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30/03/2023

SERGIO RODRIGUEZ GELFENSTEIN
Pour le régime sioniste, c’est le début de la fin : en voici quelques indices

 Sergio Rodríguez Gelfenstein, 29/3/2023
Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala

Original He aquí evidencias claras del principio del fin del régimen sionista
English Behold, clear evidence of the beginning of the end of the Zionist regime

À Julio García Jarpa, camarade et  ami cher
qui nous a quittés avant l’heure
Un homme noble et bon, loyal comme peu d’autres.
Il y a quelques jours, après avoir lu mon article précédent,
 avec son humour traditionnel, il m’a écrit pour me dire
“Ecrivez poète, vous avez de l’avenir”.
Qu’il en soit ainsi, cher frère, et je promets de continuer à le faire.
Jusqu’à la victoire. Toujours !

La décision de Benjamin Netanyahou de reporter sa proposition de refonte judiciaire semble clore une période de grands bouleversements dans l’État sioniste, mais les événements de ces dernières semaines pourraient faire penser le contraire.

Il convient toutefois de préciser qu’il ne s’agit pas de “souffler les bougies” de la fin du sionisme à court terme, mais de montrer la pourriture politique, morale et éthique du régime et la fin du mythe de l’homogénéité et de la solidité du système de domination sioniste.

 À cette occasion, nous ne porterons pas de jugement de valeur, nous nous contenterons de rappeler les événements des six derniers mois. Laissons-les parler d’eux-mêmes, afin que chacun puisse tirer ses propres conclusions. Nous commencerons en septembre de l’année dernière, lorsque, à mon avis, l’escalade des conflits internes a commencé, pour aboutir à une situation qui met clairement en évidence la fragilité de l’État sioniste :

9 septembre. Le général de division Uri Gordin, nouveau commandant du commandement nord de l’armée israélienne, a averti que le Hezbollah tirerait quelque 4 000 missiles sur les territoires occupés au cours des premiers jours d’une éventuelle guerre à venir et que les dirigeants israéliens seraient les premiers visés.

4 octobre. Dans une interview accordée aux médias, l’ancien chef de la Direction du renseignement militaire de l’armée israélienne (AMAN), le général-major Amos Yadlin, a donné son avis sur l’accord maritime avec le Liban qui était en cours de discussion à l’époque. Yadlin a déclaré : « Les critères de l’accord n’ont pas été publiés, ni en Israël ni au Liban, et l’hypothèse selon laquelle il pourrait être proche de la fin est que le secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, a obtenu tout ce qu’il voulait, et qu’il est donc satisfait... »

4 octobre. Les médias israéliens, quant à eux, ont déclaré que Hassan Nasrallah « a réussi la bataille des consciences dans les négociations sur la délimitation des frontières maritimes ». Ils ajoutent que le Liban est uni sur l’accord maritime alors que « Tel-Aviv est divisé ».

8 octobre. La chaîne israélienne Kan estime que « ni le commandant, ni les services de renseignement israéliens ou occidentaux ne peuvent entrer dans la tête de Nasrallah et parvenir à analyser ce qu’il planifie ».

16/03/2023

SERGIO RODRIGUEZ GELFENSTEIN
Un vent nouveau souffle depuis la Chine

Sergio Rodríguez Gelfenstein (bio), 16/3/2023
Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala

Le 7 mars, lors d’une conférence de presse tenue dans le cadre de la première session du 14e Congrès national du peuple (CNP) à Pékin, le ministre chinois des Affaires étrangères Qin Gang, récemment nommé, a déclaré : « Si USA ne freinent pas et continuent d’accélérer sur la mauvaise voie, il n’y aura pas de barrière qui puisse empêcher le déraillement et il y aura certainement un conflit et une confrontation ». Il a ajouté que la politique usaméricaine à l’égard de la Chine s’était complètement écartée de la “voie rationnelle et raisonnable”.

Le chercheur de fautes désespéré. Dessin: Liu Rui/Global Times, Chine

Ce langage, très éloigné de la tradition diplomatique chinoise de retenue et d’autocontrôle, est l’expression de changements qui se manifestent non seulement dans la rhétorique et le discours, mais surtout dans la pratique et la proposition. À un moment donné, Deng Xiaoping a déclaré que la diplomatie chinoise devait se caractériser par le fait de « dissimuler sa force et d’attendre son heure ». C’est manifestement du passé. Les mois qui se sont écoulés en 2023 ont vu non seulement une transformation de la rhétorique, mais aussi une activité diplomatique intense de la part de la Chine, qui semble vouloir prendre la place qui lui revient dans le système international en tant qu’acteur majeur et protagoniste du processus de transformation qu’elle est manifestement en train d’initier.


