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29/06/2021

Murray Sinclair : pour guérir, le Canada doit faire la lumière sur les « vérités occultées » des pensionnats pour enfants autochtones


Leyland Cecco, The Guardian, 27/6/2021

Traduit par Fausto Giudice

 

Leyland Cecco est un journaliste indépendant basé à Toronto, au Canada. Il a principalement travaillé au Moyen-Orient, en Asie du Sud et au Canada, et s'est intéressé en particulier à la sécurité de l'eau. @LeylandCecco

L'homme qui a dirigé la Commission Vérité et Réconciliation du Canada insiste sur la nécessité d'une enquête indépendante sur des décennies de mauvais traitements infligés aux enfants autochtones.


Thundersky Justin Young, à gauche, et Daryl Laboucan jouent du tambour et chantent des chants de guérison à devant un mémorial improvisé en l'honneur des 215 enfants dont les restes ont été découverts enterrés près de l'ancien pensionnat indien de Kamloops, en Colombie-Britannique, au début du mois de juin. Photo Cole Burston/AFP/Getty Images

Le Canada a besoin de toute urgence d'une enquête indépendante sur la mort de milliers d'enfants autochtones dans des pensionnats gérés par l'Église si le pays veut enfin affronter les horreurs de son passé colonial, a déclaré au Guardian l'homme qui a dirigé la Commission de vérité et réconciliation du pays.

Murray Sinclair, ancien sénateur et l'un des premiers juges autochtones du pays, a prévenu que les « vérités cachées »  des écoles sont probablement beaucoup plus dévastatrices que ne le pensent de nombreux Canadiens - notamment le meurtre délibéré d'enfants par le personnel scolaire et la probabilité que ces crimes aient été couverts.

Sinclair a demandé la création d'un organe d'enquête puissant, libre de toute interférence gouvernementale et ayant le pouvoir de citer des témoins à comparaître.

 « Nous devons savoir qui est mort, nous devons savoir comment ils sont morts, nous devons savoir qui était responsable de leur mort ou de leur prise en charge au moment où ils sont morts », a déclaré Sinclair, membre de la Première Nation Peguis. « Nous devons savoir pourquoi les familles n'ont pas été informées. Et nous devons savoir où les enfants sont enterrés ».

Le Canada a été ébranlé par la découverte de près d'un millier de tombes anonymes sur les sites des pensionnats gérés par l'Église que les enfants autochtones ont dû fréquenter dans le cadre d'une campagne d'assimilation forcée.

Jeudi, la Première nation de Cowessess a déclaré que les restes de 751 personnes avaient été retrouvés sur le site d'un ancien pensionnat en Saskatchewan, quelques semaines seulement après que la nation Tk'emlúps te Secwépemc eut découvert 215 tombes anonymes en Colombie-Britannique.

28/06/2021

INTISSAR ABOU JAHAL
Les animaux domestiques de Gaza ont aussi été traumatisés par les bombardements israéliens

Intissar Abou Jahal انتصار ابوجهل , Al-Monitor, 25/6/2021
Traduit par Fausto Giudice


IntissarAbou Jahal (1991) est une journaliste indépendante palestinienne, actuellement étudiante de master en journalisme à l'Université islamique de Gaza. @Entsarabujahal

 

Les vétérinaires de Gaza préviennent que le manque de médicaments et de fourrage affectera les animaux qui ont subi des blessures ou des problèmes psychologiques lors de la dernière guerre israélienne.

 

Le vétérinaire palestinien Mutasem Qaddoura examine un chat dans une clinique de la ville de Gaza, dans la bande de Gaza, le 24 mai 2021. - Mohammed Abed/AFP via Getty Images

 

Gaza-Ville, Bande de Gaza – Les animaux domestiques ont également été victimes de la récente guerre israélienne contre la Bande de Gaza, qui a éclaté le 10 mai et s'est terminée par un accord de cessez-le-feu conclu le 21 mai sous l'égide de l'Égypte et des Nations unies.

 

De nombreux animaux ont été tués ou blessés, que ce soit par un ciblage direct ou par des éclats de missiles ; d'autres sont morts parce que leurs propriétaires n'ont pas pu les nourrir ou en raison d'une pénurie de nourriture pour animaux, Israël ayant fermé les points de passage pendant la guerre. Il a autorisé l'entrée de fourrage dans la bande de Gaza après 17 jours de fermeture.

