Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala
La semaine dernière, Angela Merkel a exprimé son admiration pour la viabilité de la nouvelle coalition israélienne. La chroniqueuse de Haaretz Carolina Landsmann se demande, sur ce site, si nous avons un gouvernement fourbe ou un gouvernement qui a découvert la plus grande tromperie de tous les temps. Le journaliste Ron Cahlili affirme que la droite idéologique et la gauche sioniste sont une seule et même chose. Tous ont abordé la grande histoire, celle du chat qui est sorti du sac : Il n'y a ni gauche ni droite en Israël. La seule division idéologique est entre les sionistes, qui comprennent presque tout le monde, et les non-sionistes, beaucoup moins nombreux.
La chancelière peut donc avoir l'esprit tranquille. Aucun miracle ne s'est produit lors de la formation du gouvernement actuel et l'Allemagne n'a aucune leçon à en tirer. Il n'y a pas eu d'"accident politique", comme le dit le Premier ministre. Il est facile de maintenir la coalition actuelle car il s'agit d'une coalition de consensus, sans grands écarts entre ses composantes. Le Likoud (moins Netanyahou) et les ultra-orthodoxes pourraient rejoindre une coalition mur à mur, représentant une société mur à mur.
Merav Michaeli, Naftali Bennett et Nitzan Horowitz [ministre de la Santé, parti Meretz, « sioniste de gauche »] lors d'une visite de l'aéroport international Ben-Gourion, en juin. Photo : Haim Zach / GPO
On se souviendra de ce gouvernement comme de celui qui a révélé la grande supercherie, même si c'est par inadvertance. Il a surgi sur les vagues de la haine ressentie envers Netanyahou, et il existe (et continuera à exister) sur la base de l'unité sous-jacente de ses partenaires. Si Merav Michaeli [ministre des Transports et de la Sécurité routière, travailliste, NdT] remplaçait Naftali Bennett demain matin, il n'y aurait pas de tremblement de terre. À part quelques changements de style, Israël resterait tel qu'il est.