14/04/2022

Sergio Rodríguez Gelfenstein
Ukraine : la fin de la notion sioniste d' « antisémitisme »

Sergio Rodríguez Gelfenstein, 7 et 13/4/2022
Traduit par
Fausto Giudice, Tlaxcala

 I

En falsifiant la Bible et en utilisant des déformations historiques, le sionisme a réussi à associer le concept d’« antisémitisme » à celui de discrimination, de persécution, de mauvais traitement et d'exclusion des Juifs. Rien n'est plus faux. Le terme sémite désigne ceux qui, selon la Genèse, sont les descendants de Sem, fils de Noé. Ainsi, à travers l'histoire, l'identité sémitique a toujours été un lien culturel et linguistique. Ainsi, les Arabes et les Juifs sont tous deux des sémites.

Descendants divers de Sem dans l'Antiquité

Ce n'est qu'au XIXe siècle qu'on a commencé à lui donner une connotation raciale, alors qu'il serait correct de se référer à des peuples qui parlaient certains des dialectes émanant d'une origine commune. Il n'existe pas de « race sémitique » homogène puisque les peuples sémitiques (au pluriel) n'avaient en commun qu'un dialecte utilisé par des tribus nomades pastorales et une structure patriarcale.

Récemment, le sionisme a donné à cette notion un caractère racial afin d'établir une exclusivité qui lui permettrait de justifier sa politique expansionniste, violente et soumise aux intérêts impériaux pendant la guerre froide. Ils ont ainsi réussi à semer l'idée que toute critique d'Israël était une attaque contre les Juifs ainsi qu'une manifestation d'antisémitisme.

C'est ainsi que s'explique l'anéantissement par le régime nazi d'environ 6 millions de Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre d'une action ignoble au contenu racial évident. Cependant, si l'on s'en tient à ce mot, l'extermination du peuple palestinien (un peuple sémite) par l'État d'Israël devrait être qualifiée de la même manière. De même, si nous devions nous en tenir à la conceptualisation moderne du terme, nous devrions dire que l'action du sionisme en Palestine est l'expression la plus complète de l'antisémitisme sur la planète.

Néanmoins, le mot s'est répandu, donnant de la véracité à la signification que le sionisme a réussi à lui donner. C'est cette notion qui est en train d’être enterrée en Ukraine, car des dirigeants juifs de ce pays, Israël et les USA se sont entendus pour justifier et soutenir l'action des gangs nazis dans ce pays européen.

Bien que ces détachements portant des symboles nazis aient publiquement exprimé leur sentiment anti-juif, brûlé des synagogues et détruit des symboles hébraïques, le président juif d'Ukraine, les dirigeants israéliens et certains des principaux dirigeants juifs usaméricains, tels que le secrétaire d'État Anthony Blinken, la sous-secrétaire d'État Wendy Sherman, Avril Haines, directrice du renseignement national, et Janet Yellen, secrétaire au Trésor, sont sont fait une joie e soutenir et d’encourager les actions du gouvernement ukrainien, qui est soutenu par les gangs nazis ukrainiens. Pour utiliser leur langage, on pourrait dire que ces Juifs expriment une pensée antisémite et agissent en conséquence, avec conviction et profondeur.

Déjà dans les jours qui ont suivi le coup d'État de 2014, le groupe ultranationaliste Secteur droit, un groupe vitrine fasciste qui comprend des partisans de Svoboda, de Tryzub et d’Assemblée nationale ukrainienne - Autodéfense ukrainienne, menaçait ouvertement les Juifs. Fusil à la main, le leader nazi Oleksandr Muzychko affirme sans ambages son dogme : « combattre les communistes, les Juifs et les Russes tant que j'aurai du sang dans les veines ».