 

Umm Fares, dont le fils de quatre ans possède un chat, a déclaré à Al-Monitor : « Au début de la guerre, j'ai remarqué que le chat se cachait sous le canapé chaque fois qu'il y avait un bombardement à proximité. Le chat a refusé de sortir jusqu'à ce qu'il se sente en sécurité et que le calme soit rétabli dans la zone ».

 

GIDEON LEVY
Le moment de vérité pour Israël approche : choisira-t-il d'être juif ou démocratique ?

Gideon Levy, Haaretz, 27/6/2021

Traduit par Fausto Giudice

Mercredi, nous saurons si la Knesset veut un État juif ou démocratique. La Knesset n'a pas d'autre choix que l'un de ces deux. Israël n'a pas d'autre choix réel que l'une - une seule - de ces deux possibilités. Cela ne peut pas être les deux, comme les Israéliens se le disent. C'est un choix entre les deux.


Marche du Drapeau à Jérusalem, 15 juin 2021. Photo Ohad Zwigenberg

Le vote sur l'extension de l'amendement à la loi sur la citoyenneté sera un moment de vérité [lire Apartheid israélien ? Ne cherchez pas plus loin que cette loi raciste ]. Il est vrai que la loi elle-même n'est pas importante d'un point de vue pratique : Israël saura toujours comment la contourner. Mais la signification déclarative est importante. Il est également vrai qu'Israël a fait son choix il y a longtemps. Il a choisi d'être juif dès le moment de sa création, lorsqu'il a adopté la loi du retour. Depuis lors, il n'y a pas eu un seul moment où il n'a pas été fidèle à ce choix. Toutes ses lois et actions ont été déterminées par ce principe - être un État juif avant tout, et ensuite, si possible, démocratique. Si possible, pourquoi pas.

Eh bien, ce n'est pas possible. Nous devrions apprécier l'intégrité des Israéliens qui admettent leur préférence, qu'ils soient démocrates jurés ou nationalistes déclarés. Le danger vient de ceux qui trompent, de la grande majorité qui dit vouloir un pays à la fois juif et démocratique, et qui est certaine que c'est possible. L'avantage de la loi sur la citoyenneté, comme de la loi sur l'État-nation, est qu'elle exige un choix. Elle prouve que l'on ne peut pas rester assis sur la barrière.

Il n'existe pas de solution juive et démocratique, car mercredi, la Knesset devra trancher entre les deux. Ceux qui préfèrent un État juif voteront pour prolonger l'amendement discriminatoire et exaspérant qui marque un écart clair entre les droits d'un citoyen juif et les droits d'un citoyen arabe, avec une suprématie juive pure et simple dans le code juridique. Ceux qui préfèrent un État démocratique voteront bien sûr contre la loi.

27/06/2021

RAMZY BAROUD
Aunque la mona se vista de seda…: ¿Por qué Washington se muestra adulador con el nuevo Gobierno de Israel?

Ramzy Baroud , 23/6/2021
Traducido del inglés por
Sinfo Fernández
Original inglés Versión francesa

Cuando el expresidente de USA, Barack Obama, utilizó un viejo tópico para denigrar a su oponente político, el difunto senador John McCain, desató una controversia política que duró varios días.
“Aunque la mona se vista de seda, mona es y mona se queda”, dijo Obama en un evento de campaña en 2008. La máxima indica que los cambios superficiales no influyen en los resultados y que modificar nuestra fachada no altera lo que realmente somos.
Los políticos usamericanos son toda una autoridad en ese tema. Son expertos en cambios artificiales, retóricos y, en última instancia, superficiales. Una vez más, los maquilladores políticos de Washington están demasiado ocupados haciendo ese trabajo.
Desde el dramático derrocamiento de su antiguo mentor, el primer ministro israelí Benjamin Netanyahu, el nuevo primer ministro de Israel, Naftali Bennett, se presenta ahora como la alternativa al estilo político derechista, chovinista y pendenciero de Netanyahu. Sin embargo, para que esto suceda, se necesita más maquillaje.
Mucho podría decirse sobre Bennett y su partido de ultranacionalistas y extremistas de derecha, Yamina.
 


