20/07/2025

Sweida Under Siege: The Ethnic Cleansing of Syria’s Druze
Urgent Appeal – July 2025

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This statement is issued by a coalition of Druze students, researchers, and activists across North America (Canada, the United States, and Mexico). We speak as members of a diaspora with direct family and cultural ties to Sweida, and we cannot remain silent as a campaign of ethnic cleansing unfolds against our people. Contact

On July 15, 2025, Syria’s interim government forces led by Ahmad al-Sharaa, known to Syrians as Abu Mohammad al-Jolani, the former commander of Al-Qaeda’s Syrian branch and a one-time ISIS affiliate, launched a full-scale assault on the Druze-majority city of As-Suwayda.

This operation, framed as a mission to "restore order" and enforce "security in the province," was in reality the beginning of a meticulously planned sectarian massacre. In just four days, what unfolded was an orchestrated ethnic cleansing of the Druze population carried out by state-aligned jihadist forces and backed by the same individuals who once led death squads under extremist banners.

Massacres and Targeted Killings of Civilians

Numerous credible reports and firsthand accounts confirm that Syrian government forces and allied militias executed Druze civilians in their homes and in the streets. In one of the most harrowing incidents, 12–15 unarmed Druze civilians gathered at the Radwan family guesthouse were shot dead at point-blank range. In another, six Druze men were summarily executed outside their homes.

According to Sky News, Reuters, and The Guardian, field executions were widespread and victims included women, children, and medical personnel. On the first day of the massacre, the Syrian Network for Human Rights confirmed at least 321 civilian deaths, including children as young as 18 months, killed in front of their families. Some were mutilated, raped, or beheaded. Druze men were humiliated, clerics mocked, and captives forced to renounce their faith before being killed. In one verified video, Druze men were pushed from a balcony and shot midair, a war crime caught on camera. While initial reports confirmed hundreds of Druze civilians killed in Sweida between July 13–18, 2025, the real death toll is now estimated to exceed 1,000 and it continues to rise. Many of the dead remain missing, buried in mass graves, or unidentifiable due to the destruction of homes and systematic targeting of families.

The Syrian interim regime cut off electricity, water, and communications, turning Sweida into a prison. UNHCR and other aid groups reported being unable to access the city due to roadblocks and shelling. Hospitals were overwhelmed, with over 200 bodies piled in morgues and hallways. Armed fighters stormed Sweida National Hospital, shooting inside, disabling machines, and killing staff. Currently, only a few local health centers remain operational, as the main hospitals have been bombed

Food ran out. Babies were left without formula. Shops were emptied and looted by regime-aligned tribal militias. Entire neighborhoods were burned to the ground. By July 18, an estimated 25,000–60,000 civilians were displaced, many with no shelter or supplies. Relief efforts were deliberately blocked.

Documented Evidence

International media Reuters, The Guardian, AP, Sky News, Times of Israel, have all confirmed the atrocities using on-the-ground reporting, video evidence, and survivor testimony.

The Syrian Network for Human Rights and Syrian Observatory for Human Rights both labeled this as a sectarian cleansing campaign, with SNHR calling it "one of the most notable massacres of ethnic and religious cleansing in recent Syrian history."

Even Ahmad al-Sharaa, the so-called president of the Syrian interim government, acknowledged crimes occurred but blamed unnamed “outlaw groups,” deflecting responsibility despite the overwhelming evidence pointing to his own fighters, many of whom are drawn from former jihadist networks and have long histories of war crimes.

The world cannot look away. We demand:

       A formal international investigation into the Sweida massacre and accountability for those responsible — including Ahmad al-Sharaa (Jolani) and any affiliated military leadership.

       An emergency humanitarian corridor via Jordan to deliver food, water, and medical aid.

       Immediate recognition by the United Nations and international bodies that what happened in Sweida constitutes crimes against humanity and an act of ethnic cleansing.

The Druze of Sweida have faced genocide before — this is not the first time their blood has been deemed expendable. But today, their massacre is livestreamed, documented, and undeniable.

If the international community fails to act, it is complicit.


Emad Hajjaj

 

السويداء تحت الحصار: التطهير العرقي لدروز سوريا
نداء عاجل – يوليو 2025

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19/07/2025

THE NEW YORK TIMES
Les débuts chaotiques du centre de détention “Alligator Alcatraz” en Floride

Plusieurs immigrants détenus ont décrit une tension et une anxiété élevées dans ce centre isolé et construit à la hâte, en raison du manque d’informations, d’activités récréatives et d’accès aux médicaments.

Patricia Mazzei, Ochopee, Floride  et Hamed Aleaziz, Washington, The New York Times, 16/7/2025
Kirsten Noyes a contribué à la recherche.

Traduit par Fausto GiudiceTlaxcala 


Patricia Mazzei est la reportrice principale du Times à Miami, couvrant la Floride et Porto Rico.

Hamed Aleaziz  couvre le département de la Sécurité intérieure et la politique d’immigration pour le Times.


