Liga para la protección de los presos saharauis en las cárceles marroquíes, El-Aaiún ocupado / Sáhara Occidental, 18-3-2022
En un precedente peligroso e ilegal, el miércoles 16 de marzo de 2022 los funcionarios de la prisión local Tiflet 2, al este de Rabat, la capital marroquí, allanaron la celda del preso político saharaui del grupo de Gdeim Izik Mohamed Lamine Haddi que ha sido objeto de tortura y otras prácticas agresivas durante una huelga de hambre limitada el 16 y 17 de marzo.
Después de recibir una llamada telefónica de su hijo el viernes 18 de marzo de 2022, la madre del preso político saharaui Mohamed Lamine Haddi contó a la Liga para la Protección de los Presos Saharauis que su hijo había sido sometido a tortura física en la prisión local de Tiflet 2: fue golpeado por funcionarios y guardias penitenciarios que le arrancaron la barba con tenazas. Haddi había presentado una notificación por escrito el martes 15 de marzo de 2022, informando a la administración penitenciaria de una huelga de hambre limitada y las razones que la motivaban, en preparación de una huelga indefinida.
Durante los últimos tres días, la administración penitenciaria ha prohibido a Mohamed Lamine Haddi llamar y utilizar el teléfono fijo de la prisión, por lo que no podía informar a la familia de las torturas y prácticas ilegales de que se valen para que deje la huelga de hambre. Y es que las ONG internacionales siguen con mucho interés las huelgas de hambre de Haddi.
La tortura y el maltrato cruel infligido por la administración penitenciaria al preso político saharaui Mohamed Lamine Haddi se consideran un delito punible por la ley y confirman de forma tangible la persistencia del fenómeno de la tortura en el interior de las cárceles marroquíes y la falta de respeto de todas las convenciones contra la tortura y protocolos relacionados. Esto constituye un peligro real para la seguridad de los prisioneros civiles saharauis y viola su derecho a la integridad física, y amenaza su derecho a la vida.
En consecuencia, la Liga para la Protección de los Presos Saharauis y todas las familias de los presos civiles saharauis han lanzado un llamamiento urgente a las Naciones Unidas, al Comité Internacional de la Cruz Roja y a todas las organizaciones internacionales preocupadas por los derechos humanos para que intervengan y trabajen con urgencia por la liberación de todos los presos políticos saharauis, y responsabilicen a todos los que están involucrados en las prácticas ilegales de tortura de los saharauis.
Ligue pour la protection des prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines, El-Aayoun occupée / Sahara Occidental, 18/3/2022
Dans un précédent dangereux et illégal, le mercredi 16 mars 2022 les fonctionnaires de la prison locale Tiflet 2 à l'est de Rabat, la capitale marocaine, ont perquisitionné la cellule du prisonnier politique sahraoui du groupe de Gdeim Izik Mohamed Lamine Haddi qui a été soumis à des formes de tortures et d'autres pratiques agressives alors qu'il était en grève de la faim limitée aux 16 et 17 mars.
Après avoir reçu un appel téléphonique de son fils le vendredi 18 mars 2022, la mère du prisonnier politique sahraoui Mohamed Lamine Haddi a déclaré à la Ligue pour la protection des prisonniers sahraouis que son fils avait été soumis à des tortures physiques à l'intérieur de la prison locale de Tiflet 2 : il a été battu par les fonctionnaires et les gardiens de la prison qui lui ont arraché la barbe avec des tenailles, après qu’il eut déposé un avis écrit le mardi 15 mars 2022 informant l'administration pénitentiaire d'une grève de la faim limitée et les motifs qui y étaient associés, en préparation d’une grève illimitée.
Au cours des trois derniers jours, l'administration de la prison a interdit à Mohamed Lamine Haddi d'utiliser le téléphone fixe de la prison, afin qu'il ne puisse pas informer la famille de la torture et des pratiques illégales qui lui ont été infligées et pour qu’il arrête la grève de la faim, car les ONG internationales suivent avec beaucoup d’intérêt les grèves de la faim de Haddi.
La torture et les mauvais traitements cruels infligés par l'administration pénitentiaire au prisonnier politique sahraoui Mohamed Lamine Haddi sont considérés comme un crime punissable par la loi et confirment de manière tangible la persistance du phénomène de la torture à l'intérieur des prisons marocaines et le manque de respect de toutes les conventions contre la torture et les protocoles qui s'y rattachent. Ceci constitue un réel danger pour la sécurité des prisonniers civils sahraouis et porte atteinte à leur droit à l'intégrité physique et menace leur droit à la vie.
En conséquence, la Ligue pour la protection des prisonniers sahraouis et toutes les familles de prisonniers civils sahraouis ont lancé un appel urgent aux Nations unies, au Comité international de la Croix-Rouge et à toutes les organisations internationales concernées par les droits humains pour qu'ils interviennent, travaillent d'urgence à la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis et demandent des comptes à tous ceux qui sont impliqués dans les pratiques illégales de torture des Sahraouis.