Naftali Bennett por Emad Hajjaj

Namibia: Vekuii Rukoros letzter Kampf um Genozid-Reparationen

Achraf Tijani, Jeune Afrique, 27.6.2021

Übersetzt von Fausto Giudice 

Die Wiedergutmachung für den von Deutschland begangenen Völkermord in Namibia zu erreichen, war für Vekuii Rukoro der Kampf seines Lebens. Das Ende wird er jedoch nicht erleben: Der „Paramount Chief“ der Herero starb am 18. Juni.

 

Rechtsanwalt Kenneth McCallion (L) und Herero-Häuptling Vekuii Rukoro (R), 16. März 2017, in New York City © DON EMMERT/AFP

 

580 Millionen Dollar pro Jahr, 40 Jahre lang. Das ist die Höhe der Reparationszahlungen, die der charismatische Führer der Herero-Gemeinschaft, Vekuii Rukoro, von Berlin für den vom Deutschen Reich zwischen 1904 und 1908 in Namibia begangenen Völkermord forderte. Lange als „vergessener Völkermord“ bezeichnet, gilt der Völkermord an den Herero und Nama als der erste des 20. Jahrhunderts. Er forderte 70.000 Opfer, darunter 60.000 Herero und 10.000 Nama, wie Historiker berichten. Der 1985 den Vereinten Nationen vorgelegte Whitaker-Bericht stellte fest, dass zwischen 1904 und 1908 80% der Herero und 50% der Nama von den Deutschen ausgerottet wurden.

 

Der 2014 zum obersten Häuptling der Ova Herero gewählte Aktivist, der am 18. Juni im Alter von 66 Jahren an den Folgen von Covid-19 starb, hatte seinen Kampf bis vor die internationalen Gerichtshöfe getragen. Sein Aktivismus hatte sogar dazu geführt, dass er von den Gesprächen ausgeschlossen wurde, die zwischen der namibischen und der deutschen Regierung initiiert worden waren und die bereits 2015 zur Anerkennung  des damaligen Völkermordes durch Deutschland geführt hatten, sowie in jüngerer Zeit zu der Bitte um „Vergebung“, die der deutsche Außenminister am 28. Mai an Namibia richtete.

 


Schädel von Herero und Nama, die Opfer deutscher kolonialer Ausrottung wurden, ausgestellt in Berlin am 29. September 2011. Foto Michael Sohn/NBC/AP/SIPA

 

ARAM ABOU SALEH
Nous, les yeux de la Syrie

Une écrivaine originaire des Hauteurs du Golan syrien occupé par Israël raconte l'histoire des nombreux Syriens emprisonnés par Israël, qui sont aujourd'hui politiquement « orphelins » et négligés par l'histoire.  

Aram Abou Saleh آرام أبو صالح, 23/7/2020 

 Traduit par Fausto Giudice

Original arabe نحن، عيون سوريا
Version anglaise We, the eyes of Syria

 

Aram est un écrivaine originaire du village druze de Majdal Shams, sur les Hauteurs du Golan syrien occupé. Elle est titulaire d'un diplôme en études arabes et islamiques de l'Université hébraïque de Jérusalem. Elle travaille au Centre Al Marsad pour les droits humains dans le Golan.
 
 Le 8 août 2012, le quotidien israélien Haaretz a publié un reportage sur les cellules de résistance syrienne locales dans le Golan syrien occupé dans les années 1970. Quand je l'ai lu, je me voyais comme les colonisateurs me voyaient. Le titre de l’article en hébreu était : « Nous étions les yeux de la Syrie ».

Ce texte est inspiré par les témoignages de nombreux Syriens emprisonnés par l'occupation israélienne. Certains sont mes propres expériences, tandis que d'autres, dont j'ai seulement entendu parler ou que j'ai lu, m'ont accompagné longtemps après. Les pronoms peuvent changer tout au long des récits, car j'ai parfois combiné plusieurs témoignages en un seul. Bien que cela risque d'ajouter une certaine confusion au texte, la plupart d'entre nous ne se souviennent pas de tout ce qui s'est passé avec une parfaite clarté ; peut-être est-ce une façon de faire face à la brutalité de ces expériences. Nous oublions des détails infimes. Le déni et la suppression de la mémoire sont des traits éminemment humains. Lorsque nous écrivons sur des événements dont nous n'avons qu'un souvenir imparfait, nous faisons de notre mieux pour combler les lacunes. À partir d'un aperçu ici et d'un sentiment là, nous reconstruisons et restaurons le récit complet. Toute histoire est un récit, et les récits diffèrent dans la manière de combler ces lacunes. Il se peut que j'omette certains détails ici et là, par oubli ou par inadvertance, ou par la dissimulation prudente qui m'enserre encore, moi et tous ceux qui figurent dans ce texte. Espérons que le jour viendra où ces chaînes seront brisées pour toujours.