La Floride s’est empressée d’ouvrir le centre de détention des Everglades le 3 juillet, désireuse d’aider le président Trump dans sa lutte contre l’immigration en fournissant davantage de places de détention. Photo Ava Pellor pour le New York Times

Les hommes détenus dans le nouveau centre de détention pour immigrants situé dans les Everglades, en Floride, n’ont ni crayons, ni livres, ni télévision. Les lumières restent allumées toute la nuit. Quand il pleut, c’est-à-dire presque tous les jours en été, les tentes qui abritent les détenus prennent l’eau et les insectes s’y engouffrent.

Lors d’entretiens téléphoniques, plusieurs détenus ont fait état de douches peu fréquentes, de repas qui n’étaient guère plus que des collations, d’autres détenus tombant malades avec des symptômes grippaux et de privation de sommeil. Ils ont décrit des troubles liés au manque d’informations, à l’absence de loisirs et à l’impossibilité d’accéder à des médicaments.

« C’est une poudrière », a déclaré Rick Herrera, l’un des détenus, qui a appelé un journaliste à plusieurs reprises pendant cinq jours, offrant un rare aperçu des premières semaines chaotiques de ce que les experts considèrent comme le seul centre d’accueil géré par l’État pour les détenus immigrés fédéraux.

La Floride, sous la houlette de son procurer général James Uthmeier, a foncé  pour ouvrir le centre — baptisé officiellement « Alligator Alcatraz » en référence à son emplacement isolé et marécageux — le 3 juillet, dans son désir d’aider le président Trump dans sa lutte contre l’immigration en augmentant la capacité d’accueil des centres de détention. Kristi Noem, secrétaire à la Sécurité intérieure, a déclaré dimanche que d’autres États souhaitaient suivre l’exemple de la Floride.

Ron DeSantis, gouverneur républicain de Floride, a positionné son État  comme particulièrement agressif en matière d’application des lois sur l’immigration, déléguant aux autorités locales et étatiques le pouvoir d’ agir comme un « multiplicateur de force »  pour les autorités fédérales.

Mais l’ouverture du centre de détention dans les Everglades était une mesure sans précédent qui reposait sur les pouvoirs d’urgence de l’État. Jusqu’à récemment, le gouvernement fédéral était responsable de l’hébergement des immigrants détenus, et il détenait principalement des personnes entrées illégalement dans le pays récemment, ou qui avaient été condamnées pour des infractions pénales ou faisaient l’objet d’une mesure d’expulsion. Mais sous Trump, l’application des lois sur l’immigration a considérablement changé, touchant désormais des personnes qui n’étaient pas visées auparavant.


Trump et Kristi Noem, secrétaire à la Sécurité intérieure, visitant le centre au début du mois. Photo Doug Mills/The New York Times

Le centre des Everglades s’inscrit dans le cadre du processus de coopération locale et fédérale en matière d’immigration connu sous le nom de 287(g). En vertu de ce système, les autorités locales peuvent arrêter et placer en détention des migrants pour le compte des services de l’immigration et des douanes (ICE). On ignore toutefois si et quand les personnes détenues au centre des Everglades seront transférées à l’ICE avant d’être expulsées.

La plupart des détenus du centre n’ont pas été condamnés pour des infractions pénales, selon un responsable gouvernemental au fait des données qui a souhaité garder l’anonymat car il n’était pas autorisé à s’exprimer à ce sujet. Au moins certains d’entre eux avaient été transférés depuis des prisons locales où ils avaient été placés en détention après avoir été arrêtés pour des infractions au code de la route ; d’autres avaient été transférés depuis des centres de détention de l’ICE.

Un autre responsable gouvernemental qui a souhaité garder l’anonymat pour la même raison a déclaré qu’au total, 60 % des détenus du centre avaient été condamnés pour des infractions pénales ou faisaient l’objet de poursuites pénales.

DeSantis est envisage déjà  d’ouvrir un autre centre de ce type dans le nord de la Floride. Les tribunaux ont toutefois jugé à plusieurs reprises que l’application des lois sur l’immigration relevait de la compétence fédérale. La semaine dernière, la Cour suprême a refusé de réanimer  une loi restrictive sur l’immigration en Floride, bloquée par les tribunaux inférieurs, qui aurait érigé en infraction pénale le fait pour des migrants en situation irrégulière d’entrer dans l’État.

