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22/01/2023

Represalias policiales marroquíes contra l@s delegad@s del territorio saharaui ocupado en el 16º Congreso del Frente Polisario

AFASPA, 22-1-2023
Traducido por Tlaxcala

Algun@s de lo@ 40 delegad@s del territorio ocupado del Sáhara Occidental que participaron en el 16º Congreso del Frente Polisario han regresado de Argelia hoy, 22 de enero. En la escala de un día en el aeropuerto de Casablanca no encontraron ningún problema. Algun@s viajaron después a Agadir, donde no ocurrió nada en el aeropuerto. Pero, como era de esperar, l@s que fueron a El Aaiún fueron tratad@s “como se debe” en una situación colonial.


Las fuerzas de represión marroquíes evacuaron a las personas que se encontraban en el aeropuerto y después atacaron a l@s delegado@, golpeándoles, insultándoles y humillándoles. El Waara Sid Brahim Khaya, hermana de Sultana Khaya, Mariem Dembar, hermana de Said Dembar (asesinado en agosto de 2011 por un policía fuera de servicio) y Elghlaijiha El Wali, fueron las que sufrieron los peores abusos. En un vídeo publicado por El Waara, que fue acogida por activistas, relata: “A mi regreso del 16º Congreso del Frente Polisario fui blanco especial de las fuerzas de ocupación, que me apartaron e inmediatamente empezaron a insultarme y a llamarme sucia traidora. No paraban de decirme que me iban a reeducar por todo lo que hice en Bojador. Hicieron preguntas sobre Sultana Khaya aunque no estaba con nosotros. Nos torturaron e hicieron lo mismo con Mariem Dembar y Sidi Mohamed Daddach. Pido a la comunidad internacional que intervenga rápidamente para protegernos de los actos de las fuerzas de ocupación”.

Tras llevarse a las mujeres, los torturadores siguieron atacando a los hombres.

Las delegadas de El Aaiún: Dahaba Sidemou, Mahfouda Lefkir, Fatimatou Dahwar, Laila Lili Gajmoula Baaya, Mariem Dembar y El Waara Sid Brahim Khaya. Delegada de Guelmim: Salka Lektif. De Smara Elglaijhaa El Wali.

Delegados masculinos de El Aaiún: Sidi Mohamed Daddach, El Arabi Elbakay, Abdelaziz Byay, Saleh Maylid, responsable de la radio Maizirat. Delegados de Bojador : Sheik El Elhella Khayya y Hamdi Habadi.

Mañana 23 de enero, el Parlamento marroquí (Cámara de Representantes y Cámara de Consejeros) celebrará una sesión plenaria conjunta urgente. Debatirá la resolución del Parlamento Europeo sobre los derechos humanos en Marruecos, que pide la liberación de los periodistas encarcelados.

Información complementaria del 23-1-2023

Vari@s delegad]s del territorio ocupado no han regresado aún al Sahara Occidental

Algun@s de ell@s harán escala en Las Palmas.

Otr@s se quedarán unos días en los campamentos con la familia. Son Mina Baali, Salha Boutenguiza, Zahra Sbai, Zainabou Babi, Brahim Sabar, Bachri Bentaleb, Daihani Brahim, Ali Salem Tamek, Ali Saadouni.

Está claro que el Majzén les preparará una sesión parecida a su regreso. Seamos solidarios. Alertemos a los medios y a los responsables políticos.

 

Représailles policières marocaines contre les délégué·es du territoire occupé sahraoui au 16ème congrès du Front Polisario

AFASPA, 22/1/2023

Une partie de la quarantaine de délégué·es  du territoire occupé du Sahara occidental qui a participé au 16ème  congrès du Front Polisario est rentrée d'Algérie aujourd'hui 22 janvier. À l'escale d'une journée dans l'aéroport de Casablanca ils·elles n'ont pas rencontré de problème. Certain·es ont ensuite voyagé sur Agadir où il ne s'est rien passé à l'aéroport. Mais comme il était à craindre, celles et ceux qui allaient à El Ayoun ont été traité·es “comme il se doit” en situation coloniale.


