26/05/2021

¿Quién es Ramdane Ould Messaoud, el agente marroquí instigador de la querella por “genocidio” contra el presidente saharaui Brahim Ghali?

 

Diario La Realidad Saharaui/ DLRS, 26/05/2021

Hoy el periodista Ali Lmrabet perseguido y desterrado por el régimen marroquí escribe desde España en su cuenta de Twitter para desenmascarar el llamado Ramdan Masoud, un viejo tránsfuga militar de origen saharaui.

Ali Lmrabet en su cuenta de Twitter desglosa con precisión quien es el agente Ramdane Ould Messaoud, (Ramdan Masaud Lar) en los siguientes puntos:

Descubrimiento. El presidente de ASSADEH (Asociación Saharaui para la Defensa de los Derechos Humanos), origen de la denuncia por "genocidio" contra Brahim Ghali (denuncia ya rechazada por primera vez en 2020), es un viejo conocido. Qué pequeño es el mundo.


Fue él, junto con otros saharauis a sueldo de la #DST y la #DGED (NOTA: servicios secretos marroquíes) , quien en 2005 organizó una sentada violenta en Rabat frente a la sede de la Asociación Marroquí de Derechos Humanos, AMDH, que sí es una verdadera asociación para la defensa de los derechos humanos.

Uno de los miembros de esta estructura fantasma, empleado en la wilaya de El Aaiún, Ahmed Lejra (Ahmed La Mierda) fue el origen de la denuncia de los servicios secretos contra mí para prohibirme ejercer la profesión de periodista durante diez años.

Habitual en realizar declaraciones demoledoras, Ramdane había acusado en el pasado al Polisario de "financiar a Al Qaeda con dinero de la droga". Lo que ningún servicio secreto extranjero ha demostrado jamás. Ni la menor sospecha. Como en el caso de Hezbolá.

Qué pocos recuerdan, o no quieren recordar, que después de sus agitaciones patrióticas pro marroquíes, Ramdane Ould Messaoud decidió un buen día huir de Marruecos e instalarse en España, de la que tiene la nacionalidad.

Desde España, me llamó para solidarizarme conmigo y contarme cómo los servicios secretos habían montado toda la operación contra AMDH y contra mí en 2005. Entonces Marruecos y sus instituciones comenzaron una campaña muy dura de denigración contra él.

En España, también trató de acercarse a las posiciones separatistas del Frente Polisario, que lo rechazó por temor a la infiltración de la #DGED. Recuerdo perfectamente que la prensa marroquí lo acusó de haber recaído en el "separatismo".

Entonces sucedió algo extraño. Algún tiempo después, Ramdane Ould Messaoud fue atacado por desconocidos en la calle en España. Acusó en un comunicado, no al Frente Polisario, sino a los servicios secretos marroquíes. Una vez más, todo está en la prensa.

Después, extrañamente, regresó discretamente al redil. Actualmente vive en El Aaiun ocupado. Conozco muy bien a este pájaro. Ya les puedo asegurar que su denuncia, que emana de la DGED, acabará en la basura de la Audiencia Nacional. Acepto las apuestas.


 

 

Qui est Ramdane Ould Messaoud, l’homme à l’origine de la plainte pour “génocide” contre le président sahraoui Brahim Ghali ?

 Ali Lmrabet, 26/5/2021

Découverte. La photo de Ramdane Ould Messaoud. Le président de l'ASSADEH (Association sahraouie de défense des droits de l’homme) qui est à l'origine de la plainte pour « génocide » contre Brahim Ghali (plainte déjà rejetée une 1ère  fois en 2020), est un vieux connu. Le monde est petit.


C'est lui, avec d'autres Sahraouis à la solde de la #DST et de la #DGED [services de renseignement marocains], qui en 2005 avait organisé un sit-in violent à Rabat devant le siège de l'Association marocaine des droits humains, l'AMDH qui est une vraie association de défense des droits de l'homme.

