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02/07/2021

AMARTYA SEN
Las ilusiones del imperio: ¿Qué hizo realmente la dominación británica por la India?

 Amartya Sen, The Guardian, 29/6/2021
Traducido por Tlaxcala

Extracto adaptado de Home in the World: A Memoir de Amartya Sen, publicado por Allen Lane el 8 de julio de 2021 y disponible en guardianbookshop.com

Es cierto que la India, antes de la dominación británica, empezaba a quedarse atrás con respecto a otras partes del mundo, pero muchos de los argumentos que defienden al Raj [gobierno colonial británico] se basan en percepciones gravemente erróneas sobre el pasado de la India, el imperialismo y la propia historia

El Imperio británico en la India se estableció de hecho en la batalla de Plassey el 23 de junio de 1757. La batalla fue rápida, comenzó al amanecer y terminó cerca de la puesta de sol. Era un día normal de monzón, con lluvias ocasionales en los huertos de mangos de la ciudad de Plassey, que se encuentra entre Calcuta, donde tenían su base los británicos, y Murshidabad, la capital del reino de Bengala. Fue en esos huertos de mangos donde las fuerzas británicas se enfrentaron al ejército del Nabab Siray Al Dawla y lo derrotaron de forma contundente.

El dominio británico terminó casi 200 años después con el famoso discurso de Jawaharlal Nehru sobre la “cita con el destino” de la India en la medianoche del 14 de agosto de 1947. Doscientos años es mucho tiempo. ¿Qué fue lo que lograron los británicos en la India y qué no?

Durante mis días de estudiante en una escuela progresista de Bengala Occidental en la década de 1940, estas cuestiones aparecían constantemente en nuestras discusiones. Incluso hoy siguen teniendo importancia porque en los debates acerca del éxito de la gobernanza mundial se invoca sobre todo al Imperio británico. Se le ha invocado también para intentar persuadir a USA de que reconozca su papel como potencia imperial preeminente en el mundo actual: “¿Debería USA tratar de desprenderse -o de asumir- la carga imperial que ha heredado?”, se ha preguntado el historiador Niall Ferguson. Sin duda es una pregunta interesante, y Ferguson tiene razón al afirmar que no puede responderse sin entender cómo surgió y cayó el imperio británico, y que fue lo que consiguió hacer. 

Discutiendo sobre todo esto en la escuela de Santiniketan, que había sido creada por Rabindranath Tagore unas décadas antes, nos preocupaba una difícil cuestión metodológica. ¿Cómo podíamos pensar en cómo habría sido la India en la década de 1940 si no hubiera existido el dominio británico?

La tentación frecuente de comparar la India en 1757 (cuando comenzaba el dominio británico) con la India en 1947 (cuando los británicos se marcharon) nos diría bien poco, porque en ausencia del dominio británico, la India no habría permanecido, por supuesto, igual que en la época de Plassey. El país no se habría quedado quieto si no se hubiera producido la conquista británica. Pero, ¿cómo podemos responder a la pregunta de qué diferencia supuso el dominio británico?

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GIDEON LEVY
La police des frontières israélienne a bloqué la voiture d'Ahmad, lui a tiré dessus à bout portant, puis est partie

Gideon Levy, Haaretz, 2/7/2021
Traduit par Fausto Giudice

Après une soirée, Ahmad 'Abdu est monté dans sa voiture dans une ville proche de Ramallah, où la police des frontières lui a tendu une embuscade et l'a abattu. Sa famille dit que les flics l'ont pris pour son oncle.

Ahmad 'Abdu. Photo :  avec l'aimable autorisation de la famille

Il y a longtemps qu'une telle liquidation n'avait pas eu lieu dans les territoires occupés. Un assassinat de sang-froid - une exécution sans procès, exactement comme le coup d'une organisation criminelle. Mais l'organisation qui a exécuté ce contrat opère au nom de l'État d'Israël : C'est l'Unité Spéciale Anti-Terroriste (Yamam) de la Police des Frontières.

