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13/05/2021

Appel urgent pour la fin de la répression brutale du Maroc au Sahara occidental

Contramutis, 13/5/2021
Traduit par Fausto Giudice
  • La Délégation sahraouie en Espagne demande qu'il soit exigé du Maroc d'arrêter la répression brutale et la campagne d'arrestations arbitraires contre les civils sahraouis.
  •  Elle regrette le « silence choquant » des partis politiques et des institutions européennes, des organisations internationales et demande à l'Espagne de s'impliquer par « responsabilité légale, politique et morale ».
  • Depuis la violation du cessez-le-feu par le Maroc et la déclaration sahraouie de l'état de guerre dans les zones occupées, une vengeance de l'armée marocaine contre la population civile sahraouie a commencé.

 

Abdulah Arabi, délégué sahraoui en Espagne

La Délégation sahraouie en Espagne a lancé un appel urgent au gouvernement espagnol pour qu’il exige du gouvernement marocain la fin de la répression brutale et de la campagne d'arrestations arbitraires contre les civils sahraouis au Sahara Occidental occupé, et regrette le « silence choquant » des partis politiques et des institutions européennes et des organismes internationaux.

La représentation du Front Polisario affirme que depuis la violation du cessez-le-feu par le Maroc et la déclaration par les Sahraouis de l'état de guerre en légitime défense, « dans les zones occupées, une vengeance de l'armée marocaine d'occupation contre le peuple sahraoui sans défense a commencé, générant une situation de terreur et d'angoisse, marquée par le déploiement massif d'unités de l'armée marocaine d'occupation, des raids sur les maisons et la persécution des militants ».

L'un des derniers actes de répression a eu lieu au domicile des sœurs Sultana et Luaara Khaya, qui sont assignées à résidence depuis le 19 novembre 2020 pour leurs manifestations publiques et pacifiques contre l'occupation marocaine. Après des attaques et des raids répétés sur leur maison pendant ces 5 mois, le 12 mai « elles ont été attaquées et torturées avec des bâtons et des tuyaux métalliques par des soldats en civil ».

La délégation sahraouie demande aux organisations des droits humains d'intervenir immédiatement et d'exiger du Maroc « qu'il mette fin à cette vague d'agression et garantisse ainsi la protection de la population sahraouie et le respect du droit international humanitaire ». Elle appelle à des mesures concrètes pour que le Maroc respecte ses engagements internationaux, mesures qui, affirme-t-elle, « devraient être promues par l'État espagnol dans le cadre de sa responsabilité juridique, politique et morale au Sahara occidental ».

La représentation sahraouie attire l'attention sur le silence des organisations internationales, des partis politiques et des institutions européennes et dit qu' « il ne peut être admis que l'Union européenne, une institution qui défend les droits humains et la légalité internationale, devienne l'avocat d'un régime célèbre pour ses attaques contre la Déclaration universelle des droits de l'homme ».

Au cas des sœurs Khaya s'ajoutent les enlèvements du président de l'organisation de défense des droits de l'homme CODESA, Babozid Lbaihi et des militants Salek Baber et Khalid Boufraioua, torturés et abandonnés aux abords de la ville de Boujdour ; les arrestations et mauvais traitements de Hassanna Abba, membre du bureau exécutif de la Ligue pour la protection des prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines (LPPS), et de Lahcen Dalil, membre de l'Instance sahraouie contre l'occupation marocaine (ISACOM). Et les agressions et menaces subies par Hmad Hamad, vice-président de l'organisation de défense des droits de l'homme CODAPSO et membre de l'ISACOM.

Israel jura que “quemará Gaza”

Tamara Nassar تمارا نصار, Electronic Intifada, 13/5/2021 (Con aporte de Ali Abunimah)

Traducido del inglés por Sinfo Fernández

“Esto es solo el comienzo”, declaró el pasado miércoles el primer ministro Benjamín Netanyahu cuando el bombardeo israelí de la sitiada Franja de Gaza sitiada se intensificaba en su tercer día.

El gabinete de guerra de Israel aprobó los planes para ampliar la campaña de bombardeos, que hasta ahora ha matado a decenas de palestinos, incluidos niños.

Según informaciones, los ministros israelíes fueron unánimes en su negativa a aceptar ya un alto el fuego.

“Los machacaremos con ataques que nunca habrán imaginado”, dijo Netanyahu al anunciar el miércoles el asesinato de altos comandantes de Hamas.

En un discurso grabado dirigido a los palestinos de Gaza, el ministro de Defensa de Israel, Benny Gantz, amenazó con una destrucción mayor de la que ordenó en 2014 contra la Franja.

Palestinos inspeccionan los escombros de la Torre Al Shuruk, de diez pisos y sede de medios de comunicación, tras su destrucción por misiles israelíes el 12 de mayo. La organización Reporteros sin Fronteras (RSF) ha denunciado la destrucción de las oficinas de más de 20 medios de comunicación en Gaza. (Foto: Ashraf Amra/APA images)