« Les États ne sont pas autorisés à créer leur propre système de détention des immigrants », a déclaré Lucas Guttentag, ancien fonctionnaire du ministère de la Justice sous l’administration Biden. « Tous ceux qui accordent de l’importance à la liberté et à la responsabilité devraient être profondément inquiets. »

Interrogée au sujet du centre des Everglades, Tricia McLaughlin, porte-parole du département de la Sécurité intérieure, a déclaré : « Sous la direction du président Trump, nous travaillons d’arrache-pied pour trouver des moyens rentables et innovants de répondre à la demande du peuple américain en matière d’expulsion massive des étrangers en situation irrégulière ayant commis des infractions pénales. »

Bien que Trump ait fait sensation en visitant le centre de détention des Everglades  il y a deux semaines, le gouvernement fédéral s’est désengagé du projet, affirmant qu’il relevait de la responsabilité de l’État de Floride. Après que des groupes environnementaux ont esté en justice pour faire arrêter la construction  du centre, Thomas P. Giles, haut responsable de l’ICE, a répondu dans un communiqué que le rôle de l’agence « s’est limité à visiter les installations afin de s’assurer qu’elles respectaient les normes de détention de l’ICE, et à rencontrer des représentants de l’État de Floride pour discuter de questions opérationnelles ».

« La décision finale quant à l’identité des personnes à placer en détention », a-t-il écrit, « appartient à la Floride ».


Les responsables de l’État, qui ont déclaré aux députés qu’ils prévoyaient d’augmenter la capacité de l’établissement à 4 000 personnes d’ici le mois prochain, ont rejeté les descriptions des détenus concernant les mauvaises conditions de détention, les qualifiant de « totalement fausses ». Photo Rebecca Blackwell/Associated Press

Les détenus du centre n’apparaissent pas dans la base de données publique de l’ICE, ce qui rend difficile pour leurs proches ou leurs avocats de les retrouver ou de savoir s’ils ont été expulsés. Avec 1 000 lits répartis dans des unités clôturées pouvant accueillir chacune 32 hommes, il comptait environ 900 détenus samedi, selon des membres du Congrès et des députés de l’État. La grande majorité d’entre eux étaient hispaniques.

Les détentions massives ont donné lieu à des plaintes pour surpopulation et conditions insalubres et inhumaines  dans les centres de détention de l’ICE à travers le pays, bien que l’ICE ait nié tout problème. Mais certaines conditions dans le centre de détention des Everglades sont spécifiquement dues à sa construction précipitée et à son emplacement isolé. Il a été construit sur un aérodrome avec si peu d’infrastructures que les ordures et les eaux usées doivent être évacuées par de gros camions.

Les responsables de l’État, qui ont déclaré aux députés qu’ils prévoyaient d’augmenter la capacité de l’établissement à 4 000 personnes d’ici le mois prochain, ont rejeté les descriptions des détenus concernant les mauvaises conditions de détention, les qualifiant de « totalement fausses ».

« L’installation répond à toutes les normes requises et fonctionne correctement », a déclaré Stephanie Hartman, directrice adjointe de la communication de la Division de la gestion des urgences de Floride, dans un communiqué.

Les proches et les avocats des détenus affirment qu’ils n’ont pas été autorisés à leur rendre visite ; mercredi, l’Union américaine pour les libertés civiles (American Civil Liberties Union) a intenté une action en justice pour dénoncer l’impossibilité pour les avocats d’accéder aux détenus. Jusqu’à présent, les détenus ont été autorisés à passer des appels illimités et gratuits, mais ceux-ci peuvent être surveillés ou enregistrés. Certains détenus et leurs proches ont refusé d’être nommés par crainte de représailles.

Des membres du Congrès et des députés de l’État ont visité les installations samedi sur invitation, après que des législateurs démocrates de l’État s’étaient vu refuser l’entrée plus tôt ce mois-ci lorsqu’ils s’étaient présentés à l’improviste. Les démocrates de l’État ont intenté une action en justice, arguant qu’ils ont le droit d’exercer un tel contrôle.

Après la visite, le sénateur républicain Blaise Ingoglia a décrit une couchette dans une cellule vide de l’établissement comme « meilleure que mon lit chez moi ».

Plusieurs députés démocrates ont critiqué cette visite, la qualifiant d’ « aseptisée », et ont déclaré que les conditions à l’intérieur étaient pires que celles des centres de détention de l’ICE. « Tous les Floridiens devraient avoir honte que l’argent des contribuables soit utilisé pour mettre des gens dans ces cages », a déclaré le représentant Maxwell Alejandro Frost, un démocrate d’Orlando.


Manifestants à l’entrée du centre de détention, érigé sur un aérodrome dans les Everglades. Photo Ava Pellor pour le New York Times

La présence des politiciens a attiré une foule modeste près de l’autoroute américaine 41, une route à deux voies qui traverse les Everglades d’est en ouest. Parmi eux se trouvait Benita Mendoza, dont le mari, Jordan Márquez, arrivé aux USA il y a 19 ans en provenance de Cuba, faisait partie des premiers détenus du centre.

« Il me demande sans cesse : “Quelle heure est-il ? Quel jour sommes-nous ?”», a-t-elle déclaré, ajoutant que M. Márquez, âgé de 43 ans, lui avait dit qu’il ne prenait pas régulièrement ses médicaments pour la tension artérielle.

