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04/02/2025

Bye bye USAID: why I won’t mourn its death

 FG, 4/1/2025

The infernal couple in red ties - Donald II and Baby Marco - in tune with Adolf Musk, have decided to liquidate USAID, which they consider a den of fanatics - a kind of radical left Marxist Al-Qaeda inside the Beltway. Social media is full of the lamentations of thirty-somethings in the Global South, who see their dollar livelihoods slipping away. I can only applaud this decision by the MAGAlomaniacs. 

Here’s why: in my distant youth, in the happy 60s, I lived in downtown Tunis. On my way home from school around noon, I’d stop at the now-defunct boulangerie - an industrial bakery with no store, where you bought bread straight from the oven - to buy “bâtards”, “Italian bread” or, more rarely, “baguettes”. Around 1963-1964, the bread became inedible. When you opened it, a green crumb appeared. Rotten flour. I asked the baker, “What’s going on?”  Looking disgusted, he pointed to a pile of flour sacks piled up in a corner. The text printed on the sacks read “Graciously donated by the people of the Unted States of America – USAID” and - underneath - the two hands intertwined, with the stars and stripes flag in the background.


Quite simply, USAID was generously offering us rotten wheat flour. One more reason to vomit at the Yankees, who had started bombing North Vietnam and landing troops in South Vietnam. Today, USAID no longer poisons us with rotten flour, but with empowerment programmes: youth empowerment, women’s empowerment, LGBTQ+ empowerment, in short, empowerment with all the sauces, including ketchup. They’ve bought into the Arab Spring generation, in stiff competition with German, Swedish, Canadian, French and Japanese foundations, without forgetting our Emirati brethren. Blessed be Donald, Marco and Adolf, who will deliver us from this scum of the earth and their Monopoly money.

Bye bye USAID : pourquoi je ne pleurerai pas sa mort

 FG, 4/2/2025


Le couple infernal en cravates rouges -Donald II et Baby Marco - ont donc décidé, en accord avec Adolf Musk, de liquider l’USAID, qu’ils considèrent un repaire de fanatiques - une sorte d’Al-Qaïda marxiste de gauche radicale à l’intérieur du Beltway, le boulevard périphérique de Washington.
Les médias sociaux sont pleins de lamentations de trentenaires du Sud global, qui voient leur gagne-pain en dollars s’envoler. 

Je ne peux qu’applaudir des deux mains à cette décision des MAGAlomaniaques. 

Voici pourquoi : dans ma lointaine jeunesse, dans les heureuses années 60, j’habitais au centre-ville de Tunis. En rentrant de l’école vers midi, je m’arrêtais à la boulangerie, aujourd’hui disparue -une boulangerie industrielle sans boutique, où l’on achetait directement le pain à la sortie du four - pour acheter des « bâtards», du «pain italien» ou, plus rarement, des «baguettes». 

Vers 1963-1964, le pain devint immangeable. Quand on l’ouvrait, apparaissait une mie verte. Farine pourrie. J’ai demandé au boulanger : « Qu’est-ce qui se passe ?». L’air dégoûté, il m’a montré du doigt une pile de sacs de farine entassés dans un coin. Le texte imprimé sur les sacs disait « Graciously donated by the people of the United States of America – USAID » et -dessous les deux mains entrelacées avec le drapeau stars and stripes en background. 

Tout simplement, l’USAID nous offrait généreusement de la fariné de blé pourrie. Une raison de plus pour vomir les yankees, qui avaient commencé à bombarder le Nord-Vietnam et à débarquer des troupes au Sud-Vietnam. 



Aujourd’hui, l’USAID ne nous empoisonne plus avec de la farine pourrie, mais avec des programmes d’empowerment : empowerment des jeunes, empowerment des femmes, empowerment des LGBTQ+, bref empowerment à toutes les sauces, ketchup compris. 

Ils ont acheté une partie de la génération du printemps arabe, en forte compétition avec les fondations allemandes, suédoises, canadiennes, françaises et japonaises, sans oublier nos frères émiratis.

Bénis soient donc Donald, Marco et Adolf qui vont nous libérer de cette engeance et de sa monnaie de singe.   


HÉCTOR BUJARI SANTORUM
Soukeina Yed Ahlou Sid : « L’ONU, pour nous, c’est pire que le Maroc »

Chacun de ses mots porte le poids d’un peuple qui résiste alors que le monde continue de regarder ailleurs.

Héctor Bujari SantorumNueva Revolución,   20/1/2025
Traduit par Tafsut Aït BaâmraneTlaxcala

Au bout du fil, avec l’aide d’une traductrice, j’entends la voix de Soukeina Yed Ahlou Sid. Elle est grave, directe, chargée d’une fermeté qui ne laisse aucune place à la pitié.

Au bout du fil, avec l’aide d’une traductrice, j’entends la voix de Soukeina Yed Ahlou Sid. Elle est grave, directe, chargée d’une fermeté qui ne laisse aucune place à la pitié.

Elle parle sans fioritures, comme quelqu’un qui a raconté son histoire trop de fois, mais qui n’a pas encore réussi à s’en libérer. Militante sahraouie, survivante de 12 ans de prisons secrètes. Chacun de ses mots porte le poids d’un peuple qui résiste alors que le monde continue de regarder ailleurs.


Tu as subi de nombreux abus tout au long de ta vie, de la torture aux disparitions forcées. Comment as-tu réussi à rester fidèle à ton combat pendant si longtemps, malgré toutes les souffrances que tu as endurées ?

J’ai été emprisonné pendant 12 ans. Ils m’ont attrapée à l’âge de 24 ans et j’avais quatre enfants. L’aîné avait 6 ans et le plus jeune 5 mois. La plus grande souffrance a été la séparation d’avec ma famille. Dès que la séparation a commencé, ma famille est allée dans les camps [de réfugiés en Algérie, NdlT]. Je suis restée dans les territoires occupés avec la famille de mon mari. Je n’ai pas été emmenée dans une prison, c’était plutôt une disparition, on ne savait rien de nous. Je n’étais pas enregistrée et je n’avais aucune condamnation. J’avais 24 ans. Un an plus tard, ma fille cadette est décédée.

