’idéologie sioniste, c’est son modèle. C’est l’allié naturel de ceux qui incarnent le capitalisme 2.0 : usure, contrôle bancaire et financier, industries lucratives, production d’armes, surveillance, espionnage, exploitation accrue du travail. Le capitalisme 2.0 fait progresser la technologie, mais régresser l’humanité.

Israël enseigne aux USA comment faire des affaires, en l’associant à des projets hôteliers sur le territoire palestinien. Ni le droit international ni les droits humains ne freinent le taux de profit. L’élite politique mondiale reste permissive face au génocide de Gaza, par intérêt économique et diplomatique.

Même les romans dystopiques du XXe siècle n’avaient pas imaginé l’utopie négative actuelle : un petit pays, armé jusqu’aux dents et soutenu par l’empire usaméricain, défend son “droit” à commettre un génocide. Il considère même l’envoi d’eau, de nourriture, de médicaments à Gaza comme des actes “terroristes” financés par le Hamas. Il impose un blocus maritime depuis 17 ans, condamnant Gaza à la soif, à la faim, au manque de soins, violant le droit maritime international. Qui se soucie de la Palestine ?

Comment affronter le danger que représente le terrorisme d’État d’Israël ? Les marches et les flottilles humanitaires sont plus symboliques qu’efficaces. Cependant, elles sont précieuses et doivent continuer car elles rendent visible l’infâme offensive d’une machine qui tue enfants et femmes. Il existe aussi des campagnes de boycott contre les entreprises qui financent le terrorisme de l’armée sioniste. Leur portée est limitée, mais elles s’ajoutent au cri pour la paix. Le président Petro a proposé une Armée de Salut de l’Humanité, mais il n’y a pas eu de réponse opportune pour la concrétiser. Le président Trump a annoncé un “plan de paix” recolonisateur pour freiner la “guerre” (il ne dit pas “génocide”) et administrer avec Tony Blair (tueur d’Asiatiques) la bande de Gaza. Une tromperie et une moquerie envers le monde. Ils annulent l’autodétermination des peuples d’un trait de plume, ils décident pour la Palestine.

Tout indique que le désordre qui détruit le droit international ne pourra être compensé que par l’usage de la force par de nouveaux acteurs audacieux. Les Houthis du Yémen, un pays pauvre ravagé par la guerre, ont osé lancer des drones et missiles vers Israël ; ils le font par solidarité avec la Palestine, pour se faire entendre comme nation ignorée et frappée, pour des motifs historiques et religieux, pour la stratégie, le calcul politique, et parce qu’ils ont la dignité et le courage qui manquent aux nations riches. Ces actions, ainsi que les réponses avec missiles supersoniques de l’Iran qui ont mis en pièces le Dôme de fer d’Israël, encouragent d’autres pays à intervenir pour arrêter les massacres impunis commis quotidiennement par les militaires fanatiques dirigés par Netanyahu. Israël n’est pas si invulnérable ; cela a été démontré. Et un pays minuscule comme le Yémen comprend qu’il peut jouer un rôle en contrôlant la mer Rouge, par où navigue une grande partie des combustibles et marchandises du commerce international. Dans un monde où sont violées les règles de coexistence et de respect entre nations, on autorise la continuation de ces violations par d’autres intéressés. Israël risque d’être effacé de la carte pour son défi persistant à la paix et à la moralité internationales.

Ahmed Rahma, Türkiye

Si l’armée israélienne s’arroge le droit de kidnapper des bateaux dans les eaux internationales, elle valide le fait que les Houthis attaquent les navires transportant des armes, marchandises ou combustibles par le détroit de Bab el-Mandeb, l’entrée sud de la mer Rouge, par où transitent les navires chargés de pétrole qui approvisionnent non seulement Israël, mais aussi l’Europe et les USA. Les navires de ce dernier pays souffriront aussi. Les prix du pétrole peuvent augmenter. L’économie mondiale pourrait être affectée. La loi de la jungle s’étend sur la planète ; un avenir incertain pourrait marquer les relations internationales.

