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08/06/2021

King Juan Carlos I offered Spain’s support to the Clinton administration for the US military intervention in Colombia

 Danilo Albin @Danialri, Bilbao, Público, 06/06/2021

Translated by Andy Barton

A recently declassified document shows how Spain’s former monarch told the U.S. government that it would seek funding to help support 'Plan Colombia' in 2000. The initiative took the form of a military assistance agreement set in motion under the excuse of the 'War on Drugs'. It was one that would result in thousands of deaths and serious violations of human rights. After the Spanish king’s promise, the Spanish government at the time, headed up by José María Aznar, contributed $100 million.

 

Plan Colombia was operational between 2000 and 2016. From the very beginning, it counted on the full support of King Juan Carlos I and José María Aznar, the Spanish president at the time. Under the pretext of the ‘fight against drug trafficking’, the allied Colombian and U.S. governments drew up the controversial plan. At first glance, it was responsible for a sustained military strategy that allowed U.S. soldiers to participate in Colombian military operations. More important was the economic aid that came with it, coming to a total of around $10 billion, for an endless war against guerrilla forces that took a heavy toll on the Colombian people. In Spain, the Partido Popular (Popular Party) government, under the auspices of the Casa Real (Royal House), helped to finance the operation.

According to the declassified document obtained by Público, the Spanish newspaper, Plan Colombia was one of the topics of conversation during an official meeting between Juan Carlos I and Clinton on 23rd February 2000 during the former’s visit to the White House. The Spanish King left no room for ambiguity, stating that Spain was already searching for funding that could be used to support the U.S. intervention on Colombian soil.

February 2000: the presidential couple receiving the royal couple at the White House. Queen Sofia stumbles, Bill helps her up

Quadream, une cyber-entreprise israélienne clandestine, vend des technologies d'espionnage à l'Arabie Saoudite

Gur Megiddo, Haaretz, 8/6/2021

Traduit par Fausto Giudice

Quadream, dirigée par un ancien responsable du renseignement militaire israélien, a vendu une technologie de piratage à l'Arabie saoudite. Elle permet aux clients de pirater l'iPhone d'une cible sans un seul clic.

Il n'y a pas de panneau sur la porte, pas de logo indiquant que ce bureau abrite une cyber-entreprise réalisant des offensives en ligne. Mais si vous êtes parvenu au 19e étage de cet immeuble de bureaux anodin de Ramat Gan, soit vous savez où vous allez, soit vous êtes au mauvais endroit et vous n'êtes pas le bienvenu. Même les coursiers ne sont pas autorisés à entrer et il y a une boîte spéciale où la nourriture commandée par les travailleurs peut être déposée et récupérée par ceux qui sont autorisés à entrer.

Bienvenue dans les bureaux de Quadream. Une recherche en ligne sur le nom de la cyber-entreprise israélienne ne donne que peu ou pas de résultats. Quelques infos relient son nom à une opération d’intrusion dans le système électoral au Ghana, mais pas grand-chose d'autre.

Cet immeuble de bureaux insignifiant à Ramat Gan, connu sous le nom de Shushan Hugi, abrite Quadream. Ses bureaux n'ont pas de logo et se trouvent au 19e étage. Photo Rakoon

Poder a cualquier precio: cómo el oportunista Mansour Abbas se unió a declarados matamoros ( “asesinos de árabes”)

Ramzy Baroud, 7/6/2021
Traducido del inglés por Sinfo Fernández

Se nos quiere hacer creer que se está haciendo historia en Israel tras la formación de una coalición gubernamental ideológicamente diversa, que por primera vez incluye un partido árabe, Ra'am, o Lista Árabe Unida.

Si vamos a aceptar esta lógica, el líder de Ra'am, Mansour Abbas, es un impulsor y agitador de la historia, de la misma forma que Naftali Bennett, del partido de extrema derecha Yamina, y Yair Lapid, el supuesto “centrista” de Yesh Atid -Esperanza Nueva-, son también hacedores de historia. ¡Qué extraño!

Dejando a un lado los titulares sensacionalistas de los medios y las hipérboles, el nuevo gobierno de Israel es un intento desesperado de los políticos israelíes para desalojar del poder a Benjamin Netanyahu, el primer ministro del país con más años ocupando cargo. Si bien Lapid es bastante nuevo en la política contenciosa de Israel, Bennett y Abbas son unos oportunistas por excelencia.