Dans ton témoignage, tu mentionnes que tu as passé 12 ans dans des prisons marocaines secrètes. Quelle a été la partie la plus difficile de cette période et comment t’en souviens-tu maintenant que tant d’années se sont écoulées ?

Mes enfants ont souffert de la séparation. Certains sont allés chez leur père et d’autres sont restés ici. J’étais émotionnellement dévastée. J’étais une mère et j’avais laissé quatre enfants derrière moi. Je n’avais aucune sécurité, rien, aucun soutien de qui que ce soit. C’est l’incertitude que j’ai ressentie, c’était très dur. Je me consolais en me disant que ce que je faisais n’était pas vain. C’était pour le Sahara, pour voir ma terre libérée, pour la détermination. C’est la seule consolation qui m’a permis de tenir pendant cette période.

De toute façon, il n’y avait pas que moi ; dans chaque famille sahraouie, on a perdu un frère, un père, un fils, même des femmes pour cette cause...

Comment as-tu vécu le cessez-le-feu de 1991 et la trahison du processus de paix qui s’en est suivie ?

En 1991, lorsque l’accord de paix a été conclu, ils nous ont laissés partir. Je suis allée rejoindre ma famille, mes enfants. Il ne s’est même pas écoulé un an et j’ai été à nouveau emprisonnée, avec mon fils aîné, celui qui avait 6 ans la première fois qu’ils m’ont fait disparaître.

L’accord de cessez-le-feu était une trahison, une tromperie écrite sur le papier. Le peuple sahraoui y a cru, pensant que nous allions arrêter la guerre, que nous allions cesser de perdre des gens et vivre en paix. C’était une tromperie qui n’a rien changé. L’agresseur marocain a suggéré cette idée, c’était son plan. Tout ce qu’ils voulaient, c’était avoir tout le territoire du Sahara.

Je veux voir un Sahara libre. Demain, des générations vont vivre et elles ne peuvent pas trahir cette cause. C’est eux ou rien. Ils doivent la défendre.

03/02/2025

CHRIS HEDGES
Genocidio al modo occidental

El genocidio de Gaza presagia la aparición de un mundo distópico en el que la violencia industrializada del Norte Global se utiliza para sostener su acaparamiento de recursos y riquezas cada vez menores.

Chris Hedges,  The Chris Hedges Report, 1/2/2025
Traducido por Atahualpa Guevara

Mr. Fish

Gaza es un erial de 50 millones de toneladas de escombros y desechos. Ratas y perros hurgan entre las ruinas y los fétidos charcos de aguas residuales sin tratar. El hedor pútrido y la contaminación de los cadáveres en descomposición se elevan desde debajo de las montañas de hormigón destrozado. No hay agua limpia. Poca comida. Una grave escasez de servicios médicos y apenas refugios habitables. Los palestinos corren el riesgo de morir a causa de artefactos explosivos sin detonar, dejados atrás tras más de 15 meses de ataques aéreos, descargas de artillería, impactos de misiles y explosiones de proyectiles de tanques, así como de diversas sustancias tóxicas, como charcos de aguas residuales sin tratar y amianto.

La hepatitis A, causada por beber agua contaminada, está muy extendida, al igual que las afecciones respiratorias, la sarna, la desnutrición, el hambre y las náuseas y vómitos generalizados causados por la ingestión de alimentos rancios. Las personas vulnerables, incluidos los bebés y los ancianos, junto con los enfermos, se enfrentan a una sentencia de muerte. Alrededor de 1,9 millones de personas han sido desplazadas, lo que supone el 90% de la población. Viven en tiendas improvisadas, acampadas entre losas de hormigón o al aire libre. Muchos se han visto obligados a mudarse más de una docena de veces. Nueve de cada 10 viviendas han quedado destruidas o dañadas. Bloques de apartamentos, escuelas, hospitales, panaderías, mezquitas, universidades - Israel voló la Universidad de Israa en la ciudad de Gaza en una demolición controlada - cementerios, tiendas y oficinas han sido arrasados. La tasa de desempleo es del 80% y el producto interior bruto se ha reducido en casi un 85%, según un informe de octubre de 2024 publicado por la Organización Internacional del Trabajo.

La prohibición por parte de Israel del Organismo de Obras Públicas y Socorro de las Naciones Unidas para los Refugiados de Palestina en el Cercano Oriente -que calcula que limpiar Gaza de los escombros dejados tras de sí llevará 15 años- garantiza que los palestinos de Gaza nunca tendrán acceso a suministros humanitarios básicos, alimentos adecuados y servicios.

El Programa de las Naciones Unidas para el Desarrollo calcula que reconstruir Gaza costará entre 40.000 y 50.000 millones de dólares y llevará, si se dispone de los fondos, hasta 2040. Sería el mayor esfuerzo de reconstrucción posbélica desde el final de la Segunda Guerra Mundial.

CHRIS HEDGES
Il genocidio al modo occidentale

 Chris HedgesThe Chris Hedges Report, 1/2/2025
Tradotto da Alba Canelli, Tlaxcala

Il genocidio di Gaza preannuncia l'emergere di un mondo distopico in cui la violenza industrializzata del Nord del mondo viene utilizzata per sostenere la sua razzia di risorse e ricchezze in diminuzione.