L'un des membres de cette structure fantôme, employé à la wilaya d’El Ayoun,, Ahmed Lekhra (Ahmed La Merde) avait été à l'origine de la plainte diligentée par les services secrets contre moi pour m'interdire l'exercice de la profession de journaliste pendant 10 ans.

Coutumier de déclarations fracassantes, Ramdane avait accusé dans le passé le @Polisario_de « financer Al Qaïda avec l'argent de la drogue ». Ce qu'aucun service secret étranger n'a jamais relevé. Pas le moindre soupçon. Comme pour l'affaire du Hezbollah.

Ce que peu de gens se rappellent ou ne veulent pas se rappeler c'est qu'après ses agitations patriotiques pro-marocaines, Ramdane Ould Messaoud décida un beau jour de fuir le Maroc et de s'installer en Espagne, dont il possède la nationalité.

Depuis l'Espagne, il m'avait appelé pour se solidariser avec moi et me raconter comment les services secrets avaient monté toute l'opération contre l'AMDH et moi en 2005. Il commença alors une très dure campagne de dénigrement contre le Maroc et ses institutions.

En Espagne, il tenta aussi de se rapprocher des positions indépendantistes du Front Polisario qui le rejeta par crainte d'une infiltration de la #DGED. Je me rappelle parfaitement que la presse marocaine l'avait accusé d'être retombé dans le « séparatisme ».

Puis, il se passa une chose étrange. Quelque temps après, Ramdane Ould Messaoud fut agressé par des inconnus dans la rue en Espagne. Il accusa dans un communiqué, non pas le Front Polisario mais plutôt les services secrets marocains. Encore une fois tout est dans la presse.

Après, bizarrement, il rentra discrètement au bercail. Il vit actuellement à El Ayoun. Je connais très bien cet oiseau. Je peux vous assurer d'ores et déjà que sa plainte, qui émane de la DGED, terminera dans la poubelle de l'Audience nationale. Je prends les paris.


 

Xiong’an, la ville parfaite de Xi Jinping, est à l'arrêt

Simone Pieranni, il manifesto, 18/5/2021

Traduit par Fausto Giudice

Métropole et contrôle : la Chine exporte du matériel et des « normes » pour les villes intelligentes dans le monde entier. Mais le projet phare près de Pékin ne fonctionne pas


Xiong'an. Photo AP

Dans le récit futuriste et hypertechnologique de la Chine, les villes intelligentes sont une sorte de résumé dans lequel aboutissent les nombreux aspects de la nouvelle posture de la Chine : des villes d'environ deux millions et demi d'habitants, entièrement durables, avec un trafic régulé par des algorithmes, des voitures autopilotées filant silencieusement dans des rues propres et des citoyens surveillés 24 heures sur 24.

La Chine est en train de développer 500 projets de villes intelligentes, suivant les directives du Parti et du président Xi Jinping lui-même, qui s'est exprimé à plusieurs reprises sur le sujet, appelant au développement de « villes intelligentes et sûres » Comme c'est souvent le cas avec ce processus technologique chinois, les composants, matériels et logiciels, font également partie des secteurs que la Chine exporte. Selon une étude réalisée en 2020 par Rwr ADvisory, la Chine aurait déjà signé plus de 100 accords d'exportation de « paquets » pour des villes « intelligentes » et « sûres » (plus de 70 dans le cadre du projet de Nouvelle route de la soie).