Lapid es un expresentador de televisión. A pesar de sus afirmaciones de ideologías centristas, sus opiniones políticas son tan “correctas” como puedan parecer. El problema es que personajes como Bennett, Ayelet Shaked, también de Yamina, y por supuesto el propio Netanyahu, entre otros, han reubicado el centro del espectro político de Israel más hacia la derecha, hasta el punto de que la derecha se ha convertido en el centro y la ultraderecha en la derecha. Así es como los políticos neofascistas y extremistas de Israel lograron convertirse en hacedores de reyes en la política de su país. Bennett, por ejemplo, quien en 2013 se jactó de “haber matado a muchos árabes” en su vida, se convertirá en el primer ministro de Israel.

Les familles palestiniennes menacées d'expulsion à Cheikh Jarrah : « Nous ne quitterons jamais notre terre »

Par Judy Maltz et Nir Hasson, Haaretz, 8/6/2021

Traduit par Fausto Giudice

 

Les résidents palestiniens du quartier de Cheikh Jarrah à Jérusalem, dont le sort a attiré l'attention du monde entier, attendent que la Cour suprême israélienne décide s'ils seront expulsés de leurs maisons.

 Dans le sens des aiguilles d'une montre, à partir du haut à gauche : Abdel Fattah Skafi, Saleh Diab, Mohammad Sabbagh et Muna El-Kurd. Photos Ohad Zwigenberg, Ahmad Gharabli /AFP

Depuis près de 15 ans, les habitants palestiniens du quartier de Cheikh Jarrah, à Jérusalem-Est, luttent contre les tentatives d’ organisations de colons juifs de droite de s'emparer de leurs maisons. Pendant la majeure partie de cette période, leur lutte n'a pas été sous les feux de la rampe.

Mais ces derniers mois, alors que la Cour suprême israélienne doit annoncer une décision finale sur cette bataille de longue haleine, la détresse d'une poignée de familles locales a capté l'attention internationale, devenant un cri de ralliement pour les défenseurs de la cause palestinienne dans le monde entier.

Lundi, le procureur général Avichai Mendelblit a informé la Cour suprême qu'il n'interviendrait pas dans l'affaire, renforçant ainsi les spéculations selon lesquelles celle-ci confirmerait les décisions d'expulsion des familles prises par les tribunaux d’instances inférieures. La Cour suprême n'a pas encore annoncé de date pour l'audience d'ouverture de l'affaire, mais elle devrait avoir lieu dans quelques semaines, voire quelques jours.

 Les manifestations de Cheikh Jarrah ont également été considérées comme l'un des éléments déclencheurs de la récente flambée de violence entre Israël et le Hamas, qui s'est terminée par un cessez-le-feu après 11 jours de combats le mois dernier.

 Avant la guerre d'indépendance d'Israël en 1948, un petit quartier juif existait à Cheikh Jarrah sur un terrain acheté par deux trusts juifs près de la tombe de Shimon le Juste,  un grand prêtre juif de la période du Second Temple. Lorsque les Jordaniens ont pris le contrôle de la partie orientale de Jérusalem, les résidents juifs ont fui, laissant leurs biens derrière eux. Un groupe de familles palestiniennes, qui avaient fui leurs maisons pendant la même guerre, ont été réinstallées dans le quartier par le gouvernement jordanien en 1956.

Plan Colombie : Juan Carlos Ier a offert à Clinton le soutien de l'Espagne à l'intervention militaire usaméricaine en Colombie
selon un document US déclassifié

Danilo Albin @Danialri, Bilbao, Público, 06/06/2021

Traduit par Fausto Giudice

Selon un document déclassifié du département d'État, en février 2000, le monarque a déclaré au gouvernement usaméricain qu'il chercherait des fonds pour aider à financer le « Plan Colombie », un accord d'assistance militaire lancé sous le prétexte de la guerre contre le trafic de drogue, qui a fait des milliers de morts et entraîné de graves violations des droits humains. Suite à la promesse du roi, le gouvernement d'Aznar a versé 100 millions de dollars.

 


Le « Plan Colombie », qui a été mis en œuvre entre 2000 et 2016, a été initialement soutenu par le roi Juan Carlos Ier et le président du gouvernement espagnol de l'époque, José María Aznar. Sous le prétexte de la « lutte contre le trafic de drogue », les gouvernements de Bill Clinton et du président colombien de l'époque, Andrés Pastrana, ont conçu le controversé « Plan Colombie », nom sous lequel s'est poursuivie au fil du temps une stratégie militaire qui a permis aux soldats usaméricains de participer à des opérations militaires, mais qui s'est surtout traduite par une aide économique de près de 10 000 millions de dollars pour la guerre contre la guérilla avec un grand impact sur la population civile. Le gouvernement du PP, sous les auspices de la Maison royale, a contribué à financer cette opération.