Mr. Fish

Gaza è una landa desolata composta da 50 milioni di tonnellate di macerie e detriti. Topi e cani rovistano tra le rovine e le fetide pozze di liquami non trattati. Il fetore e la contaminazione dei cadaveri in putrefazione si sprigionano da sotto le montagne di cemento rotto. Non c'è acqua potabile. Poco cibo. I servizi medici sono gravemente carenti e non ci sono praticamente rifugi abitabili. I palestinesi rischiano di essere uccisi dagli ordigni inesplosi rimasti indietro dopo oltre 15 mesi di attacchi aerei, sbarramenti di artiglieria, missili ed esplosioni di obici di carri armati, oltre a una serie di altre sostanze tossiche, tra cui liquami e amianto.

L'epatite A, causata dall'assunzione di acqua contaminata, è endemica, così come le malattie respiratorie, la scabbia, la malnutrizione, la fame e la nausea e il vomito generalizzati causati dall'ingestione di cibo rancido. Le persone vulnerabili, tra cui neonati, anziani e malati, vengono condannate a morte. Circa 1,9 milioni di persone sono state sfollate, pari al 90% della popolazione. Vivono in tende di fortuna, accampate tra lastre di cemento o all'aria aperta. Molte di loro sono state costrette a traslocare più di una dozzina di volte. Nove case su dieci sono state distrutte o danneggiate. Condomini, scuole, ospedali, panetterie, moschee, università (Israele ha fatto esplodere l'Università Israa di Gaza City con una demolizione controllata), cimiteri, negozi e uffici sono stati rasi al suolo. Secondo un rapporto dell'ottobre 2024 pubblicato dall'Organizzazione Internazionale del Lavoro, il tasso di disoccupazione è all'80% e il prodotto interno lordo si è ridotto di quasi l'85%.

Il divieto imposto da Israele all'Agenzia delle Nazioni Unite per il soccorso e l'occupazione dei rifugiati palestinesi nel Vicino Oriente (UNRWA) - che stima che ci vorranno 15 anni per ripulire Gaza dalle macerie lasciate indietro - garantisce che i palestinesi di Gaza non avranno mai accesso a forniture umanitarie di base , cibo e servizi adeguati.

GIDEON LEVY
Las tropas israelíes de ocupación revisan ahora los teléfonos de los palestinos. Cualquier contenido ‘prohibido’ provoca abusos

 Gideon Levy & Alex Levac, Haaretz1-2-2025
Traducido por Fausto GiudiceTlaxcala

Los testimonios no dejan lugar a dudas: hay un nuevo tipo de censura militar israelí en Al Jalil/Hebrón


Ayman Yabbar, a la izquierda, con su hermano Omar, que dice: “Todo el barrio está pasando por esto, todo el mundo lo experimenta casi todos los días”

Se ha añadido una nueva y original tarea a las muchas asignadas a las fuerzas de la ocupación: la censura militar. De hecho, los soldados de las Fuerzas de Defensa de Israel en los puestos de control de Hebrón funcionan ahora efectivamente como censores.

Hace tres semanas, relatamos en estas páginas la historia de Fatma Yabbar, madre de siete hijos y voluntaria de la organización israelí de derechos humanos B’Tselem, que fue sometida a golpes y humillaciones por las tropas israelíes en Hebrón porque su teléfono contenía un vídeo de un soldado de las FDI maltratando a un palestino con necesidades especiales. Esta semana se ha sabido que tales abusos no eran excepcionales, sino una conducta habitual y rutinaria.

En los últimos meses, los soldados han estado revisando el contenido de los teléfonos móviles de los palestinos que pasan por los puestos de control peatonal que dan acceso al barrio H2 de Hebrón, y sometiendo a muchos de ellos a malos tratos. Cada texto, imagen o videoclip que disgusta a los soldados conlleva inmediatamente un interrogatorio, una detención y/o una paliza.

Según la investigadora de campo de B’Tselem en la ciudad, Manal Yabari, alrededor del 70% de las decenas de miles de residentes palestinos de ese barrio -en el que viven menos de 1.000 colonos y que está bajo control militar israelí- han sufrido abusos porque sus teléfonos contenían algún tipo de contenido ostensiblemente prohibido.

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Quizá las imágenes procedían de un noticiario de la televisión israelí, o había una imagen de soldados o colonos que circulaba por las redes sociales palestinas, o había fotos de un palestino armado que se hicieron virales.

Los Humedales
Disertaciones del Crepúsculo de Armando Palau Aldana

Armando Palau Aldana, 2-2-2025


Escucha

Los humedales son cuerpos superficiales de agua, como ciénagas, pantanos y turberas, o superficies cubiertas de agua, naturales o artificiales, permanentes o temporales, estancadas o corrientes, dulces, salobres o saladas, cuya profundidad en marea baja no exceda de 6 metros. Son reguladores de los regímenes hidrológicos y hábitat de exótica fauna y flora, especialmente de aves acuáticas y recursos naturales hidrobiológicos (Peces, Moluscos, Crustáceos, Algas, Corales).

Los humedales son bienes de uso público según nuestro Código Civil (1873), así lo reconocen las Cortes Constitucional y Suprema, como el Consejo de estado. Aunque hoy solo representan el 6% de la superficie terrestre, han sido reconocidos por la Convención Relativa a los Humedales de Importancia Internacional de Ramsar (Irán, 1971), como hábitat de aves Acuáticas migratorias, como sumideros de carbono, bondades piscícolas, agrícolas y prevención de desastres.

El Valle Geográfico del río Cauca, comprendía una extensión de más de 15.200 hectáreas en 1950 (Restrepo y Naranjo), reduciéndose a un poco más de 2.500 hectáreas en 2020 (Calidris y Audubon), como consecuencia del crecimiento del monocultivo de la caña de azúcar durante las últimas 7 décadas, ingenios azucareros que arrasaron madreviejas, ciénagas, lagunas y zonas inundables, dejando solo una sexta parte de este sistema lacustre con la complicidad de CVC.