Qin Gang, qui aura 57 ans le 19 mars, fait partie d’une nouvelle génération : il avait 10 ans à la mort de Mao Zedong et de Chou Enlai et 12 au début de la politique de réforme et d’ouverture en 1978. Il est totalement étranger à cette époque. À 26 ans, il est entré au service des affaires étrangères et avait 46 ans lorsque Xi Jinping a été élu secrétaire général du Parti communiste chinois pour la première fois en 2012. À l’époque, il était directeur général adjoint du département de l’information du ministère des Affaires étrangères. En l’espace de 12 ans, il a accédé à la plus haute fonction du ministère des Affaires étrangères de son pays.

Cette nouvelle génération, qui se caractérise par une activité intense sur les réseaux sociaux, ne laisse passer aucun affront à son pays et répond durement à chaque fois, tout en faisant connaître ses propositions et ses projets aux quatre coins du monde. Avec un langage qui n’épargne ni le sarcasme, ni l’ironie, ni la dérision, la jeune diplomatie chinoise a été surnommée “Loups guerriers” par les médias transnationaux occidentaux. Ce nom fait référence aux membres des forces spéciales chinoises qui affrontent avec succès des mercenaires usaméricains dans une série télévisée qui a immobilisé le pays pendant deux saisons en 2015 et 2017.

En ce qui concerne les relations de la Chine avec la Russie, un aspect cardinal de la politique étrangère de son pays à l’heure actuelle, Qin Gang a déclaré que si les deux pays “travaillent ensemble, le monde aura la force motrice de la multipolarité et de la démocratie dans les relations internationales et l’équilibre stratégique mondial sera mieux garanti”, exposant ainsi de manière précise et stratégique les liens entre les deux pays. On ne peut ignorer que dans cette définition, en un seul paragraphe, le nouveau ministre chinois des Affaires étrangères a posé les trois catégories qui définissent le futur champ d’action de la diplomatie chinoise : la multipolarité, la démocratie et l’équilibre stratégique global.

09/02/2023

SERGIO RODRIGUEZ GELFENSTEIN
Les boulettes de Borrell, une expression transparente de la pourriture européenne

Sergio Rodríguez Gelfenstein , 8/2/2023
Original :
Los desatinos de Borrell, expresión transparente de la putrefacción europea
Traduit par
Fausto Giudice, Tlaxcala

Mardi 7 février, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, s’est senti obligé de répondre à une affirmation du Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, concernant deux pays que le ministre russe des Affaires étrangères avait visités lors de sa tournée en Afrique. Dans son discours d’ouverture de la conférence du Service européen d’action extérieure sur la manipulation de l’information et l’ingérence étrangères, Borrell a affirmé que la tournée du ministre russe des Affaires étrangères au Mali et en Érythrée était possible parce que ces pays étaient « faciles pour eux, mais d’autres pas ne sont pas si faciles », ce qui dénote une forte connotation colonialiste, discriminatoire et raciste que ni Borrell ni la “diplomatie” européenne ne peuvent cacher.


Face à l’opinion catégorique de l’ancien ministre espagnol des Affaires étrangères, Lavrov a souligné que ces déclarations reflètent « des instincts néocoloniaux qui ne s’éteindront pas et empêchent clairement » l’Occident de comprendre les réalités du monde moderne. Il a également suggéré aux pays européens d’être “plus modestes”.

On pourrait se demander s’il s’agit d’un lapsus ou d’une mauvaise interprétation des propos de Borrell. La réponse catégorique est non. De tels points de vue sont une combinaison d’arrogance coloniale et d’arrogance impériale mêlée à une forte dose d’ignorance structurelle et d’idiotie mentale. Un mélange sans aucun doute très explosif en effet.

Passons en revue quelques perles émanant des neurones atrophiés du “socialiste” Borrell, de peur que l’on dise que - bien que je ne sois pas catholique - je viole le 8e  commandement qui dit : « Tu ne témoigneras pas faussement contre ton prochain. ».

En novembre 2018, alors qu’il était encore ministre des Affaires étrangères du gouvernement espagnol, Borrell a assuré lors d’un forum organisé par l’université Complutense que le « niveau d’intégration politique plus élevé » des USA était dû au fait qu’ »ils ont très peu d’histoire derrière eux », celle-ci se limitant à « tuer quatre Indiens ». Le gouvernement américain n’a pas pipé mot, donnant une approbation tacite à cette déclaration.

Plus tard, le 12 novembre 2021, dans un souci d’originalité, Borrell a tenté d’esquisser une proposition de politique étrangère et de sécurité pour l’Europe, en rédigeant un article intitulé « Une boussole stratégique pour l’Europe », dans lequel il indique que « la sphère politique de l’UE se rétrécit et nos valeurs libérales sont de plus en plus remises en question. Dans la “bataille des récits”, l’idée que les valeurs universelles ne sont en fait que des constructions occidentales a gagné du terrain. L’ancienne hypothèse selon laquelle la prospérité économique conduirait toujours au développement démocratique a été réfutée ».