Les images des caméras de sécurité dans la rue ne laissent aucune place au doute : Ahmad 'Abdu monte dans sa voiture garée, une MG bleue, dans un quartier résidentiel tranquille et aisé de la ville d'El Bireh, près de Ramallah. Il est 4h37 du matin et la rue est déserte. Il démarre la voiture, allume les lumières. Soudain, une Volkswagen Caddy grise apparaît. Trois officiers de Yamam en uniforme en sortent et ouvrent le feu sur la voiture d’ 'Abdu. Les éclairs des tirs sont visibles dans l'obscurité. 'Abdu tente d'ouvrir la porte mais tombe à la renverse, saignant abondamment. Les soudards le sortent de la voiture, peut-être pour vérifier le meurtre, et le traînent sur quelques mètres le long de la route. Ils laissent ensuite le corps ensanglanté là où il se trouve et repartent rapidement.

L'événement s'est produit à l'aube du 25 mai dans le quartier d'Umm al-Sharayet à El Bireh. Abdu, un jeune homme de 25 ans originaire du camp de réfugiés voisin d'Al-Amari, revenait d'une soirée avec des amis. Ils l'ont déposé à côté de sa voiture, qu'il avait garée sous une cabane en tôle à l'extérieur de l'immeuble Al-Kiswani ; son oncle, Mohammed Abu Arab, vit au sous-sol.

 

Les images montrent la police des frontières bloquant la voiture d'Ahmad 'Abdu et lui tirant dessus.

Communiqué de la Communauté palestinienne d'Allemagne sur les déclarations de Steinmeier en Israël


Communauté palestinienne d'Allemagne (PGD e.V.), 1/7/2021

Traduit par Fausto Giudice

 La Communauté palestinienne d'Allemagne considère que les déclarations faites par le président allemand Steinmeier lors de sa visite en Israël ne favorisent pas la paix dans le conflit du Moyen-Orient.

Dans le quotidien israélien Haaretz du 30/06/2021, le président allemand a répondu comme suit à la question de savoir si la Cour pénale internationale devait étendre sa juridiction à l'Etat de Palestine : « La position du gouvernement fédéral est que la Cour pénale internationale n'est pas compétente dans cette affaire en raison de l'absence d'État palestinien ».

La Communauté palestinienne d'Allemagne souhaite clarifier ce qui suit :

1. L'Assemblée générale de l'ONU a approuvé le 29/11/2012 la demande de l'OLP D4AACCEPTER la Palestine en tant qu'État observateur au sein de l'ONU : 138 des 193 États membres ont voté pour une revalorisation du statut des Palestinien·nes en droit international en tant qu'État observateur dans les frontières de 1967, donc dans les frontières d'avant la guerre des 6 jours. Cela inclut la Cisjordanie, la Bande de Gaza et la partie arabe orientale de Jérusalem. L'Allemagne s'est abstenue de voter. Cela ne donne pas à M. Steinmeier le droit de nier la compétence de la CPI sur la Palestine. Il s'agit d'une adoption claire de la position politique israélienne.

2. Le Président fédéral a en outre répondu : « L'État palestinien et la définition des frontières territoriales ne peuvent être réalisés que par des négociations directes entre Israéliens et Palestiniens ».

En tant que communauté palestinienne d'Allemagne, nous avons le sentiment que les dirigeants politiques allemands ne regardent que d'un œil ce qui se passe dans les territoires palestiniens occupés depuis 28 ans. Le vol de terres, la construction continue de nouvelles colonies, les démolitions quotidiennes de maisons, les arrestations (surtout d'enfants et de femmes), les attaques constantes contre ceux qui prient dans la mosquée Al Aqsa, dans l'église du Saint-Sépulcre et, plus récemment, le nettoyage ethnique dans les quartiers environnants de Jérusalem-Est. Selon le slogan du nouveau gouvernement israélien, ces zones doivent devenir et rester « libres d’Arabes ».