Les forces de répression marocaines ont fait évacuer les personnes qui se trouvaient dans l'aéroport pour ensuite s'acharner sur les délégué·es qu'ils ont tabassé·es, insulté·es, humilié·es. Ce sont El Waara Sid Brahim Khaya, sœur de Sultana Khaya, Mariem Dembar, sœur de Said Dembar (assassiné en août 2011 par un policier qui n'était pas en service) et Elghlaijiha El Wali, qui ont subi les pires sévices. Dans une vidéo postée par El Waara, accueillie chez des militants, elle raconte « À mon retour du 16ème congrès du Front Polisario j'ai été spécialement ciblée par les forces d'occupation qui m'ont amenée à part et ont commencé immédiatement à m'insulter et me traiter de sale traitresse. Ils répétaient qu'ils vont me rééduquer pour tout ce que j'ai fait à Boujdour. Ils posaient des questions sur Sultana Khaya bien qu'elle ne fût pas avec nous. Ils nous ont torturé·es et fait pareil avec Mariem Dembar et Sidi Mohamed Daddach. Je demande à la communauté internationale d'intervenir promptement pour nous protéger de actes des forces d'occupation ».

Après avoir fait sortir les femmes, les tortionnaires ont continué de s'acharner sur les hommes.

Les femmes déléguées d'El Ayoun : Dahaba Sidemou, Mahfouda Lefkir, Fatimatou Dahwar, Laila Lili Gajmoula Baaya, Mariem Dembar et El Waara Sid Brahim Khaya. Déléguée de Guelmim : Salka Lektif. De Smara Elglaijhaa El Wali.

Les hommes délégués d'El Ayoun : Sidi Mohamed Daddach, El Arabi Elbakay, Abdelaziz Byay, Saleh Maylid, responsable de la radio Maizirat. Délégués de Boujdour : Cheik El Elhella Khayya et Hamdi Habadi.

Demain 23 janvier, le Parlement marocain (chambre des représentants et chambre des conseillers) est réuni en urgence pour une séance plénière commune extraordinaire. Il doit débattre de la résolution du Parlement européen relative aux droits humains au Maroc, qui demande la libération des journalistes emprisonnés.

Complément d'information du 23/1/2023

Plusieurs délégué·Es du territoire occupé ne sont pas encore rentré·es au Sahara occidental occupé. Certain·es vont faire escale par Las Palmas.

D'autres sont pour quelques jours en famille dans les campements : Mina Baali, Salha Boutenguiza, Zahra Sbai, Zainabou Babi,  Brahim Sabar, Bachri Bentaleb, Daihani Brahim, Ali Salem Tamek, Ali Saadouni.

Il est clair que le Makhzen leur préparera une même séance à leur arrivée, soyons solidaires, alertons nos médias et responsables politiques.

 

01/04/2022

AFASPA
L’Espagne se déshonore une seconde fois


Association Française d’Amitié et de Solidarité avec les Peuples d’Afrique, 26/3/2022

Pour la seconde fois de son Histoire l’Espagne se défausse de ses obligations internationales à l’égard du peuple du Sahara occidental, territoire non autonome qu’elle a colonisé durant quatre-vingt-onze années.

En 1975 c’est l’Espagne du dictateur Franco qui signa en catimini des accords secrets cédant illégalement la place dans sa colonie, au Maroc et à la Mauritanie.


 En 2022 c’est l’Espagne gouvernée par le socialiste Pedro Sanchez qui bafoue le droit international, sans consultation des diverses composantes de la coalition, par une annonce qui cautionne une confiscation au peuple sahraoui de son droit imprescriptible et inaliénable à l’autodétermination.

Ce ralliement à la posture unilatérale que le Maroc adopte depuis plusieurs décennies, qui bloque le Plan de paix signé en 1991, n’est autre qu’une soumission au chantage à l’immigration exercé par le royaume chérifien et clairement revendiqué par lui, pour obtenir des pays européens en particulier, un reniement du droit international pour régler ce conflit de décolonisation inachevé.

Les liens étroits qui se sont noués depuis plus de 130 ans entre les peuples d’Espagne et du Sahara occidental doivent permettre de contraindre le gouvernement espagnol à assumer ses obligations de puissance administrante du dernier territoire non autonome d’Afrique et mettre fin à une situation de guerre dans le Maghreb qui dure depuis près de cinquante ans.

Le droit des peuples ne peut s’appliquer à géométrie variable à l’heure où le règlement des conflits au Proche orient, en Europe et en Afrique, nécessite le respect des résolutions de l’ONU, de l’Union africaine et dans le cas du Sahara occidental, de l’avis de la Cour Internationale de justice de la Haye. A ce propos, l’Union européenne et sa Commission, doivent respecter les décisions de la Cour européenne de justice en cessant de conclure des accords économiques délictueux avec le Maroc.