À la lumière des récents événements, il est nécessaire de savoir qu'en Ukraine, le sionisme mondial, en alliance avec les forces impériales occidentales, a agi avec préméditation et malveillance. En mars 2014, moins d'un mois après le coup d'État en Ukraine, le chroniqueur du Washington Post Eugene Robinson, qui est loin d'être un pro-russe ou un ami du président Poutine, a estimé que lorsqu'Arseniy Yatsenyuk, récemment nommé Premier ministre ukrainien après le coup d'État, devait se rendre aux USA, il faudrait lui demander « pourquoi plusieurs ultranationalistes d'extrême droite ont des postes aussi importants dans le nouveau gouvernement ukrainien ».

Dans son article, Robinson se demandait si Oleksandr Sych, l'un des trois vice-premiers ministres, était membre du parti néonazi Svoboda, dont le leader avait affirmé que l'Ukraine, sous le précédent gouvernement Ianoukovitch, était contrôlée par une « mafia juive de Moscou ». Il a également rappelé que des membres de Svoboda dirigeaient les ministères de l'agriculture et de l'environnement, tandis qu'Andriy Parubiy avait été nommé secrétaire du comité de sécurité nationale et de défense.

Il convient de rappeler que le Congrès juif mondial lui-même, une organisation basée à New York qui se présente comme le bras diplomatique du « peuple juif », a demandé à l'Union européenne d'envisager l'interdiction de ce qu'il considère comme des partis néonazis en Ukraine, dont Svoboda.

De même, le journaliste indépendant usaméricain David L. Stern, basé à Kiev, a fait la lumière sur cette affaire en publiant le 13 décembre 2014 sur BBC News un long article dont le titre résumait le fond de l’affaire : « Ukraine underplays role of far right in conflict» [L’Ukraine minimise le rôle de l’extrême droite dans le conflit]. Dans l'article, Stern réfute la caractérisation russe du nouveau gouvernement ukrainien comme une « junte fasciste de néo-nazis et d'antisémites ». Il a fait valoir qu'aucun parti de ce qu'il appelle « l'extrême droite » n'avait dépassé 5 % aux élections, bien qu'il ait averti que s'ils s'étaient unis, ils auraient dépassé ce seuil. Il a affirmé qu'un seul ministre était lié à ces partis et que le président du parlement était juif, mais a prévenu que la politique ukrainienne n'était pas « totalement exempte de fascisme », notant que personne n'en parlait pour ne pas "alimenter la machine de propagande russe".

Ce long article affirme que le fait de nier cette situation a permis aux nazis de passer inaperçus, de sorte que les Ukrainiens ne savent pas qu'ils existent ni même « ce qu'est réellement un néonazi ou un fasciste, ou ce qu'il représente ». Ensuite, le président Petro Porochenko a accordé la citoyenneté ukrainienne au nazi russo-biélorusse Serhiy Korotkykh, membre du parti d'extrême droite russe Unité nationale et également fondateur de la Société national-socialiste (NSS) en Russie, une organisation dont le but, selon l'universitaire ukrainien Anton Shekhovtsov, était de « préparer une guerre raciale ».

Stern explique ensuite les caractéristiques du bataillon Azov, qui est lié au parti Svoboda. Selon lui, "elle est dirigée par l'organisation extrémiste Patriotes d’ Ukraine, qui considère les Juifs et les autres minorités comme des « sous-hommes » et appelle à une croisade chrétienne blanche contre eux, arborant trois symboles nazis sur son insigne : un Wolfsangel [piège à loup] modifié, un soleil noir (ou « Hakensonne ») et le titre Das Schwarze Korps, qui était utilisé par les Waffen SS [c'était le nom de leur hebdomadaire]. Le bataillon Azov [devenu ensuite régiment] est le seul groupement paramilitaire au monde qui appartienne officiellement aux forces armées et de sécurité d'un pays, en l'occurrence comme détachement de la Garde nationale. Sa naissance remonte à la disparition de l'Union soviétique, lorsque l'idéologie fasciste a repris de la vigueur, donnant naissance à des organisations telles que le Congrès des nationalistes ukrainiens (KUN) et l’Assemblée sociale-nationale ukrainienne, germe du bataillon Azov.