Israël torpille toute solution politique par ses représailles et ses politiques inhumaines. Que pense le président Steinmeier du fait que des organisations internationales de défense des droits humains comme Human Rights Watch (HRW) et la célèbre organisation israélienne de défense des droits de l'homme B'tselem décrivent Israël comme un État d'apartheid ?

La PGD est d'avis que les déclarations de M. Steinmeier ne font que couvrir la politique agressive d'Israël et ne peuvent être utiles pour la paix.

Presseerklärung der Palästinensischen Gemeinde Deutschland zu Steinmeiers Äußerungen in Israel


PalästinensischeGemeinde Deutschland (PGD) e.V.
, 1/7/2021

Die Palästinensische Gemeinde Deutschland betrachtet die Erklärungen des deutschen Bundespräsidenten Steinmeiers bei seinem Besuch in Israel als nicht friedenstiftend im Nahost-Konflikt.

In der israelischen Tageszeitung Haaretz antwortete der Bundespräsident am 30.06.21 auf die Frage, ob der internationale Strafgerichtshof seine Zuständigkeit auf den Staat Palästina ausdehnen solle, wie folgt: „Die Position der Bundesregierung ist, dass der internationale Strafgerichtshof in dieser Angelegenheit aufgrund des Fehlens einer palästinensischen Eigenstaatlichkeit nichtzuständig ist“.

Die Palästinensische Gemeinde Deutschland möchte folgendes klarstellen:

1.  Die UN- Generalversammlung hat am 29.11.2012 den Antrag der PLO, Palästina als Beobachterstaat innerhalb der UN aufzuwerten, zugestimmt: 138 der 193 Mitgliedsstaaten stimmten für eine Aufwertung des völkerrechtlichen Status der Palästinenser*innen zu einem Beobachterstaat in den Grenzen von 1967, somit in den Grenzen vor dem 6-Tage-Krieg. Dies schließt das Westjordanland, den Gazastreifen und den arabischen Ostteil-Jerusalems mit ein. Deutschland hat die Stimme enthalten. Das gibt Herrn Steinmeier nicht das Recht die Zuständigkeit des Strafgerichtshofs für Palästina abzusprechen. Das ist eine klare Übernahme der israelischen politischen Position. 

2.  Der Bundespräsident antwortete weiter: „Der palästinensische Staat und die Festlegung territorialer Grenzen können nur durch direkte Verhandlungen zwischen Israelis und Palästinensern erreicht werden“.

Wir als palästinensische Gemeinde Deutschland bekommen das Gefühl, dass die politischen Verantwortlichen in Deutschland nur mit einem Auge auf das was seit 28 Jahren in den besetzten palästinensischen Gebieten vor sich geht schauen. Landberaubung, fortdauernder Aufbau von neuen Siedlungen, tägliche Häuserzerstörungen, Verhaftungen (vor allem Kinder und Frauen), ständige Angriffe gegen die Betenden in der Al-Aqsa-Moschee, der Grabeskirche und zuletzt ethnische Säuberungen in den umliegenden Vierteln von Ostjerusalem. Laut dem Slogan der neuen israelischen Regierung sollen diese Gebiete „Araberfrei“ werden und bleiben. 

Israel torpediert jede politische Lösung mit ihren Repressalien und der menschenverachtenden Politik. Was sagt Herr Bundespräsident Steinmeier dazu, dass internationale Menschenrechtsorganisationen wie Human Rights Watch (HRW) sowie die bekannte israelische Menschenrechtsorganisation B‘tselem Israel als Apartheitsstaat beschreiben?  

Die PGD ist der Meinung, dass die Äußerungen von Herrn Steinmeier lediglich die aggressive israelische Politik decken und den Frieden nicht dienlich sein können. 

Vorstand der PGD
Berlin, den 01.07.2021