Ces mots sonnent comme un hymne à la défaite et à l’échec de ses propres préceptes de valeur. Cela explique peut-être son recours à la violence, à la guerre, aux sanctions et aux blocus comme instruments pour imposer ses “valeurs libérales” par tous les moyens.


Plus récemment, et déjà dans le contexte de l’opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine, la bave inculte et malavisée de Borrell a pris un caractère de cascade, menaçant désormais le monde entier. Le 26 août de l’année dernière, lors de la session finale des cours d’été de l’Université internationale Menéndez Pelayo de Madrid, il a déclaré : « La guerre est à un moment décisif et ce n’est plus la Russie qui prend l’initiative en ce moment, la Russie a déjà perdu la guerre ».

Six mois plus tard, avec plus de 120 000 km² de territoire récupéré par la Russie (près de 20 % de la superficie totale de l’Ukraine), 165 052 morts parmi les soldats ukrainiens, les formateurs et les soldats et mercenaires de l’OTAN, 234 000 blessés, 302 avions, 212 hélicoptères, 2 750 drones, 6 320 chars et véhicules blindés, 7 360 systèmes d’artillerie et 497 systèmes antiaériens ukrainiens détruits (selon les chiffres donnés par eux-mêmes, qui doivent être bien plus nombreux), il n’est pas crédible que la Russie ait perdu la guerre.

02/02/2023

SERGIO RODRIGUEZ GELFENSTEIN
En commémoration du 80e anniversaire de la victoire de Stalingrad

 

Sergio Rodríguez Gelfenstein, 1/2/2023
Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala

Aujourd'hui 2 février marque le 80e  anniversaire de la victoire de l'Union soviétique (URSS) à la bataille de Stalingrad. Cet exploit a marqué le début de la fin de la tentative allemande de construire le Troisième Reich et le point de départ de la défaite finale du nazisme pendant la Seconde Guerre mondiale (Grande Guerre patriotique pour l'Union soviétique). Ce fut la bataille la plus importante de l'histoire de l'humanité. Je ne voulais pas laisser passer cette date sans m'en souvenir et sans rendre hommage aux centaines de milliers de citoyens russes et autres qui ont donné leur vie pour libérer l'humanité du cancer du fascisme.

 

Au cours des derniers mois de 1942, il était déjà devenu évident que l'“opération Barbarossa” lancée par Hitler contre l'Union soviétique en juin de l'année précédente commençait à s'affaiblir et que l'armée allemande - tôt ou tard - devrait passer à la défense stratégique après plus d'un an d'offensive ininterrompue.

 

Avance allemande vers Stalingrad, 1942

La résistance colossale à Stalingrad, Moscou et Leningrad, villes que les troupes nazies ne parviendront jamais à occuper, présage l'effondrement des tentatives nazies de vaincre l'Union soviétique. Cependant, cette fin est encore loin au milieu de l'année 1942. Stalingrad est la plaque tournante de la région du Caucase, située dans le sud-ouest de la Russie, que Hitler convoite pour l'immense production de pétrole dont les forces armées allemandes ont besoin pour mobiliser leur gigantesque machine de guerre. Elle possédait également une importante industrie d'armement et constituait un nœud ferroviaire d'importance stratégique reliant Moscou à la mer Noire et au Caucase, ainsi qu'une importante voie de navigation sur la Volga. La résistance héroïque de la ville paralyse l'armée allemande et rend impossible la réalisation de ses plans opérationnels. Si tel n'avait pas été le cas, la guerre aurait pris un autre cours et l'histoire aurait été différente.

Pour cette raison, le haut commandement allemand est contraint de réajuster ses plans, de se préparer à la défense et d'essayer d'obtenir une victoire définitive en 1943. Les objectifs stratégiques d'Hitler visant à occuper et à vaincre l'Union soviétique sont tombés à l'eau. Selon le maréchal Georgy Joukov, le plus éminent commandant militaire soviétique de l'époque, l'Allemagne manquait de réserves stratégiques et son moral était bas.

Selon Joukov en novembre 1942, les Allemands « disposaient sur le front germano-soviétique de 266 divisions avec un effectif de 6 200 000 hommes, environ 51 700 canons et mortiers, 5 080 chars et canons d'assaut, 3 500 avions de combat et 194 navires de guerre. À cette époque, les troupes de campagne de l'Union soviétique comptaient 6 600 000 hommes, 77 800 canons et mortiers, 7 350 chars, 4 544 avions de combat ». L'URSS possédait également d'importantes réserves stratégiques. En termes absolus, le rapport des forces et des moyens commence à tourner en sa faveur. L'industrie militaire avait réussi à se réinstaller plus à l'est et était déjà en pleine production. Au vu de ces chiffres, le conflit actuel en Ukraine semble n'être qu'une escarmouche.

