24/06/2021

Colombia’s National Strike in perspective

Juan Diego García, La Pluma, 17/6/2021

Translation by Michael Otto.

The author is a Colombian political analyst living in Spain.

Iván Duque, the Colombian president, has confronted the current protest movement with the same methods used by previous rulers of this Andean country, albeit with less intelligence, bringing him more defeats than victories.  

It is traditional in Colombia that when confronting social and political opposition movements, the authorities typically engage in dragged out and useless negotiations (and what they agree to, they never fulfill). At the same time, the police and military, backed up by paramilitary groups, employ brutal and murderous repression in obedience to a systematic extermination plan.

Apparently, the government has no plan beyond the traditional one, resulting in an impressive plunge in support, according to various polls that measure popular opinion. Duque has had to accept the resignation of several high-ranking officials (including two ministers) and has been unable to cover up dramatic scenes exposing government repression -- leaving his crimes exposed before national and international opinion. 


‘If there is no bread for the poor, there will be no peace for the rich’

Of so-called Colombian democracy, only a memory remains. In spite of the official version that insists on presenting this country as “the oldest democracy on the continent,” the harsh repression shows Colombia looking more like a dictatorial regime and, for many, like a colonial form of fascism.

Les rêves du Libérateur Simón Bolívar après Carabobo

Sergio Rodríguez Gelfenstein, 24/6/2021
Traduit par Fausto Giudice


 Sergio Rodríguez Gelfenstein est un consultant et analyste international vénézuélien, diplômé en relations internationales. Auteur de nombreux articles et livres, il a été directeur des relations internationales de la présidence vénézuélienne, conseiller en politique internationale de la présidence de la chaîne Telesur et ambassadeur du  Venezuela au Nicaragua.
Ce 24 juin, le Venezuela commémore le bicentenaire de la bataille de Carabobo, au cours de laquelle, sous la direction du libérateur Simón Bolívar, les patriotes ont vaincu l'armée royaliste commandée par le général espagnol Miguel de la Torre, scellant ainsi l'indépendance du Venezuela. Avant même que la victoire ne soit consommée, Bolivar avait réfléchi à la manière de poursuivre la guerre en dehors du territoire vénézuélien. Il est pleinement convaincu que tant qu'un seul soldat espagnol restera en Amérique, il n'y aura ni paix ni stabilité pour les nouvelles républiques.

Afin de coordonner les actions et les opérations avec les républiques du sud, il avait écrit des lettres le 2 mai 1820 au directeur suprême du Chili, le général Bernardo O'Higgins, et au directeur suprême des provinces unies du Río de la Plata (aujourd'hui Argentine). De même, le 22 décembre de la même année, dans une lettre adressée au vice-président de la Colombie, Juan Germán Roscio, il exprime son intention de marcher vers le sud, dès que les circonstances le permettront, pour rencontrer le général San Martín avec le même objectif. De même, en préparation de la campagne dans cette région, il envoie en février 1821 le général Antonio José de Sucre prendre la tête de l'armée du Sud. Tout cela s'est passé bien avant que la bataille de Carabobo n'ait lieu.

 Immédiatement après la victoire, Bolivar se rend à Caracas où il entre le 29 juin, ne restant que quelques jours. Le 6 juillet, il a déménagé à Valence. Il était très inquiet de la concentration à Puerto Cabello des Espagnols qui avaient survécu après la bataille. La situation économique était très difficile, le désordre et le chaos quotidiens. En outre, il est alarmé par le fait que ses ordres de poursuivre et d'anéantir les restes de soldats espagnols qui se sont dispersés après avoir survécu à la défaite subie le 24 juin, n'ont pas été exécutés. À cet égard, il a dû réprimander sévèrement le général Santiago Mariño. Dans une lettre adressée à Santander le 10 juillet, il avoue qu'une fois les Espagnols vaincus, il s'inquiète de la possibilité d'une guerre civile et affirme que seules l'unité et la solidité peuvent en préserver le Venezuela.

 Dans cette lettre à Santander et dans celle de la même date adressée à Fernando Peñalver, -pour la première fois après Carabobo- Bolivar revient sur les questions internationales. Il leur dit à tous deux qu'il n'a aucune information sur ce qui se passe en Europe, si ce n'est que l'Espagne est toujours en mauvais état et que le roi du Portugal est rentré à Lisbonne depuis le Brésil, ce qui, selon lui, pourrait avoir une grande importance. Dans ces lignes, on voit que malgré la situation interne - si difficile - du Venezuela, il n'abandonne pas son idée de prolonger la guerre hors du territoire, pour laquelle la connaissance de la situation internationale était vitale.