 


Février 2000 : le couple présidentiel reçoit le couple royal à la Maison blanche. La reine Sofia trébuche, Bill la relève

 Selon un document déclassifié du département d'État usaméricain obtenu par Público, le « Plan Colombie » était à l’ordre du jour lors de la réunion officielle que Juan Carlos Ier a tenue avec Clinton le 23 février 2000, lors de sa visite à la Maison Blanche. Le roi avait un message clair : l'Espagne était déjà à la recherche de fonds pour aider l'intervention usaméricaine sur le sol colombien.

07/06/2021

Le pouvoir à tout prix : comment l'opportuniste Mansour Abbas s'est allié à des « tueurs d'Arabes » déclarés

 Ramzy Baroud, 7/6/2021

Traduit par Fausto Giudice

Ramzy Baroud (Gaza, 1972) est un journaliste et écrivain palestino-usaméricain, fondateur et rédacteur en chef du site  The Palestine Chronicle/ Chronique de Palestine. Il est l’auteur de cinq livres dont le plus récent est These Chains Will Be Broken: Palestinian Stories of Struggle and Defiance in Israeli Prisons (Clarity Press, Atlanta). Il est chercheur associé au Center for Islam and Global Affairs (CIGA) et à l’ Afro-Middle East Center (AMEC). 

On veut nous faire croire que l'histoire est en train de s'écrire en  Israël, suite à la formation d'une coalition gouvernementale idéologiquement diversifiée, qui comprend pour la première fois un parti arabe, Ra'am, ou la Liste arabe unie.

Si nous acceptons cette logique, le leader de Ra'am, Mansour Abbas, est un acteur de l'histoire, au même titre que Naftali Bennett, du parti d'extrême droite Yamina, et Yair Lapid, le supposé « centriste » de Yesh Atid - Nouvel espoir - sont également des acteurs de l'histoire. Bizarre, vous avez dit bizarre ?

Si l'on met de côté les titres sensationnels des médias et les hyperboles, le nouveau gouvernement israélien est une tentative désespérée des politiciens israéliens de déloger du pouvoir Benjamin Netanyahou, le Premier ministre à la plus grande longévité du pays. Alors que Lapid est relativement nouveau dans la politique israélienne controversée, Bennett et Abbas sont des opportunistes par excellence.

Lapid est un ancien présentateur de télévision. Malgré ses proclamations centristes, ses opinions politiques sont aussi « droitières » que possible. Le problème est que des personnages tels que Bennett, Ayelet Shaked, également de Yamina, et Netanyahou lui-même, bien sûr, entre autres, ont déplacé le centre du spectre politique israélien encore plus à droite, au point que la droite est devenue le centre et l'ultra-droite la droite. C'est ainsi que les politiciens néofascistes et extrémistes d'Israël ont réussi à devenir les faiseurs de roi de la politique israélienne. Bennett, par exemple, qui en 2013 s'est vanté d'avoir « tué beaucoup d'Arabe » dans sa vie est en passe de devenir le premier ministre d'Israël.

Abu Mazen, el torpe rey de Palestina: los palestinos están derrotando la cultura osloita

Ramzy Baroud, 2/6/2021 

Traducido del inglés por Sinfo Fernández  

Ramzy Baroud (Gaza, 1972) es un periodista y escritor palestino-usamericano, fundador y  editor del sitio The Palestine Chronicle . Es autor de cinco libros, el más reciente siendo These Chains Will Be Broken: Palestinian Stories of Struggle and Defiance in Israeli Prisons (Clarity Press, Atlanta). El Dr. Baroud es un destacado investigador no-residente del Center for Islam and Global Affairs (CIGA) y del Afro-Middle East Center (AMEC).

El discurso político de Mahmud Abás, el presidente de la Autoridad Palestina en Cisjordania, es similar al de un rey torpe que lleva demasiado tiempo aislado en su palacio. El rey habla de paz y prosperidad, y cuenta incansablemente sus innumerables logros, mientras su pueblo se muere de hambre afuera y suplica de forma vana su atención.