D'autre part, la question des intentions du Japon (il occupait la Mandchourie chinoise depuis 1931) avait été éclaircie et l'on savait déjà qu'il n'attaquerait pas l'Union soviétique, ce qui avait permis de déplacer d'importants contingents militaires de l'Extrême-Orient vers l'Ouest où se déroulait la partie la plus importante de la guerre. En outre, le haut commandement soviétique a commencé à utiliser le renseignement, le contre-espionnage et la désinformation avec beaucoup d'efficacité au fur et à mesure que la guerre se déroulait.

Dans ce contexte, le Grand Quartier Général (GQG) soviétique commence, dans le plus grand secret, à planifier la contre-offensive stratégique attendue qui doit conduire à la libération du territoire soviétique et à la défaite de l'Allemagne. Les services de renseignement de l'armée nazie n'ont jamais pu découvrir les plans soviétiques, qui prévoyaient le déplacement d'un énorme contingent de troupes, d'armements et d'équipements “sous leur nez” vers Stalingrad.

Au début de la contre-offensive de l'Armée rouge, le rapport des forces entre les belligérants était très égal, avec une légère supériorité soviétique en matière de chars. La préparation minutieuse des actions a été effectuée depuis le GQG, en passant par l'état-major général, les fronts, les armées, les corps, les divisions et les régiments jusqu'aux petites unités de combat et de logistique. L'idée derrière ces actions était d'établir un double encerclement (externe et interne) afin d'isoler et d'anéantir les troupes allemandes dans la poche créée.

Dans le déroulement des actions, le rôle décisif a été joué par des soldats, des officiers et des généraux « avec leurs attaques audacieuses, leurs tirs précis, leur intrépidité, leur courage et leur habileté [qui] se sont battus jusqu'à la mort avec l'ennemi », comme le raconte le maréchal Joukov dans ses mémoires.

SERGIO RODRIGUEZ GELFENSTEIN
En conmemoración del 80 aniversario de la Victoria de Stalingrado

Sergio Rodríguez Gelfenstein, 1/22023

Hoy 2 de febrero se conmemoran 80 años de la victoria de la Unión Soviética (URSS) en la Batalla de Stalingrado. Esta gesta marcó el inicio del fin del intento alemán de construir el III Reich y el punto de partida para la derrota definitiva del nazismo durante la segunda guerra mundial (Gran Guerra Patria para la Unión Soviética). Ha sido la batalla más importante en la historia de la humanidad. No quise dejar pasar esta fecha sin recordarla y honrar a los cientos de miles de ciudadanos rusos y de otras nacionalidades que dieron su vida por liberar a la humanidad del cáncer del fascismo.


Durante los meses finales de 1942 ya se había evidenciado que la “Operación Barbarroja” que Hitler había lanzado contra la Unión Soviética en junio del año anterior comenzaba a debilitarse y el ejército alemán -más temprano que tarde- tendría que pasar a la defensa estratégica después de más de un año de ofensiva ininterrumpida.

Avance alemán hacia Stalingrado. 1942


La colosal resistencia en Stalingrado, Moscú y Leningrado, ciudades que las tropas nazis nunca pudieron ocupar, presagiaba el colapso de los intentos nazis de derrotar a la Unión Soviética. No obstante, ese fin todavía se visualizaba muy lejano a mediados de 1942. Stalingrado era el eje fundamental de la región del Cáucaso, ubicada en la zona sudoccidental de Rusia, era ambicionada por Hitler por la gran producción de petróleo que las fuerzas armadas alemanas necesitaban para movilizar su gigantesca máquina de guerra. Así mismo, poseía una gran industria de armamento y era un cruce ferroviario de importancia estratégica toda vez que comunicaba a Moscú con el mar Negro y el Cáucaso, de igual manera era una vía fluvial de primer orden para la navegación por el río Volga. La heroica resistencia de la ciudad paralizó al ejército alemán e hizo imposible cumplir sus planes operativos. Si no hubiera así, la guerra habría tenido otro curso y la historia sería distinta.

Por esta razón, el alto mando alemán se vio obligado a readecuar sus planes, prepararse para la defensa e intentar lograr una victoria definitiva en 1943. Los objetivos estratégicos trazados por Hitler para ocupar y derrotar a la Unión Soviética habían quedado en el intento. Según el Mariscal Gueorgui Zhúkov, el más destacado jefe militar soviético de la época, Alemania carecía de reservas estratégicas y su estado moral era bajo.