Los sueños del Libertador Simón Bolívar después de Carabobo


 Sergio Rodríguez Gelfenstein, 24/6/2021

Este 24 de junio, Venezuela conmemora el bicentenario de la batalla de Carabobo, en la que bajo conducción del Libertador Simón Bolívar los patriotas derrotaron al ejército realista al mando del general español Miguel de la Torre sellando de esa manera la independencia de Venezuela. Ya desde antes de la consumación de la victoria, Bolívar había reflexionado acerca de cómo dar continuidad a la guerra fuera del territorio venezolano. Tenía plena convicción de que mientras permaneciera un solo soldado español en América, no habría paz ni estabilidad para las nuevas repúblicas.

Con el objetivo de coordinar acciones y operaciones con las repúblicas del sur le había escrito sendas cartas el 2 de mayo de 1820 al Director Supremo de Chile, general Bernardo O´Higgins y al Director Supremo de las Provincias Unidas del Río de la Plata (actual Argentina). Así mismo, el 22 de diciembre de ese año, en una carta al vicepresidente de Colombia Juan Germán Roscio le manifiesta su intención de que tan pronto las circunstancias se lo permitieran, marcharía al sur al encuentro del General San Martín con el mismo objetivo. De igual manera, en preparación de la campaña en esa zona, en febrero de 1821 envió al General Antonio José de Sucre a hacerse cargo del Ejército del Sur. Todo esto ocurrió mucho antes que se realizara la batalla de Carabobo.

Inmediatamente después de la victoria, Bolívar se dirigió a Caracas donde entró el 29 de junio, permaneciendo solo unos días. El 6 de julio se trasladó a Valencia. Le preocupaba sobremanera la concentración en Puerto Cabello de los españoles que subsistieron después de la batalla. La situación económica era muy difícil, el desorden y el caos cotidianos. Además, le alarmaba que sus órdenes para perseguir y aniquilar los remanentes de soldados españoles que se dispersaron después de sobrevivir a la derrota sufrida el 24 de junio, no se cumplieron. En este sentido, tuvo que reconvenir severamente al general Santiago Mariño. En una carta a Santander el 10 de julio le confiesa que una vez derrotados los españoles, le inquieta la posibilidad de una guerra civil y afirma que solo la unidad y la solidez pueden preservar a Venezuela de ella.

23/06/2021

Anti-Mapping : des photos qui révèlent ce qu'Israël essaie de cacher

Gili Merin, Haaretz, 23/6/2021

Traduit par Fausto Giudice

 


Gili Merin est une architecte, photographe et journaliste israélienne

 

Une exposition au Musée d'art de Tel-Aviv présente de manière à la fois passionnante et inquiétante, depuis les airs et le sol, des villages abandonnés, des terres clôturées et des localités non reconnues.

 

Vestiges de parcelles agricoles séparées par une barrière de pierres basse et invisible à l'œil nu, à Beit Guvrin, dans le centre du pays. Photo Miki Kratsman et Shabtai Pinchevsky

Lorsque des journalistes et des chercheurs ont essayé d'obtenir des photos satellite de la bande de Gaza pendant l'opération de l'armée israélienne le mois dernier, ils ont obtenu des images qui semblaient provenir d'une autre époque : des images granuleuses et de faible résolution. Bien que les photos de Gaza et d'Israël disponibles dans le cadre des services satellites gratuits de Google aient été récemment mises à jour, leur qualité est nettement inférieure à celle des photos d'autres régions du monde (y compris la Corée du Nord). Selon un article paru dans ce journal peu après la guerre, la raison est liée à une loi adoptée par le Congrès usaméricain dans les années 1990 qui restreint la qualité et la disponibilité des images satellites commerciales d'Israël/Palestine.

 

Une exposition qui se tient actuellement au Musée d'art de Tel Aviv illustre de manière frappante l'impact de l'accès limité à la photographie de haute qualité. « Anti-Mapping », de Miki Kratsman et Shabtai Pinchevsky (commissaire : Raz Samira), présente des images spectaculaires qui constituent une alternative aux moyens officiels de cartographie contrôlés par l'État. Pendant plusieurs années, les deux photographes ont parcouru le pays pour documenter des sites qui sont contestés à la fois littéralement et symboliquement - sur la terre et dans la conscience publique : des villes palestiniennes qui ont été détruites en 1948, des villages bédouins non reconnus et une série d'endroits qui jouxtent le tracé de la ligne verte. À l'aide de diverses technologies, le duo a créé une cartographie détaillée d'Israël, précisément dans les endroits que l'État cherche à effacer, à obstruer et à dissimuler.