El presidente de la Autoridad Palestina Mahmud  Abás (derecha) con el secretario de Estado usamericano Antony Blinken. (Foto: Página de Facebook de Mahmud  Abás)

Pero Abás no es un rey cualquiera. Es un “presidente” solo de nombre, un “líder” designado por el mero hecho de que Israel y el sistema político internacional dirigido por USA insisten en reconocerlo como tal. El mandato político de este personaje no solo había expirado en 2009, sino que ya era bastante limitado incluso antes de esa fecha. Abás, en ningún momento de su carrera, representó a todo el pueblo palestino. Ahora, a los 85 años, es probable que Abás nunca desempeñe tal papel.

Mucho antes de que Abás fuera el “candidato” palestino favorito de USA e Israel para gobernar a los palestinos ocupados y oprimidos en 2005, en Palestina estaban desarrollándose dos discursos políticos separados y, con ellos, dos culturas singularmente distintas. Estaba la “cultura de Oslo”, que se sustentaba en clichés vacíos, tópicos sobre la paz y negociaciones y, lo que es más importante, en los miles de millones de dólares que llegaban de los países donantes. Los fondos nunca estuvieron realmente destinados a lograr la codiciada paz justa o la independencia palestina, sino a mantener el lamentable statu quo por el que la ocupación militar de Israel se normaliza mediante la “coordinación de seguridad” entre el ejército israelí y la Autoridad de Abás.

Protestas en Colombia, elecciones en Perú y otros caos en los Andes

Jon Lee Anderson, The New Yorker, 4/6/2021
Traducido del inglés por Sinfo Fernández

Jon Lee Anderson (Long Beach, California, 1951) es un reportero de guerra y cronista, colaborador de The New Yorker desde 1998. Es autor, entre otros libros, de la mejor biografía que se ha escrito sobre el Che Guevara, Che Guevara: Una Vida Revolucionaria (1997). Bio-bibliografia

Se desvanecen, nuevamente, las esperanzas de un renacimiento democrático sostenido en las siete naciones andinas.


Una propuesta de aumento de impuestos (llamada reforma tributaria) en Colombia esta primavera provocó una huelga general, protestas masivas y enfrentamientos con la policía. Foto Diego Cuevas/Getty


En los ocho años transcurridos desde la muerte del presidente venezolano Hugo Chávez a la edad de 58 años, su tan cacareada revolución “bolivariana” que unificaría las naciones andinas de América del Sur ha seguido el camino de la mayoría de los sueños febriles. La región sigue en estado de agitación, acosada por diversos grados de caos social, económico y político. Más allá de su compartida geografía, los siete países tienen historias análogas, comenzando con la conquista española. El período colonial terminó, después de las guerras de independencia lideradas por Simón Bolívar y José de San Martín, en una división igualmente sangrienta en Estados-nación. En su mayoría, son aún unos recién llegados a la democracia tras haber soportado períodos de gobierno militar y, en algunos casos, guerra civil, hasta finales del siglo XX. Venezuela y Colombia pusieron fin a sus dictaduras militares a finales de los años cincuenta, pero Argentina, Bolivia, Ecuador y Perú no experimentaron la restauración democrática hasta finales de los setenta y principios de los ochenta, y Chile fue el último en despedir a un dictador, Augusto Pinochet, en 1990.

Ahora las esperanzas de un renacimiento democrático sostenido se han desvanecido, una vez más, ante la desenfrenada corrupción oficial y las desigualdades sociales no resueltas. El populismo, el autoritarismo y la participación militar en la política siguen en boga. (El síndrome también se presenta en vecinos no andinos, especialmente Brasil, así como en las naciones centroamericanas de El Salvador, Nicaragua, Honduras y Guatemala). A lo largo del pasado año, la pandemia del coronavirus ha empeorado la situación. América Latina representa menos del 9% de la población mundial, pero casi un tercio del número de muertos por la pandemia mundial, lo que puede explicarse, en parte, por la torpeza o negligencia de varios gobiernos. En la mayoría de los países, el lanzamiento de la campaña de vacunación ha sido nefasto y, como no sobrevenga una ayuda importante de afuera, la pandemia persistirá mucho tiempo después de que se haya contenido en otros lugares. La recesión económica del año pasado en la región ha sumido a millones de personas en la pobreza. Los malestares sociales, políticos y económicos desatendidos provocaron disturbios sociales en Colombia, Perú, Ecuador, Chile y Bolivia antes de la pandemia. Ahora, como era de esperar, los disturbios han retornado, dándose la situación más grave, hasta ahora, en Colombia.