Según Zhúkov en noviembre de 1942, los alemanes “tenían en el frente soviético-germano 266 divisiones con efectivos de 6.200.000 hombres, cerca de 51.700 cañones y morteros, 5.080 tanques y cañones de asalto, 3.500 aviones de combate y 194 buques de guerra. Por aquel tiempo, las tropas en campaña de la Unión Soviética contaban con 6.600.000 hombres, 77.800 cañones y morteros, 7.350 tanques, 4.544 aviones de combate”. Así mismo la URSS poseía grandes reservas estratégicas. En términos absolutos la correlación de fuerzas y medios comenzaba a tener un cambio a su favor. La industria militar había logrado reinstalarse más hacia el oriente y ya se encontraba en plena producción. Vistas estas cifras, el conflicto actual en Ucrania pareciera ser solo una escaramuza.

Por otro lado, se había despejado la incógnita sobre las intenciones de Japón (que ocupaban la Manchuria china desde 1931) y ya se sabía que no atacaría a la Unión Soviética, lo cual había permitido trasladar grandes contingentes militares desde el Lejano Oriente a Occidente donde se desarrollaba la parte más sustancial de la guerra. A esto habría que sumarle el gran trabajo de inteligencia, contra inteligencia y desinformación que el alto mando soviético empezó a utilizar con gran éxito en el desarrollo de la contienda.

En este contexto, el Gran Cuartel General (GCG) soviético, con el mayor sigilo comenzó a planificar la esperada contraofensiva estratégica que debía llevar a la liberación del territorio soviético y a la derrota de Alemania. La inteligencia del ejército nazi nunca pudo descubrir los planes soviéticos que incluyeron trasladar a Stalingrado un enorme contingente de tropas, armamento y equipos “en sus propias narices”.

Al comenzar la contraofensiva del ejército rojo, la correlación de fuerzas entre los contendientes era muy pareja con una leve superioridad soviética en tanques. La exhaustiva preparación de las acciones se realizaron desde el GCG, pasando por el Estado Mayor General, los Frentes, ejércitos, cuerpos de ejércitos, divisiones y regimientos hasta las pequeñas unidades de combate y aseguramiento logístico y combativo. La idea de las acciones se proponía establecer un doble cerco (exterior e interior) para aislar y aniquilar a las tropas alemanas en el bolsón creado.

En el desarrollo de las acciones, el papel decisivo le correspondió a soldados, oficiales y generales “con sus audaces ataques, certero fuego, intrepidez, valor y pericia [quienes] se batieron a muerte con el enemigo” según lo relata el mariscal Zhúkov en sus memorias.

26/01/2023

SERGIO RODRÍGUEZ GELFENSTEIN
Lumières, zones grises et ombres du sommet de la CELAC

Sergio Rodríguez Gelfenstein, 25/1/2023
Original : Luces, grises y sombras de la Cumbre de la CELAC

English
Lights, grayzones and shadows of the CELAC Summit
Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala

L'histoire des relations internationales de l'Amérique latine est l'histoire de la contradiction non résolue entre la pensée de Monroe et la pensée de Bolivar. La première a donné naissance à l'idée panaméricaine fondée sur l'hégémonie des USA sur la région, dans laquelle le reste des pays occupe une position subordonnée et soumise.

La pensée bolivarienne est née de la nécessité de réunir les « républiques américaines, anciennement colonies espagnoles » pour « nous servir de conseil dans les grands conflits, de point de contact dans les dangers communs, d'interprète fidèle des traités publics lorsque des difficultés surgissent, et enfin de conciliateur de nos différends » selon l'idée du Libérateur formulée dans l'appel de convocation au Congrès de Panama en décembre 1824.

Près de 70 ans plus tard, dans l'essai Notre Amérique publié le 10 janvier 1891 dans la Revista Ilustrada de Nueva York et, quelques jours plus tard, dans le journal mexicain El Partido Liberal, José Martí a donné forme à une idée plus complète que celle de Bolívar concernant l'identité qui nous intègre et doit nous rassembler. Martí écrivait : "Du [Rio] Bravo à Magallanes, assis sur le dos du condor, le Grand Semi a arrosé la graine de la nouvelle Amérique à travers les nations romantiques du continent et les îles douloureuses de la mer ! »

Un peu plus d'un an auparavant, le 19 décembre 1889, à l'occasion d'une soirée artistique et littéraire organisée à la Société littéraire hispano-américaine de New York, à laquelle assistaient les délégués de la Conférence internationale américaine convoquée par Washington pour mettre en pratique l'idée monroiste, Martí voulut mettre en garde les représentants fascinés des républiques du Sud que leurs hôtes avaient asomés en leur montrant les merveilles ostentatoires du capitalisme naissant : « […] si grande que soit cette terre, et si bénie pour les hommes libres que soit l'Amérique où naquit Lincoln, pour nous, dans le secret de notre poitrine, sans que personne ose nous l’effacer ou nous en tenir rigueur, celle qui est plus grande, parce qu'elle est à nous et parce qu'elle a été plus malheureuse, c’est l'Amérique où naquit [Benito] Juarez ». Ainsi fut semé pour toujours ce qui devait être l'identité de Notre Amérique qui nous unit.