La dispute des marchés et des routes commerciales mondiales place dans un jeu d’échecs la Russie, la Chine, l’UEurope et les USA. Aucun d’entre eux ne se soucie du sort de la Palestine. Ils se préoccupent de la manière dont ils se positionnent face à leurs adversaires. Chaque fois qu’un nouveau front de guerre s’ouvre pour les USA, Russes et Chinois en profitent. Ils veulent que les USA s’épuisent en aidant leurs partenaires israéliens. Voilà pourquoi ours et dragons n’entrent pas énergiquement en scène pour défendre la Palestine. C’est ainsi que fonctionne l’économie politique. De petits pays comme le Yémen et le Liban (Hezbollah) font plus pour les Gazaouis que les grandes puissances. Les gouvernements arabes ne parviennent pas non plus à s’entendre sur la manière d’aider leurs frères palestiniens, ni sur la façon de faire face au défi sioniste.

Seuls les peuples sauvent les peuples. D’autres initiatives seront indispensables pour freiner le génocide. Il n’y a aucune puissance militaire qui sauve des vies à Gaza. Aucun gouvernement n’ose intercéder pour les Palestiniens massacrés. Aucun ne veut “avoir des problèmes”, chacun regarde son propre intérêt. Jusqu’à présent, seule l’Indonésie a proposé 20 000 soldats pour une improbable armée de salut. Personne ne croit aux armées de salut.

Gaza est seule. Ses habitants continuent de tomber sous les balles assassines de Netanyahou. Après Hiroshima et Nagasaki, le génocide palestinien est le plus grand échec de l’humanité.
La coupole sioniste est déterminée à exterminer les habitants de Gaza.
Elle le fait depuis 1947, lorsque ses alliés britanniques les ont placés délibérément sur le territoire palestinien.
Sa haine et sa peur (manque d’amour) l’ont amenée à considérer tous les Palestiniens comme des terroristes.
Elle dit la même chose de ceux qui tentent de leur apporter de l’aide.
Le fascisme est en train de régner, et nous ne nous en sommes pas rendu compte.

 

TIGRILLO L. ANUDO
The Flotillas That Are Kidnapped Every Day

Tigrillo L. Anudo, October 6, 2025
Translated by Tlaxcala

Español Français Italiano عربية

The world changes little. Historical patterns repeat themselves. The past never left. The objectification of human beings continues. Colonization is the order of the day. Piracy in international waters is revived with other actors (who finally kept the aid and belongings of the occupants of the humanitarian flotilla bound for Gaza?). Those who undertake actions in favor of justice are labeled “terrorists.”

The hijacking of the Global Sumud Flotilla, which was carrying humanitarian aid to the tormented people of Gaza, is what happens every day in many countries. It is happening right now in Ecuador, Peru, Argentina, where neoliberal policies subject the population to hunger, lack of healthcare, education, housing, employment — to a slow death.

The difference is that these are not flotillas traveling by sea. They are flotillas of social investment, which remain kidnapped in plutocratic and corrupt Congresses and Assemblies. The difference lies in the fact that this practice of global capitalism becomes more visible in a nation invaded, massacred, and humiliated by Zionist ideology, the conception of a supremacist State that carries out ethnic cleansing against those it considers “inferior” and “terrorists.”

In the countries mentioned, the human rights of other ethnic groups (indigenous peoples, Afro-descendants, peasants, mestizo workers) are kidnapped; repressive and anti-democratic dictatorial regimes operate there. They do not kill with bomber planes and artificial intelligence, but with the denial of human dignity — an ignominy made invisible by corporate media and educational apparatuses that program political illiterates.

Everything is interconnected. Daniel Noboa (President of Ecuador), Dina Boluarte (President of Peru), and Javier Milei (President of Argentina) are allies of the Zionist government of Netanyahu. Like them, Donald Trump (President of the United States) and other presidents of European nations have business interests and defend the Israeli regime. Although some European governments verbally rejected the terrorist actions of the Israeli State in Palestine (among them Italy and Spain), they ended up bowing their heads before the genocide. There is no integrity in their rejection. They are afraid to assume upright positions; they do not want to leave the Club of the world’s powerful accomplices.

The United States government follows Zionist ideology; it is its point of reference. It is the natural ally of those who embody the most characteristic features of capitalism 2.0: usury, control of banking and the financial system, management of the most lucrative industries, production of weapons and surveillance technologies, espionage services and techniques for combating “internal enemies,” developments in artificial intelligence that increase labor exploitation and unemployment. Capitalism 2.0 advances technology and diminishes humanity.

Israel teaches the United States how to do business, involving it as a partner in an ambitious hotel project on Palestinian territory. Neither International Law nor Human Rights stop the rate of profit. The elitist political world continues, for the most part, to be very permissive toward the genocide in Gaza. It suits them. Invisible threads of commercial and diplomatic interests predominate in the agenda of foreign policy. Political economy prevails, not ethics nor international solidarity.