En Cali la autoridad ambiental en estas 3 décadas de funcionamiento ha demostrado su precaria y corrupta gestión, publicando en la prensa regional (El País, 2025), que la Sucursal del Cielo solo posee 7 ríos (Cauca, Cali, Aguacatal, Cañaveralejo, Melendez, Lili y Pance), invisibilizando los ríos Pichinde, Felidia y Jamundi (registrados en cartografía CVC y Planeación Cali), adulterando el origen de El Pondaje y Charco Azul, con la Laguna de Aguablanca (desecada por los cañicultores).

El Dagma desconoce el Humedal El Cortijo (albergado por el relicto de Bosque Seco Tropical con mayor biodiversidad en Cali), protegido gracias a una orden judicial que logramos en acción popular ante el Consejo de Estado, mostrando que los humedales situados en barrios de estratos altos y reductos de la casta blanca (5 y 6) tienen los mejores Planes de Manejo Ambiental, mientras que los de los estratos bajos (1, 2, 3 y 4), están abandonados a su suerte y sufren procesos de invasión.

Igualmente ocurre con las zonas verdes y parques de esos estratos altos en Cali, que son mejor preservados, mostrando la inaceptable tendencia hacia la elitización de la gestión ambiental, hoy en manos de un designado por el Alcalde Eder como Director del Dagma, un hermano de uno de los Presidentes de Asocaña. El rapto de 8 humedales lénticos por la elite del Club Campestre, que robó 1 millón de mts2 indica que “los ricos también invaden con patente de corso”.

Por ello desde la perspectiva ambiental y con ocasión del día de los humedales, vale la pena indagar sobre el trámite de revocatoria del mandado al alcalde Eder, pues no ha cumplido su propuesta de gobierno de “Sostenibilidad- Protección de Activos y Recursos Naturales”, tampoco “Finanzas Públicas, Buen Gobierno y Lucha Contra la Corrupción”, pues avaló una espuria devolución de 2.200 millones de impuesto predial y complementarios al mismo Club del que es socio.

Les dedicamos “Garufa” (1927), el tango de Collazo, Soliño y Fontaina, que dice: “Del barrio La Mondiola sos el más rana / y te llaman Garufa por lo bacán; / tenés más pretensiones que bataclana / que hubiera hecho suceso con un gotán. / Durante la semana, meta laburo, / y el sábado a la noche sos un doctor: / te encajás las polainas y el cuello duro / y te venís p'al centro de rompedor. / Garufa, / ¡pucha que sos divertido! / Garufa, / ya sos un caso perdido; / tu vieja / dice que sos un bandido / porque supo que te vieron / la otra noche / en el Parque Japonés”.
 

Nota de Tlaxcala

El 2 de febrero de 1971 se firmó en el Convenio sobre los Humedales, a orillas del Mar Caspio, en la ciudad iraní de Ramsar, la Convención internacional sobre los humedales, con el fin de promover la conservación y el uso sostenible de estos ecosistemas, principalmente por su función como albergue para especies de avifauna endémicas, y la importancia que adquieren como hábitat temporal de aves migratorias. Por lo anterior es escogido el de 2 febrero para conmemorar el día mundial de los Humedales. Léase también Humedales categoría Ramsar en Colombia

02/02/2025

CHRIS HEDGES
Le génocide, en mode occidental

Chris HedgesThe Chris Hedges Report, 1/2/2025
 Traduit par Fausto GiudiceTlaxcala

Le génocide à Gaza laisse présager l’émergence d’un monde dystopique où la violence industrialisée du Nord global est utilisée pour soutenir son accaparement de ressources et de richesses en diminution.


Mr. Fish

Gaza est un terrain vague de 50 millions de tonnes de décombres et de débris. Les rats et les chiens fouillent les ruines et les mares fétides d’eaux usées non traitées. La puanteur pestilentielle et la contamination des cadavres en décomposition s’élèvent de sous les montagnes de béton brisé. Il n’y a pas d’eau potable. Peu de nourriture. Les services médicaux font cruellement défaut et il n’y a pratiquement pas d’abris habitables. Les Palestiniens risquent d’être tués par des munitions non explosées, laissées derrière eux après plus de 15 mois de frappes aériennes, de barrages d’artillerie, de tirs de missiles et d’explosions d’obus de chars, ainsi que par toute une série de substances toxiques, dont des mares d’eaux usées brutes et de l‘amiante.

L’hépatite A, causée par la consommation d’eau contaminée, est endémique, tout comme les affections respiratoires, la gale, la malnutrition, la famine et les nausées et vomissements généralisés causés par l’ingestion d’aliments rancis. Les personnes vulnérables, notamment les nourrissons et les personnes âgées, ainsi que les malades, sont condamnés à mort. Quelque 1,9 million de personnes ont été déplacées, représentant 90 % de la population. Elles vivent sous des tentes de fortune, campées au milieu de dalles de béton ou en plein air. Nombre d’entre elles ont été contraintes de déménager plus d’une douzaine de fois. Neuf maisons sur dix ont été détruites ou endommagées. Des immeubles d’habitation, des écoles, des hôpitaux, des boulangeries, des mosquées, des universités - Israël a fait exploser l’université Israa dans la ville de Gaza lors d’une démolition contrôlée -, des cimetières, des magasins et des bureaux ont été anéantis. Le taux de chômage est de 80 % et le produit intérieur brut a été réduit de près de 85 %, selon un rapport d’octobre 2024 publié par l’Organisation internationale du travail.

L’interdiction par Israël de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) - qui estime qu’il faudra 15 ans pour débarrasser Gaza des décombres laissés sur place - garantit que les Palestiniens de Gaza n’auront jamais accès aux fournitures humanitaires de base, à une alimentation et à des services adéquats.