Des manifestants se trouvaient parmi les personnes présentes devant le centre ce jour-là. Un partisan brandissait un drapeau américain à côté d’une pancarte sur laquelle on pouvait lire « ENVOYEZ PLUS DE GATORS !! ». Un autre homme vendait des t-shirts Alligator Alcatraz depuis son SUV au prix de 25 dollars pièce. Quatre jeunes hommes qui roulaient de Naples à Miami dans une Mercedes-Benz décapotable se sont arrêtés et ont filmé la scène.

Les républicains ont affirmé que le centre nécessite moins de sécurité que d’autres en raison de son environnement inhospitalier, peuplé qu’il est par des alligators et des pythons envahissants. Aucun de ces animaux n’a tendance à attaquer les humains, et les Amérindiens, notamment la tribu des Miccosukee, ont depuis longtemps élu domicile dans les Everglades.

« C’est toute la communauté Miccosukee qui est concernée », dit Betty Osceola, une membre de la tribu qui vit à proximité et qui a protesté contre le centre de détention pour des raisons environnementales.

La Floride a estimé que le fonctionnement de ce centre coûtera environ 450 millions de dollars par an, dont une partie sera remboursée par l’Agence fédérale de gestion des urgences. Les détracteurs ont souligné que le coût par détenu est plus élevé que dans les prisons d’État ou les centres de détention de l’ICE. L’État a conclu des contrats sans appel d’offres en urgence ; certains   sont allés à des donateurs politiques républicains.


Betty Osceola, membre de la tribu Miccosukee qui vit à proximité et qui a protesté contre le centre de détention pour des raisons environnementales. Photo Ava Pellor pour le New York Times

Un bus rempli de détenus, dont M. Herrera, est arrivé mercredi dernier, mais ils n’ont pas été immédiatement pris en charge. Ils ont été gardés dans le bus toute la nuit, menottés et enchaînés, sans nourriture ni boisson, ont déclaré M. Herrera et un autre détenu. M. Herrera avait été informé qu’il serait transféré au centre de détention de Krome, géré par l’ICE, plus près de Miami, mais au lieu de ça, il est arrivé au centre des Everglades.

Les hommes ont été placés dans l’une des huit unités clôturées à l’intérieur d’une immense tente ; ceux qui avaient un casier judiciaire chargé ont reçu des bracelets rouges. M. Herrera, 55 ans, a été libéré de prison il y a deux ans après avoir purgé une peine pour vol de voiture. Il vit aux USA depuis l’âge de 3 ans et n’a pas de dossier de citoyenneté en Argentine, d’où est originaire sa famille, ce qui rend son expulsion difficile.

Le centre des Everglades était différent des prisons fédérales et des centres de détention de l’ICE où il avait séjourné, a-t-il déclaré : il n’y avait pas de règlement affiché ni de coordonnées pour contacter un inspecteur général ; pas de bibliothèque juridique ni de matériel religieux, y compris des bibles ; pas de temps de récréation en plein air, du moins pas pour son unité ; pas de cantine ni de distributeurs automatiques. Au cours d’une conversation téléphonique avec M. Herrera, on pouvait entendre en arrière-plan des hommes à l’intérieur de l’unité crier en espagnol : « Libertad ! Libertad ! »

Alexander Boni, un détenu cubain âgé de 32 ans, a déclaré avoir demandé un masque facial après que d’autres détenus sont tombés malades, mais qu’il ne l’avait pas obtenu.

« Nous sommes désespérés ici », a-t-il déclaré.

Pour passer le temps, certains détenus ont fabriqué la semaine dernière des pièces d’échecs et des dominos rudimentaires à partir de bouts de papier, a déclaré M. Herrera. Ils ont utilisé de la graisse de soudure provenant des lits superposés en métal pour marquer les pièces noires.

Mardi, les gardiens ont informé M. Herrera qu’il allait être transféré, sans toutefois lui dire où il allait. D’autres membres de son unité avaient également été emmenés. Mercredi, son avocat a été informé qu’il avait été transporté vers le centre de détention de l’ICE situé à proximité, à Krome, où il aurait dû être envoyé dès le début.

Bonus/Malus
Alligator Alcatraz vu par les dessinateurs

Mahmoud Rifai, Jordanie


-Qui a dit que je n'ai pas d'animaux de compagnies ?
"Cruauté gratuite"
Nick Anderson

This cartoon is set outside near a barbed-wire fence with a sign that reads “Alligator Alcatraz: Migrant Detention Center.” Two alligators look worried as they stare through the fence at the Statue of Liberty. One alligator says to the other, “ICE did warn that there would be big, green dangerous things on the other side of the fence.”

-L'ICE avait prévenu qu'il y aurait des gros trucs verts dangereux de l'autre côté de la clôture
Joe Heller

This editorial cartoon is titled “Alligator Auschwitz”. It depicts the front gates of a detention center in Florida. Alligators are nearby and a sign on the foreboding fence reads, “Dade-Collier Training and Transition Airport operated by ICE.” Above the front gates are the words, “Arbeit Macht Frei.”
Pat Byrnes



Les petits commerçants républicano-trumpistes n'hésitent pas à vendre des stickers débiles dans ce genre ...
...et des T-shirts




18/07/2025

LUIS E. SABINI FERNÀNDEZ
La decisión judeosionista de exterminio de la sociedad palestina

Luis E. Sabini Fernández, 18-7-2025

La decisión judeosionista de exterminar a toda una población es el verdadero escándalo moral de nuestro tiempo.