La pensée monroïste est née du discours prononcé par le président James Monroe devant le Congrès usaméricain le 2 décembre 1823, et a ensuite été transformée en doctrine de politique étrangère usaméricaine pour l'Amérique latine et les Caraïbes. Bien qu'il y ait eu quelques tentatives d'institutionnalisation tout au long de ce siècle, c'est en 1889 que l'intention de donner une structure à l'idée va se concrétiser. Ainsi, la première conférence panaméricaine a été convoquée. Entre cette date et 1954, deux conférences interaméricaines, quatre réunions consultatives et dix conférences panaméricaines ont été organisées.

Lors de la neuvième, tenue à Bogota en 1948, dans le contexte d'une nouvelle réalité après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'Organisation des États américains (OEA) a été créée. L'année précédente, à Rio de Janeiro, avait été signé le traité interaméricain d'assistance réciproque (TIAR), qui donnait naissance à un prétendu système de sécurité collective pour les Amériques. Ainsi, avec les instruments militaires et politiques à leur disposition, les USA ont pu établir une structure de domination qui garantissait leur contrôle sur la région. L'idée monroïste d'une « Amérique pour les Américains » (lire USA) était ainsi mise en œuvre. L'histoire plus récente est bien connue.

La pensée bolivarienne semblait être morte avec la disparition physique du Libérateur en 1830. Depuis lors, plusieurs penseurs et hommes politiques latino-américains ont donné une continuité à l'idéologie de Bolívar dans leurs écrits et leurs travaux. De même, deux événements ont eu lieu au Pérou au milieu du XIXe siècle, en 1847-1848 et en 1864-1865, lorsque des participants de différents pays se sont réunis afin de ne pas laisser mourir l'idée bolivarienne et de reprendre sa proposition d'unité.

Mais il a fallu attendre près de 150 ans pour que Hugo Chávez, le plus éminent continuateur de la pensée bolivarienne, commence à changer cette perspective. Chávez a entrepris de transformer la structure injuste de la domination régionale en initiant la récupération du rêve bolivarien pour en faire le projet qui avait été tronqué en 1830.

Ainsi, en 2010, le Sommet de l'unité de l'Amérique latine et des Caraïbes s'est tenu à la Riviera Maya, au Mexique, suite à la fusion des deux mécanismes qui existaient auparavant. L'année suivante, dans le cadre du bicentenaire de l'indépendance du Venezuela, la Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) est née lors d'une réunion au sommet des dirigeants de la région. À cette occasion, le Commandant Chávez a déclaré : « Nous posons ici la pierre angulaire de l'unité, de l'indépendance et du développement de l'Amérique latine et des Caraïbes ».

Quelques années plus tard seulement, l'avancée oligarchique dans la région a généré des forces centrifuges qui, sous une forte influence monroiste, ont agi comme un élément désintégrateur, répondant au besoin des USA d'empêcher l'unité de l'Amérique latine et des Caraïbes de se matérialiser.

L'arrivée au pouvoir d'Andrés Manuel López Obrador et les efforts extraordinaires du gouvernement mexicain en faveur de l'intégration ont permis de reprendre le projet en 2020, sauvant une fois de plus l'idéologie de Bolívar comme instrument de consolidation de l'unité régionale.  Et nous arrivons donc à Buenos Aires en 2023.


 Le sommet qui s'est terminé hier dans la capitale argentine a montré de grandes lumières, mais aussi quelques zones grises et des ombres.  Les ombres sont liées aux informations transmises par les médias transnationaux de désinformation : « Le sommet de la CELAC commence sans Maduro », « Le sommet de la CELAC se déroule avec de nombreuses absences », « Lopez Obrador prend ses distances avec Alberto Fernández  et ne se rend pas à Buenos Aires ». Les titres véhiculent une haine, un négativisme et un pari sur l'échec qui expriment clairement la volonté monroïste de désintégration qui se dégage de la presse vendue qui répond aux intérêts impériaux et oligarchiques.

D'autre part, la crise péruvienne a montré que sur certaines questions, il n'y a pas de consensus et que, finalement, la question des droits humains est politisée en fonction de ce que les USA et les oligarchies - encore au pouvoir - comprennent, en termes d'utilisation politique à faire de cette question. Il n'y a pas eu de déclaration unique, forte et énergique contre l'emprisonnement du président Castillo, la répression du peuple péruvien, la violation de l'autonomie des universités et l'atteinte à la démocratie tant vantée.

De même, l'invitation des USA au sommet est obscure. De la même manière que, dans le dos du Libérateur, le vice-président colombien Francisco Santander avait invité Washington  au Congrès de Panama à en 1826, Alberto Fernández a fait de même et inutilement en invitant Joe Biden, président d'un pays qui nous exclut et nous méprise.

