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25/05/2025

HAYTHAM MANNA
Manifeste contre le fascisme djihadiste

« L’histoire humaine et la réalité contemporaine témoignent du fait que les êtres humains doivent se battre les uns contre les autres, quels que soient les raisons et les motifs de ce combat » : cette phrase résume la philosophie des djihadistes qui ont pris le pouvoir le 8 décembre 2024 à Damas. Il a suffi que leur chef mette un costume cravate pour recevoir la bénédiction de toutes les puissances impliquées dans la guerre de Syrie. Haytham Manna analyse dans ce livre la nature du nouveau régime syrien, qu’il qualifie tout simplement de fasciste.

Haytham Manna

Manifeste contre le fascisme djihadiste
Traduit de l’arabe par Tlaxcala
Collection erga omnes n° 12
Mai 2025
90 pages

Éditions The Glocal Workshop/L’Atelier Glocal

Classification Dewey: 915.69 - 956.9 – 321.9 - 327.16

 


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GIDEON LEVY
N’y aura-t-il pas un seul Israélien pour dire : “Mettez fin à la guerre pour le bien de Gaza” ?
Il n’y a pas un seul juste à Sodome

Gideon Levy Haaretz, 25/5/2025
Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala

En Israël, il y a plus de quelques politiciens et personnalités publiques qui appellent à mettre fin à la guerre. Il y a beaucoup de gens qui se battent courageusement pour la libération des otages. Beaucoup d’autres souhaitent ardemment que le gouvernement actuel soit renversé. Certains craignent pour la position internationale d’Israël, qui devient un État paria. Beaucoup s’inquiètent également des conséquences de l’ostracisme d’Israël et de ses coûts économiques et sociétaux. 

Des personnes en deuil assistent aux funérailles de Palestiniens tués lors de frappes israéliennes, à l’hôpital Nasser, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, vendredi. Photo : Hatem Khaled/ REUTERS

Et il n’y a pas un seul juste à Sodome. Rares sont ceux qui s’inquiètent publiquement non seulement de la réputation et de la moralité d’Israël, mais aussi et surtout du sort des habitants de Gaza.

Aucune personnalité israélienne ne voit son sommeil troublé par les enfants qui hurlent de terreur et de douleur dans les hôpitaux, par les personnes âgées qui sont transportées d’un endroit à l’autre dans des charrettes tirées par des ânes et par l’élimination de familles entières, l’une après l’autre.

La souffrance de Gaza est un bruit secondaire dans la conversation publique, un bruit de fond dans un tout autre débat. Même les meilleurs d’entre nous ne s’intéressent qu’aux implications de la guerre pour Israël.

La voix humaine est absente ; l’humanisme est mort. Il est complètement absent de la politique ; la plupart des intellectuels ont été frappés de mutisme, et il n’y a aucune allusion à cela dans les médias. Il n’y a pas un seul Yeshayahu Leibowitz, Janusz Korczak ou Bertrand Russell pour crier : cela doit cesser quel qu’en soit le prix, à cause de ce que Gaza a subi. L’ensemble de la société israélienne n’a pas l’humanité élémentaire pour être ébranlée par la souffrance des pires victimes.

Le choc humain provoqué par ce qui s’est passé le 7 octobre n’a pas été remplacé par un choc similaire provoqué par ce qu’Israël fait à Gaza. Comment cela se fait-il ? Parce que nous sommes juifs et qu’ils ne le sont pas ? La bonté humaine ne peut-elle pas franchir les frontières et estomper les affinités nationales face à la destruction ? « Ne nous dérangez pas, nous sommes encore au 7 octobre ».


Des enfants palestiniens attendent devant un camion de distribution de repas chauds dans un camp de déplacés près du port de la ville de Gaza, jeudi.
Photo Omar Al Qattaa/AFP

 Mais depuis, nous avons commis mille 7 octobre qui n’ont pas réussi à toucher le cœur des Israéliens. Les médias traîtres aident en effet les gens à ne pas voir les horreurs. Mais même sans les médias, on peut savoir qu’une catastrophe épouvantable est en train de se produire là-bas grâce à notre travail.

Les protestations contre ça ne sont pas entendues ici. Les causes de cette situation sont nombreuses, mais rien ne la justifie. Il est évident que les gens se soucient davantage de leurs propres concitoyens, et chaque nation s’occupe d’abord de son propre peuple. Mais ça ? Dans quelle mesure ? Lorsqu’il y a quelques jours, j’ai montré à une parente une horrible vidéo de Gaza, elle m’a demandé machinalement : « Tu es sûr que ce n’était pas une vidéo truquée ? ». Rien ne fissurera le mur de protection que les Israéliens ont construit autour d’eux. Rien à Gaza ne suscite la moindre culpabilité. Nous n’avons même pas le genre de protestation qui a secoué les USA pendant des années, celle contre la guerre du Viêt Nam. Il n’y a pas d’Eugène McCarthy qui se présente avec un programme anti-guerre.