Pero, ¿para qué y para quién es un escándalo?

No lo es, en primer término, para Israel, donde la política de exterminio de los palestinos goza de amplio apoyo.[1]


El niño caído, mural de Alan Zárate, estación de metro Cerro Blanco, Santiago de Chile

La política genocida es la máxima negación de valores universales que en tiempos bíblicos caracterizó al cristianismo.

El cristianismo forja un dios que, a diferencia del titular del Antiguo Testamento, reconoce rasgos y necesidades universales.

El choque entre éticas tribales y universales es muy fuerte, decisivo en nuestra condición humana. Somos distintos, nos comportamos de modo distinto, ya sea nuestra ética, nuestros impulsos morales, tribales o universales.

Tal vez el choque más relevante, en términos racionales, de discurso y de comportamientos, se expresa en la polémica –hace casi cinco siglos– en 1550 entre Fray Bartolomé de las Casas y Juan Ginés de Sepúlveda, dos sacerdotes cristianos que convivieron con la expansión colonial e imperial de España tras el llamado Descubrimiento de América con el cual España incorpora poder, riqueza, población a sus dominios, como nunca antes.

Nuestro curso histórico, el de la modernidad, reconoce ambos cauces –tribal y universal–, en inevitable conflicto.

Y el divorcio entre ambas posturas, impregna nuestra modernidad, sobre todo con la expansión que denominamos capitalista.

El poder de algunos humanos negará y desechará a otros humanos despojados de esos atributos. A veces bastará considerarlos “otros” y ya no tendrán la plenitud de derechos que el universalismo procura atribuir a cada quien.

Nuestra modernidad navegará siempre, agónicamente, entre el universalismo declarado a toda hora y la negación, práctica, concreta de toda igualdad.

Pero no lo reconocerá. Declarativamente, la modernidad tardía, el mundo ‘siguiendo reglas’, el orden jurídico internacional asentado con la ONU, desde mediados de la década de los ‘40 proclamará “la igualdad entre los hombres”. En todo caso, omitirá delicadamente que se trata de “nuestros hombres”, europeos, blancos (que se extiende claro, a las mujeres… nuestras).

Hemos examinado en notas anteriores el sincericidio de Lindsey Graham, un rentado de la AIPAC que tiene una banca en el Senado de EE. UU., que aplica ese doble estándar; la vieja máxima orwelliana: ‘todos somos iguales, pero hay algunos que son más iguales que otros’. Viendo entonces su práctica, resulta muy poco igualitaria la democracia que se dice igualitaria.

El pensamiento doble se aplica a todo; en particular, en la reproducción de la información sobre la realidad.

–Israel genera un ataque sorpresa sobre Irán (no sabemos si coordinado con EE. UU. o no) y los medios de incomunicación de masas exclaman: Israel se defiende.

–Irán propone normas de control de la actividad militar nuclear en la región. Israel se niega, se ha negado siempre a aceptar forma alguna de control de su actividad nuclear con fines militares. Y OIEA se queja porque no tendría del todo allanado su control en Irán; nada dice porque Israel no le acepta ninguna inspección (sin ni siquiera entrar a considerar los métodos non sanctos de que se valió Israel para obtener su armamento nuclear).


Muestra de zapatos infantiles frente al Palacio de La Moneda, Santiago de Chile, en repudio a la matanza en Gaza

La ONU ha ido tejiendo redes asistenciales ante estados nacionales en crisis, que en general han fracasado; Srebrenica en Bosnia, en Haití, en Myanmar, en los Altos de Golán y en tantos otros sitios.

Evaluó Volker Türk, austríaco, Alto Comisionado para DD.HH. de la ONU (desde 2022): “También trabajé en esta organización durante los genocidios contra los tutsis, los musulmanes bosnios, los yazidíes y los rohinyás. En todos los casos, cuando el polvo se asentó sobre los horrores que se habían perpetrado contra poblaciones civiles indefensas, quedó dolorosamente claro que habíamos fracasado en nuestro deber de cumplir los imperativos de prevenir atrocidades masivas, de proteger a los vulnerables y de exigir a los responsables que rindieran cuentas. Y así ha sucedido con las sucesivas oleadas de asesinatos y persecuciones contra los palestinos a lo largo de toda la vida de la ONU”.

Pero la Gran Hada Madrina del cuento del Tío Sam trasciende los designios iniciales acumulando voluntad y sensibilidad que son propias de los seres humanos, sean cuales fueren las instituciones y aparatos en que se articulen.  Y así, ante el escándalo de la migración forzosa y el robo de tierras palestinas a manos de Israel, gente con corazón dentro de  la ONU ha creado una comisión que ha montado todo una red de servicios para hacer la vida cotidiana de los despojados algo menos invivible (no hay un reconocimiento cabal de los derechos palestinos, pero no se acepta llanamente la política racista de un poder ocupante, por más investido que esté de preceptos  milenarios y cuente con el aval de ”la primera potencia”).