La non-participation du président Maduro doit également être considérée comme un point noir pour le sommet. Un pays dans lequel la vice-présidente se trouve être en vie après une attaque terroriste contre elle n'a pas assuré la sécurité du président du Venezuela. C'est une chose d'être courageux et une autre d'être un connard. N'oublions pas que le gouvernement usaméricain a mis à prix la tête du président Maduro. Pour 15 millions de dollars, n'importe quel fou, et d'autres qui ne sont pas si fous, seront absolument prêts à commettre un assassinat. L'“enquête” sur la tentative d'assassinat de la vice-présidente Cristina Fernández montre la pleine collusion du pouvoir judiciaire, des médias, de l'ultra-droite et du crime organisé en Argentine, afin de générer complicité et impunité.

Le courage du Président Maduro ne se mesure pas à sa présence ou non au Sommet, mais à ses 8 années de résistance à la tête du peuple vénézuélien pour faire face et vaincre toutes les actions des groupes terroristes et déstabilisateurs organisés et financés par les USA, et en sortir victorieux. En particulier, le Venezuela est toujours représenté en Argentine par les immenses manifestations d'amitié de millions de citoyens qui ont donné une continuité pendant 200 ans à l'étreinte fraternelle de Guayaquil entre les libérateurs José de San Martín et Simón Bolívar.


 Pour l'avenir, il faudra aller de l'avant pour faire la lumière sur les zones d'ombre qui subsistent. Il n'y a toujours pas d'idée unique de l'intégration. Je ne fais pas référence à ce que pensent les droites cavernicoles et monroïstes, mais aux interprétations de l'idéologie bolivarienne qui se font dans la région. En ce sens, les appels du président López Obrador à la bonne volonté des USA envers la région sont équivoques.

Au-delà des bons vœux, cela n'a aucune chance de se concrétiser. La condition impérialiste des USA est dans leur ADN ; s'ils devaient y renoncer, ils deviendraient autre chose, et il n'y a aucun signe de cela. Les Cubains le savent depuis plus de 60 ans, le Nicaragua depuis 1979 et le Venezuela depuis l'arrivée au pouvoir du commandant Hugo Chávez. Notre intégration sera latino-américaine et caribéenne ou ne sera pas. Parler d'un grand espace américain incluant les USA est un non-sens et contredit ce que le président Lopez Obrador lui-même a dit à d'autres occasions. Mais la situation du Mexique est compréhensible, « si loin de Dieu et si proche des USA ». En tout cas, il ne faut pas oublier que Cuba est dans la même situation.

Le président colombien Petro, quant à lui, veut presque obsessionnellement généraliser sans fondement une situation personnelle qui s'est résolue positivement en sa faveur lorsqu'il a été irrégulièrement et illégalement démis de ses fonctions de maire de Bogota. Ayant épuisé toutes les voies de recours internes, il avait fait appel devant la Cour interaméricaine des droits de l'homme (CIDH), qui avait annulé la décision du tribunal colombien et l'avait réintégré dans son poste. Mais supposer que cette institution dépendante de l'OEA, dont ni les USA ni le Canada ne sont membres mais sur laquelle ils ont le pouvoir de décision, puisse être le summum d'une politique commune en matière de droits humains n'est rien moins qu'une chimère.

Si nous croyons en la CELAC, nous devons être en mesure de créer un corps structurel, avec nos propres institutions, y compris celles des droits humains, afin de résoudre nos problèmes sans ingérence des USA.

Je ne doute pas de la volonté intégrationniste des présidents López Obrador et Petro, mais je me sens obligé de signaler ces zones d'ombre qui, j'en suis sûr, seront résolues par le dialogue et le débat fraternel.

La CELAC devrait également rechercher des mécanismes permettant à un plus grand nombre de chefs d'État et de gouvernement de participer aux réunions du sommet. Si ce n'est pas le cas, les réunions doivent se tenir par téléconférence, avec la participation des ministres des affaires étrangères et des experts techniques pour la rédaction et la révision des documents à approuver. Bien que tous les pays aient été présents à Buenos Aires, la non-participation de certains dirigeants montre que les USA continuent de susciter la peur en utilisant les instruments de coercition, de menace et de chantage qui composent leur vaste arsenal.

Quoi qu'il en soit, les lumières sont si brillantes qu'elles couvrent toute l'insignifiance et les vues mesquines du Sommet. Le plus important est que malgré les intimidations, la coercition et la pression des forces réactionnaires et anti-intégration, la réunion a eu lieu. Dans ce domaine, nous devons être reconnaissants pour le grand travail du gouvernement et du ministère des affaires étrangères argentins.

