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19/12/2021

STEPHANIA TALADRID
Le désert de l'avortement de la Rio Grande Valley, au fin fond du Texas

Stephania Taladrid (bio), The New Yorker, 18/12/2021
Traduit par
Fausto Giudice, Tlaxcala

 NdT : Rio Grande est le nom donné par les USAméricains au fleuve frontalier entre USA et Mexique, que les Mexicains appellent Rio Bravo (del Norte)

La nouvelle loi du Texas est l'aboutissement de décennies de restrictions légales et de coupes budgétaires qui ont laissé aux femmes de l'une des régions les plus pauvres du pays un accès limité à l'avortement.

Le projet de loi 8 du Sénat texan (S.B. 8) interdit l'avortement après environ six semaines de grossesse et permet aux particuliers d'engager des poursuites civiles contre toute personne aidant une femme à obtenir cette procédure. Photo : Jennifer Whitney / NYT / Redux

La seule clinique d'avortement qui subsiste le long de la frontière entre le Texas et le Mexique est un bâtiment terne d'un étage situé au cœur de McAllen. Son ancienne réceptionniste, Andrea Ferrigno, une femme dynamique d'une quarantaine d'années, se souvient très bien de l'époque où ses activités se déroulaient tranquillement, dans les années 90. Son oncle, le Dr Pedro Kowalyszyn, l'un des gynécologues les plus respectés de la ville, en était le propriétaire et l'exploitant. « Tout le monde savait que l'on pouvait se faire avorter à la clinique du centre-ville », raconte Mme Ferrigno. Pendant ses études, elle a vécu chez son oncle et a travaillé à la clinique à temps partiel. « J'ai été initiée à l'avortement en tant que procédure médicale », dit Mme Ferrigno, ajoutant que les avortements faisaient partie des nombreux services gynécologiques fournis par son oncle. « Il a accouché un grand nombre de personnes auxquelles il offrait ensuite des soins d'avortement ».

 

La loi de l'État exige une échographie avant un avortement. Cela signifie qu'il faut se rendre deux fois dans une clinique, ce qui constitue une épreuve pour de nombreuses patientes, dont la majorité sont déjà parentes. Photo : Jennifer Whitney / NYT / Redux

Au début des années 2000, Kowalyszyn a vendu la clinique à Amy Hagstrom Miller, qui l'a renommée en tant que site du sud du Texas pour sa nouvelle organisation, Whole Woman's Health. Comme d'autres villes de la vallée du Rio Grande, McAllen avait l'un des taux les plus élevés du pays de personnes pauvres et sans couverture médicale. En gardant la clinique ouverte, Mme Hagstrom Miller voulait offrir aux habitantes de la région un endroit où elles pourraient accéder à la procédure en toute sécurité. « Petit à petit, nous avons commencé à changer la pratique », se souvient Mme Ferrigno. « Avant, c'était du genre 'Voici le formulaire de consentement. Comprenez-vous les risques de la procédure ? Les complications ? Est- ce que quelqu'un vous force ? ' » La nouvelle propriétaire de la clinique voulait à la fois responsabiliser les femmes et favoriser une approche plus holistique. Les patientes se voyaient proposer des séances de conseil pendant leur visite ; les murs de la clinique étaient peints en mauve et remplis de citations de Frida Kahlo et d'autres célébrités ; une musique apaisante était diffusée en fond sonore, et chaque pièce dégageait une légère odeur de lavande. Hagstrom Miller pensait que personne ne tombait enceinte dans le but de se faire avorter, et qu'il fallait donc un lieu où les femmes pouvaient s'ouvrir librement à leurs décisions et à leurs émotions.

« Nous n'avions pas à rougir de ce que nous faisions », se souvient Ferrigno. Le droit à l'avortement étant devenu une bataille politique acharnée au niveau national, l'environnement à l'intérieur et à l'extérieur de la clinique de McAllen a changé. Alors qu'il n'y avait auparavant que des piquets [anti-avortement] de deux ou trois personnes qui se rassemblaient chaque semaine devant le cabinet du docteur Kowalyszyn, la clinique est rapidement devenue un lieu de rassemblement pour les manifestants. Un groupe local connu sous le nom de Los Caballeros de San Miguel se rassemblait en cercle, chantant des prières devant un berceau rempli de figurines de bébés. Au fil du temps, d'autres personnes ont tenté d'intimider le personnel en crevant les pneus de leur voiture, en les menaçant avec une hachette et en criant les noms de leurs enfants. « Vous pouvez les entendre de l'intérieur », dit Ferrigno, à propos des piqueteurs. « Ils ont des mégaphones ». La clinique a reçu de nombreuses alertes à la bombe ; il y a quelques années, quelqu'un a tenté d’y mettre le feu en pleine nuit. Néanmoins, le personnel a essayé de préserver un environnement accueillant. Une peinture murale sur la façade nord du bâtiment montre un groupe de femmes de couleur, les mains liées, dans une vallée luxuriante. Les mots "DIGNITY EMPOWERMENT COMPASSION JUSTICE" sont inscrits en haut de la fresque.

