Cette série en deux parties examine la réalité des conditions agricoles afin d’identifier une approche possible de la politique agricole, une approche qui pourrait contribuer à trouver une solution à long terme.
Anil K Sood, The New Indian Express, 21/2/2024
Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala
Nos agriculteurs en savent-ils
plus sur leur situation économique que nos analystes politiques et nos
intellectuels ? Ces derniers affirmeraient le contraire.
Prenons l’exemple de Bharat
Ramaswami. Dans son rapport à la XVe
Commission des finances, Ramaswami se réfère à un article de Chand, Saxena et
Rana pour suggérer que l’agriculture est une activité rentable.
« Chand, Saxena et Rana (2015)
montrent que le revenu agricole était supérieur de 70 % au coût de tous les
intrants variables (y compris la main-d’œuvre salariée) en 2011/12. Bien que
cette rentabilité ait été exceptionnelle en raison des prix agricoles
inhabituellement élevés cette année-là, le taux de rentabilité se situait entre
40 et 50 % dans les années 1990 et au milieu des années 2000 », affirme-t-il.
Un autre discours populaire,
soutenu par des analystes politiques influents et des personnalités des médias,
suggère que les agriculteurs sont riches car ils achètent des voitures de luxe.
Cette série en deux parties tente
d’aller au-delà de ces discours simplistes et examine la réalité des conditions
agricoles afin d’identifier une approche possible de la politique agricole, une
approche qui puisse contribuer à trouver une solution à long terme.
Commençons par une affirmation
simple : l’agriculture n’est pas une activité rentable et ne peut enrichir les
agriculteurs, compte tenu de notre politique de prix et du mécanisme de prix
minimum de soutien (MSP) qui nous aide à mettre en œuvre cette politique.
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