UNRWA cuenta con decenas de miles de asistentes (pensemos que los palestinos, despojados, bloqueados, se estiman en casi 2 millones en la Franja de Gaza y otros más de dos millones en Cisjordania y Jerusalén Oriental).

En el nivel de hostigamiento progresivo que Israel ha desencadenado contra la Franja de Gaza desde 2006, pero particularmente tras el 7 oct. 2023, Israel ha dispuesto por sí y ante sí, la expulsión de UNRWA, acusándola de ser cómplice con Hamás, pese a que apenas se pudo sumariar tentativamente a no más de una decena de sus funcionarios, como los que podrían tener alguna relación o simpatía por Hamás en una plantilla de personal que se cuenta por decenas de miles (y reparemos que Israel inició un cerco de aniquilamiento sobre la Franja de Gaza en 2006, impidiendo progresivamente plantar, producir, disponer de agua potable y bloqueando toda contacto con el mundo exterior, salvo el decidido por el Estado de Israel que monopoliza la provisión de alimentos).

Un campo de concentración, aquel modelo de los ’40, tantas veces reiterado.

Beniamin Netanyahu, ha estimulado el acoso a los gazatíes reviviendo el exterminio de los amalecitas. Al respecto Gilad Atzmon, nacido judío pero que ha roto con esa identidad tribal que se le asignara con el nacimiento, sostiene que el genocidio en curso no es sino “el verdadero regreso a casa de los judíos”.[2]

Son palabras fuertes, pero resultan muy acordes con la mentalidad de la mayoría aplastante en Israel. Sin un fuerte apoyo popular, no podría haberse desplegado con tanta fuerza una política de desprecio, de acoso, de tanto hostigamiento, de muerte explícita.

Porque entiende de qué habla, Atzmon exhorta a los cristianos a darse cuenta del verdadero alcance y significado del Antiguo Testamento. Esta observación es clave, porque en sus primeros tiempos, los cristianos adoptaron el Nuevo Testamento cada vez con más fuerza, separando ese dios del de la Torá. Sin embargo, y en buena parte, por la corrupción de la Iglesia Católica, primero los valdenses en el siglo 14 [y antes de ellos, los cátaros en el siglo 12, NdE] y luego Lutero y otros en el siglo 16, rompieron con la Iglesia Católica. Pero cometieron el error habitual: tiraron el bebito con el agua sucia.

Ante el lujo y la disolución vaticana, dejaron de tener como referencia básica al Nuevo Testamento y retornaron al Viejo: la Biblia judía. La del dios despótico. Y con ese movimiento, de reencuentro cristiano con el Viejo Testamento, tenemos hoy en día, sobre todo en EE. UU., pero expandiéndose por todo el mundo, sectas protestantes, que nutren la corriente de los cristianos sionistas de EE. UU., con su poder económico, su fanatismo religioso y su defensa acérrima del genocidio emprendido contra los palestinos.

Esta coexistencia tácita, pero agónica entre supremacismo e igualitarismo dentro de la Iglesia Católica es desgarradoramente conflictiva.

En la situación actual, un factor muy vinculado al desarrollo tecnológico, se presenta como decisivo: lo mediático, la infoesfera, que nos permite acceder al conocimiento de manera mucho más integral e inmediata, al mismo tiempo permite el bloqueo de la realidad, como el genocidio actual, a través de un machaconeo mediático caudaloso, inagotable, sesgado y falaz dispuesto para preservar los privilegios de los privilegiados, que han programado un genocidio más para afianzar, precisamente, sus privilegios.

Este segundo momento de la infoesfera pone en cuestión el “efecto mariposa” que una monstruosidad como un genocidio en acto, debería generar. Porque lo pensable, apenas uno advierte un genocidio, es su rechazo más terminante. Y si los genocidas se burlan de las víctimas, como en Israel, peor aún. Y si los usufructuarios del genocidio y de la apropiación de los bienes de los despojados y asesinados, llegan incluso a organizar terrazas desde donde mejor visualizar, cómodamente sentados, cómo los soldados aniquilan palestinos desarmados;  ancianos y niños incluidos, la reacción de repudio y rechazo tendría que ser aún más intensa. El efecto mariposa tendría que estar adquiriendo la forma de un tsunami político. Pero el efecto mariposa va golpeándose contra diversas aristas, intereses, recursos, tanto desde la esfera judicial o desde la del entertainment, como con los ejércitos de escribas o “creativos” de la corriente mediática principal.

Una tarea se impone: desbrozar ese tejido que se nos quiere hacer pasar como de conocimiento y en rigor es de condicionamiento.

