22/02/2022

MANUEL RAPOSO
Who gains from a war in Europe? U.S. targets supply of Russian gas to UErope


Manuel Raposo, Jornal Mudar de Vida, 20-2-2022
Translated by John Catalinotto
Original: A quem interessa a guerra na Europa?

At this moment, the events in Ukraine are shrouded in the cloud of smoke that characterizes war propaganda. Official positions, rather than clarifying facts and reporting the progress of negotiations, aim to crush their opponents’ arguments and convince public opinion to back one side of the dispute. 

                An invigorating kick for the Pindostan (USA) 

To understand the role of each of the adversaries, what each of them wants, and how far they can go, we must explore the origins of what is now an extreme conflict. 

Background

Most recently, it all started with two goals shared by the European Union and the United States. One is the economic expansion of the EU (led by its major powers, particularly Germany) to the east. The so-called Eastern Partnership aimed to draw into the European orbit countries as diverse as Georgia, Armenia, Azerbaijan, Moldova, Belarus and Ukraine – all on Russia’s southern and western borders. 

A second purpose is military expansion of the Western bloc, using NATO to complete the encirclement of Russia’s borders. And it is especially here that the interest of the U.S. as the hegemonic power, in this case, has led to a marriage with the economic ambitions of the EU. 

A setback

When it comes to Ukraine, the Eastern Partnership suffered a setback when Russia offered economic advantages to the then-Kiev government which thwarted European advances. The EU and U.S. response was the 2014 coup d’état, backed by Ukrainian fascist militias, which brought a “collaborating” president to power, followed by a bloody persecution of the Russian-origin population. 

ALI ABOU HILAL
L'antisionisme n'est pas de l'antisémitisme, estime la Cour constitutionnelle sud-africaine

Ali Abou Hilal, abwaba24, 21/2/2022
Original : معاداة الصهيونية ليست معاداة للسامية
Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala

Ali Abou Hilal est un avocat palestinien, maître de conférences en droit international.

« L'antisémitisme » est devenu une accusation toute prête lancée par les dirigeants de l'occupation et des colons israéliens, contre quiconque critique la politique agressive de l'occupation contre le peuple palestinien, et toutes les violations qu'elle pratique contre le peuple palestinien. Cette accusation n'était pas dirigée uniquement contre les Arabes, les Palestiniens et les Musulmans, mais comprenait également tous les partisans du peuple palestinien et de ses droits nationaux légitimes, de la solidarité étrangère, ainsi que les organisations internationales de défense des droits humains et les organes des Nations Unies, dont le Conseil des droits de l'homme, l’UNESCO, Amnesty International et autres organisations internationales.

Cette accusation englobait également des penseurs, des écrivains, des artistes et des juristes qui soutiennent le peuple palestinien et ses droits nationaux légitimes. L'accusation d' « antisémitisme ou de haine des Juifs » lancée par le gouvernement d'occupation israélien, la puissance occupante, est dirigée contre tous ceux qui critiquent le sionisme comme une doctrine politique basée sur « le remplacement et le nettoyage par le vide », dans le but d'établir un État juif en Palestine, et pour quiconque critique les pratiques de l'État occupant et sa perpétration de crimes contre l'humanité, de crimes de guerre et du crime d'apartheid, et cette accusation est dirigée contre quiconque n'accepte pas la définition du judaïsme comme nationalité et non comme une croyance religieuse.

Il est naturel et nécessaire que la communauté internationale, et la justice internationale, réfute cette accusation, qui exprime la doctrine et les idées racistes et agressives du gouvernement occupant, qui voit dans toute critique justifiée qui lui est adressée une haine des Juifs et une opposition antisémite, et dans ce contexte, la Cour constitutionnelle d'Afrique du Sud a rendu mercredi dernier, 16 février 2022, une décision de justice confirmant que les termes judaïsme et sionisme ne sont pas synonymes, et que l'antisionisme n'est pas l'antisémitisme, et qu'il existe des différences de taille entre les deux termes.