Le programme des Nations unies pour le développement estime que la reconstruction de Gaza coûtera entre 40 et 50 milliards de dollars et prendra, si les fonds sont disponibles, jusqu’en 2040. Il s’agirait du plus grand effort de reconstruction d’après-guerre depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

GIDEON LEVY
À Al Khalil, les troupes israéliennes d’occupation fouillent désormais les téléphones des Palestiniens. Tout ce qui est “interdit” provoque des abus

 

Gideon Levy Alex Levac Haaretz 1/2/2025
Traduit par Fausto GiudiceTlaxcala

Les témoignages ne laissent aucune place au doute : il y a une nouvelle forme de censure militaire israélienne à Al Khalil/Hébron


Ayman Jabbar, à gauche, avec son frère Omar, qui déclare : « Tout le quartier vit ça, tout le monde en fait l'expérience presque tous les jours ».

Une tâche nouvelle et originale a été ajoutée aux nombreuses missions confiées aux forces d'occupation : la censure militaire. En effet, les soldats des Forces de défense israéliennes qui se trouvent aux points de contrôle à Hébron font désormais office de censeurs.

Il y a trois semaines, nous avons relaté dans ces pages l'histoire de Fatma Jabbar, mère de sept enfants et bénévole pour l'organisation israélienne de défense des droits humains B'Tselem, qui a été soumise à des coups et à des humiliations par les troupes israéliennes à Hébron parce que son téléphone contenait un clip montrant un soldat des FDI en train de maltraiter un Palestinien à besoins spécifiques. Cette semaine, il est apparu qu'un tel abus n'était pas exceptionnel, mais qu'il s'agissait d'un comportement régulier et routinier.

Depuis quelques mois, des soldats vérifient le contenu des téléphones portables des Palestiniens qui passent par les points de contrôle pour piétons menant au quartier H2 d'Hébron, et soumettent nombre d'entre eux à des mauvais traitements. Chaque texte, image ou clip vidéo qui déplaît aux soldats entraîne immédiatement un interrogatoire, une détention et/ou des coups.

Selon Manal Jabari, chercheuse de B'Tselem sur le terrain, environ 70 % des dizaines de milliers de résidents palestiniens de ce quartier - qui abrite moins de 1 000 colons et se trouve sous contrôle militaire israélien - ont été victimes d'abus parce que leur téléphone contenait un contenu manifestement interdit.

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Les images proviennent peut-être d'un journal télévisé israélien, ou bien une image de soldats ou de colons a circulé sur les médias sociaux palestiniens, ou encore des photos d'un Palestinien armé sont devenues virales.

L'histoire d'Omar et d'Ayman Jabbar (sans lien de parenté avec Fatma), deux frères âgés respectivement de 41 et 30 ans, illustre de manière frappante la nouvelle réalité. Les deux frères sont handicapés. Ayman souffre d'une maladie musculaire dégénérative, Omar a une plaque de platine dans la jambe à la suite d'un accident. Mais les soldats ne se soucient apparemment pas le moins du monde de leur état. Omar a été malmené par les troupes à deux reprises au cours de la même semaine, début janvier, et a dû être hospitalisé. En tout état de cause, les troupes déployées à Hébron n'ont probablement jamais entendu parler des droits humains, du droit à la vie privée ou de la liberté d'expression. Et c’est certainement aussi le cas des troupes qui tiennent les points de contrôle et qui considèrent qu'elles ont le droit de faire ce qu'elles veulent aux résidents palestiniens.


Hébron, l'année dernière

Nous avons rencontré les deux frères la semaine dernière dans le bureau du Human Rights Defenders Fund à Hébron, qui se trouve au-dessus du poste de contrôle à l'entrée de la rue Shuhada, située dans le vieux marché. Deux femmes qui se trouvaient à proximité nous ont raconté qu'elles rentraient chez elles et qu'elles attendaient depuis plus d'une demi-heure de pouvoir passer. Les soldats étaient occupés à autre chose, bien sûr.

Omar Jabbar, marié et père de quatre enfants, enseigne les mathématiques à l'école primaire Al-Amari pour garçons à Hébron. Ayman gère un commerce de vêtements en ligne. Le lundi 6 janvier, Omar est rentré de l'école et a appelé son frère pour organiser leur rencontre. Ayman l'a informé qu'il était détenu au poste de contrôle du quartier d'A-Ras. Omar s'est précipité sur place et a lui aussi été placé en détention.

Omar a reçu l'ordre de mettre les mains derrière le dos, puis les soldats ont commencé à vérifier ses messages WhatsApp. De quel droit ? Par quelle autorité ? Ce sont des questions qui ne se posent pas à Hébron. Ils lui ont ordonné de s'agenouiller ; il a tenté d'expliquer qu'il avait une plaque de platine dans la jambe et qu'il ne pouvait pas vraiment le faire. Le soldat lui rétorque : « Je m'en fous complètement ».

L'instituteur a été retenu pendant deux heures pénibles sur le sol du poste de contrôle, avant d'être emmené dans un bureau, où il a été menotté et placé dans la jeep blanche de l'armée, devenue un symbole pour la population palestinienne. Nous entendons sans cesse parler de cet effrayant véhicule blanc qui emmène les gens.

Omar a été emmené dans un terrain vague et on lui a ordonné de se mettre à genoux. Un soldat a pointé un fusil sur sa tête et a menacé de l'abattre. Quelques soldats lui ont donné des coups de pied, d'autres l'ont maudit et l'ont forcé à répéter leurs cris en hébreu : « Am Yisrael chai » (le peuple d'Israël vit), « Netanyahu melech Yisrael ! » (Netanyahou, roi d'Israël) - et de maudire le Hamas. Lorsque nous lui avons demandé de répéter les malédictions, il a demandé à Jabari, la chercheuse de terrain de B'Tselem, de quitter la pièce pour qu'elle ne les entende pas.

Vers 18 h 30, les soldats ont jeté Omar à côté du poste de police de Kiryat Arba, la colonie urbaine qui jouxte Hébron, lui ont rendu son téléphone et lui ont ordonné de ne jamais rien enregistrer dessus. Son frère a été relâché avec lui.