GHF: la Fundación Humanitaria de Gaza (Gaza Humanitarian Foundation) es un buen ejemplo de la neolengua orwelliana programada por la intelectualidad israelí.[3]

Bueno es advertir que para adueñarse del destino de la Franja de Gaza (“depurada” de sus habitantes ancestrales) se han aliado en su desguace no solo la dirección sionista israelí sino también el Instituto británico Tony Blair y el Boston Consulting Group; también figura el proyecto de una ribera turística “a todo lujo” para milmillonarios, bajo auspicios de Donald Trump. [leer aquí]

GHF desplazó, incluso con violencia, los 400 puestos de asistencia de UNRWA y los sustituyó por una red de 4 puestos de asistencia, y al personal de la ONU civil por militares israelíes.

Teóricamente, cada uno de estos solo 4 puestos de suministro de alimentos tendría que “atender” a una población deliberadamente hambreada (y desde hace años con fortísimas privaciones) de alrededor de medio millón de habitantes. La sola mención del número señala el desprecio, el destrato absoluto por la población que quieren exterminar y no pueden hacerlo abiertamente. Desprovistos de abrigos y protección, a menudo sin techo o con precarias, vulnerables carpas. No conocemos la regularidad de la entrega de alimentos, pero sí nos enteramos de las balaceras con que frecuentemente los soldados combinan la entrega de alimentos, que dejan el tendal de palestinos no solo hambreados sino así asesinados.

La entrega de alimentos en sí es un ejercicio de abyección: para recibir un alimento deben avanzar por estrechos corredores de alambrados apeñuscados y a merced de los militares.

A tener en cuenta:

–Distinguir lo real y lo fingido (la maraña aluvional de las fake news)

–No llamar guerra a lo que no es una guerra.

–La mirada racista es necesariamente sesgada.

–Y la mirada supremacista no podrá ver otra realidad que la propia. Como les pasa a los israelíes que lloran tanto a sus muertos sin advertir que, por ejemplo, los palestinos tienen probablemente cien veces más hijos, madres, hermanos, esposos, abuelas, amigos, que llorar, también matados (muy a menudo por los que tantos israelíes lloran).

–Si existe un fundamento teórico en el sionismo, doctrinario para la visión supremacista, como se desprende de ciertos pasajes del Talmud, tenemos que saber que ese discurso teórico afectará inevitablemente la práctica política.

–Un rasgo que vemos sistemáticamente organizado desde la perspectiva de dominio (¿local, regional, universal?) es la más que problemática relación con la verdad: Israel miente. Mienten en todo. Mienten siempre. Tal vez sea el mayor reconocimiento que hacen a la verdad.

–Corolario inevitable: una política que niega la igualdad de los seres humanos no tiene más remedio que mentir.

 –Saber que los que defienden los privilegios que gozan mienten siempre, los que fabricaron esta pesadilla necesariamente mienten, para preservarlas.

–La práctica política de Israel y su desapego radical a todo el ordenamiento político internacional es tolerado y a menudo asistido por los estados nacionales del “Primer Mundo”. Y la pasividad a menudo impotente de estados africanos, asiáticos o sudacas, que cumplen “el orden basado en reglas”. O “se la creen”.

–Paradoja inevitablemente llamativa: que Israel, con su peculiar origen administrativo (primer fruto “cosechado” por ONU), se burle de todas las reglamentaciones, acuerdos, principios, respetos del orden onusiano.


Quousque tandem abutere, Catilina, patientia nostra?”, célebre frase de Cicerón, que podríamos retomar: “Hasta cuándo Netanyahu abusarás de nuestra paciencia?”

 Judy Duarte, São Paulo, Brasil

 Notas

[1]  Véase, por ejemplo, Norman Finkelstein, “Netanyahu  es un espejo perfecto de la sociedad israelí.”, blogs.mediapart.fr, 14 jul. 2025.

[3]   The Israel Project’s 2009.  GLOBAL LANGUAGE DICTIONARY. Uno de sus recurrentes capítulos es “Words that work” (palabras que funcionan-trabajan-rinden).  

 

GILAD ATZMON
El genocidio de Gaza es el verdadero regreso a casa de los judíos

Gilad Atzmon, 6-7-2025
Traducido por Atahualpa Guevara, Tlaxcala

¿Te has dado cuenta de que las «buenas almas» hipócritas de nuestras filas han dejado por fin de difundir la tontería de que «el judaísmo no es sionismo»? Con el 97 % de los judíos ortodoxos de Israel apoyando los crímenes israelíes en Gaza, es difícil convencer a nadie de que el judaísmo es sinónimo de paz y armonía. Con un Estado que se autodenomina «Estado judío» y que se está convirtiendo en un Estado judaico que lleva a cabo una guerra de exterminio al estilo del Antiguo Testamento contra los pueblos indígenas de la tierra, es prácticamente imposible seguir reutilizando la «carta de la inocencia judía».


Mr. Fish

Probablemente sea muy doloroso para algunos admitirlo, pero el genocidio que todos estamos presenciando en Gaza, ese culto a la muerte que une a los israelíes en su conjunto (excepto a los pocos verdaderos disidentes), es el verdadero regreso a casa de los hijos predilectos de Dios.