22/06/2021

Les actes les plus bas depuis les hauteurs les plus élevées

Gideon Levy, Haaretz, 14/7/2014

Traduit par Fausto Giudice

Le 8 juillet 2014, Israël lance l'opération  Mivtza' Tzuk Eitan, littéralement « Opération Roc inébranlable », traduit en anglais Protective Edge (Bordure protectrice) contre la Bande de Gaza. Cette attaque, aérienne puis terrestre, qui prendra fin le 26 août, aura été la plus violente menée par Israël contre Gaza depuis juin 1967. Elle a fait 1 500 victimes civiles palestiniennes, dont plusieurs centaines d’enfants, et 12 000 blessés. Le 14 juillet, Gideon Levy publie un édito dans le quotidien Haaretz, qui provoquera l’indignation d’une grande partie des lecteurs israéliens, dont certains se désabonneront, et entraînera de nombreuses menaces de mort contre lui. Le journal décide alors de lui assigner un garde du corps. Voici une traduction de l’article en question.-FG

Les pilotes « héroïques » d'Israël appuient sur des boutons et des manettes, combattant les gens les plus faibles et les plus impuissants.


Un pilote israélien dans un F-15. Photo Alon Ron

Ils sont les plus articulés, les plus polis, les plus brillants et les plus éduqués des soldats. Ils étudient dans les meilleures universités au cours de leur service militaire, viennent des meilleurs foyers, des lycées les plus réputés. Pendant des années, ils sont formés à leur travail, à l'électronique et à l'avionique, à la stratégie et à la tactique, et bien sûr au pilotage. Ils sont la fine fleur de la jeunesse israélienne, destinés à la grandeur. Ils sont vraiment les meilleurs, mon frère : ce sont eux qui deviennent pilotes, les meilleurs pilotes, et ils commettent maintenant les pires actes, les plus cruels, les plus méprisables.

Ils sont assis dans le cockpit et appuient sur des boutons et des joysticks. C'est un jeu de guerre. Ils déterminent la vie et la mort, de leur place élevée dans le ciel, ils ne voient que des points noirs qui courent partout en panique, fuyant pour leur vie, mais aussi certains qui agitent leurs mains dans une peur terrible depuis les toits. La flèche noire pointe vers la cible, et déjà un champignon de fumée noire s'élève - pouf, un léger tremblement de l'aile, comme on dit ; un « bon » coup, et ils sont déjà embarqués pour la prochaine sortie.

Ils n'ont jamais vu un avion ennemi venir vers eux - la dernière bataille aérienne de l'armée de l'air israélienne a eu lieu avant la naissance de la plupart d'entre eux. Ils n'ont jamais vu de près le blanc des yeux et le sang rouge de leurs victimes. Ce sont des héros qui se battent contre les gens les plus faibles, les plus impuissants, qui n'ont aucune force aérienne et aucune défense aérienne, à peine un cerf-volant.

Et ils sont considérés comme des héros par excellence, des vrais mecs, qui iront loin dans la vie civile. Ils épouseront les meilleures filles, vivront dans une belle colonie, deviendront des capitaines d'El Al, des techniciens ou des hommes d'affaires, voteront pour Yair Lapid et Meretz, et élèveront leurs enfants pour en faire des citoyens honnêtes.

Le journaliste de Haaretz Gideon Levy reçoit le principal prix de journalisme d'Israël

Ofer Aderet, Haaretz, 14/6/2021

Traduit par Fausto Giudice

Selon le comité du Prix Sokolow, Gideon Levy « remet en question le consensus israélien grâce à un travail courageux sur le terrain qui fait entendre la voix des Palestiniens » de Cisjordanie et de Gaza.

Le journaliste de Haaretz Gideon Levy est l'un des lauréats du prestigieux PrixSokolow 2021, décerné par la ville de Tel Aviv. Levy, 68 ans, qui écrit pour Haaretz depuis 1982, a remporté le prix du journalisme écrit.