En septembre, le S.B. 8 [Senate Bill 8], une loi texane qui interdit les avortements après environ six semaines de grossesse et permet aux citoyens d'engager des poursuites civiles contre toute personne qui aide une femme à obtenir cette procédure, est entrée en vigueur. Personne, pas même une victime de viol ou d'inceste, n'est exemptée par cette loi. Mme Ferrigno, qui est maintenant vice -présidente de Whole Woman's Health, a estimé que la clinique recevait environ un quart des patientes qu'elle traitait avant la S.B. 8. Chaque jour, les nouvelles restrictions obligeaient le personnel de la clinique à refuser des dizaines de patientes, y compris des adolescentes. « C'est épuisant de dire non », dit-elle. « On s'épuise ». La clinique a récemment dû refuser une jeune migrante guatémaltèque de quatorze ans qui avait traversé la frontière sud par ses propres moyens et se trouvait maintenant sous la garde du gouvernement. La jeune fille avait été violée pendant son voyage vers le nord - elle était dans sa septième semaine de grossesse, une semaine après la nouvelle limite fixée par l'État. « Il y a quelques mois, nous aurions pu l'aider », dit Verónica Hernández, qui a récemment pris la direction de la clinique, où elle travaille depuis douze ans. « Mais nous ne pouvons plus l'aider. Il n'y a rien que nous puissions faire pour ces patientes ».

AVI GARFINKEL
Pourquoi le plus grand écrivain vivant d'Israël s'est-il détourné de la solution à deux États, optant pour celle d’un seul État démocratique ?

Avi Garfinkel, Haaretz, 17/12/2021
Traduit par
Fausto Giudice, Tlaxcala

Avi Garfinkel (1972) est un écrivain israélien, auteur de 3 romans, rédacteur en chef du Masa Portal et ancien directeur du Shalem College Writing Center. Il a obtenu une licence en droit et en études générales à l'Université hébraïque de Jérusalem, puis a étudié la philosophie et la littérature à l'Université de Fribourg, en Allemagne. Il a ensuite obtenu un doctorat en littérature hébraïque à l'université Bar-Ilan. Garfinkel a travaillé pendant plusieurs années comme rédacteur et critique littéraire, entre autres pour Haaretz, Ynet, Maariv et Israel TV.

A.B. Yehoshua a toujours été opposé à l'idée d'effacer les frontières, notamment entre Juifs et Palestiniens. Pourquoi, alors, dans sa neuvième décennie de vie, promeut-il la solution à un seul État ?

Avraham B. Yehoshua. Photo : Rafaela Fahn Schoffman

 Pendant la majeure partie de sa vie, l'écrivain A.B. Yehoshua, qui a eu 85 ans au début du mois, a vécu dans des villes mixtes - juives et arabes : Jérusalem et Haïfa. Pourtant, plus ou moins au moment où il s'est installé à    Givatayim, l'une des villes les plus homogènes d'Israël, il a effectué un revirement stupéfiant. Après avoir soutenu la solution à deux États pendant 50 ans, il a annoncé, dans un certain nombre d'articles d'opinion publiés dans ce journal, qu'il considérait cette solution comme non viable. Ce qu'il faut faire, écrit-il, c'est donner à tous les Arabes de Cisjordanie et de Jérusalem-Est la citoyenneté dans le cadre d'un seul État commun judéo-arabe. En 2016, il a suggéré qu'Israël commence immédiatement à accorder le statut de résident et la citoyenneté aux quelque 100 000 Arabes qui vivent dans la zone C de la Cisjordanie (qui est sous contrôle israélien), donnant ainsi une résonance au plan de l'ancien directeur général du Conseil des colonies de Judée et Samarie, Naftali Bennett, qui est aujourd'hui Premier ministre.

Ce n'est pas tous les jours qu'une personne de plus de 80 ans change  d'avis, et ce ne sont pas toutes les sociétés qui ont connu une telle révision d'approche de la part de leur plus grand écrivain vivant, et encore moins sur la question qui divise la société depuis la création de l'État : le conflit avec les Arabes. L'étonnement est d'autant plus grand si l'on tient compte du fait que dans ses écrits - aussi bien dans ses essais que dans ses romans - Yehoshua s'est souvent exprimé farouchement contre l'idée d'effacer les frontières en général, et entre Juifs et Palestiniens en particulier :

« Après la guerre des Six Jours, la frontière, qui est la pierre angulaire de chaque [exemple de] souveraineté dans le monde, a commencé à devenir floue. Bien que nous n'ayons pas annexé le territoire que nous avons conquis... nous avons néanmoins annulé l'existence physique de la frontière claire qui séparait deux peuples différents, et nous avons commencé à nous disperser dans des colonies - imitant une fois de plus la diaspora - au sein du tissu de vie d'un autre peuple... Aujourd'hui [au cours de la deuxième intifada], nous payons le prix d'une absence de frontière sous une forme sinistre et sanguine, car chaque jour, un ennemi pénètre dans le système circulatoire de notre être, sans même que nous puissions l'identifier...