Esos crímenes catastróficos contra la humanidad perpetrados por un ejército nacional con el apoyo incondicional de toda la nación, sus rabinos y la clase política es lo único que los judíos no podían hacer en la diáspora. Como tal, el Estado judío ha sacado a la luz algo que los judíos han intentado suprimir e incluso negar a lo largo de su historia.

Sin embargo, nada de lo anterior es nuevo para los judíos. He aquí algunos datos fascinantes relacionados con lo anterior. Tanto la ortodoxia judía como los primeros sionistas eran plenamente conscientes de la carencia judaica en lo que se refiere al núcleo ético y los valores universales.

Fue la familiaridad de los primeros sionistas con la visión judía de la moralidad lo que impulsó a la primera generación de agitadores a promover una revolución hebraica. Como he mencionado muchas veces en esta página, en el judaísmo la ética es sustituida por el litigio (leyes, o mitzvot). El judío rabínico no actúa éticamente, sino que sigue las mitzvot, que imitan el acto ético. El sionismo temprano, al ser un movimiento revolucionario, estaba impulsado por la creencia de que los judíos, una vez en «su tierra», se reformarían y se convertirían en una nación normal y un pueblo corriente. Para los sionistas, era el desprendimiento de «la propia tierra» lo que era responsable de la morbosidad ética de la diáspora. Los sionistas laboristas creían que el regreso a la patria y el vínculo con la vida proletaria y agrícola darían lugar a un nuevo judío hebreo ético.

La fantasía reciclada de que «las FDI son el ejército más moral del mundo» se hace eco de esa aspiración sionista temprana. Los primeros sionistas deseaban realmente convertirse en morales y éticos, pero el fracaso en la consecución de su objetivo es mucho mayor que su deseo inicial.

Los judíos ortodoxos también comprendieron que mezclarse con los goyim es una receta para un desastre inimaginable. El gueto judío, como tal, es una condición que los judíos se impusieron a sí mismos al aceptar su propia separación de la tendencia ética universal general. El judaísmo ortodoxo ha sido, y sigue siendo, una percepción aislacionista. Su objetivo es minimizar la interacción con el mundo exterior, aceptando que la barrera metafísica y ética entre el judío observante y el goy es insalvable. El gueto judío, como tal, existe para salvar al judío, pero también para proteger al goy.

Curiosamente, tanto los judíos ortodoxos como los primeros sionistas consideraban la emancipación como un desastre en la historia judía. Los ortodoxos veían que la asimilación traería una catástrofe sobre los judíos. Hitler les dio la razón, pero los sionistas también identificaron un peligro similar y prometieron llevarse a los judíos.

El agitador sionista primitivo Max Nordau argumentó en los últimos años del siglo XIX [Discurso en el Primer Congreso Sionista*, Basilea, Suiza, agosto de 1897] que la emancipación judía era algo que los goyim hacían para sentirse bien consigo mismos. Ellos (los goyim) acogían a los judíos no porque realmente los amaran, sino porque les gustaba ser tolerantes. Nordau predijo que los goyim se arrepentirían de su entusiasmo liberal. Menos de medio siglo después, el Holocausto le dio la razón. Sin embargo, el sionismo que trajo consigo el Estado judío fracasó en sus misiones principales. Prometió resolver el problema judío, pero en la práctica lo trasladó a un nuevo lugar y lo convirtió en un desastre global. El sionismo prometió arreglar a los judíos. En la práctica, creó un monstruo, desveló y amplificó lo que los judíos se habían esforzado por ocultar a lo largo de toda su historia, incluso a sí mismos.

El genocidio de Gaza es, trágicamente, el verdadero significado del regreso a casa de los judíos. Es la barbarie del Antiguo Testamento que cobra vida a través de las personas que se consideran descendientes del Abraham, Moisés y el rey David bíblicos. El entusiasmo de los israelíes por decapitar a los líderes políticos, culturales, científicos y espirituales de sus vecinos, algo que repiten con regularidad y que les entusiasma mucho, es de nuevo el espíritu exacto del regreso bíblico de los israelitas. Esto es precisamente lo que hicieron los israelitas bíblicos a lo largo de todo el Antiguo Testamento. Quizás, solo quizás, ha llegado el momento de que la humanidad, y el cristianismo en particular, comprendan lo que representa el Antiguo Testamento y se mantengan alejados de este texto primitivo y catastrófico.

NdT

En su discurso, Nordau – inolvidable inventor de dos conceptos del siglo XX: el “judaísmo muscular” (Muskeljudentum) y la “degeneración” (Entartung)- lo dejó muy claro: la emancipación de los judíos europeos, inaugurada por la Revolución Francesa, condujo a la desaparición de los guetos, lo que amenazaba con la desaparición de la propia «raza» judía. La única salvación era, por lo tanto, la reconstitución del gueto en... Palestina.