Dans ce domaine, il convient de noter le rôle d'Andriy Biletsky, un lieutenant-colonel de police, chef du parti d'extrême droite fasciste Corps National, qui s'est imposé sous le slogan que l'Ukraine devait « diriger les races blanches du monde dans une croisade finale... contre les sous-hommes dirigés par les Sémites ».

Dans son article, Stern ajoute qu’Azov n'est pas la seule organisation néo-nazie en Ukraine, puisqu'il existe plus de 50 groupes volontaires soutenus par le gouvernement. Il mentionne par exemple que le ministre de l'Intérieur Arsen Avakov et son adjoint Anton Gerashchenko ont soutenu activement la candidature de Biletsky au Parlement. De même, il rappelle que Vadim Troyan, un haut fonctionnaire d'Azov et membre des Patriotes d'Ukraine, a été nommé chef de la police de la région de Kiev.

Stern conclut en disant qu'il pense que l'Ukraine n'est pas dirigée par des fascistes, mais que « les extrémistes de droite semblent faire des percées par d'autres moyens, notamment dans les services de police du pays ». Affirmant que les Ukrainiens « sont très mal informés à ce sujet », il demande : «  Pourquoi personne ne veut le leur dire ? « .

Cela semble contradictoire, mais c'est ainsi que se prépare la fin de la notion sioniste d' « antisémitisme ».


 II

Les Juifs ukrainiens entre la peste sioniste et le choléra nazi

Il est très facile de voir le soutien que l'Occident a apporté aux gangs nazis ukrainiens. Par exemple, déjà en 2018, le journaliste Kevin Rawlinson, dans un article publié dans le journal britannique The Guardian le 2 mars, rapportait que les néonazis ukrainiens recrutaient ouvertement des combattants à Londres pour rejoindre le bataillon Azov.

De même, le groupe britannique Bellingcat rapporte que dans une enquête menée en 2019, bien que faisant référence à 2015, le bataillon Azov recrutait des extrémistes usaméricains pour servir ses objectifs. Bellingcat a découvert des audios dans lesquels le secrétaire international de l'aile politique d'Azov proposait de transformer ses objectifs en une « révolution conservatrice mondiale » visant à « défendre la race blanche ». En d'autres termes, dès cette année-là, Azov envisageait d'internationaliser le conflit en structurant des forces néonazies dans le monde entier. La recherche fournit également des informations sur les liens du bataillon Azov avec le groupe néonazi violent Rise Above Movement et les membres de l'extrême droite usaméricaine. Le discours officiel usaméricain vise à dissimuler ces arguments comme des vérités indéniables qui exposent la défense obstinée des organisations nazies par les USA. La superficialité de la sous-secrétaire d'État Wendy Sherman sur cette question est évidente, puisque la base de son argumentation est qu'en tant que « juive et citoyenne des États-Unis", elle peut prétendre que le problème de L'Ukraine n'est pas lié aux nazis, notamment parce que « le président juif de l'Ukraine n'est absolument pas un nazi ».

L'humeur impériale de cette fonctionnaire juive particulière la conduit à oublier les crimes d'Hitler et du Troisième Reich afin de justifier son soutien aux nazis ukrainiens. Il faudrait peut-être lui rappeler que Stepan Bandera et Roman Shukhovich, complices et partenaires de l'Allemagne nazie lorsqu'ils dirigeaient les forces fascistes ukrainiennes et agissaient sous leurs ordres pendant l'invasion nazie de l'Union soviétique, sont considérés comme des héros dans l'Ukraine d'aujourd'hui.

Il convient également de rappeler que l'Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN), dont Bandera est devenu le commandant du contingent militaire, a été la cause directe du meurtre de plus de 100 000 citoyens ukrainiens et polonais, dont une bonne partie étaient des Juifs. L'ordre de combat de l'OUN était donné par l'idée qu'il était « nécessaire de combattre les Juifs puisqu'ils sont les plus fidèles partisans du régime bolchevique et l'avant-garde de l'impérialisme moscovite en Ukraine » [...] « mais en éduquant les masses que l'ennemi principal est Moscou ».