« Les Palestiniens sont dans une situation de folie qui rappelle la folie du peuple allemand pendant la période nazie. Je regarde avec effroi la profondeur de la haine suicidaire avec laquelle les Palestiniens se rapportent à nous. Les Allemands, eux aussi, nous considéraient avec le même type de haine. C'est quelque chose qui doit être clarifié : ce qui se passe entre nous et les autres peuples parmi lesquels nous vivons. Qu'est-ce qui a amené les Allemands et qu'est-ce qui amène les Palestiniens à éprouver une telle haine à notre égard... L'absence substantielle, presque anarchique, de frontières dans l'identité juive qui fait son nid dans une identité différente, suscite naturellement la résistance ».

 

Comme le montrent ces citations (tirées d'une conférence de 2002), la nouvelle position n'est pas seulement un changement de la part de Yehoshua. En effet, ce qu'il considérait comme le problème - l'effacement des frontières, la non-séparation entre Juifs et Palestiniens - il le présente maintenant comme la solution !

GIDEON LEVY
Crime et châtiment à Homesh, colonie juive en Cisjordanie

 

Gideon Levy, Haaretz, 18/12/2021
Photos de Majdi Mohammed/AP Photo
Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala

Homesh est le crime, le meurtre de Yehuda Dimentman est le châtiment. La plupart des Israéliens voient cela différemment, parce que c'est ce qu'on leur dit : un beau jour, un étudiant de yeshiva est assassiné sans qu'il y ait faute de sa part, uniquement parce qu'il était juif et que ses tueurs assoiffés de sang étaient nés pour tuer. Les Palestiniens sont toujours dans le rôle des méchants,  les Juifs sont toujours les victimes.

 

Des soldats israéliens se tiennent entre des Palestiniens et des colons juifs suite à une attaque de colons contre le village de Burqah en Cisjordanie, vendredi.

 


C'est une version réconfortante, mais elle n'a aucun lien avec la réalité. S'il existe un endroit en Cisjordanie où une attaque ne sort pas de nulle part, sans raison ni contexte, c’est bien Homesh. S'il existe un endroit où les Palestiniens n'ont aucun moyen de récupérer leurs terres, sauf par la violence, c’est bien Homesh. Et s'il existe un endroit où les colons, la droite, le gouvernement et l'armée font tout ce qu'ils peuvent pour provoquer ce bain de sang, c’est bien Homesh. Le sang de Dimentman est aussi sur leurs mains.

« Pourquoi, pourquoi, pourquoi ? », s’est lamenté le colon Ariel Danino de Kumi Uri sur Twitter. Kumi Uri est un avant-poste dont les habitants attaquent aussi les soldats et les policiers. Et voilà pourquoi : le gouvernement israélien a décidé d'évacuer Homesh lors du désengagement de Gaza en 2005. Huit ans plus tard, la Haute Cour de justice a ordonné à l'État d'annuler les ordres d'appropriation et de fermeture de la zone émis à l'encontre des Palestiniens. Les colons, soutenus par l'armée, le gouvernement et la droite, y ont établi une yeshiva.


Pendant des années, nous avons essayé d'approcher Homesh à plusieurs reprises. Des colons armés et masqués sortaient toujours de cette pure maison de la Torah et nous chassaient en nous menaçant. Leur rabbin regardait de loin et n'intervenait pas. Lorsque nous y sommes venus après l'arrêt de la Haute Cour avec quelques propriétaires terriens de Burqah, ils n'ont pas osé sortir de leur voiture. Je n'ai jamais vu de Palestiniens aussi effrayés que ce groupe d'agriculteurs, qui depuis 35 ans n'ont pas été autorisés à aller sur leurs terres. Pendant un moment, il y a eu l'espoir qu'une justice tardive serait rendue, puis lorsqu'ils ont été soi-disant autorisés à revenir, ils n'ont pas osé quitter leur voiture par peur des colons.

18/12/2021

TANIA SIDDIQUI
Pakistan : l’horrible lynchage de Priyantha Kumara Diyawadana

Tania Siddiqi, Workers World, 17/12/2021
Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala

Sialkot (Punjab), Pakistan - La semaine dernière, une populace a torturé puis immolé Priyantha Kumara Diyawadana. Kumara, un Sri-Lankais, était directeur d'usine et a été assassiné à l'extérieur de l'usine dans laquelle il travaillait. À la suite de cet horrible lynchage, les émeutiers ont déclaré aux médias qu'ils avaient été contraints de tuer Kumara parce qu'il avait eu un comportement blasphématoire.

 Priyantha Kumara Diyawadana

Le « crime » présumé de Kumara avait été de retirer du bâtiment de l'usine de la propagande en faveur du Tehreek-e-Labbaik-Pakistan (TLP, Mouvement pakistanais Je suis là), un parti politique d'extrême droite.