Les équipements « intelligents » visent à automatiser les fonctions « ville » : circulation, sécurité informatique, contrôle de la qualité de l'air, etc. Les équipements « sécurisés » sont principalement destinés à la surveillance de la population 24 heures sur 24. Exporter des « paquets » signifie également tenter de consolider les normes. Comme l'écrit le Financial Times, « les systèmes de reconnaissance faciale, l'analyse des big data, les télécommunications 5G et les caméras d'IA qui aident à créer des villes intelligentes sont autant de technologies pour lesquelles il y a des normes à établir. Par conséquent, les villes intelligentes, qui automatisent de multiples fonctions municipales, constituent une cible importante » pour la volonté de la Chine d'imposer des normes. À cet égard, la Chine établirait des normes de bas en haut « grâce à l'exportation généralisée et à l'adoption étrangère de sa technologie », selon Jonathan Hillman, analyste au CSIS, un groupe de réflexion basé à Washington. « Un pays comme la Serbie pourrait ne pas décider d’emblée qu'il veut adopter les normes chinoises, mais après suffisamment d'achats et d'accords, il pourrait finir par les utiliser ».

Le problème pour la Chine, cependant, s'est soudainement imposé sur le plan intérieur : l'un des plus importants projets de ville intelligente se traîne, depuis des années. Il s'agit du projet Xiong'an, à 130 kilomètres de Pékin, la « ville parfaite » expressément voulue par Xi Jinping pour montrer au monde ce qu'est l'idée de « ville intelligente ». Ces jours-ci, les médias chinois célèbrent de toutes les manières les 4 ans du début du projet, saluant avec emphase chaque ouverture de chantier. Il y a quelques semaines, les médias d'État ont salué l'ouverture de 120 chantiers, mais certains problèmes semblent être apparus récemment. Tout d'abord, il faut rappeler qu'au cours de ces quatre années, les travaux n'ont pas beaucoup avancé, au point que Xi lui-même avait rappelé tout le monde à l'ordre. Le nouveau plan quinquennal a donné un nouveau souffle au projet, qui repose toutefois sur des bases assez compliquées, étant situé dans l'une des zones les plus polluées du pays.

En outre, comme l'ont relevé ces derniers jours les médias internationaux, certaines rumeurs ont mis en évidence d'autres problèmes : toutes les entreprises ne semblent pas disposées à s'installer dans la « perle de la Chine », certaines se  sont surendettées, tandis que les habitants commencent à abandonner la zone en raison de la flambée des loyers. Xiong'an, donc, avec une population de 1,3 million d'habitants, et avec l'une des plus grandes gares du monde par sa superficie, qui a commencé à fonctionner en décembre, est en réalité, selon le Financial Times, « un marasme économique, bordée de routes en terre, de bâtiments miteux et de chantiers suspendus ».


Grecia: Dimitris Koufontinas, dos meses después...


Red por los Derechos Civiles y Sociales, 14/5/2021

Comunicado

Han pasado dos meses desde que Dimitris Koufontinas puso fin a su quinta huelga de hambre, tras 66 días, 26 de los cuales los pasó en la Unidad de Cuidados Intensivos del Hospital de Lamia. Tras permanecer otros 26 días en el Hospital de Lamia, el 9 de abril fue trasladado a la prisión de Domokos, a pesar de las recomendaciones de los médicos -y especialmente de los neurólogos- de trasladarlo a un centro de rehabilitación para que recibiera el tratamiento especial necesario en su caso. Actualmente se encuentra en un pabellón de tratamiento de la prisión, especialmente adaptado para su caso, moviéndose con una silla de ruedas, y con la ayuda de un fisioterapeuta, que le visita en la prisión dos veces por semana, está intentando recuperar la función muscular, aunque todavía se desconoce hasta qué punto su condición física y su salud pueden recuperarse a los niveles anteriores a la huelga.

Dos meses después, Dimitris Koufontinas vuelve a dar las gracias a todas y todos los que se solidarizaron con su lucha de todas las maneras posibles. Pero también a todas y todos los que, sin ser solidarios, tuvieron la valentía de defender lo justo de sus reivindicaciones, de oponerse a la violación de cláusulas y principios de derecho, firmando declaraciones colectivas o personales y desafiando la polémica a la que se vieron injustamente expuestos, de una manera inédita en la vida política.