Au départ, j'avais cherché à documenter la mémoire du mouvement de résistance mené par les détenus syriens dans les prisons de l'occupation israélienne. Cette histoire longtemps oubliée est riche de sens, de signification et de valeur symbolique. Pourtant, je ne voudrais pas réduire ces expériences à un simple symbolisme. 54 ans après son début, ce récit fait partie intégrante d'une histoire plus vaste, celle d'hommes et de femmes syriens, dont beaucoup ont perdu la vie en raison de leur emprisonnement. D'autres ont perdu leur ouïe, ou ont perdu des années et des décennies à cause de condamnations à perpétuité. Certains ont perdu leur famille alors qu'ils étaient coincés dans une cellule, et d'autres ont perdu la capacité de dormir sans cauchemars. Comme il s'agit d'êtres humains, touchés par la plus grande perte syrienne, celle de la liberté, je vais tenter d'honorer leurs sacrifices afin de défier cette perte. Il ne s'agira pas d'une documentation au sens juridique du terme, mais plutôt d'une documentation qui permette au lecteur, ne serait-ce que pour quelques instants, de voir à travers les yeux de ceux qui étaient là.

Je dédie ce texte à ces hommes et ces femmes - ceux qui ont été martyrisés, ceux qui ont été libérés et ceux qui doivent l’être encore.

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ARAM ABU SALEH
Nosotros, los ojos de Siria

Un relato sobre las historias de los muchos sirios encarcelados por Israel, los “huérfanos” políticos olvidados por la historia.  

Aram Abu Saleh آرام أبو صالح, 23/7/2020  

Traducido del inglés por Sinfo Fernández

Original árabe  نحن، عيون سوريا   

Versión inglesa We, the eyes of Syria

 


Aram es una escritora nacida en el pueblo druso de Majdal Shams, en los ocupados Altos del Golán sirios. Tiene un grado en Estudios Árabes e Islámicos por la Universidad Hebrea de Jerusalén. Trabaja en el Centro Al A Marsad de derechos humanos en el Golán.

 

 

 El 8 de agosto de 2012, el periódico israelí Haaretz publicó un informe sobre las células de la resistencia siria local en el Golán sirio ocupado en la década de 1970. Cuando lo leí, me vi a mí misma como ellos, los colonizadores, me vieron. El titulo del informe en hebreo era: “Éramos los ojos de Siria”.

Este texto está inspirado en los testimonios de muchos sirios encarcelados por la ocupación israelí. Algunos son fruto de mis propias experiencias, mientras que otros solo los escuché o leí, pero los guardé conmigo mucho tiempo después. Los pronombres pueden cambiar a lo largo de las historias porque a veces combiné varios testimonios en un solo hablante. Si bien esto puede generar cierta confusión en el texto, la mayoría de nosotros no recordamos con perfecta claridad todo cuanto sucedió; quizás sea como modo de afrontar la brutalidad de estas experiencias. Olvidamos los detalles minuciosos. La negación y la supresión de la memoria son rasgos eminentemente humanos. Al escribir sobre eventos que se recuerdan de forma imperfecta, hacemos todo lo posible para llenar los vacíos. A partir de un destello aquí y un sentimiento allá, reconstruimos y restauramos la narrativa completa. Toda la historia es narrativa, y las narrativas difieren en cómo se llenan esos vacíos. Puedo omitir algunos detalles aquí y allá, por olvido o descuido, o por el prudente disimulo que todavía me encadena, a mí y a todos los que aparecen en este texto. Con suerte, llegará el día en que nos liberemos de esos grilletes para siempre. Al principio traté de documentar la memoria del movimiento de resistencia emprendido por los presos sirios en las cárceles de la ocupación israelí. Esta historia olvidada hace mucho tiempo es rica en significado, importancia y valor simbólico. Sin embargo, no quisiera reducir estas experiencias a un mero simbolismo. Esta narrativa, 54 años después de su inicio, es parte integral de una historia más amplia: la de hombres y mujeres sirios, muchos de los cuales perdieron la vida como resultado del encarcelamiento. Otros perdieron la audición o perdieron años y décadas con cadenas perpetuas. Algunos perdieron a sus familias mientras estaban atrapados en una celda y otros perdieron la capacidad de dormir sin pesadillas. Dado que son seres humanos, afectados por la mayor pérdida siria, la de la libertad, intentaré honrar sus sacrificios para afrontar esa pérdida. No será mediante una documentación en el sentido legal, sino de una documentación que permita al lector, aunque sea por unos momentos, mirar a través de los ojos de quienes estuvieron allí. 
 Dedico este texto a esos hombres y mujeres, a los que fueron martirizados, a los que fueron liberados y a los que están por venir.

