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17/06/2021

Dinamarca a los refugiados: Sean bienvenidos, pero no a mi casa


John Clamp, Maqshosh, 10/6/2021

Traducido del inglés por Sinfo Fernández

John Clamp es editor de la página web Maqshosh, dedicada a los refugiados

 

La cultura política en Europa se ha hundido por debajo de la Línea Plimsoll. El Parlamento de Dinamarca, el Folketinget, fue el primero en ratificar la Convención de las Naciones Unidas sobre el Estatuto de los Refugiados y Apátridas. El 3 de junio de este año aprobó otra ley destinada a deslocalizar a los solicitantes de asilo. Incluso los políticos socialdemócratas están controlando su moralidad en la puerta.

Los ministros daneses de “Integración” y Desarrollo Internacional, Mattias Tesfaye y Flemming Møller Mortensen, viajaron a Ruanda en abril y firmaron un “memorando de entendimiento” con protocolos secretos como en la época colonial. Habiendo ya despojado a los refugiados sirios de sus permisos para quedarse, su abdicación de responsabilidad es una política claramente establecida.

La Dinamarca liberal y humana está planeando barrer a sus solicitantes de asilo bajo la alfombra polvorienta de África. Los políticos daneses se ven a sí mismos abriendo valientemente el camino que la Unión Europea debería seguir si quiere evitar futuros FUBAR*, como el aumento de la migración de 2015-2016.



Manifestación frente al Parlamento danés contra la decisión del gobierno danés de revocar los visados a los sirios en Dinamarca, en Copenhague el 21 de abril de 2021. Foto CHARLOTTE DE LA FUENTE/Le Monde

Pas de changement à Jérusalem ou à Gaza

Gideon Levy, Haaretz, 16/6/2021
Traduit par Fausto Giudice

Notre gouvernement du changement ne nous a pas donné 100 jours de grâce, ni même 100 heures de grâce. Il n'est peut-être pas juste de le juger sur ses premières heures d'existence, mais elles peuvent être le signe de ce qui va suivre. Cent minutes ont suffi pour se rendre compte que sur les questions les plus importantes de toutes, il n'y a pas de désaccords dans le nouveau gouvernement, et qu'il n'est pas différent du gouvernement précédent. Ce qui était sera.

Ses premières heures, qui auraient pu annoncer un changement, ont annoncé exactement le contraire. Les ministres auraient pu interdire la Marche des Drapeaux et dire aux Israéliens, aux Palestiniens et au monde entier qu'il y a une nouvelle équipe en ville, une équipe qui prend en considération les sensibilités d'un autre peuple. Au lieu de cela, le ministre de la Sécurité publique, Omer Bar-Lev, un représentant de la gauche dans le nouveau gouvernement, a gazouillé que « Jérusalem est la capitale éternelle d'Israël », adoptant avec une incroyable facilité le jargon nationaliste de Benjamin Netanyahou ou de Bezalel Smotrich en passant par Itamar Ben-Gvir.

Berlin est-elle la capitale éternelle de l'Allemagne ? L'ancienne Athènes celle de la Grèce ? A quoi sert toute cette pompe nationale ? Peut-être qu'un jour les Israéliens décideront qu'il serait préférable de déplacer la capitale à Afula ou à Dimona ? Peut-être à Tel Aviv ? Qu'y a-t-il d'éternel dans l'emplacement des bureaux du gouvernement ? Peut-être pourrait-elle être la capitale éternelle de deux nations ? Après tout, c'est ce que le parti de Bar-Lev  [travailliste] prétend soutenir.

La police israélienne a arrêté 17 Palestiniens protestant contre la Marche des Drapeaux, le 15 juin à Jérusalem-Est