En abril, el presidente Iván Duque propuso un aumento de impuestos, que fue respondido por una huelga general, protestas masivas y enfrentamientos con la policía que han continuado durante semanas, incluso después de que Duque retirara el aumento. Según las informaciones, unas 50 personas han muerto a causa de los disturbios y cientos han resultado heridas. Tras un año de deterioro económico, en el que el PIB se redujo en casi un 7%, la mayor disminución en medio siglo -se estima que más del 42% de los colombianos vivían en la pobreza-, el aumento de impuestos propuesto, que habría afectado los ingresos de la clase trabajadora al aumentar el coste de los alimentos básicos, fue una iniciativa increíblemente obtusa.

06/06/2021

Bibi, il est temps de partir dignement et de prouver que les prophètes de malheur ont tort

Gideon Levy, Haaretz,  6/6/2021

Traduit par Fausto Giudice

Lorsqu'Israël a lancé l'opération « Gardien des remparts » le mois dernier, des manifestants devant le résidence de Benjamin Netanyahou à Jérusalem ont déclaré en toute connaissance de cause que le Premier ministre était parti en guerre dans le seul but de contrecarrer une coalition destinée à le remplacer. Ils ont ensuite prétendu que Netanyahou poursuivrait ses attaques effrénées contre la bande de Gaza jusqu'à l'expiration du mandat de Yair Lapid pour former un gouvernement. Mais Netanyahou a mis fin à ce show inutile et insensé de l'armée de l'air israélienne après 10 jours.

Aujourd'hui, le gouvernement de Naftali Bennett est sur le point de prendre ses fonctions, mais les manifestants de la rue Balfour continuent de raconter des histoires d'horreur : les Netanyahou vont refuser de quitter la résidence officielle ; la vie de Bennett est en danger ; le président de la Knesset, Yariv Levin, va bloquer le vote nécessaire pour approuver le nouveau gouvernement ; Netanyahou va bombarder l'Iran ; la fin du monde est proche. Des prophéties de malheur similaires ont été formulées à la fin du mandat de son jumeau idéologique plus dangereux, Donald Trump, et la plupart d'entre elles ne se sont pas non plus réalisées. L'ancien président s'est retiré à Mar-a-Lago, et Joe occupe la Maison Blanche.

Business as usual : The Western Sahara conundrum

Sebastián Ruiz-Cabrera, El Salto, april 2021

Translated by Andy Barton

An investigative series exploring the different aspects that contribute to maintaining the state of emergency in the occupied territories of Western Sahara. This series was made possible by the Basque NGO MUNDUBAT and funding from the Madrid City Council.

1-Destroying life
2-Gone with the wind
3-The desert scrub
4-The indomitable sea


 

Das Geschäft mit der Westsahara

Sebastián Ruiz-Cabrera, El Salto, April 2021

Übersetzt von Miguel Álvarez Sánchez, herausgegeben von Fausto Giudice, Tlaxcala

Eine Reihe von Investigativartikeln, die die verschiedenen Pfeiler zur Aufrechterhaltung des Ausnahmezustandes in den besetzten Gebieten der Westsahara untersuchen. Diese Reihe wurde dank der NRO MUNDUBAT und der Finanzierung durch den Stadtrat von Madrid möglich gemacht.

1-Gewalt gegen Leben
2-Den Wind brechen
3-Der Wüstenbusch

4-Das unzähmbare Meer



 

05/06/2021

Centenaire du massacre de Tulsa : Les rituels de la commémoration

Victor Luckerson, Run It Back, 5/6/2021

Traduit par Fausto Giudice

Le souvenir aide les individus à surmonter les traumatismes, mais les responsables gouvernementaux ne devraient s'y adonner que s'ils sont également prêts à faire le dur travail de réparation.

Au lieu du feu, le 31 mai 2021 a apporté la pluie. La matinée du centenaire du Massacre raciste de Tulsa a commencé par un temps gris et maussade, sous un ciel déjà rempli de larmes. Mais l'averse s'est arrêtée suffisamment longtemps pour que les dirigeants de la communauté de Greenwood puissent organiser une cérémonie de collecte de terre à Standpipe Hill, le site où les membres de la Garde nationale ont pointé une mitrailleuse sur la communauté lors de l'attaque de 1921. « Vous vous trouvez sur une terre sacrée. Absorbez l'énergie de cet espace », a déclaré Kristi Williams, activiste communautaire et présidente de la Commission des affaires afro-américaines du Grand Tulsa. Elle se tenait sous une arche de fleurs décoratives qu'elle et d'autres personnes avaient érigée comme point d'entrée dans ce lieu généralement désolé. « J'appelle aussi ce lieu la vallée des ossements secs, et ces ossements crient depuis très longtemps », a déclaré Mme Williams. « Aujourd'hui, nous allons leur rendre hommage ».