Not even the dystopian novels of the 20th century foresaw the negative utopia the world lives in today. A small country with a powerful army, backed by the U.S. empire, “defends” its right to commit genocide. Furthermore, it considers the act of bringing food, water, medicine, and other humanitarian aid to a besieged people as terrorist acts financed by Hamas. It grants itself permission to impose a maritime blockade on the Gaza Strip (for 17 years), subjecting it to thirst, hunger, and lack of medicine. It also allows itself to violate the right to the sea by boarding vessels in international waters.
Who cares about Palestine?

How to confront the danger posed by Israel’s State terrorism? Marches and humanitarian flotillas are more symbolic than effective. However, they are valuable and must continue because they make visible the infamous offensive of a machine that kills children and women. There are also boycott campaigns against companies that finance the terrorism of the Zionist army. Their reach is limited, but they add to the cry for peace. President Petro proposed an Army of Salvation of Humanity, but there was no timely response to make it a reality. President Trump announced a recolonizing “Peace Plan” to stop the “war” (he does not say genocide) and administer the Gaza Strip with Tony Blair (killer of Asians). A deception and mockery of the world. They cancel the self-determination of peoples with a stroke of the pen; they decide for Palestine.

Ahmed Rahma, Türkiye

Everything indicates that the disorder that destroys International Law can only be compensated by the use of force by new and daring actors. The Houthis of Yemen, a poor country devastated by war, have dared to launch drones and missiles at Israel; they do so out of solidarity with Palestine, to make themselves felt as a neglected and beaten nation, for historical-religious motives, for strategy, political calculation, and because they have the dignity and courage that rich nations lack. These actions, along with the supersonic missile responses from Iran that shattered Israel’s Iron Dome, are encouraging other countries to intervene to stop the massacres committed daily with impunity by the fanatical soldiers led by Netanyahu. Israel is not so invulnerable; it has already been demonstrated. And a tiny country like Yemen understands that it can play a role by controlling the Red Sea, through which navigates a large part of the fuel and goods of international trade. In a world where the rules of coexistence and respect between nations are violated, the continuation of such violations by other interested parties is authorized. Israel is risking being erased from the map because of its persistent defiance of peace and international morality.

If the Israeli army arrogates to itself the right to kidnap ships in international waters, it is validating the Houthis attacking ships carrying weapons, goods, or fuel through the Bab el-Mandeb Strait, the southern entrance to the Red Sea, through which pass ships loaded with oil that supply not only Israel but also Europe and the United States. The ships of this last country will also suffer. Oil prices may rise. The world economy could be affected. The law of the jungle is expanding across the planet; an uncertain future could mark international relations.

The dispute over markets and global trade routes is a chessboard for Russia, China, Europe, and the United States. None of them cares about the fate of Palestine. They are concerned with how they position themselves against their rivals. Each time a new war front opens for the U.S., Russians and Chinese take advantage of it. They are interested in seeing the U.S. exhausted by helping its Israeli partners. Hence, bears and dragons do not enter energetically to defend Palestine. That is how political economy works. Small countries like Yemen and Lebanon (Hezbollah) do more for Gazans than the great powers. Arab governments also fail to agree on how to support their Palestinian brothers or how to confront the Zionist challenge.

Only the peoples save the peoples. Other initiatives will be indispensable to halt the genocide. There is no military power that saves lives in Gaza. No government dares to intercede for the massacred Palestinians. None wants to “get into trouble”; each one looks to its own interest. So far, only Indonesia has offered 20,000 soldiers for an improbable army of salvation. No one believes in armies of salvation.

Gaza is alone. Its inhabitants continue to fall under the murderous bullets of Netanyahu. After Hiroshima and Nagasaki, the Palestinian genocide is the greatest failure of humanity.
The Zionist leadership is determined to exterminate the people of Gaza. It has been doing so since 1947, when its British partners deliberately settled them in Palestinian territory.
Their hatred and fear (lack of love) have led them to consider all Palestinians as terrorists.
They say the same about those who try to bring them aid.
Fascism is reigning, and we have not realized it.

TIGRILLO L. ANUDO
Le flottiglie che vengono sequestrate ogni giorno


Tigrillo L. Anudo, 6 ottobre 2025
Tradotto da Tlaxcala

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Il mondo cambia poco. Si ripetono schemi storici. Il passato non se n’è mai andato. La cosificazione degli esseri umani continua. La colonizzazione è all’ordine del giorno. La pirateria nelle acque internazionali rinasce con altri attori (chi si è infine tenuto gli aiuti e gli averi degli occupanti della flottiglia umanitaria diretta a Gaza?). Vengono definiti “terroristi” coloro che intraprendono azioni a favore della giustizia.