 La décision est intervenue dans une affaire intentée par la Commission sud-africaine des droits de l'homme (non gouvernementale) au nom du South African Jewish Board of Deputies (SAJBD, équivalent du CRIF français, NdT), contre les propos tenus en 2009 par l’avocat Bongani Masuku, ancien secrétaire aux relations internationales du Congrès des syndicats sud-africains (COSATU), le déclarant non-coupable.

La Cour a conclu que sur les quatre commentaires en question - dont un seul répondait aux critères du discours de haine - avaient été faits sous l’effet d’une grave provocation par des sionistes, lors d'une réunion publique de la Campagne de solidarité avec la Palestine à l'Université du Wiwatersrand de Johannesburg. Lors de cette réunion. Masoka était, selon le tribunal, « soumis à un harcèlement sévère de la part de personnes qui s'opposaient à son discours ». En fait, il a été poussé par un groupe d'étudiants juifs qui, avec leurs interventions constantes, ont tenté de le forcer à faire des déclarations hostiles et de limiter son droit à la liberté d'expression.

La décision la Cour a déclaré que les termes judaïsme et sionisme ne sont pas synonymes, que l'antisionisme n'est pas antisémite et qu'il existe des différences subtiles entre les deux termes. Avec cette décision de la plus haute autorité judiciaire de l'État d'Afrique du Sud, la controverse sur la confusion entre les Juifs et ceux qui soutiennent Israël, entre le judaïsme et le sionisme, et entre les juifs et les sionistes, a été dissipée.

La décision de la Cour constitutionnelle d'Afrique du Sud est d'une grande importance, car elle a été rendue par la plus haute juridiction d'un pays qui a longtemps souffert de la politique d'apartheid, et constitue un précédent qui peut être suivi par d'autres instances judiciaires internationales et nationales qui pourraient connaître d'affaires similaires à l'avenir .

Cette décision répond aux allégations du gouvernement d'occupation, qui considère que toute critique de sa politique agressive et raciste contre le peuple palestinien, qui prend de nombreuses formes de crimes et de violations, est antisémite et exprime la haine des Juifs, avec la visée de terroriser ceux qui critiquent cette politique et l'affrontent pour l'arrêter, notamment les organisations internationales de défense des droits humains, dont la plus récente est Amnesty International, qui a confirmé dans son dernier rapport que l'État d'Israël est un État d'apartheid qui pratique le nettoyage ethnique et la discrimination raciale contre le peuple palestinien. Le gouvernement d'occupation a accusé Amnesty International d'être une organisation antisémite. La même accusation a été dirigée contre d'autres organisations internationales, ainsi qu'un grand nombre de penseurs, d'écrivains, de juristes et d'artistes qui soutiennent les droits du peuple palestinien dans le monde.

La décision de la Cour constitutionnelle de l'État d'Afrique du Sud exprime également son soutien et sa protection à tous ceux qui critiquent la politique d'agression et de colonisation du gouvernement d'occupation israélien, ainsi que la politique de nettoyage ethnique et de déportation forcée qu'il pratique contre le peuple palestinien à Jérusalem et dans le reste des territoires palestiniens occupés. L'occupation agressive contre le peuple palestinien et ses droits nationaux légitimes qui trouve un soutien et un soutien au niveau international, parmi les mouvements de solidarité internationale et en faveur de la lutte du peuple palestinien, afin de mettre fin à l'occupation et de garantir le droit du peuple palestinien à la liberté et à l'indépendance.

