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08/06/2021

King Juan Carlos I offered Spain’s support to the Clinton administration for the US military intervention in Colombia

 Danilo Albin @Danialri, Bilbao, Público, 06/06/2021

Translated by Andy Barton

A recently declassified document shows how Spain’s former monarch told the U.S. government that it would seek funding to help support 'Plan Colombia' in 2000. The initiative took the form of a military assistance agreement set in motion under the excuse of the 'War on Drugs'. It was one that would result in thousands of deaths and serious violations of human rights. After the Spanish king’s promise, the Spanish government at the time, headed up by José María Aznar, contributed $100 million.

 

Plan Colombia was operational between 2000 and 2016. From the very beginning, it counted on the full support of King Juan Carlos I and José María Aznar, the Spanish president at the time. Under the pretext of the ‘fight against drug trafficking’, the allied Colombian and U.S. governments drew up the controversial plan. At first glance, it was responsible for a sustained military strategy that allowed U.S. soldiers to participate in Colombian military operations. More important was the economic aid that came with it, coming to a total of around $10 billion, for an endless war against guerrilla forces that took a heavy toll on the Colombian people. In Spain, the Partido Popular (Popular Party) government, under the auspices of the Casa Real (Royal House), helped to finance the operation.

According to the declassified document obtained by Público, the Spanish newspaper, Plan Colombia was one of the topics of conversation during an official meeting between Juan Carlos I and Clinton on 23rd February 2000 during the former’s visit to the White House. The Spanish King left no room for ambiguity, stating that Spain was already searching for funding that could be used to support the U.S. intervention on Colombian soil.

February 2000: the presidential couple receiving the royal couple at the White House. Queen Sofia stumbles, Bill helps her up

Quadream, une cyber-entreprise israélienne clandestine, vend des technologies d'espionnage à l'Arabie Saoudite

Gur Megiddo, Haaretz, 8/6/2021

Traduit par Fausto Giudice

Quadream, dirigée par un ancien responsable du renseignement militaire israélien, a vendu une technologie de piratage à l'Arabie saoudite. Elle permet aux clients de pirater l'iPhone d'une cible sans un seul clic.

Il n'y a pas de panneau sur la porte, pas de logo indiquant que ce bureau abrite une cyber-entreprise réalisant des offensives en ligne. Mais si vous êtes parvenu au 19e étage de cet immeuble de bureaux anodin de Ramat Gan, soit vous savez où vous allez, soit vous êtes au mauvais endroit et vous n'êtes pas le bienvenu. Même les coursiers ne sont pas autorisés à entrer et il y a une boîte spéciale où la nourriture commandée par les travailleurs peut être déposée et récupérée par ceux qui sont autorisés à entrer.

Bienvenue dans les bureaux de Quadream. Une recherche en ligne sur le nom de la cyber-entreprise israélienne ne donne que peu ou pas de résultats. Quelques infos relient son nom à une opération d’intrusion dans le système électoral au Ghana, mais pas grand-chose d'autre.

Cet immeuble de bureaux insignifiant à Ramat Gan, connu sous le nom de Shushan Hugi, abrite Quadream. Ses bureaux n'ont pas de logo et se trouvent au 19e étage. Photo Rakoon

Poder a cualquier precio: cómo el oportunista Mansour Abbas se unió a declarados matamoros ( “asesinos de árabes”)

Ramzy Baroud, 7/6/2021
Traducido del inglés por Sinfo Fernández

Se nos quiere hacer creer que se está haciendo historia en Israel tras la formación de una coalición gubernamental ideológicamente diversa, que por primera vez incluye un partido árabe, Ra'am, o Lista Árabe Unida.

Si vamos a aceptar esta lógica, el líder de Ra'am, Mansour Abbas, es un impulsor y agitador de la historia, de la misma forma que Naftali Bennett, del partido de extrema derecha Yamina, y Yair Lapid, el supuesto “centrista” de Yesh Atid -Esperanza Nueva-, son también hacedores de historia. ¡Qué extraño!

Dejando a un lado los titulares sensacionalistas de los medios y las hipérboles, el nuevo gobierno de Israel es un intento desesperado de los políticos israelíes para desalojar del poder a Benjamin Netanyahu, el primer ministro del país con más años ocupando cargo. Si bien Lapid es bastante nuevo en la política contenciosa de Israel, Bennett y Abbas son unos oportunistas por excelencia.

Lapid es un expresentador de televisión. A pesar de sus afirmaciones de ideologías centristas, sus opiniones políticas son tan “correctas” como puedan parecer. El problema es que personajes como Bennett, Ayelet Shaked, también de Yamina, y por supuesto el propio Netanyahu, entre otros, han reubicado el centro del espectro político de Israel más hacia la derecha, hasta el punto de que la derecha se ha convertido en el centro y la ultraderecha en la derecha. Así es como los políticos neofascistas y extremistas de Israel lograron convertirse en hacedores de reyes en la política de su país. Bennett, por ejemplo, quien en 2013 se jactó de “haber matado a muchos árabes” en su vida, se convertirá en el primer ministro de Israel.