Gideon Levy dans le village de Turmus Ayya, en Cisjordanie, lundi. Photo Alex Levac

Cette semaine, Gideon Levy répondra aux questions des auditeurs du podcast Haaretz Weekly. Pour soumettre votre question, envoyez un courriel à weekpod@haaretz.co.il 

Depuis la première Intifada, Gideon Levy écrit une chronique hebdomadaire, « The Twilight Zone » (Entre chien et loup), sur les souffrances des Palestiniens dans les territoires occupés en 1967. Dans ses articles d'opinion publiés dans Haaretz, il évoque l'injustice de l'occupation et n'hésite pas à exprimer des points de vue impopulaires contre la politique d'Israël, qui suscitent souvent de vives critiques de la part des lecteurs et du grand public.

« Le journaliste Gideon Levy remet régulièrement en question le consensus israélien dans un travail courageux sur le terrain qui apporte les témoignages et les histoires de ceux qui ne sont pas suffisamment exposés dans le débat médiatique local - les voix des Palestiniens de Judée, de Samarie et, dans le passé, de la bande de Gaza », ont écrit les juges dans leur décision d'attribuer le prix. Levy « présente des positions originales et indépendantes qui ne s'abandonnent pas aux conventions ou aux codes sociaux et, ce faisant, enrichit sans peur le discours public « .

21/06/2021

Das Ergebnis der iranischen Präsidentschaftswahlen 2021

 XY, 19/6/2021

Emad Hajjaj

Eine Freundin, der ich empfohlen hatte, sich an den Wahlen zu beteiligen, hat mir, nachdem die Wahlergebnisse bekannt wurden, kurz folgendes geschrieben: „Leider haben die Wahlen kein Ergebnis gebracht!“

Sie sagt, dass es kein Ergebnis gebracht hat. Meines Erachtens haben die Wahlen ein beschämendes Ergebnis gehabt, erwiderte ich. Für die Wählerschaft Raissis, der bekannterweise für die Hinrichtungen 1988 mitverantwortlich ist, waren die Hinrichtungsurteile anscheinend unwesentlich und deshalb unbeachtlich. Damals waren über 7.000 politische Gefangene in einem schnellen Prozess verurteilt und hingerichtet worden. Raissis Wählerschaft hat die Hinrichtungen verdrängt und in Gedanken und Gefühlen ausgeblendet. Deshalb ist das Ergebnis dieser Wahlen eine Art Verdrängung seiner Rolle bei den Hinrichtungen.

Viele der Hingerichteten hatten ihre Haftzeit zum Zeitpunkt der Hinrichtung schon abgesessen oder wären nach ca. eine Woche oder einen Monat danach entlassen worden. Ihre Mütter, Väter, Lebenspartner oder Kinder hatten auf ihre Entlassung gewartet. Nach Berichten des bekannten Journalisten Akbar Gandji, hatte Ayatollah Khomeini, der zu der Zeit wegen seiner Krebskrankheit stark litt und rasch zornig wurde, auf Drängen seiner Berater Herrn Raissi als Richter mit der Aufgabe betraut, die Schuldigen unter den Häftlingen zu finden und zu verurteilen. Dieser übernahm die Aufgabe. Man sollte herausfinden, welcher Personenkreis Ayatollah Khomeini dazu gedrängt hatte. Da niemand für die Taten anderer Verantwortung übernehmen kann, sollte weiterhin geklärt werden, inwieweit Herr Raissi für die Hinrichtungen mitverantwortlich ist. Ihn für das Amt des Staatspräsidenten zu wählen, mit der Begründung, dass er vom Wächterrat als wählbar erklärt wurde, verleiht dem Thema eine größere Dimension.

Ich habe mich oft gefragt, ob diejenigen, die Georg W. Bush ihre Stimme für seine 2. Amtszeit gegeben haben, nicht mitverantwortlich sind für die Verbrechen, die im Irak und Afghanistan begangen wurden. Er war aber auch für diejenigen US-Amerikaner Präsident, die ihm ihre Stimme vorenthalten hatten. Eine ähnliche Frage stellt sich uns nach der Verantwortung für die besagten Hinrichtungen bei diesen Wahlen.

Dies bedeutet, dass die Wahl Raissis zum Präsidenten der Islamischen Republik unser Volk für die Nichtbeachtung der Hinrichtungen von 1988 mitverantwortlich macht; auch sie, meine Freundin, und ich wären mitverantwortlich, selbst wenn wir ihn nicht gewählt haben.