 

21/02/2022

فصل اعلاميين فلسطينيين وعرب من الدويتشي فيله دعم واضح للعنصرية الإسرائيلية

المكتب التنفيذي للجالية الفلسطينية ألمانيا،  20/2/2022

الشبكة الإعلامية الألمانية دويتشه فيله تفصل 7 موظفين فلسطينيين وعرب وتحيل 6 آخرين للتحقيق بتهمة معاداة السامية و إسرائيل

منذ فترة يتردد في الصحف الألمانية المختلفة أخبارا تدور حول تحقيقات وفصل تجري من قبل دويتشه فيله (DW) بحق موظفين  فلسطينيين وعرب بتهمة العداء للسامية ومعاداة إسرائيل.

بدأ الموضوع بنشر جريدة زود دويتشه اتسايتونغ مقالا في آخر شهر نوفمبر 2021 حول (DW) واتهامها بالفساد وضمها في مؤسساتها الإعلامية أفرادا معادين للسامية ومناهضين لإسرائيل، حيث قامت المؤسسة الألمانية (DW)  بالبحث داخل حسابات التواصل الاجتماعي الخاصة بالموظفين ووجدت منشورات قديمة تناصر فلسطين أو تتحدث عن القضية الفلسطينية ويعود بعضها  لعام 2014 أثناء العدوان الإسرائيلي على غزة حين كان بعضهم ليس موظفا بالمؤسسة الألمانية آنذاك.

إضافة إلى ذلك فتحت صحيفتي بيلد  وفيلت (BILD) (Welt) الألمانيتين، التابعيتين لمؤسسة أكسل شبرينغر المعروفة بمواقفها الداعمة لإسرائيل، النار على المؤسسة وموظفيها العرب متهمة إياها ايضا  أنها تقيم علاقات شراكة مع مؤسسة رؤيا (فضائية أردنية)، التي تنتقد إسرائيل و بمعاداية للسامية.

وبحكم أن عددا من الموظفين في القسم العربي هم من أصول فلسطينية، فلقد بادر السيد بيتر ليبمورغ رئيس دويتشه فيله بتصريحات أكد فيها: أن المؤسسة لا تقبل بوجود معاداة للسامية في صفوفها، وعين لجنة تحقيق خارجية للتأكد من هذه المزاعم. حيث تشكلت هذه اللجنة من زابينه شنارينبيرغير وزيرة العدل الألمانية السابقة، والمسؤولة الان عن مكافحة العداء للسامية في ولاية نورد راين ويستفاليا، والخبير النفسي الاسرائيلي أحمد منصور.

المشكلة تمثلت بعدم وجود أية أصوات محايدة في اللجنة، ومتفهمة للقضية الفلسطينية، وضد الاحتلال ومع شرعية المقاومة، التي كفلتها القوانين الدولية والأمم المتحدة واتفاقيات جنيف. لذلك كانت اللجنة مكونة فقط من هذين الاثنين بالرغم من مواقفهما السابقة الداعمة لاسراءيل بدون تحفظ على انتهاكاتها الصارخة بحق  ألشعب الفلسطيني ، وهو ما ينفي أي إدعاء بآن هذا التحقيق حيادي بالنسبة  للموظفين المفصولين.

Comunicado n° 6 de la Intifada de las cárceles

Palestina ocupada, 20/2/2022

A las masas de nuestro gran pueblo, que anhela el reencuentro y la libertad:

Nos comunicamos con vosotros desde las celdas oscuras de las cárceles del enemigo sionista que busca privarnos de nuestros derechos más elementales como la salida a los patios de la cárcel, prohibirnos el recibir los rayos del sol con los cuales conservamos nuestros cuerpos. Y eso a través de la limitación de la salida [al patio] de una sola hora al día en un intento de encubrir su lamentable fracaso a la hora de impedir la fuga de prisioneros por el Túnel de la Libertad, y su abuso contra nosotros por su sadismo, y para satisfacer a su legislación rencorosa y extremista.

