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26/09/2021

RYAN DEVEREAUX
Biden puede estar ejecutando con los haitianos la mayor expulsión de solicitantes de asilo de la historia reciente

“Esto es racismo anti-negro en nuestra política de inmigración. Punto”

Ryan Devereaux, The Intercept, 21/9/2021
Traducido del inglés por Sinfo Fernández, Tlaxcala

La administración de Biden, menos de un año después de entrar en el cargo con la promesa de aportar un nuevo enfoque humanitario al sistema de inmigración de la nación, está llevando a cabo lo que podría ser la mayor expulsión masiva de posibles solicitantes de asilo en la historia reciente de Estados Unidos. Prácticamente ninguno de los expulsados del país -casi todos negros- ha podido pasar por los tribunales, ni podrán hacerlo con el plan actual de la administración.

 

Casi todos los expulsados, incluidas familias y niños, serán trasladados en avión a Haití, un país que la propia administración describió el mes pasado como un  Estado al borde del colapso. Con las expulsiones ya en marcha y la previsión de que se intensifiquen en los próximos días, los defensores de los derechos humanos se preparan para que una pesadilla, ya de por sí espantosa, se convierta en algo mucho más peligroso.

 

“No se me ocurre una forma peor de manejar la situación”, dijo a The Intercept Nicole Phillips, directora legal de Haitian Bridge Alliance, una organización sin ánimo de lucro con sede en San Diego. En las últimas semanas, más de 14.000 hombres, mujeres y niños, la gran mayoría de ellos de nacionalidad haitiana, comenzaron a reunirse bajo un puente en la ciudad fronteriza de Del Río, en Texas. Durante el fin de semana, agentes de la Patrulla Fronteriza montados a caballo se abalanzaron sobre la multitud, blandiendo sus riendas como látigos, cargando contra las personas que llevaban bolsas de comida, gritándoles que volvieran a México y empujándolas a las rápidas aguas del Río Grande.

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GIDEON LEVY
Un soldat israélien jette un vieux contestataire juif à terre : cela ne lui vaut qu’une légère réprimande

Gideon Levy, Haaretz, 26/9/2021
Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala 

Vous voulez entendre une blague ? Le major Maor Moshe a été réprimandé. L'officier du Corps du génie qui a bousculé avec colère un manifestant israélien (juif) non violent, un homme âgé, le jetant brutalement au sol, lui causant des blessures à l'œil et au visage, a reçu une réprimande formelle de son commandant. À quand remonte la dernière fois où vous avez entendu quelque chose d'aussi hilarant ?

L’arrestation violente « à la George Floyd » du militant Tuly Flint, 54 ans, coordinateur du mouvement Combattants pour la paix, dans le sud des collines d'Hébron, samedi

S'il s'agissait d'un civil, il aurait été accusé d'avoir causé des lésions corporelles graves en vertu de l'article 333 du code pénal, un délit passible de sept ans d'emprisonnement. Si ce civil était un voyou récidiviste comme le major Moshe - selon les témoignages de Palestiniens, ce n'était pas le premier incident violent dans lequel il était impliqué - il aurait été emprisonné pour la durée de la procédure pénale, en raison du risque qu'il représente pour le public.

Mais le hooligan des collines d'Hébron n'est pas un civil, c'est un officier des FDI, pour qui tout est permis. Sa réprimande n'est pas une blague, c'est la honteuse réalité : une réprimande pour une conduite digne d'un soldat d'assaut. Il s'agit pourtant d'une punition plus grave que celle infligée aux soldats qui ont tué à volonté des Palestiniens innocents ces derniers mois - à Beita, par exemple, il ne se passe pas un vendredi sans qu'il y ait une victime -  il y a deux jours, le père d'un nourrisson a été tué - mais Moshe a agressé un Juif. Un gauchiste, certes, mais un juif quand même. D'où la réprimande.