Prenons l’exemple de l’article d’Orna Rinat, paru jeudi en hébreu, qui est peut-être l’article le plus dérangeant publié en Israël au sujet de la guerre. A-t-il fait des vagues ? Où est la personne qui montera sur les podiums pour dire que l’horreur doit cesser avant tout en raison de la souffrance des habitants de Gaza, et au diable toutes les autres considérations savantes ?

L’ancien Premier ministre Ehud Barak, l’un des leaders du mouvement de protestation, a écrit jeudi un autre essai mordant appelant à la fin de la guerre. Je l’ai lu deux fois. Il n’y a pas la moindre trace de compassion ou de sympathie humaine pour la bande de Gaza. La dernière chose qui intéresse Barak, c’est la souffrance qui y règne. Il a de nombreuses explications sur les raisons pour lesquelles la guerre doit être arrêtée. Il parle même de la nécessité d’une « aide humanitaire », principalement pour apaiser le monde. Mais où sont les protestations contre les destructions ?

L’éditorial de l’ancien Premier ministre Ehud Olmert dans le même numéro était à la fois plus courageux et plus humain.

À l'époque de l'apartheid en Afrique du Sud, les Juifs blancs se sont engagés dans la lutte, oui, la lutte contre l'apartheid, aux côtés des Noirs. Ils ont été blessés, emprisonnés pendant des années et sont même morts. En Israël, il n'y a même pas quelqu'un pour exprimer la douleur des victimes.

La guerre doit cesser avant tout parce qu'il s'agit d'une guerre de destruction, qui cause des souffrances inhumaines à la population de Gaza. Il n'y a personne en Israël qui puisse l'exprimer en ces termes.


LUIS E. SABINI FERNÁNDEZ
Uruguay: Implicancias del proyecto en Arazatí
El curro bien vestido de cuatro empresas

 Luis E. Sabini Fernández  25-5-2025

El novel secretario de presidencia, Alejandro Sánchez, ha declarado, recientemente, “que el gobierno del presidente Orsi y el consorcio que gestionaría Arazatí se proponen renegociar el contrato”. Y que eso constituye una “buena noticia”.


Sánchez señaló objeciones al proyecto original sobre su localización, sobre su precio.

Alejandro Sánchez jibariza así, como articulador de la táctica frenteamplista, la crítica al operativo montado con Neptuno/Arazatí.

De este modo, enfocando en la ubicación, en el precio, deja al margen el proceso mismo de una megacorporación, la u.t.e. bautizada “Aguas de Montevideo”. Es decir, no se cuestiona ni se menciona el origen, el enfoque, del proyecto.

¿Qué confianza puede inspirar una u.t.e. que se atrevió a plantear potabilizar agua del Río de la Plata, disponiendo nuestro país de cuencas, como la del Santa Lucía, pero no exclusivamente, con agua decididamente no salina?

Las aguas platenses, amén de constituir el sumidero de todos los agrotóxicos empleados en la agricultura industrial de Argentina, Paraguay, Brasil y Uruguay, el sumidero asimismo de las aguas cloacales de unas cuantas ciudades emplazadas en su cuenca, y particularmente las de la megalópolis porteña (unos 15 millones de habitantes), que cuenta con un tubo “alejador” de las aguas cloacales de la costa argentina, con escaso tratamiento depurativo, que suele ser la norma con esos efluentes vertidos al Paraná y al Uruguay.

Pero sobre todo, que un emprendimiento de este tipo deberá contar a la corta o a la larga con un proceso de desalinización. Porque el agua del Plata recibe a menudo el empuje “aguas arriba”· del océano Atlántico. A tal punto es así que el Río de la Plata se caracteriza por vida marina que es, en relación con la salinidad, biológicamente “híbrida”

Y para eso, aunque hay instalaciones desalinizadoras[1] en diversos países, como Arabia Saudí, España o Israel, adivine el lector cuál será la empresa que recibirá los mejores contratos y títulos para la desalinización en Uruguay. Adivinó, sí, Mekorot, de Israel.[2]


Si cuestionamos todo el trámite habido con este proyecto, un proyecto que estructura una megaobra que le saldrá al estado uruguayo unos 900 millones de dólares (y un período de construcción y pago de 15-20 años), caemos en la rescisión de un contrato… firmado entre gallos y medianoches durante el “limbo gubernamental” de los largos meses en que ya se había votado un nuevo gobierno, lo cual constituye al gobierno en funciones en un gobierno que perdió plenitud democrática; un gobierno que, con cierta probidad y no con picardía de fullero, debe limitarse a mantener su firma sobre actos ya iniciados o aspectos que finiquiten un acto de gobierno, jamás autorizarse con un nuevo emprendimiento.