Dans un pays dont le président est juif, ce sont les organisations de la communauté juive elles-mêmes qui ont dénoncé les persécutions dont elles sont victimes du fait de l'ultranationalisme fasciste dans le pays. Des institutions de renommée mondiale telles que le Congrès juif mondial et le Centre Simon Wiesenthal, qui sont également sionistes, ont dénoncé la barbarie fasciste en Ukraine.

La situation politique et économique de l'Europe d'aujourd'hui est très semblable à celle d'il y a un siècle. La profonde crise économique s'est transformée en une crise politique qui a permis aux secteurs d'ultra-droite d'accéder au gouvernement. Hitler et Mussolini sont arrivés au pouvoir par voie électorale, racialisant l'origine de la crise, justifiant ainsi la persécution des minorités, notamment des Juifs et de ceux qu'ils considéraient comme des races inférieures. Aujourd'hui, la situation n'est pas très différente : l'ultra-droite fasciste occupe de plus en plus de sièges dans les gouvernements et les parlements européens, mais dans aucun pays le paramilitarisme nazi n'a obtenu autant de soutien institutionnel et de présence gouvernementale qu'en Ukraine. C'est là toute la différence. C'est là le danger.

Déjà dans les jours qui ont suivi le coup d'État de 2014, Arsen Abakov, le ministre de l'Intérieur nouvellement nommé, a invité les dirigeants et les militants de l'organisation fasciste Secteur droit à rejoindre les nouvelles forces de l'ordre ukrainiennes. Bien que cette décision ait suscité la surprise et le rejet de l'opinion publique du pays, le nouveau gouvernement n'a pas reculé.

Dans le même temps, un tel arrangement a suscité la peur chez les Juifs ukrainiens. Le grand rabbin de Kiev, Moshe Reuven Azman, s'est senti obligé d'exhorter les Juifs à quitter la ville et le pays. Dans une interview publiée dans le quotidien israélien Haaretz le 21 février 2014, deux jours avant la consommation du coup d'État, il a déclaré : « J'ai demandé à mes fidèles de quitter le centre-ville ou la ville dans son ensemble, et si possible le pays aussi. Je ne veux pas tenter le sort, mais il y a des menaces constantes d'attaques contre les institutions juives ».

Le rabbin ne s'est pas arrêté là ; compte tenu de la situation dangereuse créée pour ses fidèles, il a décidé de fermer les écoles de la communauté juive de Kiev, tout en reconnaissant qu'il agissait en contradiction avec les intérêts d'Israël, dont l'ambassade en Ukraine a, par ailleurs, demandé aux Juifs d'éviter de sortir de chez eux, se montrant ainsi plus soucieux de la crédibilité du coup d'État que de la sécurité des Juifs vivant en Ukraine [les estimations de leur nombre vont de 42 000 à 140 000 selon les sources; selon les autorités israéliennes, 200 000 Ukrainiens pourraient faire valoir leur droit à la nationalité israélienne. NdT].

En fait, le coup d'État a entraîné une augmentation marquée des attaques contre les institutions et les citoyens juifs dans le pays, y compris le lancement de cocktails Molotov sur une synagogue à Zaporozhie, dans le sud-est du pays, pendant les jours où le renversement du gouvernement était en préparation. Dès la fin du mois de janvier de cette année-là, l'Association des organisations et des communautés juives d'Ukraine (Vaad) avait dénoncé les attaques contre la communauté pendant les troubles à Kiev. Vaad a affirmé que les attaques étaient spécifiquement dirigées contre les Juifs et ne devaient pas être considérées comme faisant partie de la violence émanant de la place Maidan ces jours-là. Dans le même temps, le journal israélien de droite Arutz Sheva a fait état d'agressions contre des commerces juifs et d'autres menaces à l'encontre de résidents de Kiev.