Le deal Maroc-Israël de Trump comporterait «une clause secrète»
Entretien avec le professeur Carlos Ruiz Miguel


Tarek Hafid, Sputnik News, 25/5/2021 

Professeur de droit constitutionnel, Carlos Ruiz Miguel explique dans un entretien à Sputnik les raisons qui ont poussé le Maroc à provoquer une crise migratoire en Espagne. Selon lui, cette pression contre Madrid serait en partie liée à l’engagement pris par le Maroc auprès des États-Unis et d’Israël d’ouvrir une ambassade à Jérusalem.

En normalisant ses relations avec Israël en contrepartie d’une reconnaissante par Washington de sa souveraineté sur le Sahara occidental, le Maroc aurait-il signé un contrat qu’il est aujourd’hui incapable de remplir? C’est la conviction de Carlos Ruiz Miguel, professeur de droit constitutionnel à l’université de Saint-Jacques-de-Compostelle et directeur du Centre d’étude sur le Sahara occidental (CESO).

Dans cette interview accordée à Sputnik, il estime que l’engagement pris en décembre 2020 par le roi Mohamed VI avec le président américain de l'époque, Donald Trump, et le PM israélien Benjamin Netanyahou comportait une clause secrète prévoyant «l’ouverture d’une ambassade marocaine à Jérusalem». Selon lui, mettre en œuvre cet engagement serait inacceptable pour l’opinion publique du royaume, qui reste très attachée au principe de soutien à la cause du peuple palestinien.

Le professeur Carlos Ruiz Miguel assure que le Maroc craint un revirement des États-Unis et d’Israël, et qu’il s’est donc attelé à utiliser la carte de «l’immigration clandestine pour faire pression sur l’Espagne afin obtenir une reconnaissance de sa souveraineté sur le Sahara occidental». La légitimité de l’Espagne- force administrante de ce territoire situé à l’ouest du Maghreb au regard du droit international, serait une victoire diplomatique réelle pour le Maroc.

Auteur de plusieurs ouvrages sur le droit constitutionnel espagnol et marocain ainsi que «Sahara Occidental. Abrégé juridique, 15 énoncés de base sur le conflit», un ouvrage de référence sur le dossier sahraoui, le professeur explique que le Maroc actionne d’autres leviers, notamment «le trafic de stupéfiants», «le terrorisme» et plus récemment la question de «l’édifice volcanique sous-marin Tropic» pour marquer des points dans le dossier sahraoui.

Situé au large des îles Canaries et des côtes du Sahara occidental, ce volcan sous-marin riche en terres rares est l’objet d’un conflit entre Madrid et Rabat, qui le revendique dans le cadre de la délimitation de ses frontières maritimes.

Sputnik: Le Président sahraoui Brahim Ghali est cité à comparaître devant la justice espagnole le 1er juin dans le cadre d’une plainte pour «torture». Une seconde affaire judiciaire est également en cours dans le cadre d’un dossier de «crime contre l’humanité». Est-ce que ces procédures peuvent aboutir?

Carlos Ruiz Miguel: «D'après mes informations il n'y a pas "une seconde affaire en cours dans le cadre d’un dossier de crime contre l’humanité". Il s'agit seulement d'une affaire qui fait suite à la plainte déposée en décembre 2007.

Il faut lire la plainte pour constater que les accusations contre Brahim Ghali sont faibles. Justement, deux supposées victimes disent que Ghali était un des tortionnaires, comme elles auraient pu citer n'importe quel autre nom. On évoque également le supposé témoignage d'une fillette de 2 ans qui avait vu comment un commandant militaire sous la direction de Ghali avait tué sa mère à Tarfaya (Maroc). Il s'agit tout simplement d'introduire son nom parce qu'il était ministre de la Défense [de la République Arabe Sahraouie Démocratique].»