La tenue du Sommet à Buenos Aires après celui de Mexico en 2020 permet de reprendre la continuité de ces événements, permettant ainsi de penser à nouveau que l'intégration de la région est possible. Les impératifs d'unité et la reconnaissance par la majorité de la nécessité de construire en acceptant la diversité, ainsi que la volonté d'avancer vers l'intégration avec un développement basé sur l'inclusion, sont des signes indubitables d'un avenir prometteur.

La réincorporation du Brésil et la possibilité d'ajouter les présidents Lula et Petro au nécessaire leadership collectif de la région, laissant derrière eux l'obscurantisme médiéval de Bolsonaro et Duque, sont également des signes incontestables que la région évolue dans une direction positive. 

Ralph Gonsalves

L'élection de Saint-Vincent-et-les-Grenadines et de son Premier ministre Ralph Gonsalves comme président pro tempore de la CELAC est une reconnaissance incontestable des pays insulaires des Caraïbes. Il convient de noter que l'OEA, c'est-à-dire les USA, n'a jamais permis à un ressortissant des Caraïbes d'accéder à la plus haute fonction de cette organisation. La démocratie qui est censée exister dans la CELAC doit être égalitaire. En tant qu'attribut de l'intégration bolivarienne, les différences qui ressortent de la dimension géographique, du nombre d'habitants ou de la taille de l'économie des pays membres ne devraient pas importer au moment de la prise de décision. C'est ce qui a permis à Saint-Vincent-et-les-Grenadines d'être élu par consensus pour représenter l'ensemble de la région à partir d'aujourd'hui et pour un an.

La constitution de la CELAC sociale et la tenue de son propre Sommet à Buenos Aires est l'expression du fait que les peuples de Notre Amérique ont appris du passé. Les gouvernements vont et viennent, les peuples persistent dans leurs luttes, parmi lesquelles celles pour rendre effective l'unité de l'Amérique latine et des Caraïbes. L'intégration ne sera irréversible que lorsque les peuples la prendront en charge. Heureusement, les accords du sommet social de la CELAC vont dans ce sens.

La déclaration de Buenos Aires, instrument final du conclave, réitère l'engagement de tous « à faire progresser l'unité et l'intégration politiques, économiques, sociales et culturelles régionales ». Les 111 points du document, ainsi que les 11 déclarations spéciales, constituent une base de travail solide pour avancer correctement vers l'avenir.

De mon point de vue, les points 92 et 93, ainsi que le point 98, sont particulièrement intéressants. Les deux premiers reconnaissent la « pertinence d'intervenir de manière concertée et de présenter des initiatives consensuelles dans les différents forums multilatéraux ». Ils reconnaissent également la nécessité de : « promouvoir [...] un plus grand nombre d'interventions conjointes dans toutes les enceintes multilatérales sur des questions d'intérêt commun, convaincus que cela contribuera directement à renforcer le rôle et le leadership de la région dans les organisations internationales ». L'idée d'aller vers la construction d'un véritable bloc de puissance régional qui nous montrerait ainsi au monde donne un caractère stratégique à cette déclaration.

D'autre part, le point 98 indique : « Nous nous félicitons des progrès réalisés dans l'approfondissement du dialogue politique de l'Amérique latine et des Caraïbes avec les partenaires extrarégionaux, notamment l'Union européenne, la Chine, l'Inde, l'Union africaine et l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE) ». Je ne sais pas s'il s'agit d'un oubli, d'une décision consensuelle ou d'un dérapage nécessaire, mais les USA ne figurent nulle part, marquant ainsi la volonté manifeste de la région de s'engager auprès de blocs de puissance mondiaux qui nous reconnaissent sur un pied d'égalité. Peut-être s'agit-il simplement de l'acceptation du fait qu'il n'existe pas de « dialogue politique » avec les USA, ou que ceux-ci ne sont pas considérés comme un « partenaire extrarégional ».

Enfin, comme l'a dit le président Petro, nous devons passer de la rhétorique aux actions et aux actes. Si la déclaration de Buenos Aires est respectée, tous les pays de la région devraient régulariser leurs relations avec Caracas, en revenant à la normalité qui existait avant qu'Obama et Trump n'entreprennent de renverser le président Maduro par la force. De mon point de vue, le point 104 concernant le Venezuela, bien qu'il s'agisse d'un pas en avant, reste faible en ce qui concerne la reconnaissance du gouvernement constitutionnel du président Nicolás Maduro.

Au terme de cet événement et en regardant vers l'avenir, avec Martí, nous pourrions nous demander « Où va l'Amérique, et qui la rassemble et la guide ? ». Et avec l'apôtre de l'indépendance de Cuba, répondre : Et à l'apôtre de l'indépendance cubaine de répondre : « Seule, et comme un seul peuple, elle se lève. Seule, elle se bat. Elle gagnera, seule ».