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16/09/2022

EDITORIAL ALMUZARA
El Frente Polisario desde sus orígenes hasta la actualidad
Nuevo libro de Carlos Ruiz Miguel

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¿Por qué nació? ¿Por qué continúa existiendo? ¿Qué papel juega hoy en el orden internacional?

Idolatrado por unos, calumniado por otros, desconocido para la mayoría, ¿qué es en realidad el Frente Polisario?

El Frente Polisario es la organización creada para liberar al Sahara Occidental del colonialismo. Idolatrado o calumniado, se habla mucho del Frente, pero se le conoce poco. A menudo los mismos que afirman que la relación con Marruecos es de la máxima importancia en la política exterior española desconocen o fomentan el desconocimiento sobre el Frente Polisario, a pesar de que éste es una de las preocupaciones máximas de la política exterior de Marruecos. Y precisamente por eso el conocimiento del Frente Polisario resulta necesario no sólo para entender la política regional en el Norte de África sino también para poder enjuiciar la política exterior de España.

Quienes vivieron los últimos años de la presencia española en el Sahara Occidental han oído hablar mucho del Frente Popular de liberación saharaui (el Frente Polisario), pero quizá tienen un conocimiento incompleto del mismo. En estos últimos años, las generaciones más jóvenes oyen hablar del Frente Polisario por hechos como la acogida en un hospital español al Secretario General del Frente Polisario o las crisis en las relaciones con Marruecos o Argelia.

Desde su nacimiento en 1973, no es posible entender la historia del Sahara Occidental sin conocer también la historia del Frente Polisario. Desde entonces hasta hoy, el Frente Polisario ha cometido aciertos y errores, ha tenido éxitos y fracasos, ha sufrido deserciones y ha sido calumniado. En circunstancias internas y externas extraordinariamente difíciles ha experimentado cambios importantes tratando de adaptarse, con resultados diversos, a las nuevas circunstancias.

Este libro quiere acercar al lector al conocimiento del Frente Polisario, mostrando sus objetivos iniciales y sus objetivos actuales, sus fortalezas y sus debilidades, sus principales figuras.

Carlos Ruiz Miguel
Carlos Ruiz Miguel es catedrático de Derecho Constitucional de la Universidad de Santiago de
Compostela (USC) y director del Centro de Estudios sobre el Sáhara Occidental (CESO) de esta Universidad. Autor del libro “El Sahara Occidental y España” (Dykinson, 1995). Coautor con Moisés Ponce de León Iglesias y Yolanda Blanco Souto de “El Sáhara Occidental. Prontuario jurídico. 15 Enunciados básicos sobre el conflicto” (Andavira/CESO, 2ª ed. 2019 y 1ª ed. en Argentina, CESO/CTA-ATE, Buenos Aires, 2022) también publicado en inglés, en 2018, y en francés, en 2019. Coautor con Yolanda Blanco de “Historia filatélica del Sahara Occidental Español” (Andavira/CESO, 2022). Ha contribuido en capítulos de libro relacionados con el Sahara Occidental publicados en España, Francia, Italia, Bélgica, Holanda, Austria, Rusia, Sudáfrica y es responsable de artículos sobre el Sahara Occidental publicados en revistas científicas de España, Francia, Argelia, México, Colombia y Venezuela.

PVP: 17,95 €
ISBN: 978-84-11312-13-4
Páginas: 240
Tamaño: 15 x 24 cm
Encuadernación: rústica con solapas
Publicación: 09/09/2022
Edición ilustrada


RAMZY BAROUD
40 ans après le massacre de Sabra et Chatila, les plaies restent béantes

Ramzy Baroud, Middle East Monitor, 12/9/2022
Traduit par

Le 16 septembre marque le 40e anniversaire du massacre de Sabra et Chatila. Environ 3 000 réfugiés palestiniens ont été tués par des milices phalangistes libanaises opérant sous le commandement de l’armée israélienne.


Affiches commémoratives dans le cimetière du massacre de Sabra et Chatila [Photo Ferdous Al-Audhali/Middle East Monitor].

Quatre décennies se sont écoulées, mais les survivants du massacre et les parents des victimes n’ont reçu aucune mesure de justice. Beaucoup sont morts et d’autres vieillissent en portant les cicatrices de leurs blessures physiques et psychologiques, dans l’espoir que, peut-être, de leur vivant, ils verront les bourreaux derrière les barreaux.

Cependant, bon nombre des commandants israéliens et phalangistes qui ont ordonné l’invasion du Liban et orchestré ou exécuté les massacres odieux dans les deux camps de réfugiés palestiniens en 1982 sont déjà morts. Ariel Sharon, qui a été mis en cause par la commission officielle israélienne Kahan un an plus tard pour sa « responsabilité indirecte » dans les macabres massacres et viols, a ensuite gravi les échelons pour devenir le premier ministre d’Israël en 2001. Il est décédé en 2014.

Même avant le massacre de Sabra et Chatila, le nom de Sharon a toujours été synonyme de meurtres de masse et de destruction à grande échelle. C’est lors de l’opération Shoshana, menée dans le village palestinien de Qibya en Cisjordanie en 1953, que Sharon a acquis sa réputation. Après l’occupation israélienne de Gaza en 1967, le général israélien a été surnommé « le bulldozer » ; après Sabra et Shatila, il est devenu « le boucher ».