Omar Jabbar à Hébron cette semaine

Pour sa part, Ayman raconte qu'il a quitté son domicile ce matin-là vers 9 heures et qu'il a été arrêté à A-Ras. Les troupes ont pris son téléphone et sa carte d'identité. Il a essayé de leur dire qu'il souffrait d'une maladie dégénérative, ce qui est assez visible, et leur a montré des documents à cet effet, mais en vain. Les soldats ont apparemment trouvé dans son téléphone une image d'un Palestinien armé qui a circulé sur les médias sociaux.

Les yeux bandés et menottés, Ayman a été emmené à un poste des FDI dans le quartier de Givat Harsina à Kiryat Arba. On lui a retiré sa chemise et, alors qu'il tremblait de froid, on l'a forcé à s'asseoir sur un banc en fer. Il se souvient d'avoir été poussé et d'être tombé. Au bout d'un moment, il s'est senti mal et a dit à ses ravisseurs : « Tuez-moi ». Il a commencé à perdre connaissance et lorsqu'il a demandé aux soldats de desserrer un peu les menottes, ils les ont serrées encore plus fort. Comme pour Omar, ils l'ont forcé à chanter « Am Yisrael chai » et diverses béné[malé]dictions, avant de le relâcher quelques heures plus tard près du poste de police de Kiryat Arba.

Les frères Jabbar ont eu du mal à se remettre de cette épreuve. Une semaine plus tard, le 13 janvier, vers midi, Omar et son neveu de 12 ans, Yazen, sont arrivés au poste de contrôle d'Al-Rajbi (Beit Shalom) dans le quartier H2. Braquant leurs armes sur eux, les soldats leur ont ordonné d'enlever leurs manteaux et de baisser leurs pantalons. L'enseignant a refusé, mais a dû s'exécuter après que le soldat l'a menacé de lui tirer dessus. On lui a de nouveau pris son téléphone, puis on l'a menotté. Il a été traîné sur le sol et a reçu des coups de pied, raconte-t-il. Un sac en plastique a été placé sur sa tête, de sorte qu'il pouvait à peine respirer. Entre-temps, Yazen a été relâché.

Une fois de plus, l'effrayante jeep blanche s'est arrêtée ; une fois de plus, Omar a été poussé à l'intérieur. Il se souvient d'avoir été frappé à la tête avec un talkie-walkie et d'avoir été emmené dans une pièce où des soldats parlaient à la radio ; certains passaient et lui criaient des insultes à l'encontre du Hamas, tandis que d'autres le frappaient. Vers 16h30, il a entendu une conversation avec le bureau de coordination et de liaison palestinien, au cours de laquelle les soldats ont été informés qu'il était handicapé. Il a continué à subir des violences jusqu'à l'arrivée d'un agent du service de sécurité du Shin Bet, qui lui a montré une image de son téléphone portable montrant un Palestinien tenant un fusil.

L'agent lui a demandé : « Tu sais qui c'est ? » Omar a répondu que la photo avait été prise sur un site d'information arabe et qu'elle avait circulé sur les médias sociaux palestiniens.

Il a ensuite été conduit au poste de Givat Harsina, où se trouvaient des soldats et deux colons en civil. Les colons ont commencé à le frapper, mais les soldats les ont arrêtés - et ont continué à le frapper eux-mêmes. Ils ont ensuite emmené Omar au poste de contrôle de Givat Ha'avot, à Kiryat Arba, et lui ont dit de se casser vite fait bien fait – « Je compte jusqu'à 4 et ensuite je tire », lui a aboyé un soldat.


Hébron en 2023 Photo : Moti Milrod

Omar a fait de son mieux pour s'enfuir, bien que ses mains soient encore liées et qu'il ait mal à la jambe. Entrant dans une ruelle voisine, il a donné un coup de pied à la porte d'une maison. Les occupants l'ont libéré de ses entraves et ont appelé sa famille pour qu'elle vienne le chercher et l'emmène à l'hôpital Alia, situé à proximité. Le médecin de garde, le Dr Ahmad Zayn, a écrit sur le formulaire de sortie qu'Omar souffrait d'hémorragies aux jambes et à l'estomac à la suite des coups qu'il avait reçus.

L'unité du porte-parole des FDI a déclaré cette semaine en réponse à la question de Haaretz sur les deux événements : « Dans le cadre du protocole de contrôle de sécurité de routine, lors du passage des points de contrôle, les forces ont retardé un suspect à la suite de photos d'armes et de soldats des FDI enregistrées dans son téléphone portable. Le suspect a été convoqué pour poursuivre son interrogatoire dans un poste de police. Nous insistons sur le fait qu'à aucun moment nos forces n'ont eu recours à la violence ».

Haut du formulaire

Bas du formulaire

Il est important de souligner ici que nous avons demandé au porte-parole pourquoi les deux frères Jabbar avaient été détenus, mais l'armée a choisi de ne répondre que pour un seul “suspect”.

Un chroniqueur usaméricain qui nous accompagnait le jour de notre visite a demandé à Omar quel était le but d'un tel comportement.

« L’humiliation », a-t-il répondu. « Des pressions sont exercées sur nous pour que nous quittions la ville. Tout le quartier vit cela, tout le monde en fait l'expérience presque tous les jours. Un jour, je raconterai ça à mes petits-enfants ».

TIGRILLO L. ANUDO
Cacería de migrantes

Tigrillo L. Anudo, 2-2-2025

Desde el principio de los tiempos, la migración ha sido una ley natural. Migran los gases, migran los líquidos, migran los sólidos, migran los microorganismos, migran los animales, migran los bípedos. Con la migración de elementos cósmicos se formaron los planetas. Con la migración de primitivos africanos hacia otros continentes se pobló la tierra. Sin migración no hubieran surgido nuevos componentes fisicoquímicos, nuevos materiales, nuevas comunidades, nuevas promesas.