Sputnik: La crise des migrants de Ceuta doit-elle être perçue comme une agression du Maroc, comme l'affirme le gouvernement espagnol? Dans ce cas, comment Rabat en est-il arrivé à agir en totale impunité pour s’imposer face à l’Espagne?

Carlos Ruiz Miguel: «Il s'agit d'une agression. Il s'agit d'une action délibérée pour faire entrer en Espagne des milliers de personnes pour envahir la cité de Ceuta. Pourquoi Mohamed VI agit-il en toute impunité? C'est sans doute l'effet des actions de lobbying auprès de certains gouvernements, notamment les États-Unis et la France.»

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Consumerism, another inheritance from the slavery system

 Jorge Majfud

HowTheLightGetsIn Conference, Institute of Art and Ideas, London, September 2021

Translated by Andy Barton, Tlaxcala

 

 I
Strategy and dogma

To declare the abolition of traditional slavery for their possessions in the Caribbean, the British envisioned a new type of enslavement that the new slaves would themselves desire. On 10th June 1833, Rigby Watson, a member of parliament, clearly summarised this idea: “To make them labour, and give them a taste for luxuries and comforts, they must be gradually taught to desire those objects which could be attained by human labour. There was a regular progress from the possession of necessaries to the desire of luxuries; and what once were luxuries, gradually came, among all classes and conditions of men, to be necessaries. This was the sort of progress the Negroes had to go through, and this was the sort of education to which they ought to be subject in their period of probation”.

In 1885, Henry Dawes, a U.S. senator from Massachusetts recognised as an expert in indigenous matters, gave a report on his most recent visit to the Cherokee territories that still remained. According to this report, “there was not a family in that whole nation that had not a home of its own. There was not a pauper in that nation, and the nation did not own a dollar. It built its own capitol, and it built its schools and its hospitals. Yet the defect of the system was apparent. They have got as far as they can go because they own their land in common … There is no selfishness, which is at the bottom of civilisation. Til this people will consent to give up their lands, and divide them among their citizens so that each can own the land he cultivates, they will not make much more progress…”. Naturally, the opinions of people like Dawes would prevail, in other words, those who manage others’ success, and the Cherokee territories would be divided up and generously offered back to their inhabitants as private property. The Mexican dictator Porfirio Díaz would impose the same exact privatisation programme on the communal production system as a way to emulate the success of the United States, achieving the feat of leaving 80% of the rural population without any land of their own, something which would culminate in the Mexican Revolution many years later.

In 1929, Samuel Crowther, the journalist and prized asset of the United Fruit Company (and Henry Ford’s friend), reported that in Central America “people only work when they are forced to. They are not used to it because the land gives them what little they need… However, the desire for material things is something that must be cultivated… Our advertising is slowly having the same effect as in the United States —and it is reaching the mozos. For when a periodical is discarded, it is grabbed up, and its advertising pages turn up as wallpaper in the thatched huts. I have seen the insides of huts completely covered with American magazine pages and with the timetables and folders issued by our railroads… All of this is having its effect in awakening desires”. Samuel Crowther viewed the Caribbean as the lake of the U.S. empire, which protected and guided the destiny of its constituent countries towards glory and universal development.

The political defeat of the pro-slavery Confederacy around this time was avenged by various cultural and ideological victories. All passed by unnoticed. In record timing, hundreds of monuments to the defeated ‘heroes’ were erected, films were made idealising the proponents of slavery and the theories about a superior race in danger of extinction flooded the desks of politicians and army generals.

One of these secret victories consisted in idealising the masters and demonising the slaves. In modern terms: the owners and the salaried workers. For that reason, in the many generations that were to follow, the United States would celebrate “Memorial Day” (in memory of the casualties of war) and “Veterans Day” (in honour of the former soldiers in these imperialist wars), all in the name of defence and of freedom, a carbon copy of the rhetoric of the Southern slaveowners who forayed into indigenous, Mexican and overseas territories and created the new American empire.