Ante esta agresión, nosotros, vuestros hermanos y vuestros hijos, de las diversas facciones nacionales e islámicas continuamos nuestra intifada de las cárceles, rechazando esta agresión tiránica contra nuestros derechos básicos en este día número 16. Y ello a través del cierre de todas las secciones de todas las cárceles el próximo lunes, y una huelga de un día de duración el martes en todos los torreones de prisioneros. Y mantendremos nuestro a través de todos los instrumentos sea cual sea su coste hasta que la dirección de las cárceles haga marcha atrás en sus medidas abusivas y rencorosas.

Por estas razones, afirmamos lo siguiente:

1) la intifada de las cárceles se desencadenó y no terminará hasta que no acabe la agresión u obtengamos nuestra libertad plena;

2) invitamos a los hijos de nuestro pueblo a participar mañana lunes en las concentraciones de solidaridad delante de las sedes de la Cruz Roja.

3) pedimos a nuestros hermanos y a los centros neurálgicos de nuestro pueblo, a los estudiantes, que se movilicen en manifestaciones hacia los "puntos de contacto" de todas las comarcas y universidades del país.

4) expresamos nuestro reconocimiento a los habitantes de Beita, de Kafer Qadum, Masafer Yatta, de Sheij Yarrah, de Beit Dayan y de Nabi Saleh, todos ellos ligados a la tierra y defensores con sus propios cuerpos de nuestros derechos primordiales en esta tierra, les invitamos a apoyarnos y a organizar esta semana actividades en apoyo de la intifada.

5) instamos a todas las facciones a solidificar la unidad nacional que hemos solidificado en los torreones de las cárceles los presos, y en las plazas de Cisjordania, de Gaza y de Jerusalén.

¡Gloria a los mártires, libertad para los presos, curación para los heridos!
Eso es yihad, ¡victoria o martirio!
¡Revolución hasta la victoria!

Vuestros hermanos
Movimiento nacional de los presos
Alto comité nacional de emergencia

Statement Nr. 6 from The Prison Intifada

 Occupied Palestine, 20/2/2022

 To the masses of our great people, greetings full of desire for this  meeting and freedom:

 We communicate with you from the dark cells of the prisons of the Zionist enemy, who has worked to restrict us in our most elementary rights to walk in the courtyards of prisons, and prevented us from exposing ourselves to the sun with which we preserve our bodies, and this by prohibiting us from going out there for a single  hour daily, in an attempt to cover up their woeful failure to prevent the escape of prisoners through the Tunnel of Freedom, and to abuse us to assuage their sadism, and satisfy their hateful extremist legislation.

 In light of this aggression, we your captive brothers and your sons of all political organizations of National and Islamic Action, continue the Prisons Intifada which refuses this brutal aggression against our fundamental rights for the sixteenth day, this by closing  the sections in all the prisons next Monday as well as a day of strike in the fortresses on Tuesday, and we will continue in our refusal, by all means and whatever be the price, until the prison administration  retracts on these hateful abusive measures.

 Thus, we affirm the following:

 First: the prison intifada has begun and will only end if the jailers stop their attacks or until we are totally free.

 Second: We call on our people to participate in the solidarity sit-ins tomorrow, Monday, in front of the Red Cross headquarters.

 Third: We call on our brothers and the essential vital nerve of our people, the students,  to organize the greatest process of mobilization and to launch marches towards the points of contact in all the governorates and universities of the country.

 Fourth: We present our greetings to the children our people in Beita, Kafr Qaddoum, Masafer Yatta, Sheikh Jarrah, Beit Dajan and Nabi Saleh, who are stationed on their land and who defend with their bodies our eternal right to this land, and we  invite you to support us and dedicate the activities of this week to support our Intifada.

 Fifth: We call on all our political parties to embody the national unity that is already embodied by the prisoners in the Fortresses of Freedom and on the battlefields in the West Bank, Jerusalem and Gaza.

Glory to the martyrs, freedom to the prisoners and healing to the wounded

 It's jihad, victory or martyrdom

 Revolution until victory

 Your brothers

 The National prisoners' movement

 The Supreme National Emergency Committee