Le lynchage brutal de Kumara n'est pas un incident isolé. Il s'inscrit au contraire dans le cadre d'une campagne beaucoup plus vaste et systématique qui vise à diffamer et à frapper des communautés minoritaires au Pakistan.

À    l'origine, les lois sur le blasphème ont été promulguées sous le régime colonial britannique. Après la partition de l'Inde en 1947, le nouveau gouvernement du Pakistan a choisi d'intégrer les lois sur le blasphème dans sa constitution. En 1974, le gouvernement du Premier ministre Zulfikar Ali Bhutto a adopté un amendement constitutionnel qui déclarait la communauté musulmane Ahmadiyya comme non-musulmane.

Entre 1980 et 1986, le dirigeant fasciste, le général Zia-ul-Haq, « a encore renforcé les lois, ajoutant cinq nouvelles clauses toutes spécifiques à l'islam et criminalisant des délits tels que la profanation du saint Coran, l'insulte au prophète de l'islam ou l'utilisation d'un langage "désobligeant" contre certaines figures religieuses » (Al Jazeera, 21 septembre 2020).

L'intensification des lois sur le blasphème a entraîné une augmentation des groupes d'extrême droite qui visent à éliminer les communautés minoritaires. Le TLP a été formé en 2015, et l'un de ses principaux objectifs est de s'assurer que les lois sur le blasphème restent en place. Ce groupe s'est livré à des actes d'une violence horrible contre des personnes qui, selon lui, ont un comportement blasphématoire.

WORKERS ASSEMBLY AGAINST RACISM
Amazon: Recognize the Union Now!

Amazon: Recognize the Union Now! 
Wednesday, December 22 @ 8pm
Times Square at the Red Steps
 

 Support Staten Island Amazon Workers Who Will be Conducting a Walkout That Day

https://solidaritycenter.ourpowerbase.net/sites/default/files/civicrm/persist/contribute/images/uploads/static/waar_amazon_3f662cbff999c940edef1a78c3de76b7.png 

On Wednesday, Dec 22, at 8 PM at Times Square: come show solidarity with Staten Island Amazon workers who will be walking off the job earlier that day! 

The demand of the rally is that Amazon immediately recognize the union. This call has been underscored by the heartbreaking deaths of workers at the tornado-destroyed warehouse in Edwardsville, IL, whom Amazon prevented from using cell phones or even leaving!

"As a matter of public health and a matter of reparations, Amazon should immediately recognize the union without a drawn-out NLRB election," Amazon Labor Union leader Chris Smalls said. 

The needless deaths in Edwardsville underscored Amazon's reckless profit-over-people practices, which range from other instances of forcing workers to stay on the job in extreme weather (Hurricane Ida) to having more than double the average rate of warehouse injuries.

This week The Intercept reported that Amazon warehouses barely even have fire drills because the bosses don't want to take time away from production. The same company that drags workers into anti-union captive audience meetings tries to get away with not scheduling life-saving drills.

Other Reasons We Demand That Amazon Immediately Recognize the Union:

SKIP THE VOTE The Amazon Labor Union has already signed up thousands of Staten Island Amazon warehouse workers who want a union. Amazon should recognize the union now. Last year's Bessemer experience shows that long drawn-out voting processes are controlled by the bosses who use that period to lie to, intimidate and threaten the workers into voting no for the union.

AMAZON CAN’T BE TRUSTED NOT TO UNION-BUST Amazon was found by the National Labor Relations Board to have denied a mostly Black workforce in Alabama the right to vote for a union.

AMAZON WORKERS NEED A UNION TO RESIST RACISM & GENDER BIAS Amazon is the target of multiple lawsuits from workers subjected to racist and anti-woman harassment. This includes the racist treatment of Amazon Labor Union president Chris Smalls after he spoke up about lack of COVID safety. It also includes the placement of hundreds of Amazon's pollution-spewing warehouses in communities of color, who are subjected to the toxic exhaust emitted by massive vehicles coming and going.

GETTING JUSTICE FOR THE WORKERS THROUGH OFFICIAL CHANNELS TAKES FOREVER After the Alabama union vote in which Amazon lied to, cheated and intimidated its workers, it took until August for an NLRB report to be completed finding Amazon guilty – then it took another three months for the decision that a new vote should be held. This is now a full year from the start of the Bessemer campaign, during which time the notorious 150% worker turnover rate has meant the quitting or firing of union supporters. In the meantime, people have suffered more wear and tear on their bodies or were simply fired for not making rate or having too much "time off task" in Amazon’s impossible standards.

“MAKING RATE” INJURES WORKERS Amazon has sky-high rates of injuries, more than double the average of other companies doing the same work. Many of those injuries are musculoskeletal disorders that come from repetitive lifting. These are the kind of injuries that linger, sometimes for the rest of a worker’s life. Ambulance responses to Amazon warehouses increase by almost 50% in the weeks leading to Black Friday because of the punishing demand.