“Despertar gritando”: l@s niñ@s de Gaza traumatizad@s por la guerra israelí

 Maram Humaid مرام حميد, Aljazeera, 31/5/202 

Traducido del inglés por Sinfo Fernández

 

Maram Humaid es una periodista y escritora palestina de la Franja de Gaza. En sus trabajos cubre historias humanas, la vida bajo el bloqueo, la situación de los jóvenes, actualizaciones de la situación de última hora, etc.

 

Miles de niñ@s en Gaza sufren numerosos traumas tras el ataque israelí de 11 días contra el sitiado enclave.


Suzy Ishkontana, de 7 años, y su padre Riad fueron los únicos supervivientes de su familia después de que un ataque aéreo israelí destruyera el edificio en el que vivían.
Foto: Abdel Kareem Hana/AP

Mientras Gaza intenta recuperarse del letal ataque israelí que duró once días, las madres y los trabajadores de salud mental han expresado su preocupación por que los efectos psicológicos de la violencia persistan durante mucho tiempo entre l@s niñ@s de la Franja. Hala Shehada, una madre de 28 años del área de Beit Hanun, en el norte de Gaza, dijo a Al Jazeera que cuando los ataques aéreos comenzaron a machacar Gaza a principios de este mes, revivió, “como si fuera “ayer”, los trágicos recuerdos de la ofensiva israelí de 2014. “La última ofensiva contra Gaza me hizo rememorar los recuerdos más tristes de hace seis años, cuando asesinaron a mi esposo”, dijo Shehada. “Pero esta vez fue aún peor. Mi hija Tolin, de seis años, que nació cinco meses después de la muerte de su padre, estaba aterrorizada durante la ofensiva”. Los más jóvenes fueron los grupos más afectados durante la última operación israelí en el sitiado enclave costero. Los ataques aéreos y de artillería israelíes mataron a 253 palestinos, incluidos 66 niñ@s, y dejaron más de 1.900 heridos. También hubo dos niñ@s  entre las 12 personas que murieron en Israel a causa de los cohetes disparados por Hamas y otros grupos armados desde Gaza durante el mismo período.

L'affaire du Sahara occidental

 Sebastián Ruiz-Cabrera, El Salto, avril 2021

Traduit par Rosa Llorens

Une série d’articles d’investigation explorant les causes diverses du maintien de la situation d’exceptionnalité dans les territoires occupés du Sahara Occidental. Cette série a été rendue possible grâce à l'ONG MUNDUBAT et au financement de la mairie de Madrid.

1-Violer la vie

2-Briser le vent

3-La plante du désert

4-La mer indomptable

 

04/06/2021

L'imbécillité des races qui ne comprennent pas la liberté


 Jorge Majfud, 3/5/2021
Traduit par Fausto Giudice

Le 5 juin 1845, le New York Herald répète un lieu commun : les Mexicains sont une race issue de toutes sortes de mélanges, ce qui a produit  « une imbécillité intellectuelle caractéristique de leur race... de sorte qu'ils sont incapables de se gouverner eux-mêmes ». En revanche, « la race anglo-saxonne a toujours eu en horreur l'idée même de se mélanger avec d'autres races... Partout où les Anglo-Saxons ont progressé, ils ont déplacé les races inférieures, remplaçant la barbarie par la civilisation ». Tout traité de paix avec le Mexique « doit garantir la protection de l'immigration en provenance des États-Unis afin de déplacer peu à peu la race imbécile qui habite ce pays par l’énergique race anglo-saxonne ».

 

Josefa Segovia, alias « Juanita », la seule femme enceinte pendue en Californie, le 5 juillet 1851

Israël : vous appelez ça un gouvernement du changement ?

 Gideon Levy, Haaretz, 3/6/2021

Traduit par Fausto Giudice

On peut comprendre ceux qui éprouvent du soulagement ou même de la joie aujourd'hui, en supposant qu'un nouveau gouvernement est sur le point d'être formé. Il est plus difficile de se joindre aux exagérations pompeuses et enfantines, qui décrivent Israël comme passant des ténèbres à la lumière, et de l'esclavage à la liberté, comme si c'était Alexandre Loukachenko qui était tombé et non Benjamin Netanyahou.


Le leader de Yesh Atid, Yair Lapid (G), le leader de Yamina, Naftali Bennett (C) et le leader de Ra'am, Mansour Abbas, signent un accord de coalition le 2 juin 2021.