Les familles palestiniennes menacées d'expulsion à Cheikh Jarrah : « Nous ne quitterons jamais notre terre »

Par Judy Maltz et Nir Hasson, Haaretz, 8/6/2021

Traduit par Fausto Giudice

 

Les résidents palestiniens du quartier de Cheikh Jarrah à Jérusalem, dont le sort a attiré l'attention du monde entier, attendent que la Cour suprême israélienne décide s'ils seront expulsés de leurs maisons.

 Dans le sens des aiguilles d'une montre, à partir du haut à gauche : Abdel Fattah Skafi, Saleh Diab, Mohammad Sabbagh et Muna El-Kurd. Photos Ohad Zwigenberg, Ahmad Gharabli /AFP

Depuis près de 15 ans, les habitants palestiniens du quartier de Cheikh Jarrah, à Jérusalem-Est, luttent contre les tentatives d’ organisations de colons juifs de droite de s'emparer de leurs maisons. Pendant la majeure partie de cette période, leur lutte n'a pas été sous les feux de la rampe.

Mais ces derniers mois, alors que la Cour suprême israélienne doit annoncer une décision finale sur cette bataille de longue haleine, la détresse d'une poignée de familles locales a capté l'attention internationale, devenant un cri de ralliement pour les défenseurs de la cause palestinienne dans le monde entier.

Lundi, le procureur général Avichai Mendelblit a informé la Cour suprême qu'il n'interviendrait pas dans l'affaire, renforçant ainsi les spéculations selon lesquelles celle-ci confirmerait les décisions d'expulsion des familles prises par les tribunaux d’instances inférieures. La Cour suprême n'a pas encore annoncé de date pour l'audience d'ouverture de l'affaire, mais elle devrait avoir lieu dans quelques semaines, voire quelques jours.

 Les manifestations de Cheikh Jarrah ont également été considérées comme l'un des éléments déclencheurs de la récente flambée de violence entre Israël et le Hamas, qui s'est terminée par un cessez-le-feu après 11 jours de combats le mois dernier.

 Avant la guerre d'indépendance d'Israël en 1948, un petit quartier juif existait à Cheikh Jarrah sur un terrain acheté par deux trusts juifs près de la tombe de Shimon le Juste,  un grand prêtre juif de la période du Second Temple. Lorsque les Jordaniens ont pris le contrôle de la partie orientale de Jérusalem, les résidents juifs ont fui, laissant leurs biens derrière eux. Un groupe de familles palestiniennes, qui avaient fui leurs maisons pendant la même guerre, ont été réinstallées dans le quartier par le gouvernement jordanien en 1956.

Plan Colombie : Juan Carlos Ier a offert à Clinton le soutien de l'Espagne à l'intervention militaire usaméricaine en Colombie
selon un document US déclassifié

Danilo Albin @Danialri, Bilbao, Público, 06/06/2021

Traduit par Fausto Giudice

Selon un document déclassifié du département d'État, en février 2000, le monarque a déclaré au gouvernement usaméricain qu'il chercherait des fonds pour aider à financer le « Plan Colombie », un accord d'assistance militaire lancé sous le prétexte de la guerre contre le trafic de drogue, qui a fait des milliers de morts et entraîné de graves violations des droits humains. Suite à la promesse du roi, le gouvernement d'Aznar a versé 100 millions de dollars.

 


Le « Plan Colombie », qui a été mis en œuvre entre 2000 et 2016, a été initialement soutenu par le roi Juan Carlos Ier et le président du gouvernement espagnol de l'époque, José María Aznar. Sous le prétexte de la « lutte contre le trafic de drogue », les gouvernements de Bill Clinton et du président colombien de l'époque, Andrés Pastrana, ont conçu le controversé « Plan Colombie », nom sous lequel s'est poursuivie au fil du temps une stratégie militaire qui a permis aux soldats usaméricains de participer à des opérations militaires, mais qui s'est surtout traduite par une aide économique de près de 10 000 millions de dollars pour la guerre contre la guérilla avec un grand impact sur la population civile. Le gouvernement du PP, sous les auspices de la Maison royale, a contribué à financer cette opération.

 


Février 2000 : le couple présidentiel reçoit le couple royal à la Maison blanche. La reine Sofia trébuche, Bill la relève

 Selon un document déclassifié du département d'État usaméricain obtenu par Público, le « Plan Colombie » était à l’ordre du jour lors de la réunion officielle que Juan Carlos Ier a tenue avec Clinton le 23 février 2000, lors de sa visite à la Maison Blanche. Le roi avait un message clair : l'Espagne était déjà à la recherche de fonds pour aider l'intervention usaméricaine sur le sol colombien.