AMAZON DRIVES DOWN PREVAILING WAGES Because the minimum wage is so appallingly low at $7.25 an hour, Amazon claims to pay decent entry wages. But it only pays more than $15/hr after being shamed into doing so by Bernie Sanders in 2018. And the breakneck expansion of Amazon warehouses poses a danger to wages in surrounding areas. One of the worst examples is in Minnesota, where real wages for warehouse workers declined 14 percent from 2015 to 2018, after the Amazon plant opened. A union in Staten Island or anywhere will help keep wages higher for all workers.

AMAZON ISN'T PROTECTING ITS WORKERS FROM COVID Amazon has actually rolled back the few COVID safety protocols it put in place in 2020. This is a company that lied and hid COVID information from OSHA, reporting that of 20,000 infections of its workforce, only 27 occurred on the job.

 

Workers Assembly Against Racism
Solidarity Center
147 W 24th Street
New York, NY 10011

17/12/2021

JEREMY SCAHILL
El misterioso caso de Joe Biden y el futuro de las guerras con drones

 Jeremy Scahill, The Intercept, 15/12/2021
Traducido del inglés por
Sinfo Fernández, Tlaxcala

Jeremy Scahill es corresponsal y editor general (uno de los tres editores fundadores) de The Intercept. Es reportero de investigación, corresponsal de guerra y autor de los best-sellers internacionales: “Dirty Wars: The World Is a Battlefield” y “Blackwater: The Rise of the World's Most Powerful Mercenary Army”. Ha informado desde Afganistán, Iraq, Somalia, Yemen, Nigeria, la antigua Yugoslavia y otros lugares del mundo. Scahill ha sido corresponsal de seguridad nacional para The Nation y Democracy Now! El trabajo de Scahill ha desencadenado varias investigaciones en el Congreso y ha ganado algunos de los más altos honores del periodismo. Recibió dos veces el prestigioso premio George Polk, en 1998, por sus reportajes sobre el extranjero y, en 2008, por “Blackwater”. Scahill es productor y guionista de la premiada película “Dirty Wars”, estrenada en el Festival de Cine de Sundance de 2013 y nominada al Oscar.

La gestión del ataque en Kabul es una señal ominosa de que, aunque Biden se ha comprometido a revisar el programa de drones, sigue estando arraigado un prolongado mecanismo de autoexoneración.

Durante el último año, el número de ataques con aviones no tripulados de los que se ha informado ha caído en picado. El presidente Joe Biden no autorizó ni un solo ataque conocido durante los primeros seis meses de su presidencia antes de romper la racha con una serie de ataques con drones contra Al Shabab en Somalia en julio. A pesar de la notable reducción, al menos dos de los ataques llevados a cabo bajo el mandato de Biden han acabado con la vida de civiles, incluido el ya famoso ataque del 29 de agosto en Kabul, Afganistán, que asesinó a 10 civiles, siete de ellos niños. Aunque el conjunto de datos sobre los ataques con drones de Biden es minúsculo, el resultado de sus ataques conocidos presenta una tasa de mortalidad civil espantosa. En el caso del golpe en Afganistán, el 100% de las víctimas fueron civiles.

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IFTIKHAR GILANI
Les vastes réserves de lithium devraient faire passer l'Afghanistan d’une économie assistée à une économie commerciale

Iftikhar  Gilani, Anadolu Agency, 13/12/2021
Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala

Iftikhar Gilani est un journaliste cachemiri, qui après une longue carrière dans les médias indiens, a dû s’exiler en Turquie, où il travaille à l’agence de presse Anadolu Agency , dont il dirige le desk international. @iftikhargilani

Comme le pétrole, le lithium devient rapidement un produit stratégique en raison de son utilisation dans les batteries et les produits énergétiques non conventionnels.

Les engagements pris par les nations lors de la conférence des Nations unies sur le changement climatique, ou COP26, qui vient de s'achever, dépendent en grande partie du retour de la paix et de la stabilité en Afghanistan, car les vastes réserves de lithium du pays sont prometteuses pour les besoins mondiaux en énergies non conventionnelles.

Les analystes pensent que l'accent sera à nouveau mis sur l'Afghanistan pour exploiter les vastes réserves de lithium du pays, qui sont utilisées dans les batteries pour alimenter les téléphones et ordinateurs portables et les véhicules électriques et hybrides.

Jusqu'à présent, l'Argentine, la Bolivie et le Chili, constituant ce qu’on a appelé les Pays du Triangle du lithium (LTC/PTL), sont considérés comme les pays possédant les plus grandes réserves de lithium au monde.

Cependant, comme le transport depuis l'Amérique du Sud n'est pas rentable pour les pays asiatiques en manque d'énergie, ils espèrent désormais que le retour à l'ordre en Afghanistan permettra d'exploiter le lithium à leurs portes.

Récemment, le journal Financial Times a rapporté que les gisements de lithium de l'Afghanistan pourraient rivaliser avec ceux des pays du triangle sud-américain.

Selon Elif Nuroglu, qui dirige le département d'économie de l'Université turco-allemande (TAU), comme le pétrole, le lithium est en passe de devenir un produit stratégique.