Pero el nuevo gobierno frenteamplista con un exceso de formulismo ante el presidente en retirada que se ha permitido entramparlo con semejante contrato, habla de respetar la palabra empeñada (por la presidencia; como si cada presidencia fuera inapelable).

¿Qué significa rescindir un contrato tan peculiarmente firmado? Es tarea de juristas el análisis de tal acto. Pero me limito a señalar que se trata de una rescisión ab ovo, sobre un contrato con nulo avance en sus realizaciones (si hubo algunas, serían por cuenta y riesgo de sus responsables, puesto que no corresponde establecer derechos adquiridos sobre actos privados no amparados por contrato alguno).

De todos modos, una rescisión aun en etapa tan preliminar tendrá su precio; habrá que sopesar esa indemnización con ahorros y erogaciones tomando un partido más seguro desde el punto de vista de la calidad del agua.

Lo que la rescisión pondrá sobre el tapete es la inconducta política del gobierno anterior,  que tiró la piedra y escondió la mano.

Para nuestro país, tal rescisión sería expresión de una toma de conciencia, tener un juicio crítico, propio, no estar rendido de antemano ante el mundo empresario sin fronteras.

Pero ¿dónde irá a parar la calidad de nuestro grado inversor, que era lo que nos permitía recibir préstamos a mejores tasas?

 Varias líneas se abren sobre el particular. Vivir pendiente de un juicio externo, superior, inapelable, no expresa nuestro protagonismo, ni nuestra libertad (en todo caso, la del que presta…).

¿Es saludable vivir con préstamos permanentes (y particularmente de un único centro emisor)? Eso es lo que afirma el universo de los Black Rock, de los “banqueros del mundo”; Rothschild, Soros, Gates.

Pero tal vez, diversificando nuestras corrientes financieras, con dineros de diversas procedencias, podríamos tener más autonomía, o al menos menor dependencia a un único centro financiero mundial, que pasa por el Atlántico Norte y el Mediterráneo oriental…

Debemos tener en cuenta una observación que expresara nítidamente Hoenir Sarthou: “Una parte importante de la población empieza a percibir la gravedad de los contratos que entregan nuestra agua, nuestra tierra, nuestros puertos, nuestra salud, nuestro dinero […] una parte importante de la población, sin importar el partido a que vote, empieza a percibirlo.”

Ése tiene que ser nuestro aporte; contribuir a un despertar crítico en nuestra población, y no crítico por crítico sino porque sentimos cada vez más el despojo. Romper el cerco de esos diferentes actores, sobre todo transnacionales, que han estado tendiendo sus nexos, achicándonos lenta pero sostenidamente, apropiándose de las tierras del país, ya que el país (es decir sus gobiernos y dirigentes) no supo poner límite a su venta a extranjeros y a corporaciones, y análogamente, enfrentar el negocio empresario a costa del país, como el de las zonas francas.

Nuestra resistencia responde a criterios de evaluación menos crematísticos que los de las transnacionales, responde en todo caso a una sensación creciente que nuestra soberanía está programadamente ultrajada. Y que eso no es para nuestro beneficio; ciertamente.

Porque tales negocios se hacen con deterioro de nuestro ambiente, de la calidad del agua, del envenenamiento de los suelos, de la salud de los pobladores, mediante una contaminación progresiva y creciente.

Y esos pasivos ambientales se expresan tierra adentro o en plena ciudad, con cada vez más gente sin techo y en la calle, con una calidad de agua inaceptablemente deficiente, con una pobreza infantil muy por encima del promedio nacional.

Esto último debería avergonzarnos. Basta observar que tratamiento reciben los infantes en tantos sitios, sobre todo del mundo periférico, de “los arrabales” del planeta,  para darnos cuenta qué significa que en nuestra población infantil haya tantos niños y niñas “por debajo de un promedio de atención y respeto”.

¡Todo lo que tenemos por hacer para proteger, cuidar, nutrir la futura generación!

Notas

[1]  Estimadas de altísimo costo.

[2]  La empresa nacional de aguas israelí que organiza la provisión de agua a israelíes y a palestinos, de una manera brutalmente diferenciada, cobrándosela más cara a quienes menos tienen y regulando de forma escandalosa los suministros, generosos a judíos, mezquinos a palestinos; los verdaderos semitas del lugar, porque los askenazíes, que constituyen el 90% de la población judeoisraelí, no tienen gota de sangre semita.