 

در افغانستان پسا آمریکایی بر طبل های برادر کشی تندتر می کوبند

سلمان رفیع شیخ ,Asia Times  2021/06/13,

بفارسی از حمید بهشتی

           

جنگ داخلی افغانستان گام نهادن به مرحله تازه ای از عدم ثبات است، زیرا سرداران جنگی و مجاهدین دوباره به صحنه می آیند تا در مقابل حملات طالبان مقاومت نمایند

 

بقایای دو سوء قصد انفجار بمب در کابل که به کشته شدن 7 تن انجامید. 12 ژوئن 2021 – تصویر: خدائی بردی سادات / AFP به واسطگی آژانس آنادولو

 

در حالیکه نیروهای آمریکایی و ناتو زودتر از آنچه انتظارش می رفت افغانستان را ترک می گویند، خشونت در منطقه اوج گرفته و می تواند پیش درآمدی برای جنگی بزرگتر باشد.

 بسیاری بر این باورند که طالبان از خلعی که برون رفت نیروهای آمریکا و ناتو بجای می گذارد بهره برداری مینماید تا کنترل کابل را بدست گیرد و دوباره امارتی اسلامی بوجود آورد، نظیر آنچه آمریکا پس از حمله در سال 2001 سلب قدرت نموده بود.

 در سه روز اول ماه ژوئن دستکم 64 تن از نیروهای امنیتی افغانستان و 26 تن غیرنظامی در حملات طالبان کشته شدند. اکثر کشته شدگان در دوم ژوئن در ایالت لنگرهار در حملات طالبان جان سپردند.

 دستکم 40 تن از نیروهای امنیتی هنگامیکه چندین قرارگاه امنیتی و یک پایگاه نظامی به دست جنگندگان طالبان افتاد کشته شدند.

 فتوحات طالبان در میادین جنگی که به سرعت وسعت می یابند دلیل قاطعی است برای اینکه نظامیان آمریکا و ناتو برنامه خروج خود را بسیار تسریع نموده اند. آنها ظاهراً نمی خواهند به جنگ اوج گیرنده ای کشیده شوند که از مناطق دور افتاده کوهستانی به داخل شهرها رسوخ می نماید.

 از مناطق به شهرها

بر اساس گزارشات مطبوعات تا کنون بیش از نیمی از نیروهای آمریکا افغانستان را ترک کرده اند و اکثر آنها تا 4 ژوئیه از آنجا خواهند رفت، بسیار زودتر از تاریخ اعلام شده در 11 سپتامبر.

نتیجه انتخابات 1400

نام نویسنده محفوظ است

29 خرداد 1400

 


دوستی که تشویقش کرده بودم در انتخابات شرکت کند پس از اعلام نتیجه انتخابات نوشت: "متاسفانه رأی دادن نتیجه نداشت!"

در پاسخ به ایشان نوشتم: "میفرمائید نتیجه نداشت، ولی به نظر من نتیجه  شرم آوری داشت! با انتخاب آقای رئیسی که همه می دانند در مسئولیت اعدام های سال 1367 سهیم بوده است، به نظر کسانی که ایشان را انتخاب کرده اند احکام اعدام ایشان اهمتی ندارد و از آن چشم پوشی کرده اند. در واقع این گروه از مردم، در افکار و قلوب خویش روی این کشتارها پرده کشیده و آن را پوشانده اند. به همین جهت به نظر من نتیجه این انتخابات یک نوع پوشاندن نقش ایشان در آن قتل هاست.

بسیاری از آن اعدام شدگان زمان محکومیت خود را در زندان ها سپری کرده بودند و یک هفته یا یک ماه بعد قرار بوده آزاد شوند. مادران، پدران، همسران و فرزندانشان در انتظار آزادی آنان بوده اند. به قول آقای اکبر گنجی، آقای خمینی که خود در آن ایام به سختی از بیماری سرطان رنج  می کشیده و احتمالا به این خاطر از نظر روحی هم وضعیت مناسبی نداشته است، تحت تأثیر برخی نزدیکان خود بر اعدام آن زندانیان اصرار داشته اند. در نهایت هیئتی شامل آقای رئیسی می پذیرند ترتیب اینکار را بدهند. جای تأمل دارد چه کسانی به آقای خمینی برای اینکار اصرار کرده اند و جا دارد با توجه به اصل "لا تزروا وازرة وزراً اخری" از خود بپرسیم مسئولیت آقای رئیسی در اینکار چه قدر است. همچنین، برگزیدن ایشان به ریاست جمهوری با این استدلال که از جانب شورای نگهبان قابل انتخاب معرفی شده اند ابعاد موضوع را پیچیده تر می کند.