« Comme le pétrole, le lithium peut très certainement être utilisé comme arme, car il sera utilisé dans de nombreux domaines à l'avenir, de la production d'automobiles aux robots et machines autonomes », a-t-elle déclaré.


Vue d'une mine d'or à Nor Aaba, dans la province de Takhar, en Afghanistan. (Reuters)

Le journal britannique a également révélé qu'un groupe de représentants de l'industrie minière chinoise s'est récemment rendu en Afghanistan pour une inspection sur place et pour obtenir des droits miniers, alors même que l'Afghanistan est confronté à une crise financière et humanitaire aiguë.

 Le quotidien chinois Global Times a mentionné que les incertitudes en termes de politiques, de sécurité, d'économie et de mauvaises infrastructures en Afghanistan sont des goulots d'étranglement pour le développement d’une industrie minière.

Sergio Rodríguez Gelfenstein
Con todo respeto Atilio Boron: no votaré por Boric

 

Sergio Rodríguez Gelfenstein,, 17/12/2021

Habló, o mejor dicho escribió, el gran Atilio Boron [Antonio Gramsci y el balotaje en Chile*]. No sólo hizo un artículo en el que sintiéndose –como siempre- poseedor único de la sacro santa verdad que emana de su conocimiento, y en el que no deja espacio a que se pueda pensar diferente, so pena de acusaciones y adjetivaciones de cualquier dimensión para los que osamos pensar diferente. También ha enviado mensajes inquisitorios a algunos amigos, consultándoles sobre el escrito en el que yo simplemente daba  mi opinión sobre las próximas elecciones en Chile [De Venezuela a Chile, de Caldera a Boric: Un solo Chávez y un solo Salvador ]. Tal ha sido su furia que hasta se ha permitido utilizar a Simón Bolívar para justificar su apoyo a Gabriel Boric en la segunda vuelta de las elecciones chilenas. Es muy viejo eso de descontextualizar para desinformar.

Debo decir sin embargo, que te agradezco por decir lo que para mí -un imberbe en estas lides), es un cumplido viniendo de alguien como tú, cuando afirmas que has aprendido tanto de mis “sofisticados análisis sobre la realidad internacional”.

Pero  de todas maneras Atilio, ¿Por qué gastas pólvora en alguien tan insignificante como yo? No soy el enemigo. Pensar distinto a ti, no me debería hacer blanco de tu irritación. En el mismo momento que tú estudiabas en la Universidad de Harvard, en Cambridge, Massachusetts, Estados Unidos, yo lo hacía en la Escuela de Artillería de las Fuerzas Armadas Revolucionarias de Cuba (FAR) en La Habana. Entonces, es normal que pensemos diferente, provenimos de escuelas distintas. Cuando tú te hiciste doctor, yo me hice artillero a mucha honra

Mi padre (que no fue Lenin, ni Marx, ni Gramsci ni Rosa Luxemburgo) pero que fue un hombre íntegro, a toda prueba desde el punto de vista político, intelectual y ético me enseñó que a las personas mayores había que respetarlas, y yo te respeto porque como dijera el Comandante Camilo Cienfuegos (quien tampoco era Lenin, Marx, Gramsci o Rosa Luxemburgo) creo que “aquellos que luchan, no importa dónde, son nuestros hermanos”.


 Entonces, creo que tú también me deberías respetar aunque piense diferente a ti. Por eso, no voy a aceptar la grosería y la mala leche que te hace suponer que puedes caracterizar como te dé la gana a cualquiera. Nunca me he lavado las manos, pero sí, las tengo limpias y muy limpias. En la organización en la que milité me tocó manejar muchos recursos, antes trabajé en las FAR en Cuba y en el Ejército Popular Sandinista en Nicaragua y después en Chiapas y junto al Comandante Chávez en Venezuela, en un cargo en el que era más fácil corromperse que mantenerse limpio y no tengo una mácula ni en mis manos, ni en mi actuar.

Posteriormente, me hice académico (apenas me pude graduar de la universidad a los 40 años). Comencé a escribir y tampoco vas a encontrar que he eludido mis responsabilidades que ante todo son de compromiso y de principios. No creo en esos intelectuales que a diferencia de los políticos, tienen la oportunidad de decir cualquier cosa, equivocarse y escribir todo lo contrario en el próximo papel de trabajo. En mi país (y en otros donde se desarrollan procesos de transformación de la sociedad) mi silencio público ante aquello que considero mal hecho no ha estado exento de hacerlo saber por las vías que corresponde,  porque ante todo creo que no hay que darle armas al enemigo para que nos ataque y ataque a nuestros líderes.

Además, con José Martí (que no era Lenin, Marx, Gramsci, ni Rosa Luxemburgo) aprendí  que “toda la gloria del mundo cabe en un grano de maíz”, por lo que creo que los protagonismos personales de los que no hacemos la historia son innecesarios. No soy de esos “´intelectuales` que en su puta vida pisaron las calles [pero que] predican desde el púlpito de su egolatría” como dijera un gran periodista revolucionario argentino.