Il sequestro della Flottiglia Globale Sumud, che portava aiuti umanitari al popolo tormentato di Gaza, è ciò che accade quotidianamente in molti paesi. Sta accadendo proprio ora in Ecuador, Perù, Argentina, dove le politiche neoliberiste sottomettono la popolazione alla fame, alla mancanza di assistenza sanitaria, di istruzione, di alloggio, di lavoro — a una morte lenta.

La differenza è che non si tratta di flottiglie che viaggiano per mare. Sono flottiglie di investimento sociale che restano sequestrate nei Congressi e nelle Assemblee pluto­cratiche e corrotte. La differenza sta nel fatto che questa pratica del capitalismo globale diventa più visibile in una nazione invasa, massacrata e umiliata dall’ideologia sionista, concezione di uno Stato suprematista che realizza una pulizia etnica contro coloro che considera “inferiori” e “terroristi”.

Nei paesi menzionati sono sequestrati i diritti umani di altre etnie (indigeni, afrodiscendenti, contadini, operai meticci), operano regimi dittatoriali, repressivi e antidemocratici. Non uccidono con aerei bombardieri e intelligenza artificiale, ma con la negazione della dignità umana, ignominia resa invisibile dai mezzi di comunicazione imprenditoriali e dagli apparati educativi che programmano analfabeti politici.

Tutto è articolato. Daniel Noboa (presidente dell’Ecuador), Dina Boluarte (presidente del Perù) e Javier Milei (presidente dell’Argentina) sono alleati del governo sionista di Netanyahu. Come loro, Donald Trump (presidente degli Stati Uniti) e altri presidenti di nazioni europee fanno affari con il regime di Israele che difendono. Anche se alcuni governi europei hanno respinto a parole le azioni terroristiche dello Stato israeliano in Palestina (tra questi Italia e Spagna), hanno finito per abbassare la testa di fronte al genocidio. Non c’è fermezza nel rifiuto. Hanno paura di assumere posizioni decise, non vogliono uscire dal Club dei potenti complici del mondo.

Il governo degli USA segue l’ideologia sionista, è il suo riferimento. È l’alleato naturale di coloro che incarnano ciò che è più caratteristico del capitalismo 2.0: usura, controllo delle banche e del sistema finanziario, gestione delle industrie più redditizie, produzione di armi e tecnologie di sorveglianza, servizi di spionaggio e tecniche di combattimento contro i “nemici interni”, sviluppi di Intelligenza Artificiale che aumentano lo sfruttamento del lavoro e la disoccupazione. Il capitalismo 2.0 fa avanzare la tecnologia e arretra l’umanità.

Israele insegna agli USA come fare affari, coinvolgendoli come partner in un ambizioso progetto alberghiero in territorio palestinese. Né il Diritto Internazionale né i Diritti Umani fermano il tasso di profitto. Il mondo politico elitario continua, in gran parte, a essere molto permissivo con il genocidio a Gaza. Conviene loro. Sono i fili invisibili degli interessi commerciali e diplomatici che predominano nell’agenda delle politiche estere. Prevale l’economia politica, non l’etica né la solidarietà internazionale.

Nemmeno i romanzi distopici del XX secolo avevano previsto l’utopia negativa che il mondo vive oggi. Un piccolo paese con un esercito potente, sostenuto dall’impero usamericano, “difende” il proprio diritto a commettere un genocidio. Inoltre, considera l’atto di portare cibo, acqua, medicine e altri aiuti umanitari a un popolo bloccato come atti terroristici finanziati da Hamas. Si concede il permesso di imporre un blocco marittimo alla Striscia di Gaza (da 17 anni), sottomettendola alla sete, alla fame e alla mancanza di medicinali. Si permette anche di violare il diritto al mare abbordando imbarcazioni che si trovano in acque internazionali.

A chi importa la Palestina?