Les deux camps sont coupables d'exagérations hystériques : le départ de Netanyahou n'est ni la fin ni la porte du paradis. Le camp qui a méprisé Netanyahou, ignoré ses réalisations et s'est concentré sur son style de vie et ses échecs, sautera avec joie dans la piscine de la ville ce soir, alors je suis désolé d'être un rabat-joie. Mais le gouvernement Netanyahou sera remplacé par un autre gouvernement de droite. Israël va se réveiller dans un nouveau jour qui ressemblera trop au précédent.

03/06/2021

La ayuda humanitaria al Yemen o cómo beneficiarse de la miseria de otros

Asher Orkaby, MERIP, 26/5/2021 

Traducido por Sinfo Fernández

 

Asher Orkaby es investigador asociado en el Instituto Transregional de la Universidad de Princeton y miembro residente del Centro Internacional Woodrow Wilson.

Es autor de
Beyond the Arab Cold War: The International History of the Yemen Civil War, 1962-68
 (Oxford University Press, 2017) y de What Everyone Needs to Know About Yemen. CV

 

Los activistas y los medios definen con frecuencia al Yemen como “el peor desastre humanitario del mundo creado por el hombre”, un latiguillo que viene dominando desde 2014 la cobertura que se hace sobre el país.


 Ayuda alimentaria preparada para su entrega a los beneficiarios de un campamento para personas internamente desplazadas en las afueras de Saná por parte de la ONG Mona Relief, marzo de 2021 (Foto: Khaled Abdullah/Reuters)

En respuesta, un número creciente de organizaciones no gubernamentales internacionales y programas de ayuda administrados por las Naciones Unidas intentan abordar específicamente la desnutrición relacionada con la guerra y la propagación de enfermedades. Pero los escasos resultados tangibles y la escalada de la crisis han llevado a muchos analistas a criticar el modelo utilizado para brindar asistencia humanitaria en el Yemen. Mientras que “creado por el hombre” se refiere claramente tanto a la campaña de bombardeos y bloqueo liderados por Arabia Saudí como a la guerra interna liderada por el movimiento yemení hutí en Saná, los programas de ayuda humanitaria gestionados por extranjeros pueden estar contribuyendo también a la perpetuación de este desastre.

En lugar de cooperar para resolver el conflicto y desarrollar una situación de estabilidad a largo plazo en el país, gran parte de la ayuda humanitaria que llega allí exacerba la guerra al fomentar una economía lucrativa en tiempos de guerra, desincentivar las resoluciones pacíficas y prolongar la dependencia nacional de la ayuda exterior. La asistencia humanitaria constituye uno de los sectores económicos más importantes del país y está enriqueciendo a una élite militante arraigada que monopoliza la distribución de la ayuda y utiliza los alimentos y los suministros como capital político. El potencial de corrupción y los efectos nocivos de la ayuda humanitaria en un conflicto civil no es un fenómeno nuevo en el Yemen y ha sido objeto de un número creciente de estudios críticos durante los últimos diez años [1].

Las agendas establecidas por los donantes, especialmente en torno a la pandemia de la COVID-19, han tenido un impacto negativo involuntario, mientras que la creciente dependencia de los donantes ha creado obstáculos adicionales para el desarrollo a largo plazo de la economía nacional y la atención médica en el país. Incluso las organizaciones locales de la sociedad civil, que pueden presentar opciones que aumenten la capacidad yemení en la distribución de la ayuda y el desarrollo, tienen que batallar con las tensiones políticas relacionadas con la guerra, la corrupción y la ausencia de rendición de cuentas.

02/06/2021

La gauche usaméricaine, la question juive et la compulsion de répétition

Gilad Atzmon, 2/6/2021

Traduit par Fausto Giudice

Il y a quelques jours, Ynet (le plus grand média israélien) a rapporté que le mouvement progressiste usaméricain a fini par reconnaître le rôle problématique de ses éléments juifs. Le média israélien a révélé qu'aux yeux de cercles progressistes émergents au sein de la gauche usaméricaine, les Juifs sont perçus comme des « oppresseurs blancs » au cœur de l'injustice sociale aux USA. Le reportage de Ynet se fonde sur une étude récente réalisée par Dafna Kaufman, analyste à l'institut israélien Reut.