Respeto tu conocimiento Atilio, pero tú deberías respetar el mío aunque no sea tan excelso y encumbrado como el tuyo. No tuve la suerte tuya de estudiar profundamente a Lenin, Marx, Gramsci y Rosa Luxemburgo pero algo aprendí, en esa gran escuela que fue para mí las Fuerzas Armadas Revolucionarias de Cuba. Mi profesor de pensamiento político, Jesús Martínez,  un negro grande de más de 1.80 mt.  de altura, pausado, simpático con una sonrisa siempre a flor de labios, mayor de las FAR en ese momento,  quien venía de graduarse con honores en una Academia de la Unión Soviética y que no era Lenin, Marx, Gramsci o Rosa Luxemburgo,  me dijo que por mucho conocimiento que había adquirido, lo más importante para él era respetar y venerar ese uniforme verde olivo que portaba, que era el mismo de Fidel.

GIDEON LEVY
La soldatesque et les colons israéliens s'attaquent à une nouvelle cible : les écoles palestiniennes

 Gideon Levy et Alex Levac (photos), Haaretz, 16/12/2021
Traduit par
Fausto Giudice, Tlaxcala

Les soldats israéliens empêchent par la force ces enfants palestiniens de se rendre à l'école et tirent des grenades lacrymogènes dans les salles de classe. Les colons les insultent et les battent, et humilient leurs enseignants. Imaginez le genre de sentiments qui se développent ici

Personne ne reçoit de meilleures leçons des doctrines de l'occupation et de l'apartheid que les enfants de Lubban Ash  Sharqiya, un village de 4 000 habitants situé à 15 kilomètres au sud de Naplouse. Il n'est pas difficile de deviner le type de sentiments qui s'y développent et les générations futures qui sortiront de ses deux écoles élémentaires, une pour les garçons et une pour les filles, de Lubban et de deux autres villages. Les bâtiments sont tous deux situés près de l'autoroute 60, la route la plus fréquentée de Cisjordanie, utilisée à la fois par les colons et les Palestiniens, et où de nombreux incidents de jets de pierres par des enfants palestiniens ont eu lieu.

 

Des écolières de Lubban. Un colon a déclaré que les écoles seraient transférées aux colons et porteraient de nouveaux noms : "Brooklyn" pour l'école des filles, "Bnei Yisrael" pour celle des garçons.

Les enfants de ce village ont tout vu. Ils ont vu des soldats israéliens les empêcher par la force de se rendre à l'école, et des colons qui les insultent et les battent. Ils ont suffoqué sous le gaz lacrymogène et ont été frappés par des balles en métal recouvertes de caoutchouc sur le chemin de l'école et au retour. Ils ont vu leurs enseignants humiliés - selon des témoignages, des soldats ont forcé plusieurs fois des enseignants à se mettre à genoux en présence de leurs élèves - et ils ont vu des soldats lancer des grenades lacrymogènes dans les salles de classe et les cours d'école.

A Lubban Ash  Sharqiya, les parents envoient leurs enfants le matin sans savoir dans quel état ils vont revenir. En effet, le chef du conseil local, Yakub Iwassi, raconte qu'il arrive à l'entrée du village tous les matins à 6h30 pour escorter les enfants à l'école et assurer leur sécurité. Bien que des incidents de jets de pierres sur l'autoroute aient eu lieu, selon le chef du conseil, ils font partie du passé. Il n'y a eu aucun incident au cours des deux dernières semaines environ, ajoute Iwassi, et lui et son personnel font tout ce qu'ils peuvent pour les empêcher. Récemment, des équipes de parents se sont portées volontaires pour filmer et documenter ce qui se passe près des écoles.

La professeure d'études religieuses de l'école des filles, Iman Daragme, est la mère de Ziyad, 14 ans, qui fréquente l'école des garçons. Cet élève de huitième année a été blessé à l'œil lors de la dernière journée d'agitation près de l'école, le 17 novembre. Ce matin-là, Ziyad raconte qu'il est parti comme d'habitude, mais qu'en arrivant à l'intersection juste à l'extérieur du village, il a vu des dizaines de colons le long de la route menant aux écoles - il estime leur nombre à 200 - et des soldats des Forces de défense israéliennes à leurs côtés. Les colons protestaient contre les jets de pierres sur la route, et les soldats empêchaient les enfants d'avancer. Mais Ziyad affirme qu'il n'y a pas eu de jets de pierres ce jour-là.

 

Ziyad Daragme. "Les colons veulent fermer l'école pour pouvoir la reprendre", dit-il. "Ils ont aussi repris le vieux khan à côté du village".

 Sa mère est très occupée avec lui. L'un de ses bras est maintenant en écharpe, mais pas à cause des événements de ce jour-là : dimanche, il l'a cassé en tombant de son vélo.