Migran las aves, migran cardúmenes de peces, migran las ballenas jorobadas. Ni los cielos ni las aguas de los océanos les ponen barreras.

Pero en tierra, la migración es otro cuento. Miles de especies animales se extinguieron por no poder migrar. Miles de africanos se ahogaron en el Mediterráneo tratando de alcanzar las costas de Europa. Las costumbres y leyes humanas alteraron las migraciones. Y ¡a qué precio! La migración ya no es un derecho universal. Los migrantes son considerados peligrosos, ilegales y delincuentes.  El presidente Donald Trump expulsa de su ancestral tierra a los mexicanos ignorando que nadie es ilegal en tierras robadas. Los migrantes colombianos deportados fueron retenidos durante 6 días, les dieron comida adulterada, los gritaron, les quitaron sus pertenencias, fueron esposados incluidos los niños, algunos fueron golpeados, fueron tratados como peligrosos narcotraficantes. Luego se comprobó que ninguno tenía antecedentes judiciales.

El racismo supremacista nunca se fue de la tierra. No desapareció de la Grecia ni Roma antiguas que agradecían a la fortuna por ser griegos-romanos y no bárbaros. No fue derrotado con la caída de Hitler quien exterminó a 6 millones de judíos. El racismo supremacista está reinando hoy en Estados Unidos. Los fascismos han necesitado siempre un enemigo imaginario. Para Hitler –ayer-, fueron los judíos, los gitanos, los comunistas y socialistas. Para Trump –hoy-, son los migrantes latinos y los del Tercer Mundo, los homosexuales, los progresistas.


El Presidente Gustavo Petro no está “cazando peleas” como dice el periódico empresarial “El Colombiano”, sino enseñando historia y dignidad. Explica cómo en 1933 empezó en Alemania una persecución a grupos humanos, similar a la que se está desarrollando hoy en Estados Unidos e Israel. Nos compete, ahora, no permitir escalar esta persecución a una humillación, sometimiento, prisión, guetos, masacres y hornos crematorios como sucedió en la arremetida alemana contra sus inermes “enemigos”. Nos compete repudiar y gritar con toda nuestra sangre en las venas el abyecto genocidio del pueblo palestino.


Es decir, la negativa del presidente Petro de recibir aviones militares con migrantes deportados esposados y maltratados va mucho más allá de ser un gesto de dignidad que involucra los valores de la libertad, la igualdad, la solidaridad y la seguridad jurídica. Es, ante todo, un rechazo a la manifestación colonialista y totalitaria de un país poderoso es una alerta al mundo civilizado sobre lo que está ocurriendo en el planeta. Un nuevo fascismo germina en los Estados Unidos, radicalmente corporativo y plutócrata, radicalmente nacionalista. El Estado al servicio y dirigido por multimillonarios, Ceos, dueños de grandes empresas productivas y tecnológicas. Trump, empresario hotelero e inmobiliario, inversiones en casinos. Elon Musk, el hombre más rico del mundo según Forbes (US 400.000 millones), fabricante aeroespacial y de vehículos eléctricos Tesla, dueño de Twitter X. Mark Zuckerberg, empresario fundador de Facebook. Jeff Bezos, magnate, ex director de Amazon –venta de productos en línea-. Sundar Pichai, director ejecutivo, líder de Google, Gmail y Google Maps.  

Proyecto Nacionalista-aislacionista porque considera a los trabajadores migrantes indocumentados como inferiores y amenazas, cuando realmente son constructores del bienestar de ese país. Los migrantes ingleses, irlandeses, holandeses, africanos y latinos hicieron grande a los Estados Unidos. Nacionalista porque cree que decretando aranceles comerciales al resto del mundo vuelve a ser una América Grande. Cree que acusando a los países vecinos (México y Canadá) del ingreso de fentanilo, metanfetamina y cocaína por sus fronteras, va a desaparecer la demanda y consumo creciente de estos alucinógenos en su sociedad angustiada

Una humanidad sin migración es una humanidad fallida, fracasada, vulnerable, confinada, sin horizonte. La migración transportó las culturas diversas a todos los rincones, las mezcló y originó los sincretismos y mestizajes que enriquecieron el espíritu humano. Una humanidad que se separa con muros, ideologías y protocolos está condenada al colapso y el sufrimiento.

El fascismo actual es marcadamente empresarial. Cuando el capitalismo entra en su fase superior, se agotan recursos energéticos y minerales, hay dificultades en la extracción de materias primas y se vuelve difícil encontrar producciones con elevadas tasas de retorno, obtención de plusvalías y rentas especulativas. Entonces, el fascismo que es inherente al capitalismo se vuelve netamente empresarial-monopolista, esto significa que profundiza la acumulación originaria, se apropia de tierras ricas en recursos, expulsa poblaciones de sus fuentes de subsistencia y de sus hábitats (Gaza). Todo esto acompañado de persecución y violencia contra supuestos “enemigos” de su gestión.

El presidente Petro, con su respuesta erguida al enajenado naranja está defendiendo la vida, la dignidad, los derechos humanos de los perseguidos que hoy son los migrantes, mañana seremos todos. Pero, sobre todo, está oponiéndose al fascismo internacional liderado por Estados Unidos e Israel. Siempre, estos países y sus satélites han actuado contra la equidad, la soberanía y autodeterminación de los pueblos. Siempre han amenazado la paz, la concordia, la fraternidad, la vida.

Cuando está en juego el respeto a la dignidad humana y el derecho a la vida y la conservación de la paz mundial se tienen que poner mensajes en X, en Facebook, en Instagram, en Telegram, a cualquier hora de la madrugada, en cualquier día. Un acto de irresponsabilidad y sumisión sería no hacerlo. El coloso con pies de barro y manos llenas de misiles espera arrodillamiento, miedo, cobardía en sus despreciados. Cuando lo consigue ríe sarcásticamente en su trono. Por eso, la libertad, la dignidad y el enfrentar el naciofascismo, no tiene horario ni calendario, como ocurre en el amor.