من همواره از خود پرسیده ام آیا در جنایات جرج دبلیو بوش در عراق و افغانستان مردمی که او را برای بار دوم نیز انتخاب کردند در مسئولیت او سهیم نبوده اند و شریک جرم او به حساب نمی آیند؟ به ویژه با در نظر گرفتن این نکته که بوش رئیس جمهور آمریکائیانی که او را انتخاب نکرده بودند نیز هست. نظیر این پرسش در مورد ما نیز مصداق دارد. به این معنی که انتخاب آقای رئیسی به ریاست جمهوری، ملت ما را به خاطر بی توجهی به اعدام های سال 67 در این مسئولیت سهیم ساخته است و به همین خاطر بنده و شما نیز به عنوان جزئی از ملت اکنون در این مسئولیت سهیم هستیم- حتّا اگر ما ایشان را انتخاب نکرده باشیم.

عماد حجاج  

 

La junte birmane vend des ressources à ses voisins en échange de « légitimité »

Lin Htet Myat, The Irrawaddy, 15/6/2021
Traduit par Fausto Giudice

Lin Htet Myat est un analyste birman des politiques publiques, focalisé sur la gouvernance économique et les projets de partenariat public-privé au Myanmar.

Depuis le coup d'État du 1er  février contre le gouvernement élu de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), l'armée du Myanmar (également connue sous le nom de Tatmadaw) s'est heurtée à des manifestations publiques nationales inattendues et au Mouvement de désobéissance civile (MDC) des fonctionnaires. Ces manifestations ont perturbé l'économie et le secteur public, poussant le pays au bord de l'effondrement de l'État et de la guerre civile. Aujourd'hui, le Conseil d'administration de l'État (SAC) de la junte tente de stabiliser la situation en vendant les ressources du pays à ses voisins amis, la Chine et la Thaïlande.

Des Karens se rassemblent pour s'opposer à la construction de barrages sur la rivière Salween, dont le barrage de Hatgyi, à Hpapun, dans l'État Karen, le 14 mars.

Lors de son voyage dans l'État Karen le 31 mai, le chef de la junte, le généralissime Min Aung Hlaing, a annoncé un plan visant à reprendre le projet controversé du barrage de Hatgyi pour la production d'électricité. Les promoteurs du projet sont l'Autorité de production d'énergie de Thaïlande (EGAT), Sino-hydro, IGE Company Limited, qui appartient au frère de l'actuel commandant en chef de la marine, et le ministère de l'Énergie et de l'Électricité (MOEE). Le barrage est situé dans une zone de conflit de l'État Karen où des combats ont récemment éclaté entre l'armée du Myanmar et des brigades de l'Armée de libération nationale karen (KNLA), la branche armée de l'Union nationale karen (KNU).

20/06/2021

Marcha por la libertad del pueblo saharaui: el diario El País hizo mutis

SR. DEFENSOR DEL LECTOR

EL PAÍS

MADRID

Estimado Defensor:

El pasado día 18 llegó a Madrid la Marcha por la Libertad del Pueblo Saharaui. Una columna partió, a las 11 de la mañana, de la plaza de Moncloa, recorrió las calles Princesa y Gran Vía hasta la Puerta del Sol, donde se juntó, a las 12:30, con las restantes columnas procedentes del resto de España. Desde la Puerta del Sol, la Marcha se dirigió a la Plaza de La Provincia, al Ministerio de Asuntos Exteriores, UE y Cooperación, donde se hizo entrega del Manifiesto de la Marcha y unas 60.000 firmas que lo suscribían. 130 marchas han estado recorriendo España durante un mes.

Al día siguiente, 19 de mayo, una multitudinaria manifestación de miles de ciudadanos y ciudadanas saharauis y españoles partimos de la Plaza de España, recorrimos la Gran Vía y Preciados, hasta desembocar en la emblemática Puerta del Sol, en donde se celebró un acto masivo de recuerdo, solidaridad y reivindicación de la lucha del Pueblo Saharaui.

La Puerta del Sol era un hervidero de banderas saharauis y pancartas reivindicativas. Puede decirse que Madrid ese día era una fiesta, la gran fiesta del Pueblo Saharaui por su Libertad.

Su periódico -que yo sepa- no había dicho nada de esto, al menos en la edición impresa.

Encendí el televisor para ver el ‘informativo’ de TVE de las 21 horas ese mismo día, sábado 19. Abrió con la importantísima y trascendental información sobre las mascarillas, los botellones, los bailes que se van a permitir y demás ‘noticias’ de relajación de medidas frente a la pandemia.