Rashida Tlaib et Ilhan Omar, députées fédérales de l'aile gauche du Parti démocrate, se sont attirées les foudres de la droite et des sionistes pour leurs prises de position en faveur des Palestiniens. Insultées par Trump, diffamées comme "antisémites", elles sont interdites d'entrée en Israël depuis août 2019

«Le discours contemporain de la gauche américaine divise la société en carrés (identitaires) : vous êtes soit avec nous, soit contre nous - et les Juifs sont laissés de côté ». Ynet résume l'argument de Kaufman. « Bien que la grande majorité des Juifs usaméricains soutiennent le Parti démocrate, les cercles progressistes ne permettent plus vraiment aux Juifs de prendre part à la lutte pour le changement social, tant qu'ils continuent à être pro-sionistes et à exprimer activement leur judéité ».  Vous avez peut-être déjà remarqué que l'organe de presse israélien ne se réfère pas uniquement aux « sionistes », comme le font la plupart des militants de la solidarité avec les Palestiniens par peur des « Juifs dans leur mouvement ».  Le média israélien se réfère aux « Juifs », à la « judéité » et aux « sionistes » comme à un spectre organique intégral de la vie, de la culture, de l'identité et de la politique juives.  

Aux origines de la présence noire en Oklahoma
Un aspect peu connu de la "Conquête de l'Ouest"

Victor Luckerson, Run It Back, 22/1/2020

Traduit par Fausto Giudice

Le centenaire du massacre raciste de Tulsa est une occasion de revenir sur l’histoire des communautés noires en Oklahoma. L’auteur explique comment deux groupes totalement différents ont été traités comme un seul et même groupe.

Pour Eliza Whitmire, le voyage vers l'Oklahoma était un souvenir amer. Elle était née esclave dans la nation Cherokee, sur une grande plantation dans les montagnes de Géorgie. Lorsque les milices yankees ont forcé le peuple cherokee à quitter sa terre natale en 1838 - une atrocité aujourd'hui connue sous le nom de «  Piste des larmes » - Eliza Whitmire et de nombreux autres esclaves de la tribu ont  participé à cette marche éreintante. Ils et elles ont servi de chasseurs, d'infirmières et de cuisinier·ères tout au long du voyage hivernal brutal à travers le sud-est. Ils s'occupaient du bétail pendant la journée et menaient patrouille de sécurité la nuit. Ils et elles ont défriché la piste elle-même, traversant les étendues sauvages du sud vers l'inconnu. Whitmire survécut au voyage, mais de nombreux·ses esclaves furent parmi les milliers qui moururent au cours d'un voyage vers l'Ouest qu'ils et elles n'avaient jamais demandé.

Pour De'Leslaine Davis, le voyage vers l'Oklahoma était une opportunité. Ce natif de Caroline du Sud occupait des emplois subalternes au Kansas lorsqu'un ami l'a convaincu de s'aventurer au sud, dans le Territoire indien. Le 22 avril 1889, le gouvernement usaméricain ouvrait près de deux millions d'acres [810 000 hectares] de terre à la colonisation publique. Premier arrivé, avec un piquet en bois et une carabine Winchester, premier servi. Davis et son compagnon étaient là à midi, tenant les rênes de leurs chevaux derrière une ligne invisible qui séparait des milliers de futurs colons des « terres non attribuées » (les terres avaient été « attribuées » aux Amérindiens dans le cadre de leur déportation vers l'Oklahoma, mesure annulée après la guerre civile). Les deux hommes étaient probablement les seuls visages noirs en vue. Mais lorsqu'un coup de feu retentit, le groupe entier se transforma en une avalanche de sabots et de chariots au galop et de jambes lancées dans une course désespérée.

Davis obtint une centaine d'acres [40 hectares] près de la rivière Canadian, juste à l'ouest de l'actuelle Oklahoma City. Au cours des années suivantes, des milliers d'autres Afro-USAméricains participeront à d'autres courses à la terre, rejoignant Davis en tant que colons dans une région déjà peuplée d'autochtones et de Noirs.

Whitmire et Davis sont partis vers l'Ouest pour des raisons différentes - l'une sous la contrainte, l'autre de son plein gré. Pendant de nombreuses années, ils auraient eu des raisons de se méfier les uns des autres. Ils auraient même pu ne pas se considérer comme étant de la même race. Mais lorsque les historiens blancs ont finalement décidé de cataloguer les souvenirs de ces pionniers de l'Ouest dans les années 1930, ils furent considérés comme un seul peuple : Nègres. De couleur. Noirs.

Nunna daul Isunyi,  la Piste des larmes, au cours de laquelle le peuple Cherokee fut déporté en 1838 du Tennessee, de la Géorgie, de la Caroline du Nord et de l'Alabama vers le "Territoire indien" -aujourd'hui l'Oklahoma. L'opération fit 8 000 morts