 

OTO HIGUITA
Donald Trump: guerra en todos los frentes para un mundo forjado a la fuerza

Oto Higuita, 2-2-2025

Este par de anticomunistas fanáticos, ultra capitalistas y nacionalistas extremos, el presidente de Estados Unidos Donald Trump y su secretario de Estado Marco Rubio, son enemigos de la soberanía de las naciones del continente. Y poco a poco se van a erigir en enemigos de las demás, incluidos sus aliados europeos de la OTAN que no se sometan a sus dictados de ser una Nación Grande de Nuevo, un nuevo imperio continental.


Sherif Arafa, Egipto

Su ambición de hacer Estados Unidos grande de nuevo, Make America Great Again, que traducido políticamente al español significa, adueñarse de todo el continente americano impidiendo que las potencias coloniales europeas se apoderaran de él, después que éstas recuperaron su capacidad militar y poder tras la derrota de Napoleón.

La idea de Hacer a Estados Unidos Grande de nuevo, la lanzó por primera vez el secretario de Estado John Quincy Adams, pero quien la puso en práctica fue el presidente James Monroe en 1823 cuando ordenó al Congreso enviar ministros plenipotenciarios a las Repúblicas que se acababan de liberar del yugo español tras las guerras de Independencia. En resumen, es el viejo sueño de la doctrina Monroe, América para los americanos.

Donald Trump empezó su mandato antes de posesionarse anunciando guerra comercial, arancelaria, tecnológica, militar, invasiones, deportaciones masivas, anexiones, reconquistas.

Ha acusado sin juicio a todo ciudadano que se encontrara indocumentado en suelo estadounidense de ser no sólo ilegal sino criminal. Violando uno de los primeros Derechos Humanos Universales, que dice que ninguna persona es ilegal en el mundo, encuéntrese donde se encuentre, y que ésta persona tiene los mismos derechos humanos que los demás.

Quiere a las naciones de Nuestra América, como las llamó José Martí, sometidas a sus planes expansionistas imperialistas, en su fase de crisis y decadencia a nivel continental y global.

Buscan la anexión de Groenlandia, un inmenso territorio como un continente en el Ártico, que pertenece a Dinamarca, una pequeña nación escandinava miembro de la OTAN (Organización del Tratado del Atlántico Norte) y de la Unión Europea (UE), es decir, un aliado de los Estados Unidos.

Amenaza con expropiar y anexar el Canal de Panamá, que pertenece a los panameños.

Incrementa el bloqueo a Cuba y la vuelven a incluir en la lista de países que apoyan el terrorismo, creyendo que así doblegarán su histórica lucha por la soberanía e independencia de este pueblo heroico. No contento con ello, quiere convertir Guantánamo, un pequeño territorio de Cuba que Estados Unidos nunca ha querido devolver a sus legítimos dueños, de nuevo en una cárcel para 30 mil deportados como si fueran criminales y sin haber tenido ni juicio, ni derecho a la defensa.

Acusa a México y a China, sin pruebas, de inundar su mercado con fentanilo, una peligrosa droga que ha causado estragos en su población.

Ha impuesto tarifas arancelarias del 25% a las importaciones de México, Canadá y China.

Amenaza con anexar Canadá y ha cambiado el nombre del histórico Golfo de Méjico por Golfo de  “América”.

Quiere imponer a las naciones del continente la deportación de sus ciudadanos encadenados y esposados como si fueran criminales, violando todos sus derechos y doblegando la dignidad humana y la soberanía nacional de las repúblicas del continente.

Amenazan castigar a Colombia y su gobierno progresista, acusando de socialista a Gustavo Petro su presidente, que nunca lo ha sido y, en cambio, ha sido un progresista aliado del partido demócrata, que nunca ha hecho un discurso antinorteamericano, tampoco es un antimperialista ni busca serlo, e incluso ha respetado obedientemente los acuerdos que Estados Unidos le impuso a la nación durante los gobiernos de las viejas oligarquías de los últimos cien años de tener hasta 7 bases militares en el país, violando la soberanía nacional; de imponer una guerra antinarcóticos desde hace 60 años que ha costado un millón de vidas de colombianos y no se ve aún su final; de diseñar y apoyar una guerra contrainsurgente y paramilitar que ha mantenido vivo el conflicto armado interno y dado justificación histórica al levantamiento armado.

“Baby Rubio”, el gusano de Miami

Buscan doblegar a Venezuela bolivariana con nuevas amenazas y bloqueos, pero ante la muralla y resistencia que ha demostrado la unidad del gobierno legítimo de Nicolás Maduro-pueblo, han optado, sin dejar de amenazar, por enviar un alto funcionario a dialogar y llegar a un acuerdo sobre deportados, incluidos criminales del llamado Tren de Aragua y mercenarios estadounidenses encarcelados por conspirar contra el gobierno y subvertir la tranquilidad pública.

Hoy nadie duda que el imperialismo estadounidense ha perdido autoridad, legitimidad, influencia y ha retrocedido económica y tecnológicamente frente a otras grandes potencias como China y Rusia, que se mueven en su mismo terreno, el capitalismo. Su poderío y dominio, lo desafían otras alianzas poderosas, como los BRICS, que buscan ponerle fin a la hegemonía del dólar en el intercambio comercial global.

Todo apunta a cambios súbitos en la configuración del mundo, a una intensificación en la disputa geoestratégica mundial y no hay tiempo para vacilaciones como diría el avezado analista. A las naciones del continente y sus pueblos les corresponde moverse con la frente en alto y la antorcha iluminando el camino, que será tortuoso como lo ha sido a lo largo de la historia, para encontrar un sitio digno en el nuevo mundo que se abre a sus pies, en medio del viejo que se derrumba a la fuerza.