Le Premier ministre israélien de l’époque, Menachem Begin, est également mort. Il n’a manifesté aucun remords pour le meurtre de plus de 17 000 Libanais, Palestiniens et Syriens lors de l’invasion du Liban par Israël en 1982. Sa réponse nonchalante aux meurtres perpétrés dans les camps de réfugiés de Beyrouth Ouest résume l’attitude d’Israël à l’égard de toutes les tueries et de tous les massacres perpétrés contre les Palestiniens au cours des 75 dernières années : « Les Goyim tuent les Goyim », a-t-il dit, « et ils accusent les Juifs ».

Les témoignages de ceux qui sont arrivés à Sabra et Chatila après les jours de massacre dépeignent une réalité qui nécessite une profonde réflexion, non seulement chez les Palestiniens, les Arabes et, surtout, les Israéliens, mais aussi dans l’humanité tout entière.

La regrettée journaliste américaine Janet Lee Stevens a décrit ce dont elle avait été témoin : « J’ai vu des femmes mortes dans leur maison, la jupe remontée jusqu’à la taille et les jambes écartées ; des dizaines de jeunes hommes abattus après avoir été alignés contre le mur d’une ruelle ; des enfants égorgés, une femme enceinte au ventre ouvert, les yeux encore grands ouverts, son visage noirci hurlant silencieusement d’horreur ; d’innombrables bébés et bambins poignardés ou déchiquetés et jetés dans des tas d’ordures. »

GIDEON LEVY
Deux garçons palestiniens ont perdu chacun un œil suite à des tirs de l'armée israélienne

Gideon Levy et Alex Levac  (photos), Haaretz, 16/9/2022
Traduit  par
Fausto Giudice, Tlaxcala

Deux garçons palestiniens, âgés de 11 et 15 ans, ont chacun perdu un œil après s’être fait tirer dessus par des soldats israéliens. Le plus jeune s'est vu refuser l'entrée en Israël pour recevoir des soins médicaux car il représente un “risque pour la sécurité”. Le plus âgé s'est rendu en Jordanie pour tenter de sauver son œil.

Ils vivent à un kilomètre de distance, ne se sont jamais rencontrés et ne le feront probablement jamais. L'un est issu d'une famille de réfugiés et il vit dans l'un des camps les plus sinistres, les plus pauvres et les plus surpeuplés de Cisjordanie. L'autre, plus âgé de quelques années, vit avec sa mère et ses frères et sœurs dans une maison relativement spacieuse dans une ville voisine. Le père du premier est l'imam du camp. Le père du garçon plus âgé vit à Houston, au Texas, depuis quatre ans et demi, dans l'espoir d'améliorer sa vie et d'obtenir la citoyenneté usaméricaine pour lui et sa famille, et d'assurer un avenir à ses enfants. Pour le garçon du camp de réfugiés, cependant, il n'y a ni présent ni avenir.

La principale chose que ces deux jeunes ont en commun, outre le fait qu'ils sont des Palestiniens vivant sous l'occupation israélienne, est la triste réalité : chacun d'eux a récemment perdu un œil suite à des tirs de soldats des forces de défense israéliennes. Safi Jawabra, 11 ans, a perdu son œil gauche ; Ziad Abu Ayyash, 15 ans, a été touché à l'œil droit.

 
  Ziad Abou Ayyash

Une autre chose que les deux enfants ont en commun concerne Ibrahim al-Nabulsi, l'un des individus les plus recherchés par Israël jusqu'à ce qu'il soit abattu par les forces de sécurité israéliennes à Naplouse le 9 août. C'est ce même jour, lors d'une manifestation de protestation contre le meurtre de Nabulsi organisée à Beit Ummar, sa ville, que Ziad Abou Ayyash a été blessé. Pour sa part, Jawabra porte aujourd'hui une photo de Nabulsi en pendentif accroché à une chaîne autour de son cou.

Al-Aroub évoque les images d'un camp de réfugiés comme à Gaza. Des allées étroites où se pressent des hordes d'enfants après l'école, des ordures qui s’entassent dans les rues, une pauvreté abjecte, un fatras de structures, avec des maisons superposées, et des hommes sans emploi, oisifs et apathiques. Et comme si tout cela ne suffisait pas, une tour de béton fortifiée de l'armée israélienne domine le camp, tandis que des soldats tiennent les postes de contrôle postés à chacune des deux entrées d'Al-Aroub depuis la route 60, entre Bethléem et Hébron.

Safi Jawabra vit au deuxième étage d'un immeuble situé à l'extrémité d'une des étroites ruelles d'Al-Aroub. C'est une maison misérable, dont l'entrée est également pleine d’ ordures, bien qu'une tentative désespérée ait été faite pour atténuer la grisaille sous la forme de canapés en velours cramoisi délavé dans le salon. Jawabra, vêtu d'un jean à la mode, est un garçon séduisant, avec deux fossettes et un sourire conquérant. Il est le plus jeune des sept membres de la famille ; c'est son père, Ahmed, 65 ans, qui est l'imam local.

 

Jawabra porte une photo d'Ibrahim al-Nabulsi en pendentif