LUIS CASADO
París… ¿vale una misa?
No fueron los 30 pesos, sino los 30 años

 Luis Casado, 16/12/2021

Para acceder al trono, las familias reales practicaron los peores crímenes, incluyendo el uxoricidio, el matricidio y el parricidio. También las alianzas espurias. Louis XVIII nombró ministro del Interior al regicida Joseph Fouché, que había aprobado el guillotinamiento de su hermano Louis XVI. En la actualidad se suele practicar la "cocina", el tráfico de influencias y sobre todo la imbecilidad...

Salvador Allende, vistiendo la "camisa de acero" de los combatientes antifascistas

En la Edad Media, Adalberto Iº rehusó levantar el asedio de Tours. El rey Hugues Capet lo llamó al orden preguntándole: “¿Quién te hizo conde?” Adalberto respondió con insolencia: “Y a ti… ¿Quién te hizo rey?”

No. Henri de Bourbon, rey de Navarra –que pasaría a la historia como Henri IV de Francia– nunca pronunció aquella frase apócrifa: “París vale una misa”.

Pero sí es cierto que John FitzGerald Kennedy llegó a la presidencia de los EE. UU. gracias –entre otros– al amable concurso de la mafia: su padre se había enriquecido traficando alcohol en tiempos de la Prohibición y tenía una libreta de direcciones más larga que un lunes sin pan. John F. Kennedy lo pagó caro poco más tarde, en Dallas.

No pocos políticos llegaron al poder mediante componendas de las cuales no estuvo ausente ni la “cocina”, ni el tráfico de influencias, ni las oscuras transacciones, ni el dinero extranjero, ni siquiera el crimen. Todo eso conforma un dato de la causa.

A Sarkozy lo financió ilegalmente Muammar Gadafi, razón por la que luego –ya presidente de Francia– se lo cargó por la sencilla razón que los muertos no hablan (de todos modos, su ministro del Interior acaba de entrar en cana).

En los años 1980 Mitterrand le entreabrió una puerta a la extrema derecha para debilitar a la derecha republicana, gracias a lo cual accedió al Eliseo. El pato de la boda lo pagamos ahora, cuando esa derecha ultramontana se alza como una amenaza real en las presidenciales gabachas de mayo próximo.

Algunas veces las maniobras fallan: ya he contado cómo Fausta Flavia Máxima, esposa del emperador romano Constantino I, intentó subvertir el orden de sucesión imperial acusando a Crispus, hijo del primer matrimonio de Constantino, de querer levantarle la crinolina. Constantino, que estaba a punto de convertirse al catolicismo (lo hizo poco después) hizo asesinar a su propio hijo, posibilitando así la sucesión de un hijo de Fausta Flavia Máxima. No obstante, la madre de Constantino le hizo ver la maniobra y el emperador, ni corto ni perezoso, hizo hervir a Fausta Flavia Máxima quien, según cuentan, dio buena sopa.

En las elecciones presidenciales chilenas asistimos a la puesta en práctica –masiva y determinada– del consejo que canta con ritmo de tonada el Conjunto Cuncumén: “Quien a buen árbol se arrima, buena sombra le cobija”.

EMAN ABUSIDU
Argentina: cientos de personas solicitan simbólicamente la ciudadanía palestina

 Eman Abusidu , MEMO, 11/12/2021
Traducido por
María Piedad Ossaba, La Pluma/Tlaxcala 

Eman Abusidu ايمان ابو سيدو es una periodista palestina originaria de Gaza, actualmente corresponsal desde Brasil del sitio Middle East Monitor/Monitor de Oriente. @EmAbusidu

Cientos de argentin@s hicieron cola frente a la embajada de Palestina en Buenos Aires para solicitar la ciudadanía palestina. La campaña “Quiero ser palestino” se realizó en apoyo del pueblo palestino. Numeros@s activistas de organizaciones de derechos humanos, de instituciones de la sociedad civil, vari@s parlamentari@s y representantes de partidos políticos acudieron y participaron en la campaña para expresar su solidaridad y apoyo a Palestina.

La iniciativa fue lanzada por el Comité argentino de solidaridad con el pueblo palestino, con la colaboración de la Liga Argentina de Derechos Humanos, entre otras organizaciones, para solicitar simbólicamente la nacionalidad palestina.

Las puertas de la sede de la Embajada de Palestina y de su consulado se abrieron para recibir a l@s ciudadan@s y residentes de Argentina. La Embajada de Palestina celebró esta iniciativa y confirmó su importancia para “llamar la atención sobre el hecho de que la cuestión de Palestina aún no se ha resuelto y que los palestinos siguen privados del ejercicio de sus derechos inalienables, reconocidos por la Asamblea General de la ONU”. Al mismo tiempo, la embajada destacó que el acto de solidaridad es “una expresión de amor, paz y justicia de Argentina hacia el pueblo palestino”.

La iniciativa fue inaugurada con las palabras de Román Catalano, titular del Sindicato de Trabajadores de los Servicios Públicos, quien reiteró el honor de solicitar la ciudadanía palestina. Tilda Rabie Fernández pronunció un discurso en nombre del Comité Argentino de Solidaridad con el Pueblo Palestino, destacando la importancia de esta iniciativa y su papel de apoyo al pueblo palestino y a su lucha.