Depuis cette époque et jusqu'à aujourd'hui, même avec un président juif, les actions contre la communauté juive n'ont pas cessé. Face à cela, l'attitude du gouvernement israélien a été pusillanime et lâche dans la défense de la sécurité et des intérêts des Juifs ukrainiens. Ses actions ont été axées sur la sécurisation de ses relations avec son bienfaiteur usaméricain, bien qu'en termes géopolitiques, il ne veuille pas nuire à ses relations avec la Russie, dont la présence en Syrie garantit que le gouvernement de Bachar el Assad, l'Iran et le Hezbollah libanais ne « commettent pas de méfaits » qui pourraient affecter la stabilité d'Israël et son contrôle sur le Golan occupé.

En outre, il doit tenir compte de l'influence des puissantes communautés juives ukrainiennes et russes vivant en Israël, qui maintiennent un contact permanent avec les Juifs de leur pays d'origine et représentent 12 % de l'électorat du pays.

Dans ces conditions, Israël a choisi de donner la priorité à sa relation avec les USA. Un rapport du Congressional Research Service note qu'Israël est le « plus grand bénéficiaire de l'aide étrangère américaine cumulée depuis la Seconde Guerre mondiale », ayant reçu à ce jour « 150 milliards de dollars d'aide bilatérale et de fonds de défense ».

Dans une recherche évidente d'équilibre, la position d'Israël a été hésitante et timide dans sa critique de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, tout en essayant d'être aussi peu conflictuelle que les autres pays. Lors de la session extraordinaire de l'Assemblée générale des Nations unies du 24 mars, Israël a voté en faveur d'une résolution non contraignante condamnant la Russie pour l'invasion. Il reste à voir ce qu'Israël fera pour maintenir cet équilibre difficile entre l'Occident et la Russie, surtout si le conflit en Ukraine se prolonge et s'intensifie dans les jours et les semaines à venir.

Dans une récente interview accordée à la chaîne Fox News, le président Zelenski a reconnu que le bataillon néonazi Azov faisait partie de l'armée ukrainienne. Confirmant la dépendance de l'organisation à l'égard des forces armées ukrainiennes, il a répondu : « Elles sont ce qu'elles sont. Ils défendaient notre pays et ensuite, je tiens à vous l'expliquer, tous les membres de ces bataillons ont été incorporés dans l'armée ukrainienne », réaffirmant que « les combattants d'Azov ne sont plus des groupes indépendants, mais une composante de l'armée ukrainienne ». Tout cela malgré le fait que, comme l'a reconnu Zelenski lui-même, en 2014, plusieurs membres de ces bataillons néonazis ont « violé les lois de l'Ukraine », ce pour quoi « ils ont été traduits en justice et ont reçu des peines de prison ».

Cette confession établissant le lien entre le gouvernement ukrainien et les formations nazi-fascistes est si pertinente que Fox News a décidé de retirer l'extrait de l'interview de sa chaîne YouTube lorsqu'il a été mis en ligne sur la plateforme.

« Les aveux d'une des parties exemptent d'apporter une preuve », dit un axiome juridique. Le président juif de l'Ukraine lui-même a confirmé et accepté la collaboration de son gouvernement avec les gangs nazi-fascistes dans le pays. Qu'en pensent les parents des victimes de l'holocauste ? [Zelensky lui-même a raconté aux médias israéliens que ses arrière-grands-parents étaient morts dans l’incendie de leur village par les occupants nazis, NdT] L' « antisémitisme » a-t-il été validé par la nécessité de se subordonner aux sacro-saints intérêts de Washington et des élites sionistes, y compris au détriment des Juifs d'Ukraine et du monde ? Pour l'instant, il faudrait que quelqu'un explique cette étrange alliance entre Juifs et nazis en Ukraine - pour l'instant, certes, en Ukraine. Si on ne les arrête pas, on verra cela bientôt dans toute l’Europe [du côté d’Orban et de Zemmour, c’est en marche, NdT].

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