Come affrontare il pericolo rappresentato dal terrorismo di Stato di Israele? Le marce e le flottiglie umanitarie sono più simboliche che efficaci. Tuttavia, sono preziose e devono continuare, perché rendono visibile l’infame offensiva di una macchina che uccide bambini e donne. Esistono anche campagne di boicottaggio contro le imprese che finanziano il terrorismo dell’esercito sionista. Anche la loro portata è limitata, ma si aggiungono al clamore per la pace. Il presidente Petro ha proposto un Esercito di Salvezza dell’Umanità, ma non c’è stata una risposta tempestiva per realizzarlo. Il presidente Trump ha annunciato un “Piano di Pace” recolonizzatore per fermare la “guerra” (non dice genocidio) e amministrare la Striscia di Gaza con Tony Blair (assassino di asiatici). Un inganno e una beffa per il mondo. Annullano l’autodeterminazione dei popoli con un colpo di penna, decidono per la Palestina.

Ahmed Rahma, Türkiye

Tutto indica che il disordine che distrugge il Diritto Internazionale potrà essere compensato solo con l’uso della forza da parte di nuovi e audaci attori. Gli Houthi dello Yemen, un paese povero devastato dalla guerra, hanno osato lanciare droni e missili su Israele; lo fanno per solidarietà con la Palestina, per farsi sentire come nazione ignorata e colpita, per motivi storico-religiosi, per strategia, per calcolo politico, perché hanno la dignità e il coraggio che mancano alle nazioni ricche. Queste azioni, insieme alle risposte con missili supersonici dell’Iran che hanno fatto a pezzi la Cupola di ferro di Israele, stanno incoraggiando altri paesi a intervenire per fermare i massacri impuniti che ogni giorno commettono i militari folli guidati da Netanyahu. Israele non è così invulnerabile, è già stato dimostrato. E un paese minuscolo come lo Yemen capisce di poter giocare un ruolo controllando il Mar Rosso, attraverso il quale naviga gran parte dei combustibili e delle merci del commercio internazionale. In un mondo dove si violano le regole della convivenza e del rispetto tra le nazioni, si autorizza la continuazione di tali violazioni da parte di altri interessati. Israele rischia di essere cancellato dalla mappa per la sua persistente sfida alla pace e alla moralità internazionale.

Se l’esercito israeliano si arroga il diritto di sequestrare navi in acque internazionali, sta legittimando che gli Houthi attacchino le navi che trasportano armi, merci o combustibili attraverso lo Stretto di Bab el-Mandeb, l’entrata sud del Mar Rosso, attraverso cui passano le navi cariche di petrolio che riforniscono non solo Israele, ma anche Europa e Stati Uniti. Anche le navi di quest’ultimo paese soffriranno. I prezzi del petrolio possono aumentare. L’economia mondiale potrebbe essere colpita. La legge della giungla si espande sul pianeta; un futuro incerto potrebbe segnare le relazioni internazionali.

La disputa dei mercati e delle rotte commerciali mondiali è una partita a scacchi tra Russia, Cina, Europa e Stati Uniti. Nessuno di loro si preoccupa del destino della Palestina. Si preoccupano di come si posizionano di fronte ai loro avversari. Ogni volta che si apre un nuovo fronte di guerra per gli Stati Uniti, russi e cinesi ne approfittano. Sono interessati a vedere gli USA logorarsi aiutando i loro soci israeliani. Ecco perché orsi e draghi non entrano con forza a difendere la Palestina. È così che funziona l’economia politica. Piccoli paesi come lo Yemen e il Libano (Hezbollah) fanno di più per i gazawi che le grandi potenze. I governi arabi non riescono nemmeno a mettersi d’accordo su come sostenere i loro fratelli palestinesi, né su come affrontare la sfida sionista.

Solo i popoli salvano i popoli. Altre iniziative saranno indispensabili per fermare il genocidio. Non esiste potere militare che salvi vite a Gaza. Nessun governo osa intercedere per i palestinesi massacrati. Nessuno vuole “mettersi nei guai”, ciascuno guarda al proprio interesse. Finora, solo l’Indonesia ha offerto 20.000 soldati per un improbabile esercito di salvezza. Nessuno crede negli eserciti di salvezza.

Gaza è sola. I suoi abitanti continuano a cadere sotto i proiettili assassini di Netanyahu. Dopo Hiroshima e Nagasaki, il genocidio palestinese è il più grande fallimento dell’umanità.
La cupola sionista è determinata a sterminare gli abitanti di Gaza.
Lo fa dal 1947, quando i suoi alleati britannici li posizionarono deliberatamente nel territorio palestinese.
Il loro odio e la loro paura (mancanza di amore) li hanno portati a considerare tutti i palestinesi come terroristi.
Dicono lo stesso di coloro che cercano di portare loro aiuti.

Il fascismo sta regnando, e non ce ne siamo accorti.