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26/06/2021

Cómo Biden ayudó al ultraconservador Raisi a ganar las elecciones en Irán

Medea Benjamin y Nicolas J. S. Davies, CODEPINK, 24/6/2021
Traducido del inglés por Sinfo Fernández

Medea Benjamin es cofundadora de CODEPINK for Peace y autora de varios libros, entre ellos Inside Iran: The Real History and Politics of the Islamic Republic of Iran.

Nicolas J. S. Davies es periodista independiente, investigador de CODEPINK y autor de Blood On Our Hands: the American Invasion and Destruction of Iraq.

    Era de todos sabido que el hecho de que USA no se reincorporara al acuerdo nuclear con Irán (conocido como JCPOA, por sus siglas en inglés) antes de las elecciones presidenciales de junio en ese país iba a ayudar a los conservadores de línea dura a ganar las elecciones. En efecto, el sábado 19 de junio, el conservador Ebrahim Raisi fue elegido nuevo presidente de Irán.



Peter Kreiner

Raisi tiene todo un historial a la hora de reprimir brutalmente a los oponentes del gobierno, y su elección es un duro golpe para los iraníes que luchan por una sociedad más liberal y abierta. También tiene un historial de sentimientos antioccidentales y ha manifestado que se negaría a reunirse con el presidente Biden. Y aunque el actual presidente Rohani, considerado moderado, ofreció la posibilidad de conversaciones más amplias después de que USA regresara al acuerdo nuclear, es casi seguro que Raisi rechazará llevar a cabo negociaciones más amplias.

L'ex-ministre putschiste de la Défense bolivien a tenté de fomenter un second coup d'État avec des mercenaires US


    Laurence Blair & Ryan Grim
    The Intercept
, 17/6/2021
    Traduit par Fausto Giudice

 

Des fuites d'enregistrements téléphoniques et de courriels révèlent qu'un haut fonctionnaire était prêt à utiliser des troupes étrangères pour empêcher le MAS, le parti de gauche bolivien, de revenir au pouvoir.


Luis Fernando López, "ministre de la Défense" putschiste

 

Un haut fonctionnaire du gouvernement bolivien sortant a comploté pour déployer des centaines de mercenaires depuis les USA afin d'annuler les résultats de l'élection d'octobre 2020 dans ce pays d'Amérique du Sud, selon des documents et des enregistrements audio d'appels téléphoniques obtenus par The Intercept.

 

L'objectif de ce recrutement de mercenaires était d'empêcher par la force Luis Arce d'accéder à la présidence pour le Movimiento al Socialismo, ou MAS, le parti de l'ancien président bolivien


Evo Morales. Le complot s'est poursuivi même si Arce, un protégé de Morales, s’est retrouvé en tête, remportant 55 % des voix au premier tour et éliminant la nécessité d'un second tour.

 

Dans l'un des enregistrements ayant fait l'objet d'une fuite, une personne identifiée comme étant le ministre bolivien de la Défense a déclaré qu'il « travaillait pour éviter l'anéantissement de mon pays ». Les forces armées et le peuple doivent « se lever », a-t-il ajouté, « et bloquer une administration Arce. ... Les 72 prochaines heures sont cruciales ».

 

Les désaccords entre ministres et les divisions au sein des forces armées, tendues sous le poids de la victoire convaincante d'Arce le 18 octobre 2020, semblent avoir sapé le plan. Il n'a jamais été exécuté, et plusieurs hauts responsables du gouvernement sortant ont soit fui la Bolivie, soit été arrêtés sur des accusations distinctes liées à la corruption et à leur rôle présumé dans le coup d'État de 2019.

 

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