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21/05/2021

Israel destruye las oficinas de más de 20 medios de comunicación palestinos en Gaza

 Shrouq Aila y Anna Therese Day, The Intercept, 18/5/2021
Traducido del inglés por Sinfo Fernández


Shrouq Aila es una periodista de investigación palestina. Pueden seguirse sus trabajos sobre el terreno en Gaza en Istagram en @ShrouqAila.

Anna Therese Day es una galardonada periodista independiente que ha ganado también el Premio James Foley World Press Freedom. Pueden seguirse sus trabajos en Instagram en @ATDlive o Facebook
 

El bombardeo de oficinas de medios internacionales en Gaza causó gran revuelo, pero muy pocos percibieron que los periodistas palestinos seguían trabajando con las mirillas de las armas israelíes sobre sus espaldas.

 Gazan photojournalist Momen Faiz Quraiqea sits in front of the remains of his media agency‘s office that was destroyed by an Israeli airstrike in Gaza City on May 14, 2021.

El fotoperiodista gazatí Momen Faiz Quraiqea se halla delante de los escombros de lo que era la oficina de su agencia, destruida en un ataque aéreo israelí en ciudad de Gaza el 14 de mayo de 2021
(Foto:
cortesía de Mohammed Quraiqea/Idea Media)

En 2008 Momen Faiz Quraiqea era un fotoperiodista en ciernes de 21 años cuando un ataque aéreo israelí le arrancó las dos piernas. La experiencia como víctima de lo que muchos consideraron un crimen de guerra no hizo sino fortalecer su determinación de documentar los costes civiles del conflicto armado.

“Cuando los israelíes me atacaron, sentí que el objetivo de mi vida era difundir la verdad sobre los crímenes contra otros civiles y periodistas en Gaza”, dijo Quraiqea. “Israel busca borrar el mensaje de Palestina, pero cada herida no hace sino prepararnos para exponer sus crímenes. Nuestro relato no se detendrá nunca”.

Aunque necesitaba silla de ruedas, Quraiqea se pasó la década siguiente forjándose como fotoperiodista reconocido a nivel internacional. Sus imágenes de la Franja de Gaza ocupada, una franja densamente poblada asediada por el poderoso ejército de Israel, han aparecido en publicaciones internacionales y en exposiciones en el extranjero. Formó una pequeña empresa llamada Idea Media y pudo conseguir un espacio para abrir una oficina.

A pesar de los desafíos y amenazas que soportó informando desde Gaza, Quraiqea dice que había logrado “construir su sueño”, hasta la semana pasada, cuando un ataque aéreo israelí hizo volar por los aires su vida una vez más.

“Mis colegas me llamaron y me dijeron que las fuerzas de la ocupación israelí se habían limitado a advertir que iban a bombardear el edificio, así que corrí a la oficina”, explicó Quraiqea a The Intercept. “Pero no llegué a tiempo. Bombardearon antes de que yo llegara. Todo quedó totalmente destruido”.

“Me quedé quieto frente a los escombros de lo que había sido mi empresa”, dijo Quraiqea. “Vi mis sueños, los largos días de trabajo, nuestro archivo y equipamiento, todo destrozado. Todo ha desaparecido ahora”.

La résolution du comité directeur du parti Die Linke, « Stop à la violence en Israël et en Palestine » : une nouvelle courbette devant la « raison d'Etat »

Groupe de travail régional pour une paix juste au Proche-Orient de DIE LINKE Basse-Saxe, LAG Nahost 19 mai  2021

Original : Stellungnahme zum Beschluss des Parteivorstandes: Stoppt die Gewalt in Israel und Palästina

Traduit par Fausto Giudice

NdT : L’ensemble des politicien·nes allemand·es, à commencer par la chancelière Merkel, rabâchent que le soutien inconditionnel à Israël relève de la « raison d’État » de l’Allemagne. La direction du parti Die Linke vient de leur emboîter le pas. Mais la base du parti se rebiffe, comme les militant·es qui, à Hanovre, animent le groupe de travail pour une paix juste au Proche-Orient. Voici leur réponse à la résolution adoptée par le comité directeur (Parteivorstand) de Die Linke.

Le comité directeur du parti Die Linke (La Gauche) a adopté le 15 mai une résolution dont le texte se trouve ici : www.die-linke.de/partei/parteidemokratie/parteivorstand/parteivorstand/detail/stoppt-die-gewalt-in-israel-und-palaestina/

Voici notre position sur ce texte :

Il y a deux façons de voir ce qui se passe en Israël/Palestine.

Toute personne qui croit que le statu quo est un « conflit » tragique et mutuellement symétrique et NON un état permanent d'oppression systématique et unilatérale - une dictature militaire comme réalité d'occupation depuis 54 ans - a du mal à expliquer l'escalade actuelle. Qui, en outre, annonce la couleur dès la première ligne et attribue l'escalade en premier lieu aux roquettes lancées depuis Gaza, doit cependant, en plus, ignorer délibérément l'ensemble des événements survenus pendant le Ramadhan, bien avant la première roquette du Hamas (le lundi 10 mai au soir). C'est ce que font la presse bourgeoise, le gouvernement allemand, attaché à sa seule raison d'État, et, malheureusement, aussi la résolution du comité directeur du parti du 15 mai 2021.

Ce « calme » censé avoir régné des derniers mois jusqu'au début d'avril 2021, le début des provocations israéliennes à la Porte de Damas, était-il alors une véritable coexistence pacifique quotidienne en Israël ? Ceux qui voient les choses ainsi, qui ont cru à une telle « idylle », doivent maintenant être surpris.

Tout d'abord, d'un point de vue purement chronologique, selon la lecture de la résoliution, la « violence », les échanges de « tirs » n'auraient commencé qu'à la fin du Ramadan, le lundi soir (10 mai) avec la première roquette du Hamas. On peut le voir ainsi - c'est le mainstream bourgeois [1]. C’est alors ne pas considérer les meurtres et les blessures des manifestants palestiniens pendant les semaines précédentes comme de la violence, mais comme une qualité différente, moins dramatique et donc apparemment comme un état normal d'une « coexistence à égalité ».

Ainsi, quiconque, comme le comité directeur dans sa résolution, fait commencer « l'escalade de la violence » le 10 mai - date des premiers tirs de roquettes du Hamas depuis Gaza - doit avoir déjà fait abstraction de la campagne constante et en escalade de nettoyage ethnique pour une Jérusalem juive ethniquement pure, comme à Sheikh Jarrah ; sans parler de la réalité quotidienne de l'occupation brutale de la Cisjordanie et de l'étranglement de Gaza. 


-Mais où sont donc les courageux défenseurs de gauche des opprimés quand des milliers de Palestiniens sont virés à coups de matraque de leurs maisons pour faire la place à des colons israéliens ?
-D'abord on prend un capuccino puis on va à la manif antiraciste, s'il ne pleut pas
Dessin de Karsten Schley